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530

1 N

e

INCAR AT ••di.

(P"n:nr<

&

TÚr.tNr< .)

cau-

1eur de chair frakhe

&

venneillc:.

L 'iH(arntlt

des rofes.

Bouche

Id€a";;at~.

INC-\RNATIF, IVE, adj.

Urm. de Cbir·..

xi.

qui

fe di, des bandage' , des rutures

&

dc.' rc.med...

On appelle

bá"dtl~<

;

ncarn.ti!

eclm qll' etl e.pable

de procurer l. réumon des I.vres d'uoe plaie . On doo–

ne

plus p. rrk ulierement ce

110m

a

l'e[pece de blndll{o

qu'oll applique pour le< plaies en long,

&

qui fe fait

:l\'CC

une b:lOdc roulée 2 d

!IX

chefs,

&

fc!ndue

d:105

le

milku.

Voy«- PI.

/l.

fi.~. ~3

00

eammence l'l?pliC1l–

tion de cetre bando fur l. portie du mem,re qui

ell

op–

p ,ice

il

la plaio. On romene les

deu~ gl"b~s,

l'nn d'uo

c{¡,é, I'amre de l'aurre cÓté, ju!ques fur les barJs de

l. éivifi n qu'on Ce propafe de réullir .

00

pa{[c uo des

dwfs de 10 bande par l'ouvenure fuCdite, qui düi, fe

HOUVer préciCémeOl tilr l.

pl.ie

; on rire ég.kment les

d_uA

che~

en ks porl.m vers la partic oppniée, juC–

qu'a ce qu:: les Icvrcs de

la

pl:!lt! foieO[

exaétcmem rap·

proehées,

&

I'on finot par

des

circal.,ires. Ce ban,hge

di

un morcn

cur:uif,

&

el! connu fuus le

110m

d'

uni{–

fant.

Le chirurgieo aV3nl de I'appliqn<r, doit prendre

toutes

les

préc3.u[Íons prcCcdtes

p:H

les regles de I'a.:t

J

ponr am"er le Cocees

de

1 .. réunion, tels que débaraf·

rer I'intériem de la plaie des corps étrongers, des c,¡l–

)ot5

de

fJng qui

cmpcchcroici1t la conroUdation.

j/(Iyez

p

L~~IE . C~ b:1t1d3~C

en

Plrtict!1icfemenr

fon

otile

¿:lOS

I'opération dn bee-dc-Jievre.

Vo ve:t.

BEc-nE·LJEvRE.

La [::tf!re

in(ftrn!!ti'lle

ell cc.:11e qui rejoint les lc\'res

d'une

pl.ie,

&

qui les tkm un:cs enlcmble. On la fait

de plulieurs mnnic!"cs dont on parlera au

moe

SUTURE.

Mais il

cft

bon

¿'~verlir

que la ehirurgie moderne (.

d airéc pnr les

progres

qu

~on

:l

fdit

dans

cette

fdenC'l",

\'a

tQltS

les

J0U:'S

a\"ec

fllCCe S :lU

Tl.b'lis

des

opér:1t;ons;

qu'on a des mr)yens

pIu dOllX,

pll1~

efficaces ,

&

moins

chargés ¿'jnconvénicns que les (mures,

pOllr

1:1

r~l';nion

des plaics .

On.

pellt voir

a

ce

fUJct

un exct'llcllt

¡ni–

moire compofé par J\.1. P ibrac,

&

imprimé dJOS le troi–

fieme

Mémoircs de I'ac.démie royale de

d~s

COIlI: Cuivam tous les au–

qui

Ollt

la verto de faire

croilre

Il

ch3ir dons les ulceres; on kllr a oum

donn~

le nom

de

fareati'llles.

Qu~nd

on examine avcc refkxion la oa–

lure

dl!s médicamens

qu'on

donne

pour

i»carllaeif¡,

on

,'oit qu'ils n'ont

d'autr~

vertu que celle de dtlerger

&

de detlechcr. Les auteurs Ce rOn! abuCés d,IDS I'éonmé–

radon des indicaciol1s

cUr:1tivl!s

des ulcere, qu'ils

dile:nr

étie la fuppur:ltion,

1:1

monditiC'ation,

l'rn,,,rlfa!!o",

&

l'c:diccation .

IJ

n'y

3 luellO

tcms

de

la cure

ou

il

foil

qucl1iQn de reproduire des ehairs, rt eelt. régénératlon

ell un

erre

de raifoni

&

e'di ce qu't)fi trauve prouvé

d.lIs les Jivres menteS qui o'\t approfondi eelle quetlipn ,

qUCliql\'on'

y

explique celle prételldue régéoératlon. L.

p!

3.ie

qui réfulte d'une

ampUliltlOll,

n'offit

aUCU:lCS

in–

dieadons pour la régéoératioo de, chalrs; il [u!lil que

leur furfoce 'aeíféchée, pu matliquée ovee le fallX qui

s'y elt répandu, foit humeélée

&

nenoyée par l. Cup·

puntion,

& '

que ces ehairs fOllrni(felll le pell de Ctve

qui etl oéee(faire p" ur la produélion de la cicatrice. M.

QueCooy premier ,!,edecin

or~inaire

du

~

:,i, dollt les

lumieres

&

I'expénence ga¡am,rrent l. ColIdlié de Ca do·

élrine, rap?orte ;\ ce Cujet une QbCerv.tion tres·impor·

tante. "

11

lne fouvient,

drr-i) ,

que dalls

Ic~

premiers

" tems que Je .commenyois , prati,\ue: la, Chirllrgi'e, le

tis I'aonpurallon d'une Jaonbe,

&

~u

apres que ,a fup–

puration flll élablie , Je continuai l'uCage do digellif

" ordillairc; les ch.irs dcvmrellt fon m:Jllcs

&

fon gon–

,

flées,

&

iI

Curvint

t;i1C

Cuppllrarion

(j

abondant\!,

que

;, le malade lomba daus une efpece d'épuifemeot

&

de

" foibJe(fe, qui l':lUroÍ[

peut-etre

fajt

mourir,

Ii

je n'euC–

" Ce pa rcprimé

III

plu'l>! e<tle grande luppuradoll.

Je

" me Cervis, cominue M. Que(ilay, pour cet .ffet de

" charpil!

reche,

ayam recontJu que dans ces pl:ties il

f.O!,

des que la fuppuration ctl é,ablie, avoir humé-

( 1)

Le$ Florentias ¿toicnt

en

pol'feffion dcpui,

tTCI

-Ions·tems. de

comlner,

&

de commcneer

chaque

:tnnie

le

vinGr.cin~

Polar.!

jour

de

J~

(éte Jc !'inc3fn:nion du

Réd.:mpreIJf.

Be.

non paa a NoéJ.

ni

le

jour

de I'oll:ave. gui

eft

cdlli

de la

circonc;j(jon

de Jefut-ChriCt:.

Se

univc:rfellemem COllOII

pour

étre

le premier de

J'année: m311 Je

{en Empercur

Fr;m~oiJ

premier

pere du

GrOlnd.Du

-:

Resn3nt,

vou.

lut

qU"Jn s'y

uniforrnar

3U

Calendricr

RomOlin,

On comrnenp.

done

en

I'.:\nn~e

(.ainte

17fO

a

'Florence

tIC

dow.

toote la To(cane

a

ob..

{er\fc::r

cene

uniformiu! du 'C;¡lendrier,

On n:::

peur pol'-

njer que J'ete de Den)'.. le peOt n:

01.ir

éc¿ rcuo.

sradée

ou

reu.rdée ,I'un

aa

~

ColUre

des ncuf mo;,

qui (e rrouvent

1

e

di.tem:nt

b

C:C3t:ice en vt'le;

&

qu'ao ffi ·tót que cetle

Cuppuration deviem e ceffive,

On

don :lvoir,

reCOurs

fin

le ehamp

i

de lég :s defiiear'fs.

Vov<::.

ce que nous

3-

voos dit des

,·\les

gént!rlles pour li curation des ulce–

res,

~u

mol

Dl:.TERSIF.

Si 13 natUre 'l(it

C.ns

r~géoérJtion

de chairs dan, l.

p1:

J.ie

d'une

amput~lt;on

qu\m mene:

3.

cieslrice, peur-nn

fu~pofer

un .utre mécaniCme pour la réunion d'une

plai: profonde dans un membre que I'on eonrerve? Les

p:1rtie,

1001

le, mémes dlns I'uo

&

daos I'.utre

ClS:

la

réull¡on ne doil pas ro f.ire par des lois dirférente, dan,

des parties qui onr 13 méme

teIture,

la mcme orgaDl–

Catioo,

&

3

I'.ah,n dc(quelles la forme ou la figure de

la

pl.ie

o'appone ni peut apporter aucun cbangement cf–

femiel. Nou, Llcherons de donner la preu.e de cetle

v"mé

.u

mol

I.·CAR

>lATI O,/.

(Y)

INCARN:\ TION,

f.

f.

Umu

d. Tblo¡ogi.;

union

du vcroe dlvin 3\'Ce 1:1 nature hUffiaine, ou myO:erc par

lequel le ver!>e <!ternel s'etl fait homme, atin d'opérer

nOlre rédemptioo.

Voye<.

TRINJTÉ.

Les Indieos reeonnoiaent une

oC

pece de triniré en

D ien,

&

diCcnt que la Ceconde perfonne de celte trinité

s'crl déja

i ,ZCflrllle

neuf fois,

&

s'i»cn,."erll

encare une

di,icme.

11

lui ¿a nllent un nom particl11ier dans eha–

cune de ce;

i,u.1n/rdi'Jnl. Voyez. Kirc.

Chi"

,

¡l/11ft.

L'~re

en llfJgc eh,z k, Clírétiens, fuivam Iaquelle ils

comptcnt Icuís

30nées,

etl celle de

l'/1lCtlrnatioll,

e'eft–

a-dire de la cOllcep,;on de

J.

e . dans le (.in de la Vier–

¡;e.

V.yn

CO:<lCEPTlOS.

e'el! Ocnys le p.lil qui s le premier ét.bli <Cite ere

vers le

COlQlmf.:nCCln..:nt

du vJ. ficele;

elr 00

avoit

fui–

vi JUrqll" lni la maniere de eomporer les années par I'ere

de DioclétielJ .

Vay<~

ERE

&

EroQUE.

011

nt reftcxion quelqlle lems apres que 1'0n ue com–

proit point les années ce, h"mmes dll tems de Icur eon–

ception, mai, de celni de lenT lI:till:'nee,

&

on retarda

d'un an

le

commencelllcllt de

Ce!

ere, en g.rdam du

rene le cyele de Dcoys eo Con cmier.

ARome on compte les aouées de

l'i",ar".,i.1I,

011

de la naiúance de

J.

e. c'e(l·a·dire du

~r

de Déeem–

bre; c'etl le Pape Em;ene IV. qui le premier en 143t,

a daté res bulles de

1';1I(ar1l4Ii.".

En France, en An–

¡¡leterre,

&

d~ns

plufieurs aunes pays, on compte auffi

de

I'incarnal;•• ,

mais les uns la prenam de la nai{[an–

ce, & les autres de la coneeption de Notre-Sauveur .

Les I'lorentins fe fixent au jonr de la mH[ance,

&

eom–

tnencement I'année

a

Nocl.

V.y .

Petav.

de Doll.

t.mp

.

GrRn:ltlmien! ~de d¡c

;zat.

&'

NATIVITÉ,

ANNÉE,

eAI, ENDRJER,

&e.

(1)

INCAllNATlON,

t<rme d_ ChirNrgie,

qui re dit de la

r~généralion

des chairs dans les pl.ies

&

dans les ulce–

res. C'etl le troilicme étot dans lequel ils fe trouvent

pendant la curat;on mélhoQique. 11 etl précédé de la

fupPllr~tioo

&

de la lUondi6cation ou déterfion

flt

Cui–

vi d. la deOleation qui produit la cieatrice.

V.y.::.

DÉ–

TERSIFS

&

INCARNATlfS.

Ceue doélrine qu(,ique généraJement admife.

l1e

pa–

roh pas fo.ndée litr les faits. C'etl un. principe certain

que les vai{[eaux (entibIes, les nerfs rcmarquables,

&

les

tendons ne fe réparent pas, Jorfqll'ils Ont fOllflert une

déperditioll de Cubtlance;

Clr

on oe !rouve jamai, allcu–

ne de ces p¡mies dans le corps des cicatrices. Les

li–

bres eharoues.· ou la chair qui forme Jes mu(cles, ne

fe rép.rent poiot non plus: on peUt s'en cOl\vaincre par

I'examen des cicatrices qui Ce foOl aux grandes plaies

des muCeles; car non-feulemem la (ubtlanee de ces

ci–

catrices n'etl point fibreuCe, mais nous voyons que cha–

que extrémité de muCcle fe relferre

&

le rabat

i

I'ell–

droit de la dil'irton;

&

que

la

eonColldation étant faite,

il relle toujours:; I'endroit de la plaie, un enfoncement

propOrtionllé ;\ la déperdition de la fubtlance mufculell–

le. Les cicatrices ql1'on voit 'UI membres qui

001

recu

des blemlres profondes par des armes

feu, montrent

c1airemeOl la vérité du principe

po~.

Suppo-

entre

I'¡n~rn:ltion.

do So1.oveur

te

fa

no1.ifT~nee.

ni

que

cene

corre–

dion

:lit

él€:

univer(ellemern

re~ae.

ru1fque

la

vilJe de

p,jt

en

To..

(cane. anticipoit fOUjOUrJ d'l1n 30 enlicr

I

&

ce

q~'elle

"

pr;ttiqQ~'

ju(que'cn

17fO

qu'cllc .·en

ell

de61l¿e p.r obeiO"ance

aus:

ordre.

de

(on prince

(ouver.lin.

ec

pour

fe

contarmer au

au

innoduit

1

Flo..

rence.

tic

dans toute

I'c!tendue

de la

To(eaDe.

JI

oc

rcca

~t

inutil d'ob(crver

que Deny, le

petit avoit

t!l.1bli

(o.

~lnc;ece~'~ti~~e ~~~i'fa~,~~ :;~(~I:r 1:'~:a: ~~~~rnam~~~c:;!~r~~

Den

y••

8c de., correaionl de

(on erc.

(.A)