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532

1

N

G

lNC I\TENATI ,

(Hifl. Jittlrair,.)

no,!,

d'~\1.e

Co–

~i~lé

li[[éraire ét,blie

:l

Vérone ea Italle, qm 'VOlt pour

objel i'avaneemem des Ceiences

&

des coonoi(fallces hu–

mainel:;

Ce!

Dom pollrroit con venir

a

pr~rque tom~s

les

fociétés de geI;ls de lenres ,

a

q~i

011

eh:reh~

tDl\IOIlIS

i

donner des

entraves,

comme

f1

00 cralgnolt

que les

lumieres oe

de\·jn{f~nt

[rop communes. Quoi qu'il en

foit ceue [ocié[é ne fubli(l.

il

Véro1)e que )ufqu'en

J)43;

elle fot alors réonie

a

eelle de,

Phi/armu1tic;.

INCENDIAIRE, r. · m.

(Grarn.)

fcéléral qui mel

le feu auÍ< édifiees des portieuliers. L'illeeodlaire

dI

puni

des plus rigooreox fopplices. -

.

• INCENDIE, f.m.(Gram.)grandfeuallumépar

méehaneelé

QU

par aeeidem. L es villes bities eo bois

fom fujenes ii des

;nrmdin.

Les fermes ifolées dans les

eampagnes, font quelql1efois

¡"cmdil"

par des malfai–

teors. On

3

des

l~aux

lit

des pOl)Jpes publics qu'on e!!l–

ploie dan s les

il1cmd"l .

1I fe prend al1m au fi íluré.

iI

ne faot quelquefois qu'uo

mor inditcrc[ pour !lllumer un

incendie

dlns une ame

innoeenle

&

paifible. Le p ame a renfermé les

hérer.ar

qucs dans aes lombeaox , .cl'oó 1'00 voi[ la flamme s'é–

chapper de 10Utes parts,

&

poner aux ¡oio

1';l1&mdí, .

Celre-image efl belle.

I"CENDIES,

(cmi!-

da)

Hift.

modo

Daos plufieurs

provÍI)ces d' Allemagoe on o·imag!Oé depuis quelques ao–

nées un moyeo d1empecher ou de réparer une grande

partie do dommage que les

;"c",diu

pouvoient cau[er

aux p.rticuliers qoi ne Conl que nop fouveI)t roinés de

fond en comble par ces faeheu-x accidents . Pour eel ef–

fer, dans ' ch.que

~ille

la plilparl des citoyens formenl

uoe efpece d'a(fociat;oo $)ltorifée

&

prorégée par le fou–

ver.in,

co verlu de laquelle les alfociés fe garalltilfe1l1

mUlUcllemetit leurs maifons,

&

s'engagem de les reba–

tir

a

fra;s eomrpuns lorfqu'elles ont éré confomée. par

le

feu. La maiCon de chaque propriétaire en eflimée

¡¡

fa j.u/le yaleur par des expem

prépoC~s

pour cela; la va–

leur el1 porlóe fI¡r un regillre qui demeure

d~pofé

¡¡

I'hó–

tel-de-ville 011 l'on expédie a)1 propriélaire qui efl entré

daos l' afrociadon, un certifical dalls lequel on marque

le

pri¡ auquel fa maifon a élé

évalu~e;

alors le pro–

pr:élaire efl engagé

¡¡

payer

eO

cas d'aeddent une fom–

me proportionnée

a

!1ellimalioo de fa maifon, ce qui

forme UD fond dellinó

i

dédomm.ger ceJoi donl la

maifon viem

a

~Ire

brOlée.

Dans quefque

pay~

chaque maiCon apre' avoir Olé elli–

mte

&

porté. fur le reg;l)re, paye annuellement une

fomme

m,,~o~e ,

dOlIl 011 Corme le capaal qui doir fer–

vir au

d~dommogement

des particuliers;

m.is

QD

reg.r–

de celle mérhode eomme Rlos fujelle

a

des iocoové–

niens que la r,,¡<¿dente; en elfer elle peol rendre les

ciloyens moi

igilallS par la certimde d'elre dédom-

mag~s" ~

la

dkilé de

e~

ql1'il$ payem annuellemem

peol lenler ceux qui f"'ll 'de maovaife foi, :; mellre cux–

m~nles

le feo :\ leun moiCons, au lieu que de la ·pre–

rniere maniere!

ch~cun

conCOllrt pr0p'ortionnellemcnt

~

dé·

dommagrr celui qui perd fa maifoo.

L'oCa~e

d'arrurer fes maifons contre les incendies Cub–

fifle

~UnJ

eo 'Anglelerre; on peol aum

y

faire nlf"rer

fes nieubles

&

elle[s; on a pris dans ces chambres d'of–

furances des préeaulions tres ·sil,es pour préveoir les abus,

la mau v.ife

fOI

de, propriélaifas,

&

'Ies incendies.

IN C E

~ ~'\

T ION ! f. f.

(PhdT>¡;ac.)

réduaion de

quelque tubfiance feche, par un fll élaoge infenli ble d'un

liquide approprié, ju(ql1' a ce que le tOUI forme la

"~I1-

fifience d'une cire molle.

( D.

J.)

( 1)

lNCERTAIN, adj.

(Gram .)

r r¡y..

INCER TITUDE.

I NCEl<.TAI><,

(Marlcba/erte.)

fe dit des chevaul qlli

ne fonr pas fermes dam

l~

manége dom

00

le,

recher–

che, ou qui ne le favenl pas bieo

~ncore.

01\

dil ce

cheval efi

;'1cereain,

inquiel

&

lurbulepl; il

f~ot

le

eQ~;

firmer dalis lel

&

tel m.nége.

roye:¿

CONF IRMER.

INCERTITUDE , f. f.

(Mltaphy/i'lu_ ,)

6Iald'io–

déeifroo de I'ame,

lorfqu~

les fenfarioos, les

perc~plioos,

(J) Ce moe inceration

peUI

fe

rarponer

tane au:!: anuquiré. roraai.

neJ.

&

greque!l.

qu'~

l'idolitrie . pui(que parmi

le.

provcrbes

des

anden.

Romains. il Y avoir cclui tJom

p~rle

PJine en (a lettre

a

Tujan :'

&'1111"

in",." ¿""u,.;

I"u(age

des "ncien. Romaies

pa_

yens.

~toít

d'.:nucher

3UX.

genoux des fl.1clles de letlrs Dieql'.

leer'

placees ou (upplíques. ilS les écrivoi.:nt (ur des cablette. de bojs

enduitcs

de

cire ,

de.Ja

efl ven. le proverbe.

i"""Ú.n'

1.11111.

¿,.–

r.m, Les anciens

~toient

'auffi en urage d'cmbra{fer les genoux des

pcrronnes done

ib

imploroicnt

1:Ii/YOtea¡0l1,

c't:ft ce

'luí be

dire

1

Seneque ••

,r.

m,m,"t"m

in'",

;"".,

f.I"'~m,

b'

'./i,n.

:"u~,. .

~I:tufc ~·.1.voit

dit

avam

fui , pni(qae daos

(a

'piec:~

du Rnden.

iI

nait

ltltrodu1t

u.o

e(clave dans 1'.1&c

d'cmbralJ'er

les SCaoux u'na 'fiel.

1 N

e

foO! fur elle des impreffioos

~gales,

ou

3-pel1-pr~s

éga–

les. Cel éta, dore ¡ufqU'3 ce que de 1I01lvelles

fenC~tions ou perceplio\ls liées avec les deroieres qoi oous

étoiem préfemes, viennem rompre I'équilibre , nous en–

Iraloer,

&

nDUS déc'der cantÓr

~ieo,

t,mÓI mal, mlis

d'ordinaire alfe? _promptemem.

(D.

J.)

INCES<¡ IBLE, adj.

(Gram.

&

]uri[pTlld.)

fe dit

de ce qui ne pel1!

~tre

cédé ou tranfporté par une per–

(onne

a

uoe autre . Par exemple, le droit de relraj!

Ii–

goager ell

;nc.flibJe . (A)

INCES ION, r.

f.

t_rme

d.

Mlderi,,,,

efpece de

demi-bain ordioairemeol préparé avec la décoaion de

différemes plames _propres puur les eXlrémités inférieu–

res: daos l';oeeffion Le

m~lade s'~med

)uCqQ.'au oombril .

I/o)'e:¿

BAIN.

Ses ufages fom d'appaiCer les douleurs, d'amollir les

parries , de chalfer les vents,

&

d'eJciter les regles.

INCESTE, [.

f.

(ThMog.)

conjonélioo illicite eo–

Ire des perfonoes qui fom parentes jufqu'aux dégrés pro–

hibés par les loi" de D ieo ou de l'Egliíe.

U;l1Cll_

fe prend pliltól pour le erime qui Ce com–

mel par certe conjQoélioo, que pour la eoojooélion me–

me, l.quelle daos eerrains lems

&

daos cenaios cas, n'a

pas élé confidérée comme erimioelle: car au commen–

cemen¡ du monde,

&

encore aJIe? long-,ems depuis le

déluge, les mariages emre freres

&

freurs, enlre tante

&

oeveu,

&

emre coufins-germaio., ont été permis. Le¡

fi Is d' Adam

&

a'E ve n'om pO fe marier aUlremem,

non plus que les fils

&

filies de Noé, jofqll'a un cer–

laill tems. Du tems d' Abraham ;\( d'ICaae, ces mari.ges

fe permeltOieOt eoeor¡:;

&

les Perfes Ce les Com permis

bien plus lard, pnifqu'on dit qoe ces alliances fe prali–

quen¡ eOCore ii-préfent che? les relles des anciens Per–

fes.

rOYe:¿

GAVRES

ou

GUEBllES.

Quol4ues auleurs peoCenl qlle les mariages entre fre–

res

&

freurs

&

aUlres proehes pareos

001

été permis,

ou du mnins lolérés juCqn'au lems de la lni de Moyfe;

qoe ce Idgi$lateur eH le premier qui les ait défendus aUI

Hébreux . D'aotres tiennenl le comraire ;

& il

ell mal

ail"é de prouver ni I'un oi l'aulre

f~

ntim.OI,

.

faUle

dJ:

mo–

l)umens hifioriques de ces anciens lems.

Les mariages défendus par la loi de Moyfe, root

JO.

eOlre le lils

&

fa mere, ou entre le pere

&

fa filie,

&

emre le fils

&

la belle-mere .

1°.

Emre les freres

&

freurs, foit qu'ils foieO! f,eres de

per~

&

de mere ou de

l'on

&

de l'aurre feulemem . 3°. EJ1Ire l'aJen' ou l'ayeu–

le,

&

leor p'etil-tils ou leur pelil!,- fille . 4 . Emre la filie

de la femme du pere

&

le fils do méme pere.

fO .

En–

tre la tame

&

le neveu; mais les rahbins prélendetll qu'

il

éloit pcrmis

a

l'oncle d'éRoufer f. nieee. 6°. Entre le

beau-pere

&

la belle-mere. 7°.

Entr~

le beau-frere

&

la

belle-famr. Cepeodant

il

y

avoir

a

cetlc 101 nne exee–

ption, favoir, qoe lorfqu'on homme étoir mOr! fans on–

fans, fon frere étoir obligé d'époufer la veuve pOllr lui

fofciter des hériliers . 8°.

Ii

étoit défendlj .u meme hom–

me d'époufer la mere

&

la filie, oi la filie du fils de

e,.

propre femme, Di la fille de fa filie, ni la freu, de fa

femme, comme avoit fail Jacob en

épouf.ot

Raehel

&

Lia .

·' .

Tous ces degrés de parenlé dans leCquels il n'éloit

pas permis de cOOlraa.r ¡nariage , font exprimés dans

ces quane verS:

..

Nata , foror, neptis,

milterUTa,

¡ratri!

&

"oror

Ee

patrHi

conj ux, mater,

priviglltl

t

110verca,

Uxori[1'le foror) privign; "ata,

nllrflf'l'tt

A er/,,,

foror

patril,

conjungi Jege

7Jetantllr .

M oyfe défeod tous ces m.riages

i",,(lu_ux

fons la

peine du re[ranchement.

Q..uico1JlIue,

die-U,

aura (ommÍI

r¡uelt¡tt'une de ces abominat;ons,

pé,.;r4

dM

militll de Ion

¡eup/e,

c'efl-a-dire , fera mís

a

mort _ La plilpart des

p.uples policés

001

rellard

é

les

inó_j1eJ

comme des cri–

mes abominables; quelques-uos les

001

punis dn deroier

,

fop-

Jud pour

I'émouvoir

1

comp:affiqn. cornmc

fi

le.

gcnous E:coicnr

le

fiege de

la

commireracion ainfi qAe le remuque uo

(anDe crit,¡.

qut: .

, .,

'

1u.ji

¡ti

l""'b",,

¡,du

m¡j".ri.,.iJ

'O:,r .

1

.

Quant

a~x

¡doles. il

en

cerrain.

qu'clle.

'éeoien~

qoelqueroi. en.

tiercment enduites de cire.

8c

'In 'elles

en étoienr recouvcrteJ

COID–

me d'un habito la preuye en rclulre de ces p3¡role. de Pbare.

f4X_

illi,.

"';1,

ce

qui donne lieu

3

dire 'lue le

'"Ot

in«rnioo 6gai.

fie encore l'art,

-6c

I'aéle de I'ouvr-ier a couvrir de cire

{btue.

del

dieux , independamment de I'orage, d'attacber aux genoux

de

ce.

{'taroes

lCA

placeu I!criu

(ur la cire,

l!<

do", parle CiceroD dadl

re!

Oflict.

a

l'occa6oD

de la !l:atue

de

MariuJ ,

(vf)