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1
N
G
lNC I\TENATI ,
(Hifl. Jittlrair,.)
no,!,
d'~\1.e
Co–
~i~lé
li[[éraire ét,blie
:l
Vérone ea Italle, qm 'VOlt pour
objel i'avaneemem des Ceiences
&
des coonoi(fallces hu–
mainel:;
Ce!
Dom pollrroit con venir
a
pr~rque tom~s
les
fociétés de geI;ls de lenres ,
a
q~i
011
eh:reh~
tDl\IOIlIS
i
donner des
entraves,
comme
f1
00 cralgnolt
que les
lumieres oe
de\·jn{f~nt
[rop communes. Quoi qu'il en
foit ceue [ocié[é ne fubli(l.
il
Véro1)e que )ufqu'en
J)43;
elle fot alors réonie
a
eelle de,
Phi/armu1tic;.
INCENDIAIRE, r. · m.
(Grarn.)
fcéléral qui mel
le feu auÍ< édifiees des portieuliers. L'illeeodlaire
dI
puni
des plus rigooreox fopplices. -
.
• INCENDIE, f.m.(Gram.)grandfeuallumépar
méehaneelé
QU
par aeeidem. L es villes bities eo bois
fom fujenes ii des
;nrmdin.
Les fermes ifolées dans les
eampagnes, font quelql1efois
¡"cmdil"
par des malfai–
teors. On
3
des
l~aux
lit
des pOl)Jpes publics qu'on e!!l–
ploie dan s les
il1cmd"l .
1I fe prend al1m au fi íluré.
iI
ne faot quelquefois qu'uo
mor inditcrc[ pour !lllumer un
incendie
dlns une ame
innoeenle
&
paifible. Le p ame a renfermé les
hérer.ar–
qucs dans aes lombeaox , .cl'oó 1'00 voi[ la flamme s'é–
chapper de 10Utes parts,
&
poner aux ¡oio
1';l1&mdí, .
Celre-image efl belle.
I"CENDIES,
(cmi!-
da)
Hift.
modo
Daos plufieurs
provÍI)ces d' Allemagoe on o·imag!Oé depuis quelques ao–
nées un moyeo d1empecher ou de réparer une grande
partie do dommage que les
;"c",diu
pouvoient cau[er
aux p.rticuliers qoi ne Conl que nop fouveI)t roinés de
fond en comble par ces faeheu-x accidents . Pour eel ef–
fer, dans ' ch.que
~ille
la plilparl des citoyens formenl
uoe efpece d'a(fociat;oo $)ltorifée
&
prorégée par le fou–
ver.in,co verlu de laquelle les alfociés fe garalltilfe1l1
mUlUcllemetit leurs maifons,
&
s'engagem de les reba–
tir
a
fra;s eomrpuns lorfqu'elles ont éré confomée. par
le
feu. La maiCon de chaque propriétaire en eflimée
¡¡
fa j.u/le yaleur par des expem
prépoC~s
pour cela; la va–
leur el1 porlóe fI¡r un regillre qui demeure
d~pofé
¡¡
I'hó–
tel-de-ville 011 l'on expédie a)1 propriélaire qui efl entré
daos l' afrociadon, un certifical dalls lequel on marque
le
pri¡ auquel fa maifon a élé
évalu~e;
alors le pro–
pr:élaire efl engagé
¡¡
payer
eO
cas d'aeddent une fom–
me proportionnée
a
!1ellimalioo de fa maifon, ce qui
forme UD fond dellinó
i
dédomm.ger ceJoi donl la
maifon viem
a
~Ire
brOlée.
Dans quefque
pay~
chaque maiCon apre' avoir Olé elli–
mte
&
porté. fur le reg;l)re, paye annuellement une
fomme
m,,~o~e ,
dOlIl 011 Corme le capaal qui doir fer–
vir au
d~dommogement
des particuliers;
m.isQD
reg.r–
de celle mérhode eomme Rlos fujelle
a
des iocoové–
niens que la r,,¡<¿dente; en elfer elle peol rendre les
ciloyens moi
igilallS par la certimde d'elre dédom-
mag~s" ~
la
dkilé de
e~
ql1'il$ payem annuellemem
peol lenler ceux qui f"'ll 'de maovaife foi, :; mellre cux–
m~nles
le feo :\ leun moiCons, au lieu que de la ·pre–
rniere maniere!
ch~cun
conCOllrt pr0p'ortionnellemcnt
~
dé·
dommagrr celui qui perd fa maifoo.
L'oCa~e
d'arrurer fes maifons contre les incendies Cub–
fifle
~UnJ
eo 'Anglelerre; on peol aum
y
faire nlf"rer
fes nieubles
&
elle[s; on a pris dans ces chambres d'of–
furances des préeaulions tres ·sil,es pour préveoir les abus,
la mau v.ife
fOI
de, propriélaifas,
&
'Ies incendies.
•
IN C E
~ ~'\
T ION ! f. f.
(PhdT>¡;ac.)
réduaion de
quelque tubfiance feche, par un fll élaoge infenli ble d'un
liquide approprié, ju(ql1' a ce que le tOUI forme la
"~I1-
fifience d'une cire molle.
( D.
J.)
( 1)
lNCERTAIN, adj.
(Gram .)
r r¡y..
INCER TITUDE.
I NCEl<.TAI><,
(Marlcba/erte.)
fe dit des chevaul qlli
ne fonr pas fermes dam
l~
manége dom
00
le,
recher–
che, ou qui ne le favenl pas bieo
~ncore.
01\
dil ce
cheval efi
;'1cereain,
inquiel
&
lurbulepl; il
f~ot
le
eQ~;
firmer dalis lel
&
tel m.nége.
roye:¿
CONF IRMER.
INCERTITUDE , f. f.
(Mltaphy/i'lu_ ,)
6Iald'io–
déeifroo de I'ame,
lorfqu~
les fenfarioos, les
perc~plioos,
(J) Ce moe inceration
peUI
fe
rarponer
tane au:!: anuquiré. roraai.
neJ.
&
greque!l.
qu'~
l'idolitrie . pui(que parmi
le.
provcrbes
des
anden.
Romains. il Y avoir cclui tJom
p~rle
PJine en (a lettre
a
Tujan :'
&'1111"
in",." ¿""u,.;
I"u(age
des "ncien. Romaies
pa_
yens.
~toít
d'.:nucher
3UX.
genoux des fl.1clles de letlrs Dieql'.
leer'
placees ou (upplíques. ilS les écrivoi.:nt (ur des cablette. de bojs
enduitcs
de
cire ,
de.Jaefl ven. le proverbe.
i"""Ú.n'
1.11111.
¿,.–
r.m, Les anciens
~toient
'auffi en urage d'cmbra{fer les genoux des
pcrronnes done
ib
imploroicnt
1:Ii/YOtea¡0l1,
c't:ft ce
'luí be
dire
1
Seneque ••
,r.
m,m,"t"m
in'",
;"".,
f.I"'~m,
b'
'./i,n.
:"u~,. .
~I:tufc ~·.1.voit
dit
avam
fui , pni(qae daos
(a
'piec:~
du Rnden.
iI
nait
ltltrodu1t
u.o
e(clave dans 1'.1&c
d'cmbralJ'er
les SCaoux u'na 'fiel.
1 N
e
foO! fur elle des impreffioos
~gales,
ou
3-pel1-pr~s
éga–
les. Cel éta, dore ¡ufqU'3 ce que de 1I01lvelles
fenC~tions ou perceplio\ls liées avec les deroieres qoi oous
étoiem préfemes, viennem rompre I'équilibre , nous en–
Iraloer,
&
nDUS déc'der cantÓr
~ieo,
t,mÓI mal, mlis
d'ordinaire alfe? _promptemem.
(D.
J.)
INCES<¡ IBLE, adj.
(Gram.
&
]uri[pTlld.)
fe dit
de ce qui ne pel1!
~tre
cédé ou tranfporté par une per–
(onne
a
uoe autre . Par exemple, le droit de relraj!
Ii–
goager ell
;nc.flibJe . (A)
INCES ION, r.
f.
t_rme
d.
Mlderi,,,,
efpece de
demi-bain ordioairemeol préparé avec la décoaion de
différemes plames _propres puur les eXlrémités inférieu–
res: daos l';oeeffion Le
m~lade s'~med
)uCqQ.'au oombril .
I/o)'e:¿
BAIN.
Ses ufages fom d'appaiCer les douleurs, d'amollir les
parries , de chalfer les vents,
&
d'eJciter les regles.
INCESTE, [.
f.
(ThMog.)
conjonélioo illicite eo–
Ire des perfonoes qui fom parentes jufqu'aux dégrés pro–
hibés par les loi" de D ieo ou de l'Egliíe.
U;l1Cll_
fe prend pliltól pour le erime qui Ce com–
mel par certe conjQoélioo, que pour la eoojooélion me–
me, l.quelle daos eerrains lems
&
daos cenaios cas, n'a
pas élé confidérée comme erimioelle: car au commen–
cemen¡ du monde,
&
encore aJIe? long-,ems depuis le
déluge, les mariages emre freres
&
freurs, enlre tante
&
oeveu,
&
emre coufins-germaio., ont été permis. Le¡
fi Is d' Adam
&
a'E ve n'om pO fe marier aUlremem,
non plus que les fils
&
filies de Noé, jofqll'a un cer–
laill tems. Du tems d' Abraham ;\( d'ICaae, ces mari.ges
fe permeltOieOt eoeor¡:;
&
les Perfes Ce les Com permis
bien plus lard, pnifqu'on dit qoe ces alliances fe prali–
quen¡ eOCore ii-préfent che? les relles des anciens Per–
fes.
rOYe:¿
GAVRES
ou
GUEBllES.
Quol4ues auleurs peoCenl qlle les mariages entre fre–
res
&
freurs
&
aUlres proehes pareos
001
été permis,
ou du mnins lolérés juCqn'au lems de la lni de Moyfe;
qoe ce Idgi$lateur eH le premier qui les ait défendus aUI
Hébreux . D'aotres tiennenl le comraire ;
& il
ell mal
ail"é de prouver ni I'un oi l'aulre
f~
ntim.OI,.
faUle
dJ:
mo–
l)umens hifioriques de ces anciens lems.
Les mariages défendus par la loi de Moyfe, root
JO.
eOlre le lils
&
fa mere, ou entre le pere
&
fa filie,
&
emre le fils
&
la belle-mere .
1°.
Emre les freres
&
freurs, foit qu'ils foieO! f,eres de
per~
&
de mere ou de
l'on
&
de l'aurre feulemem . 3°. EJ1Ire l'aJen' ou l'ayeu–
le,
&
leor p'etil-tils ou leur pelil!,- fille . 4 . Emre la filie
de la femme du pere
&
le fils do méme pere.
fO .
En–
tre la tame
&
le neveu; mais les rahbins prélendetll qu'
il
éloit pcrmis
a
l'oncle d'éRoufer f. nieee. 6°. Entre le
beau-pere
&
la belle-mere. 7°.
Entr~
le beau-frere
&
la
belle-famr. Cepeodant
il
y
avoir
a
cetlc 101 nne exee–
ption, favoir, qoe lorfqu'on homme étoir mOr! fans on–
fans, fon frere étoir obligé d'époufer la veuve pOllr lui
fofciter des hériliers . 8°.
Ii
étoit défendlj .u meme hom–
me d'époufer la mere
&
la filie, oi la filie du fils de
e,.
propre femme, Di la fille de fa filie, ni la freu, de fa
femme, comme avoit fail Jacob en
épouf.otRaehel
&
Lia .
·' .
Tous ces degrés de parenlé dans leCquels il n'éloit
pas permis de cOOlraa.r ¡nariage , font exprimés dans
ces quane verS:
..
Nata , foror, neptis,
milterUTa,
¡ratri!
&
"oror
Ee
patrHi
conj ux, mater,
priviglltl
t
110verca,
Uxori[1'le foror) privign; "ata,
nllrflf'l'tt
A er/,,,
foror
patril,
conjungi Jege
7Jetantllr .
M oyfe défeod tous ces m.riages
i",,(lu_ux
fons la
peine du re[ranchement.
Q..uico1JlIue,
die-U,
aura (ommÍI
r¡uelt¡tt'une de ces abominat;ons,
pé,.;r4
dM
militll de Ion
¡eup/e,
c'efl-a-dire , fera mís
a
mort _ La plilpart des
p.uples policés
001
rellard
é
les
inó_j1eJ
comme des cri–
mes abominables; quelques-uos les
001
punis dn deroier
,
fop-
Jud pour
I'émouvoir
1
comp:affiqn. cornmc
fi
le.
gcnous E:coicnr
le
fiege de
la
commireracion ainfi qAe le remuque uo
(anDe crit,¡.
qut: .
, .,
'
1u.ji¡ti
l""'b",,
¡,du
m¡j".ri.,.iJ
'O:,r .
1
.
Quant
a~x
¡doles. il
en
cerrain.
qu'clle.
'éeoien~
qoelqueroi. en.
tiercment enduites de cire.
8c
'In 'elles
en étoienr recouvcrteJ
COID–
me d'un habito la preuye en rclulre de ces p3¡role. de Pbare.
f4X_
illi,.
"';1,
ce
qui donne lieu
3
dire 'lue le
'"Ot
in«rnioo 6gai.
fie encore l'art,
-6c
I'aéle de I'ouvr-ier a couvrir de cire
1«
{btue.
del
dieux , independamment de I'orage, d'attacber aux genoux
de
ce.
{'taroes
lCA
placeu I!criu
(ur la cire,
l!<
do", parle CiceroD dadl
re!
Oflict.
a
l'occa6oD
de la !l:atue
de
MariuJ ,
(vf)