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INC

La force avec laqudle un corps

per.nt

defcend le

long d'un

p/""

;'U/iNJ,

cO

a

13 torce .vec laquelle 11

defceodroit perpendlculairement, comme le aoos de I'an–

gle de l'inc1inaifon do plan ell au rayan; car le anus

de l'inc1inairon $'ft al) rayan, cpmme

A B

i

A

C;.

Voyez

DESCENTE .

Suppofon~

qoe I'on connoia::e la pefanteur d 'un corps,

&

qu'il foir que!! ion de trouver la puiífaoee

P

,!éceífaire

pour le foulenir fur on

elan

indi,.1

D.

J'.ppelle f.e poids

Ir,

&

la puiífanee

P .

j 'ai pu la regle préeédeme On.

!ot. fin. inc!. comme

Va

P,

c'eO-a-qire, cQmme le

rayon eft ou anus d'ir¡c\in.ifon, .ina le poids dI

a

la

pOlífaoce que l'on eherche;

&

eomme les trois premiers

lermes foO! donués, 11 s'enfuit que le qlJatri!!me l'eft

~uffi.

L.. lois du

mouv~ment

des eqrps qui defeendem fur

des

pla"s i"di"ls,

fout

abfolum~nt

les mc!mes qu.e cel–

les du mooYement des Cflrps qlli defceodent perpcodi–

.ul.irem!'nr; avec celle feule <jilférence, !lue

I~'

pef.n–

leor doit etr.e climinuée daos la raifon de la hameur du

plan

a

fa loogueur. C'eft pourquoi

Ii

on appelle

g

la

p.rameur abfoloe,

h

la h,U[eur du plan, / fil loogueur, il

faodra meme

g~

au ¡¡eu de

g

daos

l~

calculs, q'Oi da

/

rene Cerom abfoloment les mc!mes .

Voyez

les

nrticles

ACC ÉLÉRATION, DESC ENTE, FORCE,

I¡c

/'article

PLA!i, O\j les lois duot il

s'agit,

reront détaillées.

1 TCLUSIVEMENT, adY.

(Gramm,zire

&

1"ri-

Jpr:Jde.u

. )

e!! opporé

ii

valufi'lJement;

il agnifie que

la

chof~

donr on parle, di coo¡prife dans la con venrioo

ou difpofition. Par exemple, quand PI) dit que le mo–

n age e!! dtfendu par le droil canoo jufqu'au qu.trieme

dé;;r!!

i,!cI,y.wmenl,

e'eO-a-dire que le quatrieme degré

cft compris dans la prohibilion.

(A

r

JNCOG JTI , ( H i{1. littlrai".)

e'eft le nom qo'a

pri~

une focittt Iittéroire, érabFe

a v

eoiCe, .qui • pour

fa .devife le Beuvé dn N il ,

~vec

ce!te

~pi~ral'he,

bsco–

gn!tQ e pllr nott?

Si les gens de lettres

é[l)leOt

moins af–

~mé

de gloire,

&

plus curieux de favoir que de fe pro–

duire, il rtgneroir plus d'harmonie erirr'cul,

le~

eonooif–

fanc", hornaiees feroieor plus de progres,

&

on n'aHa–

cheroit point un

(j

I¡aut prj¡

ii

des fuffr1lges que foo vem

on méprire .

.

..

JNC

DG

N ¡-rO,

ad

v.

(Gra"..

~

Hifl. mod.)

terme

porement iraJi<!), qui a,oifie qo'un homme eft dans un

lieo,

f.ns

vouloir y étre conou.

11

fe dit

particoliere~

mem .des grands qui entrenl dans une ville,

&

qui mar'

ehen! d2ns les

rue~

faos pompe , faos eérémonic, Cans

Ieur traio ordinaire,

&

fans les marque. de leur gran-

deuL

.

L es gra04s en

ltali~

ont contome de fe promener dans

la vil!e

i"cog"i",

&

ils ne font pas bien-aifes qu'on les

fillu<

d.ns

c<s oce.Gons. Ce n'ell pas .bfolumenr qu'ils

veuiJlem qu'on les méeonnoifie, mais c'e!! qu'i1s ne

eq.lem point

erre

[rairé,s avec

1~

cérémooies,

ni rece-

vq'r les hooneurs dus a leur raog .

.

Q oand les chevaux des 'carrolfes des princes, des car,

dinaU I

&

des ambaíf,!deors, n'ont poinr de houppes qu'ils

appellem

fiorchi,

&

que les

ridcao~

des carroífes qu'i1s

nommeot

ba"d;'"lIe,

foo! rirés, ils (oo! cenfés erre

i,,–

&Do

""0,

&

l'on n'eft poi

O!

obligé de s'arrerer, quand i1s

palreot, oi de les fsluer.

Les

clrdin.ux

voO!

')la;

faos calorre rouge, quand ils

veulcor

~rre

ir.cog,Ji,•. Voyez

C¡lAPEAU

&

CARDINAL,

Voye~

l¿

Di8io""ai" de

Tr!voSl~

.

Q óand des prioces

voya~ent,

&

veuleot évirer les for–

malilés

&

les difcu!Jions du cérémonial, ils gardent

l'incDg"ild,

&

prenneot un actre oom que Ieur

titre

de

fouveraineté ; aioa quand le due de Lorraine viDl en

F rance, i¡'

Y

parur fous le nom de comre de BlamoDl :

.

IN ~O

LAT DROJT D', (

Hifl. mod.)

e'eft aioa qu'on

nornme en Bol¡eme on droit qoe le Couverain accarde

aux étragaers qui ne foO! poinr ñés dans le royaume;

en verro

~uquel

i1s jouiífenr des mémes prérogatives qúe

le> autres cilOyens. Ce droit s'appelle en Pologne

i1ldi–

tena'.

L es hommes dev:uu' erre regardés la plus grao–

ae flche(fe d'uo éla!, les princes fOn! iméreífés 3 les at–

rir.. cbe'l. eux,

&

la qualiré d'étraoger ne devroit ja–

mai~

exclure

des 'avaoca}(es

d'aucuae' fociéré

.

INCO i\l!BU~TIBLE,

adj .

In.

f.

(ebim;,.)

corps

mcapable dI! vémable embrafement, parce qu'il oe con–

rieot poim l'alimenr propre dn feu, que le phlogillique

n'ell poiot princlpe, ni immédiar ni médiat de fa com–

polirion .

Voye?

COMBusnoN, lGNrnoN

&

PaLO:

GIST rQUE

(b)

INCO'IBU,!!TrBLE, Bors,

E

H i{1. nat.)

on alfure qu'il

fe trouve en quelques endéoirs d'lr.lie des arbres ou ar–

brilreaux dOn! le bois ne brúle poinr,

~ua,!d

mc:me on

lNC

le "¡jíferoit e.pofé penaam plu(jeurs heores eonCéeurives

da.ns

un b;aaer ardent. On ajodIe mc':l."I)e

qu~

l!=$ miroirs

ardcas

De fom

3ucun

effec fu.r tui;

ou

dit

qu':l

l'elté –

rieur

iI

rellemble

a

do 'bois de eheoe, e,cepté qu'il eft

pl]]s tcndre,

&

que fon écorce

&

fotl íntérietlr

foo~

¡m

peu rougd.tres; 11 Ce coupe

&

fe taille ajCément, fm-toyt

q-u~nd

iI

a paíJé plufieurs fois par le feu;

iI

rombe-.au

fOlld de l'eau, qoelqucs petits que Coieor les

morc~ux;

eu le

m~~baoJ

dans

h

bouche, on o'y

troUV~

poiO!

9~

goill m inéral, ni

l~

rude.ífe du fable .

Virrove, dons fon

livre. JI. chapo i,r.

attribue

c~

propri.é,és au

larix;

&

Pline clil dans le

/ivre

XI7I.

chap.

:¡.

de [Po h'ftoire natUre)le,

exceJ'tá

/artc~,

.

'l".e.

n~c

ardet) na

earholUm faeie,

tue

alto

mgáo

tgntl

'Dt

confumilur, 'ISlam lapides.

11

feroit queftion de favok

quel ell I'ar!>re que ces aote'!rs oot ,ppellé

larix

1

vo.

.que c<lw

¡,

qui les Boraniftes donneor aujourd'hUl _ce

nom, eft tres·combuftible . On a auffi trQuvé uo bois

;n,ombHjiibh

eD ECpagoe,

pr~s

de Sévllle.

l70yez

les

VOJages

d.

Keyfsler,

~

la

B ib/iothe'lru chofie de

I~

Clere ,

tomo

XII.

pago

n.

lNCOMNlENSURABLE, adj.

(terrne de G/ome–

tri•. )

ji

fe dit de deux quamirés qui n'ont poim de me–

fure commone, quelque perire qu'elle Coir, pour meCurer

l'une

&

1 autre.

Voyez

COMMENSURABL¡::, SOURp

(;1

lilRATlONNEL.

L e córé d'un qoarré en

i,,<ommenfJlrab/~

avee fa dia–

gonale , eomme le démontre Eoclides; mais

ji

~ft

com–

meoCurable en puiíf,Dce. parce que le qoarré de la dia–

gonal~

eonrient deox fois le quarré fail [ur le cólé.

pn clit .u!Ji que des [urfaces fom

i11comm<n!",abla

en

puilTance, lorfqu'elles

n~

peuveot

~tre

meCurées par ao–

cune furface commuoe.

(E)

On a démomré aux mOls FRACTION

&

D IVISEUR,

que (j deox nombres

a,

b,

n'oDt point de diyi!eor com–

muo.,

autre que

l'unité,

leurs qU3rrés

aa, b¡',

l:.urs

ca–

bes

63,

b3,

&c_

&

ainfi do refte, n'aurOD! poinr de di–

vireur

commun,

3.tltre

que l'ooité; d'on

il

s'~oruit qu~

le quarré, le cube,

&c.

d'une fraétion

-T

dI- toujour¡

une fr.aion; i'emends ici par fraaion toure qoamité daos

laquellc

6

De le peur divifer ex.aemem par

b;

foie que '

a

foit plus perir ou plus graod que

ft:

done tooe nombre

eotiee, eorome

2,

3,

f,

6,

&e.

qui De faureil avoir

puar

racil1e

quarrée

00

nombre

enti~r,

De

fauroiE

avoir

poor rs.cine quarr¿e un eotiee, plus une

rraaion;

done

OA ne f.uroit exprimer en nombre la racine qoarrée de

ces fortes de oombres; aina la racine qoarrée de

2.,

par

excmple , eO

i1Jcomm~"fitrJb/~:l

I'llnité;

&

en géa¿ral

00

.ppelle

;nro"!men[r,rable

la racine du dégré

m

(je

tout

nombre enrier

p,

dout on ne peot trouver la racine do

dégré

m

en nombres emiers; car

iI

ell démomré qoe

eette racine De fauroie

~tre e!p~ée

par quelqoe nom-

bre que ce poilfe

~tre.

.

A plus forte r.ifon, les racines des

in;:ommenfllra–

hIn

(OUt

ineomm~1Jfllra¡'¡tJ.,

comme le Cerait., par exell!–

pIe, la racioe de la racioe de

2..

II

Y

a cerre différeoce emre les

;"commenfSlrabla

&;

les

imagiDair~

10.

que

les

ineommenfurahles

peuvent

fe

repréCemer par des ligoes, (comme la diagonale dll

qu.rré), quoiqn'i1s De p ilfenr s'expr:mer enaemeoc par

des nombres; all tieu qae les imaginaires De peuveo[ ni

fe repréfenrer, ni s'exprimer .

Voyez

I MAGIl<~rRE.

2°.

Qu'on approche dt!s

i1!eom11?en(1!rahlu

amant qq'on veut

par le calcul ;

'

lJ0J.ez.

ApP.ROXrMATION

1

ce qu'on ne

peU! faire des imaginaires,

voya.

EQua'l:IOS.

(O)

INCOMMODE, adj.

(Grnmmaiu

&

Morale.)

il

fe dil de roU! ce qui nous g€oe,

d~

quelque maniere

que ce foir. Ainfi un forgeron eft un voilin

inrommo–

(ü .

II Y

a

des vertus

incommodes;

00

aimeroit mieux

des VICes facil<s. 11

Y

a

d'hono~res

fkheul, de bonoes

gens

tres-incommo::les.

'

. INCO'!"ODE, adj.

(Marine.)

fe dit d'un ",ilfeau

i

qUl il ell arrivé quelque accidenr, eomme de perdre

qudques-uns de fes mars, d',voir fá

maoceuvr~

eO de–

fardre. d'etre défempar€ daos un combar, ou d'avok

une voie d'eau.

(Z)

I NCOMMOD~R,

verbo aa.

(Gram.)

iI

fe prend dans

le

m~m~

feos

q~lineomm()de;

mais

iI

a

quelques acce–

prions particulieres . Aina l'on dird'uoe banerie de canon

placée avant'geufemem, que l'ennemi en éroit fort

iH'

tommodl;

qu'u,,!

commer~3Dt

a

été

;n,ommoa¡

par les

banquerout~s

qu'il a foufferres;

qu'on

en

;nrommoál

d'u.,.

ne legere ble¡fure,

&c.

lNCOMMODITE' ,

(Med,,¡'u.)

agoitie la mé–

me chofe qoe maladie legere.

V oyez

MALADIE.

lNCOMMUTABLE,

~dj.

(Gram.

&

]"riJpr. )

en ce qui oe peut

pl~s

étre cbaogé . U o propriéraire

i,,–

e0"t-