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INC

(on orbite . La plus grande

i"di"aifo"

de Sarurne, Cui–

.... m Ke?ler , d1 de

ld Jl' ;

celle de Jopiter

Id

loO'

celle de M ars Id fO' 30 , celle dc Véllus de 30d

u"

eelle d. M ercure de

6d

H ' .

'

SuÍl'am M. de la Hire, la plus grande

i"c/inaiJon

de Saturne ell de

ld

33' jO" , celle de Jupite< de Id 19'

20" ,

celle de Mar, de

fl ' o" , celle de Vtnus de

3

d

23'

f U ,

&

celle de Mercore de 6& p ' o" .

C 'ell une affe. grande quellion dans l' Allronomie phy–

fique, que de Ca...oir la c3uCe de

l'mdmai{on

des orbi–

tes des planetes

¡¡

l' éeliptique . D am le Cylli:me de Ncw–

ton on n'en rend aucune raiColl,

&

ce phénomene pa–

roh étre du nombre de ceux donr ce philoCophe a dit

11

la fin de

Ces

principes qu'ils n'om point de príncipe

rnc!chanique,

or'f"

;,,~m

non habent

~x

callfi¡

med"micu.

DeCeartes a tent de 1 'expliquer ; m.i, Ces effort'

&

ceu~

de, Ces Ceélatcurs n'om pas été fort houreux,

&

cette

in–

dinai{o"

des orbites d1

m~me

une des principales diffi–

cultés qu'on oppoCe au Cyfleme des tourbill"ns. Car

comment conce...oir que les pl.netes lIe Ce meuvent p.s

dans un

m~me

plan, uu dans d« plans par.lleles, fi les

couches du tourbillon ne Ce eroiCcnt pas;

&

fi ces cou–

ches

Ce

eroiCent, commen! peuvent-elles conCerver kur

mou"ement 1 L'.cadémie royale des Sciences de Paris

propaCa cette quelliun en 1734 pour le Cujet du prix

qu'elle donne tous les aDs,

&

elle p3r1agea ce prix en–

tre deut pieces, l'une de M. Jean 13ernoulli, profeC–

(eur de

M Ath~m.tique

a

Basle , l'aUlre de M. Daniel

Berooulli Con tils. La piece de M. Jean Bernoulli ell

iDtitulée

nouvdle fhyfique c/lrj1e;

il Y donDe un Cyfle–

me

g~néral

de 1 univers, Cur lequol on pourroit tilire

beaucoup d'objea ions,

&

il Y explique conformémem

a

fon CyUéme, le phénomene dont il s'.git. A l'égord

de M. D aniel n.rnoulli, ce que Ca pi<ce a de plus re–

marquable

&

de plus ingénieux, c'ell un calcul qu'il

fait,

&

par leque! il prélend prouver que

l'in(/iHaifon

de orbiles des planetes n'en point l'effet du haCard,

&

qu'elle doit nécelfairemem avoir une cauCe méchoni–

que : voici

¡¡

peu pres le précis de Con roifonncmeDt; il

remarque que les pl.netes ne s'éloignelll pas beaucoup

de l'écliptiqne,

&

que l'orbite de Mercure, qui ell eelle

ui s'en éloigne le plus , ne fait qu'un angle d'environ

~pt

degrés avcc

I'~cliptique;

derorle que les orbites des

planetes n'occupent Cur 13 Cphere du monde qu'une

:1.0-

ne de la largeur d'envit on Cept

dCgr~s,

11 calcnle en–

(uite combien il

y

a

~

parier que Cept corps jettés

,tu

ha'Lard Cur l. Curface d'une Cphere

y

CeroO! diCpoCés dans

une 'lone plus grande que fept degrés,

&

il trouve qu'il

y a 14198r6

¡¡

parier COmre 1, qu'elles n'iroient pas

tOUles vers le méme cOté du cíel entre des limites fi

¿troites; d'ou il cnnelut que ceue

inclinaifo"

a néceC–

(airemen! une cauCe , M ais

1°,

ne pourroit-on pas

r~pondre que les cometes, qui Cont des planetes véritables,

ont des orbites fon

~levées

au-defrus du plan de l'éeli–

ptique,

&

qu'ainfi Cur le nombre de toure les planetes ,

qui efl peut-élrc tri:s-grand , il n'e{! pas Curprenam qu'il

y

en ail lept qni Coielll

a

peu pres dans le plan de l'é–

cliplique ?

2°.

Ne puurroit-on pos croire que le caleul

des lois du fort ne doit pas s'appliquer ici? En e!Tet,

quand on calcule quelque choCe par ces lois ,

il

s'a6it

toujours d'un effet qui n'ell point encore .rrivé;

&

comme touS les efl ts foDt également pomoles, on dé–

termine

air~mcl\t

qu'¡¡

y

a tant :\ paríer qu'un .flet dé–

terminé n'anivera pas, Mais quand ulle fuis l'effel ell

arrivé, il ell alors inutile de re Cervir des lois du rort

pour lavoir COJllbioll

iI

y.

avoit

a

paricr qu'il n';trrive–

roit pas; car IOUS les effets Com

é~alemellt

pombles,

comme nous l'avon; déja dit,

&

il taur bien qu'il en

:",nve quelqu'un; deCorte qu'il u'ell pas euraordinaire

que tel eñet arrive pHItOt que tel autrc . Par exemple,

fi de..x perConnes jouent enCemble a vec dcux de7., il Y

ó\

3f

a

parier contre

1,

qu'uo

dt:s jouenrs

n~nmenera

pas deu,x 6 a la fois, mais il

y

a de meme

3f

a

pa–

ricr contre

1,

qu'iI n'a-menera pus deu): :tutres no mbres

queleonques;

p~r

exemple,

~

avcc le de'!.

A

&

4 avec

le de'!.

B;

par conCéquent

Ir

le joueur dont

iI

s'a¡¡it

amene par h.'tard deux 6, cela n'ell pas plus fioguller

que s'i! amenoit

3

avee le de?

A

&

4 aVec le de.

B .

Nons avons cru devoir nous étendre un peu la-deffus,

paree qu'il nous paro' t que le caleul des lois du Cort

pourroit donner Couvem \ieu

a

des raif"nnemons de cetle

efpece qui ne Ceroieot pas concluaos, ou qui s'ils I'é–

toient , donoeroien! \ien

a

das doutes tres-fondés Cur la

maniere dont on ealeule les lois du fort .

V oyez. I'article

.l EO, De quelque, maniere que les planetes Coieot diCpo–

fées , il

y

avoit avant la eréatioo , l'io lioi comre

1

a

parier qu'elles ne le Ceroiem pas ain!j, parce qu'¡¡ y a..

.o.it

une

in6nit~

d'autres manieres de les diCppfer; mais Je

T ome

VIII.

1 N C

537

ne vois pas qu'on eu puiJfe concture que lenr diCpofi–

tion préCeote ell plmOt qu'une auue, I'eifet d' uoe caufe

méchanique.

buli11aifDn

d'UR plan, en

t~r",~ á~ Glloml)"i1u~ ,

el\:

I'are d'uo cerele vertical compris entre le plan

&

l'ho–

riron .

Pour trouver

CcUe

indinaifo",

preoc'l. d'abord une

équerre garnie d' uo 61

ii

plomb,

&

appliquC'l. Cur vo–

Ire plan un des cOlés de cette équerre, de maniere que

le til

:l.

plomb s'.jull. fur l'autre

cOt~,

:l1ors le cOté de

l'équerre appliqué fitr le plan Cera de uiveau; meoC'l. le

long de eelui-ci une ligne horiComale,

&

~lcve't

Cur

el–

le une perpendieulair., le long de laquelle vous appli–

quer.. de uouveau un cOté de \'olre équerre;

fi

le 61

:l

plomb tombe Cur I'autre dlté de celte équerre, e'ell

une preuve que le plao ell horiCol1lal . Si votre lil ne

lombe point Cur l'aulre cOlé de votre équerre, app\iquez

Cur ceUe équerre un quart de ce cerele, doO! les cOtés

s'ajullen! Cur les cOtés de

l'~qucrre,

&

obCerv.. fur le

quan de cerele quel efl l'angle que fait le lil

a

plom!:>

avec le cOté de l'équerre qui n'ell poin! appliqué Cur le

plan; ce Cera I'angle

d'ine/inai[on

du pl<lll.

L'inclinaifon

de deux pl.1IS ell l'angle aigu que for–

ment les deux Ii¡:oes droites tirées dau, choque plan p.r

un mEme point de leur commune Ceaion, perpendieu–

lairemen!

~

cetle Ceaion commune.

Ainfi

( PI. glomltr,fig.

98.)

l'i"e/inaiJo"

du plan

K

E G L

atl plan

A C D B

el1

l'an~le

f

H I

ou

fh i

for–

mé par les lIgnes droircs

H F

&

F 1,

perpendiculaires

i

la ligne de Ceaioo

E G

au point

F.

Cbamben.

(O)

JNCLINATION,

C.

f.

(Philof ophie morale , )

pen–

eham, diCpofidon de l'ame iI une ehoCe par goo.t

&

par

préférence.

Les

illc1innti.¡¡¡

fom uoe pente de la volonté, qui

l'emraine vars certains obj<ts plmOt que

v~rs

d'autres,

mais d'une maniere aOn égale

&

alfez tranquille pour

ne pas troubler

Ces

opérations

&

méme pour les facili–

ter d'ordinnire,

Les

inclinati91lJ

naílfem du méchaniCme partieu!!er de

110S organes, qui dépend de

la

cooformatiun primitive

des Cens ,

&

q"i no"s pone

~

110US procurer la Jouilfan–

ce de certaines choCes que oous envilageons comme une

Cource de félicité ; tel c(l le gol\t l1amrel que les uns

ont pour la mufique , d'autres pour l'étude,

&c.

Les

indinlltiol1J

diffcrcnt des appc:!tits que la

n3rure

a

établi, da", touS les hommes, tels que la faim

&

la

foif, IeCquels appétits ne tendent qu'iI notre confer...ation,

&

ceffent lorCqu'on a Catisfait les beCoins corporels ; .u

tieu que les

inclinations

oot póur obJet le boohem de

l'ame, qui a Ca Cource daos les CenCations agréables ,

&

dans l. continuation d., ces renCations.

Les

inclinationJ

different aum des pamoos qui eonU–

Ilem daos des affeaioos violentes, aanelles

&

habituelles ;

car les

;nc/inat.;onI

exifle~t

aV<l m tneme

que nous ayons

été affeaés par les CeoC.tioos

&

perecptions qu'dles nOU5

rendem agreables ou der.,¡(réables .

Enlin, les

inelinali. ",

diflerent de l'infl ina qui tient

Jieu daos les animaux de conRoilfaoee,

d'e~périence,

de

raiConncment

&

d'art, pour lel\( milité

&

pour leur con–

Cervation,

Voy ez.

INS TlNcT .

( D .

'J.)

),¡CLINATION, PENCHANT,

( Gram.

h"on.)

L'i,,–

dinaeion

s'acquiert, le

pt!nchane

ell. inné ; le

peJlChal1t

di:

violent,

1"incliJ1aeion

eO douce.

On

ruit fon

;nclj,JatioH ;

le

penehant

emralne. Ils fe prennem

r

,m

&

l'autre eo

bonne

&

en manvaiG: part;

Oll

a des

pc,,,halu

honn~[cs

,

&

des

inclinations

drolres ,

&

des

;nclinat;on¡

pervcrfc:s.

&

des

penChal1J

honteux.

INCLINAT ION,

( e himi.

&

P hat·macie .

) l'.aion d'!n–

eliner doucemellt un vaiffeau, pour en faire couler une

liqueur .

V o:¡ez

D ÉCANTER .

.INCLINE' , adj,

plan indinl

eo

termes de M lfha"i–

que,

ell celui qui fili r uo angle oblique avee l'horiCon,

11

en démontré qu'un corps, tel que

D (PI. MIc,

fig.

f8 . ) , qui ell appuyé fur uo

plan incliné,

perd tou–

jours une partie de Ca peranteur;

&

que la puiffollce ou

force

I,

née.lfaire pour

le

Coutenir dans une direaioo

A

e

paraUde au plan, ell

il

la peCameur de

D ,

comme la

hauteur

B A

du plan ell

a

Ca longueur

e

/l.

Cene pro–

pofition Ce d<!<nom ro aifément en décompoCant I'cffort

abColu de la peCanteu r du corps

D,

Cuivnm

J¿

F

ell dCUI

elfons

Q

G, QE,

doO! l'un

Q

G

ell détru!t par la r.!fi–

Ilanc~

du plan auquel !l en perpendieulaire;

&

I'autre

f}

E,

paraUele au plan, ell

á

l'.ffort total, comme

Q

E

el!

a

Q

P,

c'ell-a-dire, comme

A B

ell

a

A

e ,

il

caufe

des

tr;'u~lcs

Cemblables

E

Q

F, A Be ;

d'oií

il

Cu!t que

l';nelinaifon dll plan peul

~tre

(j

petite, qu'¡¡ ne r.illc

qu'uoe foreo euremement petite pour fouteoir defrus un

poiqs confidérahle ,

Yy y

~