1 N
e
INCI DENCE.,
r.
f.
m
M/chaniq,..t
exprime la dire–
aion
ruivant laquc:\le
un corps en
frappe
UI1
:lutre.
00 appelle ordinaircmt!nt en
Oplique~
n;
,n.r.led'inci–
de"te
I'angle
cOInpris
entre un rayon
mCldcnt
fuc un
plan,
&
la perpendiculaire ,irée Cur le plan au poiut d'
i,,–
C;;át'I1Ct! .
Par exempk , fi I'" n CuppoCe que
A B (PI. opti,!. fig.
:.6. )
fi)it un rayon inciden, qui parte dlt poi", rayon–
nam
A
&
tambe Tur le poin, d'
i"cidma
B,
&
H 8
une
p'erpendicul3ire
filr
D E
nu
poim
d'
inádnue,
l'angle
JI
B H
compris entre
A B
&:
H B
Cera I'angle
d'incidmu.
Quelques auteurS appellent
an,g't d'inúd,nrt
le com–
plé:nem de ce dernier angle; amli Cupporant que
A B
foit
un
rayon
incident,
&
H
B nn"c pcrpcndiclllaire, enm–
m e ci-dev,"t; I'angle
A B D
compris entre le r'yon
&:
le plan réfiéchifTant ou rompant
DE
ell appellé
p~r
ces
autcurs
l'
angle d';n(idnue;
mais la premit!re dénomina–
lion ell la plus ufitée, Cur-tollt
d.nsla Dio?"ique.
1I en démontré en Optique tO. que
I'an~\c
d'inciden–
u
A B H
(Fig.
26.) ert mujotlrs
é~al
a
I angle de ré–
flexioo
H B
C ,
ou I'angle
A
B D
3
I angle
e
BE.
Voy,z
REFLEXtON .
2".
Que les 'fi,ms des .ngles
d'incide"rt
&:
de réfra–
Bi')fl Cont tOllJours run
a
l'autre en rairon confhnte.
3°.
Que daos le
pafT.gedes rayons de I'.ir dans le
verre,
le finuc:
de
l'an~le
d';l1e;denu
en au
finus
de
l'an–
¡tIc de réfraélion comme
300
a
t
93,
ou
3
peu-pres com–
Ine 14
a
9;
au
contrairC', que dn verre d90s l'air, le
linlls
de I'angle
d'in~iden~~
etl
a
celui de Pangle de ré–
fraa ion comme
19S l
~oo,
00 eomme
9
a
14.
11
ert vrai que
M.
!\feuton aya", démontré , ue les
rayons de lumiere ne
Cont
pas tOuS également réfrangi–
bies, on ne peut fixer au jufle
le
rapport qu'¡J y
a
entre
ks IÍnus des angles de réfraélion
&:
d'incidm<e;
mais
on a indiqué ci-defTus la proportion la plus approchan–
le , c'cfl-3-dire celle qui
C011vient
aux rayons
de
refran–
g ibilité m<>ycone .
Voy'z
L
u
M
tER
E,
C O
U
L E
U R ,
R EF RANGIBILITÉ_
Ca,h"e d'incidtnfe. f/oy<z
CA
T H E R E
&
R
É
F L E–
XI 01'.
Lig'" "'i"cidtnet
d:"" la Caloptrique, ert une ligue
drOlte, comme
.ti
B (PI.•pli,!. fig.
16),
par laquelle
la
IUIniere vient du point rapnnam
A
au poim
B
de la
Curfae< d'un miroir. On I'appelle a\lffi
rayon in<idm'.
f/oy'z
RAYON .
~ign,
d'i"ád."ce
dans
la
D iop,rique trt une Iigne
dro"e, eomme
AB
«(i{ .
r6.),
par laquelle la lumiere
vicll' cans réfn.élioll dans le
m~me
milie" dll poim ra–
yonnam
a
la Curface du c,,,ps rompant
H K L l.
Poi17' ¿'inciden«
crt le point
B
fur lequel lombe le
rayon
A
B
.
fig .
26.
Axe d'mcidenrc
efl le perpendiculaire
B H
,iré du
point
d'il1cid",a
B
rur la furface réfiéchifTame ou rom–
pante .
Chamb,,". (O)
INC IDENT, adj .
(Phy/iq.
&
Opti'f.)
on appclle
ra)'Ol1
t"liden!
les r:Jynns
de
lumierc qui tombem fur
uue furface.
l/oye..
INCIDENCE.
(O)
I NC IDENT,
f.
m.
(Gramm .
)
événement , cireouflan–
ce part.:culicre.
¡'Utdolt
daos un
pocme
el1
UIl
épirode,
ou
aéllon part:culicre
Ih~1!
a
I'Jél:;oll_
principale
,
ou qui
en eU dépendanre .
f/oyn
ACTro:N
&
EptSODE.
~
ne bonne. coméJ ie efl pleine d'agréablcs
mcid"," ,
'1\11
dll'erutrenr les fpe"'ateurs,
&
qui en forment I'in–
Irig\1e . Le POete do" faire choix des
i"cidem
fufeepti–
bies des
orncmen~
convcl1ahles au car:..at:re de fOil poc–
me .
J.a variété
d'inciden!
bien amcnés
&.
bhm mena–
g¿s, fait la beamé du pocme
héro"'~lIe,
q\1i d"it t"ujollrs
cmbrafie;- une
certain.: quanmé
d'mciduJJ
PO,tr
fllfpen–
drc le
dénol~ement)
qui [;ms cela ¡roit
[f
op vite.
(/oyez.
F.PtQUE
D,él.
de 7'rt-uQllx.
INCIDE~<T,
(JllriJprlld.)
efl une e:>lltertation acceC–
fone furvepue
a
I'occafion de la coutelbtion principa–
le : par exemplc, fur
une
demande en payem:mt du
COI1-
lenu en lIn billet, ti
1'00
fait difficuhé de reeonno;rre I'é–
criture
ou
la fignature, c'eO:
un
incident
qn'il faut jugcr
préala:,lemem; de
m~me
ro eellli qui di affigné deman–
de Con reovo' , ou propoCe quelq\1e exceprion dilatoire,
ce fom
auranr d'
incidens .
Toute
r~qu~te
comenant lIo\1vellc deln.lnde relative
a
l. comeflarion p.rincipale,
&
formée apres que I'inflan –
ce en Itée , en
une demande
incidente.
Si .Ia nOuvelle demande a uo ohj« inJépcndant de l.
pre~¡er~
conreltation, alors on
nc la
regarde
plus eom–
m~
l1!Ctdente
l
mais comme ulle delnande Llrincipale qui
dOlI
é,,~
formée
a
dOlllicile,
&
iutlruile Céparément de
la
prcmtere.
Les
;ncide/u
ou dc:mandes
incidt1,t~J
font
de
dcux
for–
les ; les uns fom des préalables fur leCquels
il
faut d'a-
1 N
e
bord rtal"er, eomme les reovois
&
dédinaloires: tes el–
ceptions
dil31oires,
lc:s communicatioos de pic:ces,
&
les
autres Com des accerToires de la demande principale,
&:
fe jugellt en
m~me
tems.
Voy<z
D
E M A
N
DE,
J
O'N–
CTtON, DtSjONCTtON .
(A)
INC IDENTE, adj.
(Gra",,,,aire.)
on dj(lin¡¡ue en
G rammaire la propolition principale
&:
l. propofitlon
in–
~;dentt .
La
propofition
i7feidttJt.e
efl toujours partielle
a
I'égard de la principale ;
&.
I'ou
pellt
dire que c'ert nne
propolÍtion particuliere hée :\ un mot dont elle efl
UI1
ftlpplément explicatif ou détermil1atif.
Par elemple, quand on dit,
lo fa'tl417J, 'Iui font pluJ
injJrllits f'U le
~ommun
des
homm~/,
áevruulIt
ONffi
ItI
furpaffer
'"
[agefTe,
c'eU une propofi,ioo totale;
qui funt
plus
inflrtútl t¡ue le
~ommtl1l
dtJ
hommu,
c'eH une pro–
por.tion ?artielle Iiée
3U
mot
fav4nJ,
dont elle
dI
un
fupp1e",el1' explicatif, paree qu'clle fen
a
en dévelop–
per I'idée, pour y trouver un motif qui juflifie I'énoncé
de la propolirion principale,
lo favanJ d,vroimt furpaf–
fu lel alltro
bO»¡"'<J
'"
fa~.rre;
la propor.tiol1 pardelle,
'ltli
Jont plul in.flruits 'fue le commUII del hO'TImeJ,
en
done
une
propofition
;,,~iáe,,/.e.
Pareil/ement
qu.ndon dil,
la gl.ire ,!ui vie", dt
t..
'Vertu n un Irlat
;mmart~/,
c'eO
une
proporition totale;
9ui
vi~nt d~
la 'Vertlt,
e'e(l
une
propofition
partielle
liée
an
mor
g!o;re;
mais elle en eft un fupplémem
détermi–
na,if, paree qu'el/e Ce" :\ rertréindre la lignification trop
géllérale du mot
gloire,
par I'idée de la c."fe particu–
liere
qui la
procure, favoir
la vertu;
ainri la
proporition
partiellc
,!ui vient de la vert",
ert une propofition
in–
cident~
.
11 Y
a done deux fortes de propor.tions
incidenul,
I~
premiere efl e>plie3tiva,
&:
elle fert
a
développer la coo1-
pr~henfiol1
de I'idée du mot auquel elle
en
Iiée, pour
en faire forrir pour ou contre la propotition
pril1ci~ale,
uoe preu,'e, fi elle eil [péculative, 0\1 un motif,
h
elle
ert pratique; la feeonde ert détermioalive,
&:
elle ajoute
a
I'idée d\1 mor auquel elle ert Iiée, une idé. perticu–
Jiere qui la reO rain!
a
une étendue moins générale.
LorCque la propnOtion
incidente
erl explicative, 011
peu, la retrancher de la principale fans en a!térer le Cens,
parae que laifTam daos toute I'étendue de Ca valeu le
mO[ fur lequel elle rombe, elle peut en
~tre
féparée lans
qu'il cefTe d'exprimer la
m~me
idée.
M.isfi la propo–
lition
incide,nte
en
déterminative, 00 ne peut la reHan–
cher de l. principal
e
Cans en a!térer le fens, paree que
rellraigOlnt I'étendue de la valeur du mo, aoquel elle crt
liée, elle ne peul en
~tre
Céparée, fans qu'i1 recouvre Ca
premiere ¡¡énéralité par la flíppreffion de I'idée particu–
Jiere expnmée dans la propofition
i"cid",,, .
Aiofi dans
le premter exemple,
1"
[.'V4>11
qui [ont pl"l i"(Irui,"
'1'1t
le
commun del hQmmtJ, d(vro.ie1ft auffi In fllrpaffer
eN
fagefT<;
ro I'on fupprime la propotition
incid",,.,
la prin–
cipale coorervera taujours le meme Cens dans toute ron
imé~rité
paree q,,'elle aura ,oujours le
m~me
Cujet
&
le
meme
attribut,
les favai11 de'¿"'oielzt f/l.rpaffer
nf
fa~elft
I~
CQmm111l
d~f
hOJl1lmtJ.
Mais daos le fccond
exc::n;rle,
la g/oire '1u; v;enl de la verttl a
11.11
le/tU
imm'lru
;
(j
I'on fupprime l. propofition
incidmte,
I'intégrilé de la
principale ert altérée au poi
O[
que ce n'ert plus la
me–
me, parce que ce n'efl plus le mérne Cujet;
la gloire
a
1111
Ie/at immorte/,
il s'agit
ici de la
glaire
t:n
général,
d'nne
gloi"
quelcooque, ayam une caUCe quelconque. de
maniere qu'il eo rérulte une propotidon fau(fe, au lieu
de la premiere qui ert vraie.
.
Qiland la propotition
i"cid",,,
erI explicative, elle en
IOlljonrs Iiée au mot ftlr lequel elle lombe, par I'uu des
mots conjollélifs
,!"i, 'lile, du"t, le'l,ul, &c.
Le mOl
expliqué par la prop" fition
i"eidmu
ert appcllé
/',m'/–
elder.t
du prooom conjonélif
&
de la prnporotion
;nci–
Jenlt
m~me,
&
c'etl
(oujours un
oom
0\1
l'équivalent
d'un nom. Dans ce eas, on peut, Cans altérer In vé–
rité (;,bUitucr l'aAtéeédem au pronom conjonélif, pour
rransforme.r
la
propofition
i"cidente
en
prindpale, en
(ou–
menant l'anIécédenI
il
la meme fy ntaxe que le prnnom
conjonélif. Ainfi 10rCqu'on a la propofition totale,
1<1
[avan"
t¡lti
fOllt
p/UI
;l1ft,
/lit! '1su le
tOmml111
de! hom–
mu, & c.
on
peut
dire,
In
[a'llan.1 fine plllJ in{lrlfit! que
le
CfJmmun
do hommn;
&
cene
proporition
devenue prin–
cipale, a encore la meme vérité que quand elle éloit
incidente.
Ce Ceroit la
m~me
chofe de ces .utres pro–
pofilions
;ncidentes: /'homme
'lile Diell
a doul
d~
rai[ol1,
la
providencc par
flli 10llt
efi gOIl1Jernl
t
la
re/igion chrJ..
tienne dont
ItI
preflve1
[ont i"'lJincibln:
apres la fublti–
tudon de I'amécédent :\ la place du prooom conjonélif
Celon la meme Cyntaxe, on al\r. alltam de propofitions
principjles égalemcllt vraies;
Di~1l
"
Joul
I'homme
de
rai[on, tOttl' efl ¡,oll'llernl Pl1r
1(1
prO'lI;del1Ce,
lti
preutleJ
d~
!"
r6/igio1t chrltie""e [unt illtJillciblcJ .
Mais