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1 M P
q~c
les
mo~ches
c.mll1rides prifes illtérieurement, ou .p–
pltquées fous forme de \'élica:orie.
11
en inulÍle d'aver–
tir qu'il
n~
f3m
avoir recours
a
ces rcmcJc$
qutllprcs
avoir éprouvé les narurels, c'en·¡¡·dire I',urnir du pl.ilir
permis
a
tome I'énerp,ie licite des. embra(femetls, des at–
touchemens , des c",eITes, des b3lfers , de doux propos.
Parmi les fecours c.pables d'animer
&
d'exciter:l I'aéle
vénéricn,
iI
faut compter le
fotue .
Meibomius a fait un
na\té particulicr Cur
les
!\V311t3ges
&
Cur les venus aphro–
di/h ques , daDs lequel 00 pe"t voir bcaucoup d'obferva–
l ions qui en co"natent l'efficacité. C'en un expédieot
u/ité chez lel vieillards libertins, por lequel ils t3ehem
de réveiller leur corps engourdi
&
laDguiaam .
Cee ar–
.iele ejl de
./11.
lIt[iNVRET .
1M PU l SS A NCE,
(']/lYifprud. )
efl une inhabilité de
I'homme ?u de
la
f< mme pOl1r la
g~nér"lion.
.Les 10ls caDoDiques oc dillingllent que trois caufes
d',mpllij[m"e ;
favoir, la friKidité , le maléfice,
&
l'in–
habilité qui vient
ex impountiá
cooi11di.
Ces caufes fe fllbdivifellt en plufiems clalTes .
11
Y a des c.nfes
d'implli([al1ce
qui font propres aux
hommes, comme la frigid ité, le malé fice, la ligamre ou
oouement d'éguillette; les caufes propres aux femmes
font l'empéchement qui provient
ex c!au["rtÍ u/tri ,
QlIt
~x
nimia
t'lrl1;ludil1~;
les caures co mmunes aux
hom·
mes
&
aux femmes f"nt le défaU! de puberlé , le défaut
de conformation des parties nécelTaires
a
la géoération,
ou lorfque I' hom:ne
&
la femme ne peuvent fe joindre
I
propur ftlpuablmdantem
7JentriJ pillguedinem .
L es callfes
d'implliJjancc
font naturelles ou aeeidentel·
les; celles-ci COIlt perpétllelles ou momemanées;
iI
n'y
a que les caufes
d'impui([.1IC<
perpétuelles qui formenl
un empéchel!'elH dirimant du
mari~ge,
enCOre excepte-t–
on
eelle~
.qUl fOn!
furv,~nues
depUls le m.ringe.
9
n dlnll1gue aum
Itmpuif!ance abfollle
d'avec eelle
qUt efl felllemem refpeélive ou relative. La premicre,
quand elle efl perpémelle, qu'elle a
pr~cédé
le
maria~e
le dilTouI,
&
empt!che d'en comraéler uo alltre. All
he~
q~e 1.';mpu~f/.tl~U
rerpeél:ive
ou relative,
c'c:fl:-a·dirc, qui
n a !ten qu a I éF..rd de deux perfoones entr'elles , n'em–
pcch: pas, .ces
~c~fonl1es,
ou celle qui n'.a poiot en elle
de VIce
.d
,,!,puiJIal1C<,
de ;onlr3éler monage
aill~urs .
L a
fngtdlt~
en lorfque 1 homme, quoique bien con–
formé
extérteur~men~,
en privé
~e
la facul té qui anime
les organes dcfl!llés
3
la générauoo.
L e défaut de femence de la pan de l'homme ' efl une
, cau[e
d'impllif!al1<C :
mais on ne pellt p.s le regarder
comme
tmp1ll!Tant,
foux prétexle que fa fe menee ne fe–
roit pas prolinque; c'cn un myflere que
J'OI1
ne peUl
pénétrer .
La fl érilité de la femme, en quelque tem qu'elle ar–
rive, n'efl pas non plu, confidérée comme un effer
d'i.mplliJjimce
proprement dite,
&
conCéquemment n'efl
potm une caufe pÓllr dilToudre le mariage.
On met au nombre des empéchemens dirimaos du
mariage le maléfice , fuppofé qu'il prcwlnt d'une callfe
[urnatllrell e (ce que 1'011 oe doit pas eroire légéremem )
&
qU'apres la pénitcnee eojointe
&
la cohabilation rrien:
oale, I'empcchement ne eefsat point
&
fl'ír réputé per–
pétllel : mais li
l'impllif!al1C<
provenant de maléfice , peut
étre
gll~rie
par des remedes naturels, ou que la caufe
ne paroltre pas perpéll1elle, Oll qu'elle ne foir furvenue
qu'apr~s
le mariage: daos tous ces cas elle ne forme
poiO! un empt!chcmellt dirimam .
Quoi.que le défJut de pubcné foit un
etnpec~emellt
au ma:lage , cet
e.mpccheme.ntoc feroit pas dlrimal!t, fi
la mahce
&
la vlgueur avotent précédé l'age ordinaire
de la pubcrté.
La vieillelTe n'en jamais réputée une caufe
d'impui[–
fa nce ,
ni un empt!chement au mari. ge , f"ir qu'elle pré·
cede le mariage , ou qu'clle turvienDe depuis .
11
eo efl de m';me des in6rmités qui feroient fur–
venues depuis le lI1aringe, quand meme elles [croiem
inc.ltrables,
&
qu'elles rendroient inhabiles
a
la géné–
rallon.
La connoifTance des demandes en nulliré de mariage
pour caufe
d'tmpuif!ance
appanient mturellemeot au jugo
Céculier;
&
pendaO! les fix premiers liecles de l'Egliíc
les juges
f~culiers
étoiem ks feuls devaO! Icfqllels ce;
fortes de caufes fulTeot portées . N éanmoins, pré[eme·
ment les juges d'églife fom eo poflellion de connoitre
de ces [ortes de demandes, fauf en cas d'abus l'apRol
IU
parlement .
Les premieres auxquelles on a recours dans ceue
m
~ti.re, fom l'interrogatoire des parties, le fermeJlt des
parens, la vifite du marí
&
de la femme . O n ordonlle
aum la preuve du mouvement nalUrel lorfque le. mari
efl aceu[é de frigidité .
'
IMP
O n ordonnoir aum ..utrefois le congres, ce qui a ét6
f3gement abali.
On orduone CeulemeO! encare quelquefois ta cohabi–
tation tricnnale pour éprouver les
parti~s,
&
conaOltce
li
l'impui([al1ce
en réelle
&
perpémelle.
D ans le cas ou le mariage efl déelaré oul pour caufe
d'implli.8t'1nce ,
les
canons permettent
aux
conlraélans
la
cohabiwioo fraternelle; mais alors i1s doivent réellemeot
vivre avec la meme reteuue que des per[olloes qui ne
COIl! poilll mariées.
V oyez.
a\1 eode le titre
de frigidiJ
&
{ajlra,is,
&
aux
décrél3les le titre
de fri¡,idis
&
maleficiatis,
les
confl–
r~nct.r
dt
Carcneuve, Hatlnan
&
T agerau
1
traieh de.
l'imPIlif!al1ce. I/oyez
.um le
t raitl de la dtfTolutiol1 dtl
maria(e pOllr CflU{c
d';mPNij[ana
1
par
M .
Jjouhier .
(A)
IM PUISSANT, adj.
(Juri{prlld. )
fe dit de ce qui
ell inhabile
a
faire quelque chofe.
0\1 appelle
,mp"if!m,e
un homme qui en inhabile a la
génération .
Voye~
ci.dej[tts
l MPu IssANcE.
011 nit aum qu'un aéle ou un tltro
&
uo moyen efl
imptti(J.lI1t
ponr prouver telle chofe, c'en-a.dire, qu'il
ne pe\1t pas avoir cel eff,t. (Al
IM POLSIF, adj.
( P byfique.)
qui
a~it
par impul–
r.on. Ainfi on dit
force imp,,/jiue, v ert" tmPIl/jive
.
170-
ye::.
bl PULSIVE .
IM PULSION,
f.
f.
( Phyfiqtte.)
en I'aa ioo d'uo
corps qui eo p()ulTe un autre,
&
qui tend
a
lui donner
dn mouvemcm, ou
qui
Ini eU'
donne
en effet . On
trou–
vero
,¡
J'artide
PERC USSION les lois de
l' ,mpu/jion
des
cor?s. On verra dans ce meme anicle
&
aux
articles
C OM"UNICAT ION
&
EQUILIBRE, ce qu'on peUl peo·
fer
Cur
¡,
nécemté de ces lois. Au rene , la pmpriélé
ou 1\ vertu pJr laquelle un corps en poulTe un aUlre ,
&
lui eommunique du mouvemellt, efl quelque eh ,Ic
de fmt obfcur,
&
il lemble qu'on doil elre prerque aum
étonllé de voir qu'un corps qui en frappe un autre, le
déranqe de fa place, que d. voir un morceau de fer re
préciplrcr vers
une
pierre
d'aimant,
ou
une pierre tom–
ber vers la terre . C'efl done one erreur de crojre que
I'idée de
l'impttJfiol1
ne renferme aucune obfcurité,
&:
de vouloir,
a
l'exclufion de tout alltre prineipe, regar–
der celte force comme la feule qui produife tous les cf–
fets de la natllre . S'il n'efl pas ablolument démomré
qu'il y en sit d'autre , il s'etl faut beaucoup qu'i1 foir
démomr~
que ceue forme Coit la [eule qui agilfe daus
I'onivers.
Voy.
A
T
T
10.
ACT ION , G R A\' I T
A
TI o N,
& ..
( O)
•
I M(DU~I,
IMPUNITE', IMPUNE'M ENT.
(
Gram.
&
M oral•
.) Les fautes demeurem
impuni.-s ,
ou parce que la loi n'a poiO! déeerné de ch. timen! con–
tre elles, ou paree que le coupable réullit :\ le fouflraire
:\ la loi . Ce qui arrive ou par les précautions qu'il a
prifes pour o'étre point couvamcu, ou par les malheu–
reuC" prérogatives de fon état, de [00 rang, de fOIl
aUlorité, de fon crédit, de fa farmne, de [es prote–
a iODS, de fa oailrance, ou par la prévarlcation du Juge;
&
le juge prévarique, lorfqu'il néglige la pourfuite dll
co~pable
ou par indolence Ol! par corruption . (.luelle
que roit la caufe de
l'impllnité ,
elle cncourage au
critne .
lMPU R ETE' , f.
f.
(./I1edeci14e . )
nom emierement
f'an~o:s ,
par lequel Ol! défigne la
nOI1-p"retl
des pré–
micres voies; c'efl-a-dire , l'état de I'e({omac
&
des in–
tellim infettés , allérés
&
.corrompus ,
il
répond au mor
grcc clk.Cl3-ClUP''''¡C,
JI
s'al1uonce
par des pefamcurs
d'eClo–
mac, douleurs de tete , diarrhées, vomifi"emenr , roes,
défaur d'appétir; la langue efl chargée, amere,
&e.
Ce
vice efl fameu. en M edecine par les difl mélions miou–
tieufes
&
ionombrables qu'on en a établi,
&
par les r6-
les multipliés qu'on lui a fait Jouer dans la produaion
des maladies. En eff.r, quelques écrivains fpécu latifs ont
divifé
&.
fubdivifé les
impare:ls,
faburre, crudités, en
.cide, alkaline, muriatique , inr.pide , bilieufe, piruiteufe,
&c.
&
chaque vice partieulier a été cenfé le gerrno
d'une maladie différenre; le palTage des
impurcels
dans
le fang renferme prefque ¡oure la théorie moderoo, c'eCl
la bafe de toUles les maladies aigu;;s , la célebre e.ufe
morbi6que
a
combatlre,
&
dont il faut empceher I'aug–
menmion pour prévenir les redoublemens
¡
c'en auffi le
foyer qu'i1 faut vuider dan, toutes les maladies géoéra–
lement, parce qu'i1 o'en en point, diCent-ils, qui ne
foiem produites,
00
du moins <ntretenues par un foyer
d'imp",.eels,
par un levain vicieux placé dans les pre–
mieres voies;
&
c'efl ellfio la fource de ces indications
toujours les mt!mes, toujours (emblables&
toujours
uniques, de purger
&
de rérablir les digeflions dans des
malndies elTentiellement diffé rentcs , c'el! ce qui rait re–
dou ter la faigoée
a
quelques medeeins dans les tlll\I.–
dies aigucs, dans la er.ime d'augmenter
le
repompemel]t
de