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52-4

1 M P

q~c

les

mo~ches

c.mll1rides prifes illtérieurement, ou .p–

pltquées fous forme de \'élica:orie.

11

en inulÍle d'aver–

tir qu'il

n~

f3m

avoir recours

a

ces rcmcJc$

qutllprcs

avoir éprouvé les narurels, c'en·¡¡·dire I',urnir du pl.ilir

permis

a

tome I'énerp,ie licite des. embra(femetls, des at–

touchemens , des c",eITes, des b3lfers , de doux propos.

Parmi les fecours c.pables d'animer

&

d'exciter:l I'aéle

vénéricn,

iI

faut compter le

fotue .

Meibomius a fait un

na\té particulicr Cur

les

!\V311t3ges

&

Cur les venus aphro–

di/h ques , daDs lequel 00 pe"t voir bcaucoup d'obferva–

l ions qui en co"natent l'efficacité. C'en un expédieot

u/ité chez lel vieillards libertins, por lequel ils t3ehem

de réveiller leur corps engourdi

&

laDguiaam .

Cee ar–

.iele ejl de

./11.

lIt[iNVRET .

1M PU l SS A NCE,

(']/lYifprud. )

efl une inhabilité de

I'homme ?u de

la

f< mme pOl1r la

g~nér"lion.

.Les 10ls caDoDiques oc dillingllent que trois caufes

d',mpllij[m"e ;

favoir, la friKidité , le maléfice,

&

l'in–

habilité qui vient

ex impountiá

cooi11di.

Ces caufes fe fllbdivifellt en plufiems clalTes .

11

Y a des c.nfes

d'implli([al1ce

qui font propres aux

hommes, comme la frigid ité, le malé fice, la ligamre ou

oouement d'éguillette; les caufes propres aux femmes

font l'empéchement qui provient

ex c!au["rtÍ u/tri ,

QlIt

~x

nimia

t'lrl1;ludil1~;

les caures co mmunes aux

hom·

mes

&

aux femmes f"nt le défaU! de puberlé , le défaut

de conformation des parties nécelTaires

a

la géoération,

ou lorfque I' hom:ne

&

la femme ne peuvent fe joindre

I

propur ftlpuablmdantem

7JentriJ pillguedinem .

L es callfes

d'implliJjancc

font naturelles ou aeeidentel·

les; celles-ci COIlt perpétllelles ou momemanées;

iI

n'y

a que les caufes

d'impui([.1IC<

perpétuelles qui formenl

un empéchel!'elH dirimant du

mari~ge,

enCOre excepte-t–

on

eelle~

.qUl fOn!

furv,~nues

depUls le m.ringe.

9

n dlnll1gue aum

Itmpuif!ance abfollle

d'avec eelle

qUt efl felllemem refpeélive ou relative. La premicre,

quand elle efl perpémelle, qu'elle a

pr~cédé

le

maria~e

le dilTouI,

&

empt!che d'en comraéler uo alltre. All

he~

q~e 1.';mpu~f/.tl~U

rerpeél:ive

ou relative,

c'c:fl:-a·dirc, qui

n a !ten qu a I éF..rd de deux perfoones entr'elles , n'em–

pcch: pas, .ces

~c~fonl1es,

ou celle qui n'.a poiot en elle

de VIce

.d

,,!,puiJIal1C<,

de ;onlr3éler monage

aill~urs .

L a

fngtdlt~

en lorfque 1 homme, quoique bien con–

formé

extérteur~men~,

en privé

~e

la facul té qui anime

les organes dcfl!llés

3

la générauoo.

L e défaut de femence de la pan de l'homme ' efl une

, cau[e

d'impllif!al1<C :

mais on ne pellt p.s le regarder

comme

tmp1ll!Tant,

foux prétexle que fa fe menee ne fe–

roit pas prolinque; c'cn un myflere que

J'OI1

ne peUl

pénétrer .

La fl érilité de la femme, en quelque tem qu'elle ar–

rive, n'efl pas non plu, confidérée comme un effer

d'i.mplliJjimce

proprement dite,

&

conCéquemment n'efl

potm une caufe pÓllr dilToudre le mariage.

On met au nombre des empéchemens dirimaos du

mariage le maléfice , fuppofé qu'il prcwlnt d'une callfe

[urnatllrell e (ce que 1'011 oe doit pas eroire légéremem )

&

qU'apres la pénitcnee eojointe

&

la cohabilation rrien:

oale, I'empcchement ne eefsat point

&

fl'ír réputé per–

pétllel : mais li

l'impllif!al1C<

provenant de maléfice , peut

étre

gll~rie

par des remedes naturels, ou que la caufe

ne paroltre pas perpéll1elle, Oll qu'elle ne foir furvenue

qu'apr~s

le mariage: daos tous ces cas elle ne forme

poiO! un empt!chcmellt dirimam .

Quoi.que le défJut de pubcné foit un

etnpec~emellt

au ma:lage , cet

e.mpccheme.nt

oc feroit pas dlrimal!t, fi

la mahce

&

la vlgueur avotent précédé l'age ordinaire

de la pubcrté.

La vieillelTe n'en jamais réputée une caufe

d'impui[–

fa nce ,

ni un empt!chement au mari. ge , f"ir qu'elle pré·

cede le mariage , ou qu'clle turvienDe depuis .

11

eo efl de m';me des in6rmités qui feroient fur–

venues depuis le lI1aringe, quand meme elles [croiem

inc.ltrables,

&

qu'elles rendroient inhabiles

a

la géné–

rallon.

La connoifTance des demandes en nulliré de mariage

pour caufe

d'tmpuif!ance

appanient mturellemeot au jugo

Céculier;

&

pendaO! les fix premiers liecles de l'Egliíc

les juges

f~culiers

étoiem ks feuls devaO! Icfqllels ce;

fortes de caufes fulTeot portées . N éanmoins, pré[eme·

ment les juges d'églife fom eo poflellion de connoitre

de ces [ortes de demandes, fauf en cas d'abus l'apRol

IU

parlement .

Les premieres auxquelles on a recours dans ceue

m

~t

i.re, fom l'interrogatoire des parties, le fermeJlt des

parens, la vifite du marí

&

de la femme . O n ordonlle

aum la preuve du mouvement nalUrel lorfque le. mari

efl aceu[é de frigidité .

'

IMP

O n ordonnoir aum ..utrefois le congres, ce qui a ét6

f3gement abali.

On orduone CeulemeO! encare quelquefois ta cohabi–

tation tricnnale pour éprouver les

parti~s,

&

conaOltce

li

l'impui([al1ce

en réelle

&

perpémelle.

D ans le cas ou le mariage efl déelaré oul pour caufe

d'implli.8t'1nce ,

les

canons permettent

aux

conlraélans

la

cohabiwioo fraternelle; mais alors i1s doivent réellemeot

vivre avec la meme reteuue que des per[olloes qui ne

COIl! poilll mariées.

V oyez.

a\1 eode le titre

de frigidiJ

&

{ajlra,is,

&

aux

décrél3les le titre

de fri¡,idis

&

maleficiatis,

les

confl–

r~nct.r

dt

Carcneuve, Hatlnan

&

T agerau

1

traieh de.

l'imPIlif!al1ce. I/oyez

.um le

t raitl de la dtfTolutiol1 dtl

maria(e pOllr CflU{c

d';mPNij[ana

1

par

M .

Jjouhier .

(A)

IM PUISSANT, adj.

(Juri{prlld. )

fe dit de ce qui

ell inhabile

a

faire quelque chofe.

0\1 appelle

,mp"if!m,e

un homme qui en inhabile a la

génération .

Voye~

ci.dej[tts

l MPu IssANcE.

011 nit aum qu'un aéle ou un tltro

&

uo moyen efl

imptti(J.lI1t

ponr prouver telle chofe, c'en-a.dire, qu'il

ne pe\1t pas avoir cel eff,t. (Al

IM POLSIF, adj.

( P byfique.)

qui

a~it

par impul–

r.on

. Ainfi on dit

force imp,,/jiue, v ert" tmPIl/jive

.

170-

ye::.

bl PULSIVE .

IM PULSION,

f.

f.

( Phyfiqtte.)

en I'aa ioo d'uo

corps qui eo p()ulTe un autre,

&

qui tend

a

lui donner

dn mouvemcm, ou

qui

Ini eU'

donne

en effet . On

trou–

vero

J'artide

PERC USSION les lois de

l' ,mpu/jion

des

cor?s. On verra dans ce meme anicle

&

aux

articles

C OM"UNICAT ION

&

EQUILIBRE, ce qu'on peUl peo·

fer

Cur

¡,

nécemté de ces lois. Au rene , la pmpriélé

ou 1\ vertu pJr laquelle un corps en poulTe un aUlre ,

&

lui eommunique du mouvemellt, efl quelque eh ,Ic

de fmt obfcur,

&

il lemble qu'on doil elre prerque aum

étonllé de voir qu'un corps qui en frappe un autre, le

déranqe de fa place, que d. voir un morceau de fer re

préciplrcr vers

une

pierre

d'aimant,

ou

une pierre tom–

ber vers la terre . C'efl done one erreur de crojre que

I'idée de

l'impttJfiol1

ne renferme aucune obfcurité,

&:

de vouloir,

a

l'exclufion de tout alltre prineipe, regar–

der celte force comme la feule qui produife tous les cf–

fets de la natllre . S'il n'efl pas ablolument démomré

qu'il y en sit d'autre , il s'etl faut beaucoup qu'i1 foir

démomr~

que ceue forme Coit la [eule qui agilfe daus

I'onivers.

Voy.

A

T

T

10.

ACT ION , G R A\' I T

A

TI o N,

& ..

( O)

I M(DU~I,

IMPUNITE', IMPUNE'M ENT.

(

Gram.

&

M oral•

.) Les fautes demeurem

impuni.-s ,

ou parce que la loi n'a poiO! déeerné de ch. timen! con–

tre elles, ou paree que le coupable réullit :\ le fouflraire

:\ la loi . Ce qui arrive ou par les précautions qu'il a

prifes pour o'étre point couvamcu, ou par les malheu–

reuC" prérogatives de fon état, de [00 rang, de fOIl

aUlorité, de fon crédit, de fa farmne, de [es prote–

a iODS, de fa oailrance, ou par la prévarlcation du Juge;

&

le juge prévarique, lorfqu'il néglige la pourfuite dll

co~pable

ou par indolence Ol! par corruption . (.luelle

que roit la caufe de

l'impllnité ,

elle cncourage au

critne .

lMPU R ETE' , f.

f.

(./I1edeci14e . )

nom emierement

f'an~o:s ,

par lequel Ol! défigne la

nOI1-p"retl

des pré–

micres voies; c'efl-a-dire , l'état de I'e({omac

&

des in–

tellim infettés , allérés

&

.corrompus ,

il

répond au mor

grcc clk.Cl3-ClUP''''¡C,

JI

s'al1uonce

par des pefamcurs

d'eClo–

mac, douleurs de tete , diarrhées, vomifi"emenr , roes,

défaur d'appétir; la langue efl chargée, amere,

&e.

Ce

vice efl fameu. en M edecine par les difl mélions miou–

tieufes

&

ionombrables qu'on en a établi,

&

par les r6-

les multipliés qu'on lui a fait Jouer dans la produaion

des maladies. En eff.r, quelques écrivains fpécu latifs ont

divifé

&.

fubdivifé les

impare:ls,

faburre, crudités, en

.cide, alkaline, muriatique , inr.pide , bilieufe, piruiteufe,

&c.

&

chaque vice partieulier a été cenfé le gerrno

d'une maladie différenre; le palTage des

impurcels

dans

le fang renferme prefque ¡oure la théorie moderoo, c'eCl

la bafe de toUles les maladies aigu;;s , la célebre e.ufe

morbi6que

a

combatlre,

&

dont il faut empceher I'aug–

menmion pour prévenir les redoublemens

¡

c'en auffi le

foyer qu'i1 faut vuider dan, toutes les maladies géoéra–

lement, parce qu'i1 o'en en point, diCent-ils, qui ne

foiem produites,

00

du moins <ntretenues par un foyer

d'imp",.eels,

par un levain vicieux placé dans les pre–

mieres voies;

&

c'efl ellfio la fource de ces indications

toujours les mt!mes, toujours (emblables

&

toujours

uniques, de purger

&

de rérablir les digeflions dans des

malndies elTentiellement diffé rentcs , c'el! ce qui rait re–

dou ter la faigoée

a

quelques medeeins dans les tlll\I.–

dies aigucs, dans la er.ime d'augmenter

le

repompemel]t

de