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I"M P

continence propre

i\

ron état, les tenicoles ilétris, les

vaiífeaux fpermatiques deíféchés ,

&

le membre viril ex–

trcmemenr diminué _ L'équit.tÍon rrop long rems con–

tinuée produit aum que1querois cerre maladie . J:lcques

F ooranus raconte

q~n

jeune feigneur dev int

impuij[a"t

par cene caufe; il Y

a

beaucoup d'aurres fem blables ob–

fervations. L es chllres fur le dos, [ur I'os

facmm,

&

/lurres parties voifines,

peu~enr

erre fu ivies de la

par.ly–

(je

des mufcles éreaeur>, comme

iI

en arri..é

il

uoe

perfonne dOOl Fabriee de H ildeo nous

a

donné I'hi–

lIoire,

Cmt. vj. obferv.

f9.

qui quoique dans I'impor–

Ilbilité d'ériger, avoir des defirs extrémerncm lubriques,

te

fentoir cene dnuce irritarion dans les partÍ<s géoitales,

qui prépare, diCpoCe .u plailir,

&

en augmenre la viva–

cité .

11

artive quelqucfOls

m~me

qo'on éJacule daos cer

érar-li; Raymond-Jean Foros a uoe ohCervarion qui le

prouve .

Confltlt. medic. T om.

l.

~o.

La feconde caufe

d'impltif!a11"

en le défaut d'in–

Iromiffion qui arrive ordinairemem par quelque vice de

conformation , lorfque la verge maoque rour-a-fair, 10rC–

qu'elle n'e(l pas dIoire, 10rCqu'elle en d'uoe (l"roífeur

m ooRrueuCe, ou d'uoe extreme pe!Íreífe; q uoiqu elle en–

tre alors dans le vdgio, elle en incapable d'ercirer uoe

femme

i\

I'éjaelllarion,

&

iI

en bien dillicile que la

ma–

lrice puifre recevoir comme il faur la Cemence qui eo

[orr , qlloiqu'elle s'abailre Oll s'allooge

a

un certain POiOl

pour la pomper

&

I'ab[orber emieremenr . D·ailleurs uo

homme 'fi mal partagé manque de force, de chaleur,

d'efprirs,

&

de femeoce . L'inrromiffion peur auffi etre

emp~ehée

par l. groffeur du vemre daos les hornillOS qui

om trOP d'embonpoim, (ilr-tout s'ils om affaire

a

uoe fem–

m e qui Coir dans le meme cas ;

1;

ce vice en coulidé–

rabie, e'cn iourilemem qu'on cherehe des firuarions plus

avantageures

&

commodes, il en ordroairement Cuivi

d'i~l/iffm"t!

.

3 .

L a troifieme cauCe enan dépeod de I'éjaculatioo:

(j

elle ue re rair pas du rour, ou fi elle fe fair aNremenr

qu'elle De doir, I'éjaculatioo maoque toralement,

1°.

par

1'3brenee des arteres [permatiques, ainfi 'j,ue l'a obfervé

R iolan,

AnthrQPogr. lib.

ll.

Clip. xxiij.

2 .

par le défaur

des teniculas qui peuvenr manquer,

~tre

obflrués, dcC

féchés ,

rel~ehés ,

&<.

l°.

par le vice des caoaux défé–

,ens, qu'on a quelquefois rrouvés nuls dérangés , fié-

ris, delTéehés, racornis, Plarer.

Prax. lib.

l.

cap. xvij.

S choli1.ius rappone que daos un jeune homme mOrt

im–

f'lI ilfant

&

é pileptique, les tuyaux déféreos étoiem

a

peine Cenfibles, les vaiITe,uI préparans ou fpermatiques

m aoquoienr d'un c6té,

&

les te/lieules c!toient relirés

daoo le ventre

.'}ou,,"01 du

CUrIUIX,

ann.

[671.

obferv.

6~ .

4°.

par la foiblelre, le rel!chement des véficules [é–

mmales , ou I'obnruaion de leurs ruyaux exerétoires .

C es eonduits qui donuenr iífue

:i

la remenee pen vem étre

bouehés par les cicatrices des ulceres qui [e trouvem

dans ces pauies

a

la Cuite des gonorrhées, par des ca–

runeules, par des €alculs. Mareus D onatus dit avoir

lrouvé dans 13 proflate une pierre qui empéchoit I'éla–

boration de I'humeur pro(lJlique,

&

I'excrétioo de la

vraie [emence.

[-{i(lor.

m'rab.

lib.

IV.

cap. vi.

11

y

a

·une autre obCervarion p.rfairement Cemblable dans Fré–

déric L offius,

lib.

1.

obferv.

33. 11 peur auffi arriver

que la coul1riaiou dans laquelle C" m ces parties duranr

I'aae vénérien , Coir fi forte qu'elle ferme roralement

l'ouvcrture des cOllduÍls eIcréteurs;

c'eCl

ce qui fait que

[ollveut le trop d'ardeur empéche l'éj1enlarion; c'en le

cas d'un jcunc homme bieo connitué, dont le doaeur

Coekburne rapporre l'hilloire,

E U"ai

&

obfer'bat. d'Edim–

bourg.

L orCqu'il vaquoir aux devoirs

&

plaifi rs conjn–

gaux avee r. fe mme,

iI

Ce rourmemoil inn!Ílemem rans

poovoir éJaculer; cependanr en

m~me

rcm' il éprouvoir.

des pol lurions noaurnes, ce qui donna Iiau de penrer au

medecio que I'érea;on rrop fone, la rrop graode viva–

cité du jenne hOlllllle étoiem la eaufe de eelte

impuiJ–

[tUtee;

l'IOdic3tion

ét

i[

c1aire; le remede

écoit

llature1

& facile

¡

il réuffit auffi; quelques évacnations

&

un

peu de régime gué rirem totalemenr celte maJadie.

4°.

L 'éjaculation de la [emeoce [era interceptée , li le trou

de I'urethre eR bouché dans I'imperforarion de la verge,

ou reeouverl par le prépllee dans le phimofis; il

Y

aura

égalemenr

impuiUfl11<e

fi l'éJacularion ne

[e

rair pas COI1l–

me il faur, c'elf-a-drre par le trou de l'urothre, avec

force

&

vivaciré ; fi par eIemple la verge efl pcrcée de

plur.eurs trOUS, ou s'il n'y eo a qu'un qui roir placé eo–

deUous,

3

~Óré,

ou .illeurs;

íI

Y

a un fair fort fillgu–

líer .. ce rUJet rapporté dans la

bibliothe'lue medico-pra–

tique d<

M anger,

lib. IX.

touchant un jeune homme

qui oe pouvoit jamais éjaculer, quoiqu'iI érigdr furte–

ment : ii

C~

forma apres un an daus la région épiglnri–

que droire "ois petits trQus

p~r

lerqucls la remellee [or-

'Z'Qme

VIl!.

IMP

.P3

loír p.eodanr le coYt,

i\

I'... primoit auffi quand il

vou_

loit comme du lait. S i le canal de l'urC[hre en parremé

de caruneules qui briCt:o[ , modcrent

1

&

d¿ranaell[ le

mouvemeoc impétueux de 1.1

r~mell=c;

li

le>

vélicules

réminales 3(foibl ies o'exprrmenr certe humeur que láche–

mem,

&

qu'ellc ne rorte qu ¡(outre

a

¡;outre,

& <-

rou–

tes ces caufes

d'impJiiJfanee

bien conllatées, [ont

des

r.iCans ruffi faotes de drvoree.

On diflinglle

l'imp"iU"ana

de la nérilitó 'JU inrécon–

diré de I'homme, e n ce qlle celle· ci oc [npp"C" que le

défanr de génération, peur <lépendre de quclqucs ,·ices

cachós de la Cemence

&

exi lie Couvcm rans

imp"ifTan" .

U n homme trcs-v;gol:lreux,

rrés-puifTaat

1

pcuc cue

in–

habile

il

la géllération , 3U Iieu que celui qui en

implli{–

fant

ou peu proprc au eoYt,

a

I'aac venéden, en

roÍ!–

jours nérile.

Cene tn:llndie n'en: accompagnée ordinairen1cnc d'au–

cune eCpeee de danger; elle n'elllralne lpres elle que du

defagrément ; elle prive l'ho mme d'une f'lll&iol1 lres–

impon :lOtC

S.

la

foeiélé,

Oc

trcs-3~réablc

3 lui-m(!me;

ce qui pellt le rendre trille ,

1<

jeller dans la mélanco–

lie;

& iI

Y

a ccpend3nt toot Iieu de

,uoiee

qu'une

im ..

puif!an«

fubire Cans caufe apparenre,

&

dans une per–

[onoe qui o'en point accolttumée:\ cet .ccident, en I'a–

vant-eoureur de quelqlle grande maladie; la ceífatioll de

l'impuifTan"

3

la Cuire d' une mlladie aibü. eflllo

trCS–

boo agne.

Curation .

11

'Y

a des cas 011 il n'en pas néeelI'aire de

dooller des remedes; eGmme par exemple, lorfqu'uo

homme n'ea:

impllilf.'ll1t

que daos certaillcs circonlhln·

ces, 3.0

("arde

d'une m31:\dic aigüe,

apres

des

cKcrdces

violens, ou vis· i¡ -vis dtune

feull.! femUle::

p:lr cra¡ote,

par

pudeur

1

par mépris , par hainc,

(lU

par

cxces

d'amour;

iI

feroit ridie..le ó'aceabler, ainfi que le conlcille

111\

cerrain L ouis Ralloeman, le mari

&

la (emm<

de r., i–

goées de purgations, de pillllles, d'aposemes, de vins

médic~memeu x ,

de b::mmes ,

d'onguens, d'inJeélions ,

f:;'c .

11

eR d'autres cas 011 les remedes les plns propres :\ ex–

citer l'appérir vénérien, les plus nimubns Ccroienr par–

faitement

¡nuliJes; tels font

CCl1X

ou.

J"implll:tfrmce

dé–

pend d'un M fallr de conformation . Ces remedes fcroiellr

auffi ip(itffifaos, lorfque I' imaginarion eR vivemellt frap–

péo par la crainre

&

la per(i\3(ioll d'ul\

Cortil¿~e.

Je

rc–

marquer3i fculc lllcnc par rapporr

~

ces gens-I-a, qu'il

IlC

fam pas heurter ICIlr5

Icnt;nlcns ;

les mdlkurcs

raiú)ns

nc

fom aueune impreffioll fur ceux qui donn.m

t~te

baiC–

Cée d3ns ce ridícule; I'opiniatreté luit de pres I'ignoran–

ce . Aioli

iI

en :\ propos quand on vem guérir ces ima –

gin.tinos, de fianer ces perConnes , de paroltre perCuadé s

&

rouehés de leur accident, & leur pro me:!re des .Íe–

cours immanquables pour le di(liper; les plus eHraordi–

naires COOl roíljours les plus ellicaces ;

c0rn.me

merveil–

leu., ils Com plus propres

a

gag"er la eOllhanee, ce qu i

eR uo point

impon.nt

; c'en IIl\e grande partre de la famé

que de I'efperer. C'en alllr. que MOlllagne rétabllr par

un ta1ifman d'u[ la

vivacit~

d'un

co mte

qui l'avoit per–

due par la crainte d'110 últtilége . Je ne fuis pas Curpris

de voir dérruire I'effet de ces ?rétendus mlléfices par

les tellicules d'un coq peodus aux piés dll Pr, par la grair–

fe de loup, ou d'un ch!en noir , frottée a

ia.

porte, eo

fai[aut pilrer le malade

a

rravers

1

anneau conJugal,

&c.

Entin,

l'impllifTanee

qui exige des romedes ,

&

qui el1

guóriífable efl cclle qui dépend du rel'chement, de

13

foibleífe, de la paralylie des parties deflinécs

iI

la géllé–

ration du défaut de remenee , ou de Ca ropldlté, de la

froide~r

du rem péramenr, de I'indiftcrence pour les plal–

(ir&

vénériens. C'eCt.

ici

que

conviontlC:llc ees fameux re..

medes conous Cous les tloms f.Oueux de

prlcipieans,

aphrodifia'f't<s

\

&<.

& que l'cuphómiClIle médieinal a ap–

pellé plus pudlquemenr

rcm~dia

ad magna" imitaum .

11

Y

a Iieu de croire que ces rrmedes procurent une plus

grande abondancc de

fcmell~e,

ql1'ils la rendent

plu~ (icY~,

plus aaive, qu'lls détermment le tang

&

les erp' lts 301-

mauI vers les parties génitales .

11

n'eR perCoone qUl n'air

éprouvé que ces remedes éehauffem, merrent en mou –

vemem,

&

fouenent les

humeur~ ;

que leur ur.1ge en

fulvi d'éreaions plus forres

&

plus fréquemes. L a plll –

parr fooi des alimcns, tels [ont les "crevilres, les chairs

des vieu!: onimaux, les

artichat1x,

les trufes , le c61eri

1

la

roquette

1

de qui

on

dit

avee

rai~on :

ex eita/;

."d

v~n~rem

lardoJ

~ruea

ma ritol.

A CCllX·1a on ptU[ :lJoUtcr 1am–

bEO, le mufe ,

l'opium

1

ehc'L

ccux qui tont

accoutllrnéi

a

ron aaioo; mais par-deírus tout, les mouche e.n–

tharides . On uCe de ces

remed~s

inrérieoromem,

&

on

eo fait diverres compolitions poor I'urage ext<!rieur , pour

frotter, fomenter les parrie malades·.

11

n'en en poim

qui agiír.

~um

prompte!"enr .& avec tam d'effieacité .dé–

terminément [ur les pantes qUt Ccrvonr

a

I'aae vénénea ,

V

v v

~

que