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1 M P

Suiy~nt

le

Droit rOllpio, les

impt¡b,,,s

é:an~

,el;le,?re

en' enfance ou

proche

de

t'cnfance,

ne PQuyolcm rlcn

faire par

c~x-memes;

eeux 9ui élOiel}t proche de. la pu–

bené, pouvoient fans

l'~ulOrué

dc leur .tuteur, f:ure leur

condition meillenre; au Jieu qu'i1s I)e pQuvoient

rie~

.f.li–

re

a

ieur deC.w,amage Ca!)s (tre

autori~és

de.

Je.ur

tuteur .

En France mEmc, en pays de drol$ écm, les

tmpu–

¡""I

¡le

.peuve.m .¡¡ir

p~r

eux-memes

I

&

leur ,tmeur ,r¡e

les autonCe pomt, ,1 ag,t pou, eux .

E,)

ma¡jer~ crim;nell~,

01}

~ui,r

la $Iininé,lion dcs.Jojs

romaines, qUl veulcm que les

tmpuberts

.éram

e(lcor~

en

enfanee , ou prQche de l'eofaoce

1

ne fOleo t pas Coumis

aux peioes ét;lbJies par les lois , parce ,<¡u' on préCume

qu'ils (Ql}t encore incapables de

401;

an heu

qu~

le$

;'11:

l"beres

'luí Coot proche de la puberté, étam prérumés

capables de dol, doívem étre puo;s pour les déJir

ar

eu. commis: mais en confidérarion de la foible e de

leur

~ge,

on adoucit ordinairémeni la peiue pOrlée por

la loi. C;'en pomquoi il en rare qu'ils Coiem pnnis

d~

mOrt; Qt) leur Í11Aige d'antres p;ines plus légeres, com–

m~

le fouer, la priC,," , feloo l'atrocité du crirt¡e.

Voy.

la loi

'1.

cod.

de

p.cn.

Voy<>-

la' Peirere au mOt

Cr;"1e ;

{~eus, ~ueJl.

16. Soefve,

tomt

l .

cme.

~.

chnp. I"iij.

1

~

P

U

P

E N

C

E

r.~.

(Jt1ornle , )

manque de pu–

deur pour (oi-méme,

&

de refpea pour les

autr~~.

le

la détini¡ une hardie!fe i"Coleme

a

c€lmmerrre 'de

~aicré

de ereur des

~~ioQS

dom les lois, Coir noturelles, Coir

mor~les,

íiJit clyiles

1

ordonoe!)t q\l'on rougiae; ear

o~

o'en poi

m

bh,mat/Io, de

Il

avoir

p~s

hOllte 'd'ul}e choCe,

qu'auenne loi' l1e défeud; mais il ell homeux d'étre in–

fenfi ble aUI choCes 'll!i CQm

des~o~n~les

el) elles m\!–

mes .

Ce vice a différens

degré~,

&

des nuaoees différen–

tes, feloo le caraaere des peuples .

11

Cemble que

l'im–

p"<!ence

d'un

fran~

i

bpvl' tOut, ayee des traits qui fOllt

r;re, en meme tems que la réftexioo pOrle ;\ en

~Ire

io:

digoé:

I'impud,nu

d'uo

ir~lien

eí} aff.aueuCe

&

grim,–

ciere ; eelle d'uo anglois en

~ere

&

c~agrine;

cell.e d'ur¡

écoffois ea avide; eelle d'uo irlandois

ca

IImeufe, lé–

gere,

&

grotefque.

J

'ai connu, dit Adiffon dan le Cp¡:–

lbtcur, un de ces

impudcIIJ

irlandois, qui trois mois

apres ayoir quittó Je 'l)anehe de Ja charrue, prit Jibre–

m em la main d'une demoiCelle de la premiere qllalité,

qu'un de nos anglois n'auroit pas ofé regarder eUtre les

<Ieu. · yeux, apres avoir

é~udié

quatre .nnées ;\ Oxford 1

&

deux aus a\l Temple.

.

M~is

C\lU' 'quelque aCpea que

l'i",pudenu

Ce manife–

lle,

c'e~

toiljqurs Uf) vice qui

p.rt

d'une mauv.iCe édu–

c:cioo 1

&

plus eneore d'UI} caraaere Caos pudeur) en

forte que

tOut

impudtne

en uoe eCpeee 'de proCcrit

Da–

tureJlemeO! par les Iqis de 'la Cociété.

17.

EFf'RONTÉ.

b,ruOENCE,

(I(nlir.

.{rtc.)

l'lmpudenu,

aiufi que

I'lojure 'on l'Outrage, eurem d,os la ville d'Alheoes un

tel)lple commno, doot voici l'hiaOlre en peu de mots.

11

r

ayoit

ii

l' Aréopage d¿llx ¡:fpeees de maffes d'argenr

tail ées eo (jége , Cur leCquelles on faifoit .{[eoir l'accu–

fateur

'&

l'accufé . L 1uue de ces cleux

ma{[~s

¿Ioit coo–

facrée

~

11/nju",

&

l'autre ;\ l'

Imp"d",,,.

Certe ' ébau–

eije de 'eulle fUt

pcrfeaionn~¿

pi,

Eplménid~s,

qui com–

meq.p par élever

a

ces

deu~

efpeees de diyioirés

all~¡;oriques, des aurels dans les

f

rmes;

&

bien-tllt apres,

JI leur balít \In remple, do",

~iceron

parle aiofi daos

fOil '

11.

liyre des fois;

'i""d'viliol"m /lehmis, J.uod

CJ–

loni! !eele(t

.xpi.to

, EpimCllidt Creeenft (tia .nlt,

f~cerlt1lt clJ1Itll.mdite fanltm

&

impudemia::.

{/irtllta

1

njqu–

le

I'Qrareur

romain)

non v;tia

confoirarr!

dud.

Sans

doute 'lu'il faut conCacrcr les VertUS

&

non pas les vi–

ces : mais, quoi qu'el1 diCe C iceren! ce que les Arhé–

oieos fireO! ici, ne 's'éeartoit' poi

O!

de Coo príocipe; i1s

eo ren¡plirtoient parfaitement I'idée; leur lemple ;\ l'Ou–

trage

&

¡¡

l'

l mpitámct,

n'indiquoir poim qu'ils

honorar~

fem ces d'eux .ices;

il

dé(jgnoit tOUt

a~

contraire, qu'ils

les déldloiellt. C'en aiofi que les Grecs

&

le Romains

faeri6erclIl ;\ 'la peur,

a

la fiévre, ;\ la remp;!re, aux

dieux des eofers; ils o'iovoquoient en un n¡ot toutes les

divinit4s; nuílibles,

&

ne leur ,elldoiem uo culte, que

pour les dé'lourner de ou;re. '"

11

reije; le leinpie dom

il s'agit préfenremcllt, répondoit

a

celui qu'Orefle avoit

confncré

~u).

Furies, qui ell J'amenallt

ii

Athenes, lui

procurerem la prQtealon de Mioerye 1 comme oou l'ap-

prenons de

P.uf,

ni~s·,

in Altie.

CIJ.

'J. )

,

l t.1flU~IC ITE',

IMPUDIQUE,

(C,.nmm .)

qui

en contraire

a

la ¡"Ideur.'

Voytz.

l'UDEUR .

'

.

IMPUI

SA~CE ,

r.

f.

~M.d:)

nom formé dll mot

pNilfanct,

&

?e

l~

partieule oégarive

in

ou ' ;m, qui dé–

ligne ccue maladle, daos laquelle les hornmes d'un age

rcquis oc Com

p~s

propres

a

l'a~e v~oérieo,

0l!

dn-moios

r

lMP

ne peuvent pas l'accorlJplir cxaélemeor. 11 faut pour une

copulndoll complene noo-feulement l'éreaion de In par–

,tic deHinée

~

cene

fOl1ction,

mais ourJ"e cela Con

jntro~

m,mOI.1 daos le yagin;

.1<

cet aéle n'el1 qu'une peine;nu–

.tile, s'il lI'et) pas ('uivj de l'éJ'culation: ce ';Iui cOI)(li–

tue troi; erpéces partieuJieres

d'im/''1ilfance

&

<¡ui el)

,éral;>lit les trois caufes

Ilén~rales.

J O.

V ércaion etl une fuile

&

un effet a{[ez ordioai–

re de l'irritadot) fioguliere occaijoonée par l. femenee;

aiQfi

JO .

le Mfaut ou larapidjté de cetle

liqu~ur

peu–

yem 'l'empecher ; ce qui arrive " cetre eCpece d'hom–

me qu.. Favaric!!

00

la 'bnttaJiré ont privé du caractere

je plus diail)aif de Ja yirilité .

(VoJrt.

Eu~uQ.u¡;:.)

Ceu.:

qui ont fair un uCage immodéré de remecjes trOP (,,'ids,

rels que fonl principalemen¡ le nénuphar, dODt l'urage

continué environ dm¡le jours empGehe, Cuivam le rap–

port de Pline, la ¡¡énératior¡ de

h

femenee; l'

agrJllJ ca–

jlt"

paffe pQur avo" cette propri,été; les vierges athénicn–

)leS pQur confcrver avec mqin5

de

peine

leur

yirginité,

parCemoieo¡ leurs lits de branchcs de cel arbre: qucjques

moines ehrérieos om aum par le meme remede dimi–

nu.é le

méril~

de leur con.tinence forcée. On affúre que

la femeoee de ce.r urbre produil le mer!)e elfet p,iCc in–

,érjeuremen~

ii

ceux aum qui fom encare eQovaleCeeos

d' une maladie aiguii . La madere de

l~

CemeQce ell em–

elofée che? .eUI

:i

l'aceroi{[emeot

&

i

la nutritiol} qui

fQm alors plu' <!onfidérabks;

&

enfin, aUI pcrfont;les

.épuirées

&

aJfoiblies par lOutes for.tes de débauehes.

2°.

U ne des grandes qurcs d'ére.:lion eij )';magina.

rion reri)plie dlidées volu?tucufes, frappée de quelque I¡el

objet, Qouillaote de le po(Jéder: le fang

&

les eCpríl8

(emblent alors agilés par eeue

id~e;

ils fe poneor aveo

rapidité 3 la verge, en djtateOl

&

difiendeOl routes les

perites cellnles,

&

il

meuem eo érar de remplir les de–

ti"

déja (ormés. LorCque certe cauCe vienr ;\ maoquer,

)'éreélion ne

Ce

fair que mollemeot, ou meme poi", du

[Out : ainli un mari Cera

impuíffant

vis-a~vis

d1une

fem–

me laide, dégo'J lame, libertine , gatée, qUI au líeu d'a–

mour c:xcitera chez.

tui

l'averJion, le mépris , ou13. crain–

te. L,.a pudeur peut etre 3Um un obflacle

a

l'éreél ioo ;

elle en gravée fi profoodémenr daos le ctEur, que les

libertins les plus outrés ne pOUVallt la fecouer,

il

lenr eft

impoffible d'ériger devan; beaucoup de monde: e'ea ce

.qUl fair encore voir l'abCurdité des congres établis autre–

(ois pour eonllater Ja viriljté. Vérude trop foreée, des

mód'lations profandes, uo état permaneot de mélanco–

lie , d,mpem les penCées amouronfcs, fetnblent empéeher

Ja génération de la femeoee, rendent

imp"i/Jant.

Man–

get rappone une obCervation d'no jeune ¡lOmme qui lom–

ba dans ccue maladie apres avoir paffé plufieu¡s m\lIS

i

l'érude.

Biblioth. m.dic,

prati~.

lib.

Dr.

La craime d'un

maléfice, l'imagioarion frappée des meoaees des noueurs

d'égl1illette, a eu tre -Couveot I'effet arteodn,

&

n'a que

trop .eerédité ce préJugé daos I'efprit du bas peuple,

roujours

ignor~m,

&

par eonCéquent crédule.

/1

y' a uoe

foole d'obfervations tres-bieo conllatées' de

pay[~ns,

qui

lo premiere nui, de

l~urs

noees, qUQique tres· bien eoo–

formés, n'om jamais pil érir,er malgré

le

voifinage,

les e",effes, les .([ouohemens d'une femme jolie,

~ima­

pie,

&

aimée, paree qu'ils éroiem, difoient-ils,

mcha..-

tlJ ,

,,,(orcdb ,

pare!!

'{Ilon

IOlr avoil

noul

J'églli"ett~.

11 en

~

remarquer que eeux' qui veulcnt s'amulé:, ou fe

venger de ces gens-la par ce prércodu malétiee, om

1011-

jour~

Coin de les en avenir, de les eo menacer; ils Pt3-

liquent meme en leur pré!enee

quelques-un~

des CecrelS

'luí p"rr:ent pour avoir cCUe verru: .ee qui

I~ur

frappe l'i–

magln'tlOn, de Cavon que 10rCqu'lls veulem te J in:lro

amoureaCemem

a

Iturs femmes, ils n'oCem preCque pas;

lis Cl1m trines, aballus, 1311guilf.,ns .

~y~nt

des cauCe

~um évident~s

de ce fait,

iI

Ceroit ridicule de l'."ribuer

.ux elfets magiques, ou

a

la

puilf.,oe~

du délT)On:

le

feul

magiqu~

ou

miraculeu~

rire fon ori¡;ioe du feerer

des cauCes; mais finiffons,

c'en

une fuJie, dir un

3uteur

ancien, de

'arr~¡er

trOP

~

réfurer

&

approfolldir les fol–

Ies opinions.

3°.

Uoe conditioo

n~ce{[aire

a

I'éreaion,

en le bon élaf

&

J!aaioll

de~

rn"feles qui vont de 1'C)s

ifehium Cur le dos de l. "erl,¡c Cous le nom

d'lreé!wrs '

aiofi la p:iralyfie

d~

ces mu{cles en une raiC" n

fuffifant~

~I'imp"ilfan(f p~r

défaut

d'~reéf¡oo;

elle pe",

~épendre

pes caures génér3les de la paralyfie,

"qytz.

PAR ,'LYS 'E ,

P'I atre UlIe fqile d'un qercice trOP violem, trOP con–

tioué de celle panie 1 ou meme du oon-e¡ercice; ces

muCcles perdem

p~r

un trop long repos leurs forees,

leur jeu,

&

l~urs a~lioos;

les ruyaux nerveux qui y por–

tem leS' efprÍls .n,mau. s'engorgenr on fe ilé¡riffent; la

meme

chofe :lrrive nux conduirs

fém inaires, aUI

ccni–

eules,

ii

la verge. Vidus Vidius rappone qu'oo

~rou\'a

~ans

un

jeun~

eecléliafiique qni aVOlt loilJous ¡lardé

I~

con-