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4°0 .

1

e o

de

fon tems e'itoit une ville célebre ; elle fllt épifeo–

pale de bonne heure. H ieroclcs

&

les autres auteuts des

Notices ecclélh Oiques, la

Dornment

mll¡opo/~. ,.

l e01u

deviO! la eooquete des Tures avam qu lis euC–

fem pa(fé en E urope; ils en forme,em le lié¡;e d'ulI

gralld gouvernemellt, & défirem deva'!t eette vllle ['ar–

m ée des CroiCés d'Allema¡¡ne eondult,5 par Conrard;

I'empereur ble(fé, qui eomptoit arriver

a

J

éruCalem en

génü~1

d'.rmée viélorieu,x, s'y rendit eo pélerio.

Cogni

en le nom moderne de I'nncienoe

leone;

elle

en grande, peuplée, íituée dans une belle campague,

fertile en blé, eo arbrcs fruilíers,

&

en toutes COrtes de

légumes . Elle el1 Ja capitale de toute la Caramanie,

&

le

.Be~lierbeg ·

y fait

fa'

ré"déllee ordioaire . L e C.ogiae

de Cogoi a Cous lui dix-hIJit zinmets

&

cinq eeos dou–

le timars . R oehefo'rt, dans

jo;'

v0

:t.ar

.;

de 'Tur'luie,

en

a

doltoé lIoe ample deCeription.

(D.

J.

~

ICON 1QUE STATUE,

(Ánti'l'

g~e'l.)

on oOl1)l1)oit

aioli daos lá Greee les O"'tues que I'Gn élevoit en I'hon–

neur de eeux qui ""oient été trois fois :-aillqucllrs aux

jeux Caerés .

00

meClirnit cxaélemem ces Hatues rll r

lellr taUte

&

Cur leurs melnbres,

&

I'on les appdla

/1(/ –

tun i,,;oni,/uel,

paree qu'cllcs étoient cenfées dcvojr rc–

préCenter plllS parfa,itemem qu'dueuoe autre, l;t rell"m–

bl:!nee de eeul" pour qlii elles écoient faites .

I/oyc~

S 'r' ATÚE.

( D .

J.)

¡ CON 1

U

M,

(G/og, anc. ) I/oyez-m I'article

fo1l1

/<

nom fra"fÓiJ

lC <ilNE.

.

, ICONOCLASTES,

r.

m.

(7'hé~/ogie.)

briCeurs

<;I' images, Nom qu'oll donlla

d~os

le vij. (Jecle aUlle

feéle' d1héré!'qlles' <lui s'élcva eontre le cultc rc\igieux

q ue les 'Catholiques relldoi'ent aux images.

VOY<;I(

1

M A-

GES·.

'

Ce mot en grec

EHtO,."Adi"lIl

formé de

.,11.' ,

i111agc,

&

&1>.&"""

~

'r1unpere)

(oIJlpre, paree que les

Iconoc!aJles

brifoknt les images. .

On a dcpuis élQ.IjlJlé ce Dom

a

tOU$ ecux qui Ce font

dé€larés avee la ' meme fureur contre

li

epl.te

des ima–

ges, C'eO daos ce Ceos qu'on appelle

l eonoc/tif!<J

nOIl –

lcul'emeot les réformés, mais eoeore quelques-uJlcs des

églifes Q'orient,

&

qu.'on le regorde eomme hérétiqucs ,

p~ree

qu'ils s'oppofent au eulte des

ima~es

de Dieu

&

oes Caints ,

&

qu!ils eo brifent loutes leS fi gures

&

rcpré –

[entations daos les égliC.s.

Vuyez

L ¡¡'TRtE,

c¡¿lte,

&·c.

. L es anciens

!cpnoclaf/<J

Couteous d'aboró par les ea–

Iífes Carralíns, enCuIte par quelques empereurs grecs , tels

que L eon 1'!(ilUdeo

&

eonnamia Copronyme, rempli–

rent I'oriem de earnalles

&

dlhorreurs. Sous ConOamio

&

Ireoe le eulte des images fut rélabli,

&

1'00

tinr

un

Iloneile a N ieée,'

ou

les

lconoclafles

furcne eondamnés .

M ais leur parti le releva Cous N iaéphQrc, Leon

l~

Ar–

Iliénico, Miehel le Begue

&

Theophile, qui les favori–

[erent

'&

tol~re'rent,

&

eOlj'lmircnt eux-memes eontre

les Catholiques des eruautés inouies, dont on peut voir le

détail dan; l'hi{\oire que

M.

Maiubourg

a

donnée de

eette héréfie.

.

' Parnii les nouveaux

lconoc/aftts,

on peut compter les

Pétfobruliens, les' Albis;eois

&

les Vaudois, les Wiele–

tites,

le

H uffites, les Zuinglieos

&

les CalviDines 9ui

daDS

1I0S

guerras de religion, Ce font portés aux mUes

.xees eontre les images que les ancieos

lconocl"f/es .

(G)

, ICONOGRAPHIE,

r.

f.

iconograp¡'ia , (An,ir.)

de–

feriptión des images ou Jlatues alltiques de marbre

&

de

brome, des buOes , de} demi-buOes, des dieux pénates,

oes peimui'es

a

fre(que, des moCa'iqnes

&

des Ij'lioiatures

aocieunes .

Voy",

ANT

IQ.UE

, STATUE,

&c.

Ce mot eil grcc,

U~¡"9",::t.t",

&

vient d'

ti ... ,

,

;ma-

gt,

& .

",p.~.,

Je

.

áleris

o

'

lCONO LATRE f.

m.

(7'h/ologie_)

qui adore les

¡mages ; eff le

nom

qJe 'les 'JconoClaCles -doooent aux

Cq–

tholiques, qu'i1s aeeu(elit faulTemeot d'adorer

I~s

images,

&

d~

leur reodre le -eulte qui n'eO dll qu'a D ieu . '

. Ce mot vient qu

grec

"Ut"

jmage,

&

),~,UJ",

la–

dore . VO)i",

IMAGE; IDOLATRIE ,

é.!Ic.

(G)

ICONOLOGI E, f.

f.

(An¡i'f. )

[cienee qui reg3rde

les

fi~ures

&

les

reptéC~ntations,

taut des hommes que

des dleuI .

-

,-'

.

. .

, Elle alJigne

a

ehaeu~

Jes attriburs qui leur font pro–

ptes,

&

qui fervem

a

les' différeneier . Aioli elle repré–

feine Saturne eo vicillard avee une faux; j upíter armé

o'un

fo~drc:

avec¡ lÍl1

aigl~ ~

Ces

eÓt~s

¡

Neptune ayee

(1) Cene

Ccicnce

ca fon

necefTa¡ee

:lUX

Pocte"

aux Pcintrcs .

Be

alJx

Scalptcuu . four vous' en

inR.ruire ('on(ulte%.

¡'tconotogie

de

Ce–

{ar

&ip.1.

quoique

défcéluc!Jre

ca

qu~lquc

('a(ejc ;

voyez

b.

fDY.

lbolo~ie

de

NocJ

le

~l'ntC

I

le.

Tableaux

d~

Pbiloftrate.

ApoU~

..

f ,C O

uo lrídent, monté Cur un ehar liré par

de~ ch~vaux

mQ–

~ills;

PIUlOU avee uoe fourehe

ii

deux dellts ,

&

traiué

Cur un ehar attelé de qualre ehevau. noirs; Cupidoo ou

l'A mour avee des Heehes , un earquois , un 8ambeau,

&

quelquefois un bandean

CUt

les yeux ; A pollon, tan–

\61

avee I\n are

,&

des Heches,

&

tamOt av,ce une lyre;

M ereuro, uo eadueée en main, eoeffé d'u" ehapenu ailé ,

avee des talODnieres de ml!me; M ars armé de

toDles

pie–

e"s , avee un eoq qui lui étoit eonCaoré; Baeehus eou–

ronn{ de Iierre,

~rmé

d'un mCe

&

eouvert d'une peall

de tigre, avee des tigres 3 ron ehar. qui el1 Cui,·i de

bacch3tHeS;

Hercule

reVCfU

d\me

peno de ¡ioo,

&l:

te–

oant en main une malrue; junon ,portée Cur de< nuages

avee un paon

a

fes elllés; Vénus fur un ehar tiré par

des cigoes , ou par des pigeoos; Pallas le eaCque en

t~le, appuyée .fur fon bouelier, qui é loit

ap~ellé

I¡¿de,

&

iI

res cOtes une choueue qui lui éroil eonlaerée; p :a–

ne habillée en ehaíl'ere(fe, l'are

&

les fleche en main ;

Céres, une ¡¡erbe

&

une faucille en main, C omme les

Payeos avo iem multiplié leurs divinités

a

l'infioi, les

Pactes

&

les Peimres apres eUI fe Com exereés

a

re–

v~tir

d'uDe fi gure apparente des etreS purement ehimé–

riques , o u

ii

donncr une eCpeee de eorps aus attríburs

divins , au;<

f3ifons) :lUX

fleuves , aux

provinc~s

,aux

fciences, aux :lrts,

auJo': vertus, aux

vices,

au,x pamans ,

aux maladies,

&

e.

AinÍl la Force eO

repréfeo~ée

par

une femme d'un air guerrior appuyée Cur un cube; on

voit un líon

3

Ces piés.

00

donne

a

la Prlldeoce un

miroir emortillé d'un

terp,~Itt,

Cymbole

de

eetre vertu;

a

la JuClice une épée

&

une balance;

a

l.

Fortunc un

bandeau

,&

uoe

~Que ;

a

l'Occafion un tQlIpet de ehe–

v~u"

fur le devant de Ca

t~te

ehallve par-derriere; des

couronoes de

roCeau~

&

des urDe;

:l.

rollS les fleuves ;

a

l'Europc !Jne eouronoo' fermée, un fecptre

6i

un che–

val;

a

I'Alie un eneenCoir,

&c.

( 1)

1

CON OM AQ U E, adj.

(Gramm.)

qui attaque le

culte des images. L'empcrem L eoo ICaurien fut

appell~

¡conoma'lue

apres qu'i1 eut rendu I'édit qui ordoODOIt d'a–

banre Ie§i¡nages.

!co1loma'llte

eO Cynonyme

ii

lconoela–

ft•.

I/0

:t.ez

lcoNOCLASTE.

tCOSAEDRE ,

r.

rn.

ter/n<

d< Glamllri<,

c'ell un

eorps ou folide régulier terminé par vmgt triangles équi·

laléraux

&

égaux omre eux.

On peut eonlidérer

I'icofaidre

comtRe compoCé de

vingt pyramides triangulaires , done les ommets re rell–

eontrelH au centre d'une rpher.e,

&

qui om par eonfé–

qllem leurs hauteurs

&

lellrs bafes é¡ples; d'ou

il

fu it

qu'on aura la Colidité de

I'icqfaidrc

1

eo multipliam

la

Co lidit<! d' une de ces I?yramides par

20 ,

qui

di

le nQm–

bre des bates . Harris '

&

Chambers .

(E) ' '

• ICOSAPROTE,

C.

m.

(Hifl. mod.)

dignité chez;

les Grec¡ modernes.

00

dlfoit un

¡cqf"p"ote

ou un

vingt–

prin&ier

1

CQlnme

naus difons

~o

cent-fttiffe .

IC R EPOIVj.ONGA ,

C.

m.

( H ifl. nat. )

Cerpent ma–

rio des mers du Brélil, qui Ce tient eommunément im–

mobile fous les eaux; o n lui attripue la propriéré d'eo–

gourdir eomme Ja torpille; on a(fure que

~ous

les ani–

mauK qui s'el) approehent y deme).trem li fortemem at–

taehés, qu1ils ne peuveRt s'en déb Iralfer,

&

le Cerpeot

el1 fait ra proie .

11

s

l

avance quelquefois Cur le rivage,

ou

iJ s'3rrange de maoiere

a

oecuper

UD

tr~s-pelit

erpa–

ce; les mains des hommes qui vorrdfoiene le c. mr de–

meurent altaehées

ii

(on eorps,

& iI

les entralne daos

13

mer E9ur les dévorer.

ICU=: RE,

(M~d<cine . )

V uyrz

1AUNISSE .

lCTERIUS

L .APIS ,

( Hijl. nat.)

nOl11 que les aneiens

ont donoé

ii

une plerre fameuCe par lá venu de Guérlr

la jal¡oitre qu'on lui attribuoit . Pline eo déerit qua"e

cCpeees ; la premiere éroít d' uo jauoe foncé; la Ceeo'Dde

d'un ¡aune plus

p~le

&

plus traoCparenre;

I~

troirreme fe

trollvoit

~n

moreeaux applatis,

&

étoit d'une

eoulc~r

ver–

d~trc

avee des veines fqoeées;

l~

q!Jatrieme 'erpece eofi n

6toit verdhre, avee des veines noires. Sur uoe defer!–

Plion aulli leche,

iJ

eO tres-difficile de devioer de quelle

l1~tul'e

étoit cette pierre (i vamée.

I/oyez

Plíne,

bift.

nll' .

(- ) -

ICTI AR, f.

tn.

( Hifl. d'Ajie.}

officicr qui a pa(fé

par 10US res

gi~des

de foo eorps,

&

qui par cene railon

a acquis le droit

d'~tre

rnembre du diva!).

Po

COL

d:gypt..

pago !66.

(D.

l

~

-

1 D

.>

1~r~~ ~~5~~r~. ~c~~o~ri~~etilél~3r~~(:~n,~.d~u1~r:;: d~t1~t:ta:~

Don..

rhiJipp:: .

gf'\Od

l'rofc~cur

de

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