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1 eH

Dent que Dieu donoe tOUS les ,alens

&

'ou'es les qua–

lit~s n~celfai,es

ii

ceux que le rultao honore des

g,and~

emploi . N ous croirions naos 2utr.s, que des geo qOl

00!

été nourrís daos I'erclavagc, qui ont é,e ,raité

a

coups de b3ton p2r des euouques pendant G loo¡;-terns.

'lui oot m;s leor élUde

¡,

fai,e les ongles,

3

rafer,

1

par–

fumer ,

ii

rcrvir dans le baio, :; laver du I¡níe,

1

plier

des venes, des to,baos, ou :; préparer du orbet , du

affé,

&

autres boilrons, Ceroient propr.s

a

de tOuS nu–

'tres emplois qu" ceux du gou verneml'm des provinces .

On peore dilfé,ernment

ii

la COur du graod-Cdgneur;

-c'en ce gens-la que I'on eo gratifie par ehoil

&

par

préféreoee; mais eOOlme ils n'om eo ,é. lité oi capa–

't:ité, ni lumieres , ni expériencc pour remplir Icors char–

ges, il s'eo repofem fur leurs Ijeutenans, qui fom d'or–

<lioai,e des fripoos ou des efpions que le grand-viúr leur

donne, pour lui rendre compte de leur conduite,

&

les ,enir

fo~

fa férule.

(D .

:J.)

ICHOREUX , EUSE , adj.

( ..rme de Chirurgi,)

on appelle

iehoreuf.,

I'hurneur féreuf"

&

3cre qui dé–

eoule de cenains ulceres. L es parties eun¡;ues, relles

que les ligamens , les membranos , les aponévrofes, le

tendons, oe fourniJTenr jamais une fuppuration vraimcm

puruleo,e ; les ulceres qui affeaem ces pareies donnem

un

PiloS

ichortux,

uoe erpecc de fante: ce nloe viene du

grec

i.~f

,icbor , fanits,

Canie, ou féro(jré :acre.

On tarit la fource de I'humeur,

iehoreufe

dans les

pl.ies des parties memoraneuCes

&

aponé vrotiques, par

l'uCage de I'erprit de térébemhine . Ce medicament def–

-feche I'extrémité des vailf. auI qui fournit

/'iehor.

L orf–

que dans la piquOre d'une aponé "rore ou d'un

Iiga–

ment, tes

In3tiercs

ichortufos

&

ª,cres Ceroue

celenues

derriere, elles y produi(ent des accideos qu'on ne fuit

ee([er ordinairemem qu'en faiCant une ineifion poor don–

ner une l(fue

~

ces maderes; I'¡'neifioo

en

dJailleurs in–

diquée pour arreter les Cuites funenes de I'étranglemetlt

que I'aponé"rore enfl,mmée fait (ur les parti!'S qu'olle

embrafr•.

l/oytZ

GANGRENE.

i?i le pus en

ieboreux

par le défaut de r.lfort des

chairs relftchées

&

Cpongieures d'un ulcere, les remedes

déterfifs cOrrlgent ce vice; I'indication particuliere peuF

déterminer

a

les rendre cathérétiques ou ami-putrides.

Voy<z

D É ;r E R S t

F •

L es chairs mollalfcs d'un cautere

formenr quelquefois un bourrelet pille doot

iI

oe fort

qu'ull pus

ichoreux.

On applique ordinairemen¡ de I'a–

lun ealcioé pour détruire les chairs cxcédentes . Je me

fuis fervi avec rucces dans ce cas de la poudre de fcam–

monée

&

de rhubarbe; j'en

~i

meme chargé ¡¡ne boule

de cire pour meme

a

la

place du pois . La vertu de

cés médicamens ranime les chairs,

&

produit un dé–

gorgement porulenr: ces bons effets momrent la jufle([e

(le I'idée des anciens Cor

h

qualité des remedes déter–

lífs qu!ils appelloient les

prtrgatifs des "Ieeres. (Y)

IC HOR01DE,

e

f.

(.Med«;ne.)

moiteur,

~eur,

dite

malfa;ne,

&

femblable

ii

la fanie que reodem les

ulceres.

.

ICHTYODONTES,

r.

f.

(Hifl. , nat.)

nom don–

né par quelques auteurs ayx dems de poirrons que ' l'on

trou"e répandues dans I'imérieur de

la

terre, telles que

les gro([op'etrc, ou dems de lamies , les

crapal~dines,

&e.

(- )

1

C

H T

y

O LIT E S, f.

f.

(H;fl.

nato

L )'thologie . )

nom géoérique donn'; par quelques natur.lin.s :\ 'outes

les pierres daos leCquelles on trQu ve des empr.imes de

poilfons, ou

a

toures les parties de poilfons pétrifi ée ,

telles que deS 'tétes , des arreteS, des vertebres, des

(lenr.;,

cre.

En un mot, le nom

d

1

irhtyq/íte

peut s'ap–

pliquer

a

toótes les pierres qui renrermenr des poirrons

ou quelqucS-unes de leurs parties-. L e mom aolc3, pres

de

V

érolle; fournit un grand nombre de ' pierres char–

gées des. cmp'reimes de poirrons; on en trOuve au!Ji en

Allemagne dans le voifi nage d'Abensleben, d'Eisleben ,

de M ansfeld, d'Gnerode, aioli que dans le duché de

D euI-Ponrs.

V.yez

P,ERRES, EMPREINTES, PÉTRI-

FJCAT ION ,

cre.

(-)

,

lCHTHYOLOG1E,

r.

f.

(Hifl. nat.)

la fcietlce

qui traite des poilfons, ces animaux

~quatiques

qui om

des nageoires ,

&

qui n'om point'de piés .

L'affaire de

l~

hbthyolog;e

el1 premierement de diClin–

guer toutes les pareies des poiaons, par leurs

nqm~

pro–

pres; fecondemem" d' appliquir'

ii

chaque poirron fes

noms génériques

&

fp!Óclfiques , c'en-a-dire ceux qui

conllill1eru foo ge,!re

~

Ces

efpeces ; troifiemement 'd'ex–

porer qudques-unes des qualités pu,iculieres de 11animal .

Le naturaline qui s'applique acetre étode, 'dolt d'a–

bord connoitre les parties externes

&

imernes du poilfon,

pour rapporter

a ca

propre famille tout poiffon ' étranger

ou ineODnu qui s'offre

a

fes yeu!; de foree qu'au Ola:

1 eH

yen de fes morques a rséUr'nique"

iI

puilfe

d~

n.,i.

fon .fpece

&

I'affigner

IU

geo«, de la funillc

i

laquelle

il appartiem . E nruiuo , par des obfi,rvations

fubf~quen­

tes, il ,ichera de ravoir le lieu de l'habirntiou dI!

poil~

fon dOIll

iI

}'sgit , fi c'eJl I'elu douce, falée, courallle

ou dOrm30[e;

ium

f'i

n

u riture.

v~g~tnble

ou

!lnimal~ ,

&

de

Quell~

forte; ron tcms ,

fu

mao'ere de muhiplicr

&

de fuire des petits . Ces dernieres

p.re

'eul3rit~

veu–

lem érre Jolnres

trcs-bri~"emen,

iI

la defcription des par–

ties du poilfon; car les dircou' étendu :\ cet égard Cont

pi atOt une eharge qu·unc ¡nl.ruaion Judicicufe. L. vraie

mélhode dl'i geore

&

des .Cpeces, en

h

princlpale

fin

de I'H ifloire naturelle.

.

00

dl\'ile commuoémem les poilfolls en trois c1alfes

les

c~t3cés,

les ca¡tilllgineuI

&

Ir,

6pineux. Les eét.:

cés rom ceUI dom la queue en parallclc • I'horiron,

qu.nd

le poilfon en daos f.1 poflure naturell.:

I

C'lr–

tilagineux fom ceux dom les

na~eo¡res

qui fervem

i

n!l–

ger fom Cottenues p2r des artilllgei

a

la

pl.ce

de "'–

yons olfeux qui Coutienoem les nsgeoires dans les alltres

poilTons , qui ont par lOUt le eorps des cartilages su lien

d'os. Tel$ fÓm les caraaere des deltX premiere cl.rres

de poiCfons. Tous les poilfons qui ont leues n.geoires

foiltenue par d<s rayons offeuI, qui

00'

Jeur queue pla–

eée pcrpendiculairemem

&

non horifonralemem,

&

qui

on~

des os

&

noo des cartilages, fe tlommem

poiffi,,~

Ipmmx.

Les poiCfons cétacés Cont rangés par les deroiers écri–

vains de I'Hinoire natorelle, rous le

1l<nJ\

latin de

pld–

,~i"ri.

lis s'aecordent en plufieu,s chafes avce les ani–

m.ux

terrell res ;

&

on les dillingue les uns des 'utres

par les canacres ql1i Cervem

i

In dinioaion des qua–

drupedes , pa.ticulieremem par les dents. La nruaur.

gélléral~

de j:cs paiaons, c'en la meme daos tous ; h:ur

feu le différence conline d.1lS les dems

&

le nombre des

nageoires. C'en dooe .des dents

&

des n.¡¡eoiros [eules

qu'on tir!, propremem les

eara~eres

généoques des

pla–

gi"ri,

ou poilfons cétacés ..

Les poilfoos cartilagineuI diff<reot feulemeot les uns

des aurres, par la forme de leur corps,

&

le nombre

de trous de leur ouie, le nombre de leurs n.geofre , la

figure

&

la pofitioo de leurs dems, 'lui

d.os

les Cét3Cés

conOituent les caraaeres génériques, vari¡:m fi fort dan.

les cartilagineux, que cela s'étend jufques fur 'les díver–

fes efpeces du m2me genre: ainfi les diUina,ons des

genres des poilfons careilagineul, oe peuvem étre tiré.

que de leurs figures

&

du nombre des trOu5 de leuro

ouies.

L es caraaeres des -deux clalfes des poilfons qu'on

nomme

cltacb

&

ca,.tilagintux,

Cont airés

a

uouver;

m.is

les caraaeres des épmeox demandent plus de foins,

&

ne s'offrS'nt pas

G

promp,ement 'UI yeul . L 'étendue

de ce"e elalfe

&

la grande relfcmbl.nee qui fe trouve

enrre pluGeurs genres différcns, ne f.cilitent pos I'en're–

prire qui confine

ii.

les dinloguer les uns des autres . Quoi–

que ce foit une regle générale, q¡¡e les .canaeres gé–

oériques

de~ poilfoq~

doivent

~tre

pris de leurs parties

ex,érieures; eependam dans les cas ou ces parties

elt~rieures different elles-mEmes en nombre, en figure

& en

proportion , il en néee{faire que les caraaeres primitili;

du genre Coiem tirés des parties qui foOl les moins va–

riables de toutes , les plus parriculicres au geure de poif–

Con dom

iI

s'agit, en

m~me

'ems qu'elles Cont les moins

communes

311X

autres

genres

.

11

faut beaucoup d'atten ...

tion

&

de capaci,'é

ii.

I'ich'hyologil)e pour 'di(ceroer fo–

lidemem ces caraaeres ;

&

.pres un mar eumen, il

trouve que les parties qui lui fernbloient d'abord les

plus propres

2

les étabUr, Com quelquefois eelles qoi y

eonvieooent le moins en

r~alité .

La forme des nageoires

&

de la queue du poiCfoD

peut paro!tre un des caroaeres errentiels pour fonder la

d,ninétion générique; néanmoins uoe recherche 'ppro–

fondie , démontre que ces deux chores ne foOl ici d'au–

cun fervice. ¡>refque toutes les efpeces de

<ypr;"i,

genre

rondé Cur des caraaeres 'naturels

&

invariables, om les

nageoires pointues a 1

1

ex'rémité,

&

pffrent des queues

fourchues. Si on eut fait de ces deux cbofes les cara–

acres' de ce genre de poirroo

1 00

en eOt exclus l. ten–

che

&

'autres -'lui lui .ppartiennell" quoiqu'ellcs ,ienr

des nageoires obtufes

el¡

des queues unies. D',illeurs

iI

y a plufieurs genres dilférens de poirrons , dans lef–

quels'

le~

ó.geoires'

&

la 'luoue font entieremem Ccm–

blables, comme la perche

1

le maquercau, le eougrc.

On préteodra ' peut-E're quc les oageoires

&

la queue

peuvent au-moins p2lfer pour des marques eollalér.l..

de dininaion ; mais ceHe iMe meme n'en pas fuflir.o–

te, paree ' que ces marques fom eommunes

a

plufieurs

genres de pOlCfoRS.

La