I
I
394
1
e
A
bec; I.e bas de la jambe
&.
le pié. en entier., depuis le
talon Jufqo'aux dOlgts, étOlent gns; les cOles des qua–
tre doiglG éloieo t garnis, bordés .d'one
m~mbran~,
';1-
tepté le cellé interne des
de~I
do]glS.
eXlérl~urs
qUl n
e~
avoient poim' les ongles élolent "trOltS, pOlntUS
&
nOl–
ratres, de mime qoe I'extrémité des dO.lgts .
L'ibiI
fe
Dourrit de [erpeos, de lézards , de greoooI1les,
&e.
Voy.
OISEAU.
IBIT IN ,
f.
m.
(Hiflo;,~
nat"r.!I•. )
[erpent tres-dan–
gereux des ,les Philippines;
iI
eft d'one grolfeur & d'ulle
longueur prodigieufe;
i1
fe tiem [ufpendu par la queue
lIU tronc d'oo arbre, pour auendre (a proie fur laquel–
le il s'élance. 11 atraque de cetre maoiere les hommes,
l.:s cerfs, les fangliers,
&c.
qu'il dévore rout enliers,
apres quoi il fe ferre cOntre foo arbre pour digérer
c~
qu'il a mangé .
.
IBUM,
r.
m.
(7'blologi•• )
les rabbios oot donoé ce
nom
a
la cérémooie du frere qui, feloll la loi mofaY–
que rapporcée au
chapo xxv .
dll D eutéronome, peut
épollfer fa belle-freur, veuve de foo frere, mon Caos
"nfans.
( D .
J.)
.
I BURG,
(G/og.)
pelile ville d'Allemagne au cereJe
de W eftphalie, dans I'éveché d'Ofnabruck; elle eft
l
quatre lieoes d'Ornabruck ,
n .
N .
~.
de IV;lunfter.
L ong.
2).46 la'.
p .
20.
(D .J . )
IBYA R A ,
f.
rn.
(HifI. nato
Z oo'og. )
ferpem du Bré–
til,
done
0 0
nous dit que la morfure produit le
m~me
eff"t qlle celle de l'heOlorrhois.
Voy'<'
H EMORI!-HOIS.
1
e
ICACO,
f.
m.
(Bot. )
genre de plante
il.
fieur en
rofe, com"oCée de
pl~lieurs
pétales diCpoCées ell rond ;
iI
s'éleve du food dll calice UD piftil qui devient
d~ns
la Cuire un fm ie ovale & charnu . Ce' fru it reofer me un
noyau de la meme for me, qoi eft ¿alfam & ridé, &
qui contiene une amande
arrondie.
PIJttl?i~r .
1
C A
V
E S, fubll. fem.
(HiJ!.
al1<Íenne.)
f~tes
que
les· phiJoíophes épicuriens célébroient touS les mois eo
I'honneur d'Epicure , le vingtieme de la lune , qui étoit
le jour de
11
nallfaoce de ce philofophe. C 'eft dll ¡nO!
.,&4,
vingtail1c,
qu~iJs
dOllnerent
a
ces
fétes
le nom d'[–
cado.
l Is orooient ce jonr-l:i leurs chambres, porroient
eo cérémoni¿ le portrait d'Epicore de chambre en cham·
bre daos leurs maifons , & lui faifoient des facrinces ou
des libalions .
*
ICi}'N
1\.
TES, f. m.
(HifI.
&
Jlrt
",ilit.)
foldats
qui dans l'empire grec gardoieot les dehors du palais.
Ce corps avoil pour chef un officier qu'oo appelloit
'¡omef/i'lue. D iaiol1. de Trlv.
.
, .
*
' C;~Q9 ~S,
r
fl).
pI.
(G/og.)
peupl~s
du golfe
d'Ho~d))ras ,
amú appellés d'un pelie prume, doO! les
branches' [ollf .reveeues 'en toue tems de peeiles feoilles
longlietes;
&
deux "fois ' l'aa d'une graade quan'eit.é de
tleurs'
bl:tn~hes
ou violetles, fuiv ies d'ua pelie fmit rond
de la grolfeur d'une pruno de damas. L es
[ea'l"'J
qoi
s'en ' nqurrilfene, empt!.hent leurs ' voifills de '
dépO\~i1-
ler "cet' ar!¡re de
(00
rrüit quand il eft mur ', par des
¡¡a
r–
des cqmpofés des plus ' braves d'eotr'eux, & armé. de
fleches & de malfues .
L 'icaq"e
cro" aux Amilles en
buiíton .
•
,
'ICARIENNE, MER .
(G/og.
"ne. )
L es anciens ene
appellé de ce nom cetre partíe de l'Archipel qui s' élend
entre les is)es de Nicaria, de Samas; de Co ,
&
le con–
tinem 'de 'a N alolie. L e graod npmbre de pelites isles
& de rochers 'doot elle eft remplie', en ren'd la navigaeion
dang'cr~ufe ,
ffuP,!liJ
[rtrdíor
leari;
dit liorace
: ~es
Ppe–
tes ont feim qu'lcare
I
dont rom le Qlonae faie l'avaature,
tomba' dans cene mer ' & 'lui lailfa fon na m :
(D : J . )
ICCIUS
RO RTVS ,
·ou
S7'IUS,
&' mémé
l-rCrUS
P ORTVS~
(G/og.
"ne.)
car
0 0
varie fur ' l'orchógraphe
de ce mot ; S'trabon écril
!Tm,
anéieo pon de la Gau–
le, [ur 'la M anche. Les uns, éomme M . 'de Thou,
V igellere, .JyJ.arliyo ,
&e.
penf:nt
q~e ~'éloit.
le pon
0'1
\'on
a
b~[(
depuls la ' yllle de Cal3ls. Cluvler, Jofeph
Scaliger, 'Sanfon, & plufieurs aUlres , préten'denr
'flUe
e'eft Houlogne; ce deroier a compoCé un haieé pqur la
défenfe 'de Celte opj¡¡ioo. Enfin d'aljtres [3\'aos
t
c~r
nous avo,!s (¡uaOtilé de diífertatioos Cur ' ce por< ) diCem
que c'eft enere Boo logne
&
'Calai, qu'il faut chercher
I'laiHJ 'portHJ:
or Wiíram qu W iífand eít filUé au nord
de Boologne, a I'endroit oq le aétroie qu'on noinme le
PM d.
Cafail,
eft le plus relferré, & d'ou le trajet pour
palrer en Anglelerre
dr
le 'plus cou;t; fUD oom lignífi e
originairemelle
[able
Mane;
les Romains n'ayant 'point
de
double
'w
1
I!ont obmis
1
&
avéc rine tern11Oaifon latine
en
001
faie
ItiHJ, ltfi/N,
[Hiul .
\yilfang
~ft préf~OI~-
1
e
E
menl on village alUs [ur le bord de la mer, entre Bou–
logoe & Cnl3Js; mais ce Iíeo a éré de plus graode étcn–
due; c'étoit uo bourg précédemment; & Fruilfard lui
doonoie de Con leros le nom de
groffi viII..
Trente
H iftorieos rapportem qo'al'3oe que les hnglois Ce fulfeat
emparé de Ca\;lis, c'étoiH:I le Iíeu ordinaire
011
l'on
$'embarquoit pour pafler en Anglelerre, & pour vellir
d' Angleterre en Fraoce, quoiqu'aujourd'hoi il n'eo re(le
aocun veftige . M . du Conge a remarqué eo fe rendnoe
fur les lieux , que les grands chemins qu'on nomme
~ha"1!/<J
d.
Brunehaut,
aboutüfent
a
Wiífaod aufli bien
qu'a Boulogne.
(D.
J.)
ICELE, [. m.
(My,ho/.)
tils du fommeil, [elon
la
fable, & frere de M orphée.
11
avoit
la
propriélé de fe
changer en JOutes [ortes de formes parfailemeoe relfem–
blantes, comme (on nom le déligne du verbe
.¡.,~,
¡.
[r,ÍI
fe,,!blabl, .
Les dieux , dit OVlde ,
Mltam .
Ih. X l.
v.
639.
I'appclloient
letl.,
& les hommes
P hobetbr,
c'ell-a-dire, celui qui ;!pouvanle. Cette- fable éroit priCe
des illufions trompeo(e., que font les fonges dans le fom–
meil ,
varias imital1lia formaJ fomnia, de/llfa: mentís ¡ma–
go. Voyez
SONGE.
( D .
J.)
ICEN1ENS,
[al1i,
(G/ogr.
anc.)
ancien pellple de
l
'i.lede 13 Grande·¡3re\agnc ; jls habitoient les bords de
l'Oufe, qlle d'aotres appellene
[km
ou
r.an.D aas ces
qu~rtiers-la
on " ouve
~ncore ~¡:s
¡ieox qui conCervene
,des traces de leur ancien oom, com¡ne
Jlmltorp,
[~en
worth;
& la pelÍle riyiere qui rombe daos le pa re d'Ox–
ford, s'appelle
l/u :
mais il
y
avoi< allm d'aotres
le/n;elU
dans
I'Hampshire! aupres de la riviere d'lken, aUlour–
d'hui lJommée
lc'hin~;
Ca'llbden qonne JlUX
h/¡..
mJ
le
Eay' yoiGo des Tnnob¡lOleS, qui fU l enfuite appellé
Cafl· JI"gl",, ;
i):y comprend Sllffolck, Norfolck, Cam–
bridge ,
Huntio~tOoshire ;
&
ji
décrit
I~s
anntures de ce
'peuple lo'rs de la ca nquéle des R omains. Quand l••
Saxons eurent affermi·'leor
h~tarchie ,
le pays des
IeI–
ni~ns
devim les royallme des Anglois oricnrauK, qui
f
caufe de (a pofition
a
I'orienr foe .appellé
Ea(1-Jlng,k–
Ryk ,
& eut pour premier roi U ffa.
(D.
J.)
-
~C¡"¡:-DIEN .
(HifI. moá.)
C'ea Je mot des armes
du Prince de Galles, qui figoifie en }laue-Allemand
jeforJ.
'·
.
. 1\1.
Henri Spelman
croi~
qlle ce moe
ea
[axon
ie
~
ien't ic·thiuJ;
le faxon
b
d
avec
une pnrre au-travers
>!)
,étane le
me
me que
th,
& íigni6ant
je fc"
OU
¡.
¡"is
fer"iuur;
car les minift¡es des rois (.xons s'appelloieot
thi~JJJ
.
· • IC
H4.RA-MOU Ll,
f.
m.
(HifI. nal. Botal1. )
"cioe qui cro, t allI indes orientales , & :i laquelle
00
anache p,lufieurs propriélés médicinales, mai done on
ne donDe aucuoe deCcr iption.
· ICHIEN .1< ICHIN, f. m.
( Commer«. )
C'ea l'aul–
ne du Japo'n, a laquelle nn mefore les !!loffes de foie &
les eoiJes qui s'y fabriquene.
L'iehiu!
eft
iI·~ell·preS
de
trois aulnes de H ollande.
V9Ye<. i'",ttcle f,"vant. (G)
ICHIN ,
f.
m.
(Commere,.)
auloe ou m eCure des
longu'eurs daD! on [e fert au
J
apon . Ceue mefure
en
U1¡iforme
d~n;
toures les ,les qui compofem ce vafte em–
eire; non-feulemcm chaque marchaod a des
iehin¡
ddUS
fa bourique al)x'quels il mefure & velld (es marchaodi–
fes ; mais' encore
iI
y a des
iehin¡
poblics qu'on trouve
pe'ndus pre[qu'a chaque coin de rue,
<l11
l'aeheteur 'peue
aller vén6er fi on 'oc lui a poine F.i, faux
auna~e.
Cev–
ee eCpece d'auine a e",viron tix pieds de long dlviíés en
'fix partíes; & chacone de fes divifions en dix alltres, eo
rorre que
llichin
entier a foixante divifions. Un
iehin
fait :icpell-pres trois aulnes de Hollande, & une caone
de Provence.
(/u~e<.
A ULNE
&
CANNE,
Qia¡onnai,.
d.
Commerce. (G)
· 1
ICHNE' , dj : fém.
(lI1ylholoXie . )
Curnqm de Thé–
mis déeffe ' de la ' juftice, & de NemeCls vengereífe des
ci'imes,
lchn,~
vicnr de
t)c.'O' ,
traC1!,
vefiige. Ces divíni–
tés furenr aillfi appellées de ce qu'on les fu?po[oit lOU–
jours lnachées Cur les pas des coupables .
ICHN E
U
MON, f. m.
(HifI. nae.)
animal qua–
dmpede:
Voyez
MANGOUSTE. ·
· Ic H"EUMON,
( HifI. ..a'.)
infeéle; on a sionné ce
oom
ii
des mooches voraces qui mangene les araignées;
elles ont 'leux fqrtes denes
I
quatre alles, & d'alfez Ion–
gueS
antennes qu'elles agitént coti tinuelJemeo¡; c'eft pour–
<jlloi
0 '0
a appellé
ce~ '
InCcéles
vibrantu .
Le ventee ne
tiem
a
la poitrjoe que par un 61el tres-fin.
/1
Y
a grand
nombre
d'efReces:
d'ich"eumulII,
&
de:
grandeur
tre,–
dilférerlle; les uns o'Ont poine de qoeue apparente; d'au–
tres en OÓt uoe qui eft tres-loogue dans
pl,!Jieor~
efpe–
ces.
Les
ichn~umonJ
qui n'ont
poínt
de queue
apparen–
te, dépofent leurs reuCs fur des chenilles; les yers qui
, ,-'"
eo