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J
A U
par \jne plt!rhort: áe bile m¿lée avee le fang, ou par un
faM d'ulI caraaere bilieu" . Les ouverrures de cadavres
ion; prefque toÓjours appercevoir des vices dans le foíe;
le pl os fOllvem ce fom des obOrué1:ions
dan~
le
p~ren'
s:hime de ce vifcere,
occ~6onotcs
par une blle épalffie,
011
p.r
des ca\euls biliaires
i
il
Y
a
un nombre
!n~ni
d'obCcrvarions, qu'on pellt VOIT rapportées
d.nsla blblIo·
.heque mtdiciDale de Manger, dans leCquelles on voit
)'ia ere produir, ou du moin, aecompagné de pierres
bilbires dans la véacule du fiel; on en rira juCqu'a Coi–
",me & douze de la véficule de Rumoldus \'an-der–
Borehr, premier m. decill de I'emperenr Léopolá, qui
J't
i[
mon d
1
une
ja:¡'lIiff~.
JOllrl?al
da
C14r;eux, alln.
1670.
On a trouvé dans plu6e'1T6 le foie extrcmement
groffi, la véficule du fiel gorgée de bile, le can.l cho·
¡idoque obOrué! rempli de ealeuls & de vers. BJrrho–
!in Cabror ra?porre l'obCervation d'une
j",,,,ijJ<,
occa–
{jonnée pu la mauvai[e conformarioD de ce eonduir,
qui étoit telle que fon extrémiré qui en du c/'Jré du fOÍ<
étoir fort tvaCée, randis ql1e Con ouverru,e dans les in–
'teClin$ éroit'cz<tpillaire. On • vÓ .uffi quelquefois la r.r–
te d'une grolfeur monOrueuCe, ou d'une petirelfe in–
croyable, remplie de concrétions, pourrie, ou man–
<¡u.m tout·a-fait. Z3Cutus-Lufir.nus fait mention d'un
iaere noir, Curvenu
a
'Une p'erfonne qui n'.voit point
de raltc.
Prax. admirando "b.
/l!.
ubf<rv.
137. Je 1up–
prime une fOl)le d'autres femblables obferva,ions, qui
donnent Iíeu de penCer que dans la
!(JHnij(e
la bile re·
gorlle dans l.
f.ng, ce qui peut arriver de deux
fa~ons,
ou
(j
le fang trop rourné a cene excrétion
d'"n
."ra–
Iten bi/ieNx,
en foumjt plus qu'il ne peur s'en (épa–
rer, fans qu'i1 y air ucur) vice dans le foie; en Cccond
líeu, fi cerre exerétioq ou (éerétion en empechée par
I'épaiffilfemem de la bile, I'acon!e des vailfclux, leur
obllruélion, &e. le premier cas en eclui de I'iaere
chand,..'lui
el}
principalement excité par les paffiolls d'a–
me vive, par des
,craV.UIexeeffifs, des voyages longs
fons un Ibleil brü lam, par des boilfons vineu'fes, fpiri–
weuCes, aromariques, par I'indammation du foie, p.r
les fievres ardemes inft.mmawires, par un émérique pla–
cé mal-a-propos, ou un
purg~rif
rrop fort, la bile cou–
le plus abond.mmem par le foie, excite des diarrhé.s
bilieufes, & cependant va fe féparer dans les autres cou–
loirs, Cans avoir égard aux lois de I'auraétion
&
de
J'.ffioité qui dcvroient I'en empecher.
Les paffions d'ames languilfanJes, une vie fédentaire,
médita,;ve, rrine, mélancolique, des érudes forcées,
faires fur-tour d'abord a?reS le repas, foOl les cau[es
les plus fréquentes de I'iétere froid; l. morfure de quel–
ques animaux, de la viperc, des ar.ignées, des chiens
enragés,
& •.
les exhalaiCons du cra?lud, I'.eoni[e, &
ql1elques aurres poiions, excirent auíll qnelquefois a !'i–
a ere: ces cauCes concourem aux obOruaions du foie,
'"' e.\euls biliaires,
& •.
La fécré,;on de la bile em–
p~chée
pour lors, fair que le fang ne peur Ce déehar–
f.erde eelle qui s'en formée déJa dans fes vaifie,lux ou
d~ns
le foie, &
iI
en palfe tres-pen dans les imenins,
ce qui rend le vemre par.lfeux & le; excrémeus b!an-
chOtres,
&,_
.
Lorfque la
jall"ijJ<
en )'effet d'llne maladie aigue &
qu'dle parolt av.m le Ceptieme jour, c'en-o-dire .vant
l.
eoaion, elJe en cenfée
fymptomari~'¡e;
eelle qui
paroit apres ce rems la, & qlli termine la maladie, eO
cridque. LorCque la
j",iniffi
fuccede
a
!'inftammarion,
ou ,kirrhe du foie,
a
la eolique hépatique, elle en
Ce–
condaire ou deutéropalhique; fi elle paroit avam .ueu–
ne léfion manifen. de ce vifcere, on la dit prim.ire
011
protoparhique;
c~lle
qui en périodique, dépcnd ordinai–
remem des vers ou des e.leuls pl.cés dans la "éficulc
du fiel ou daos le canal eholIdoqne.
'
Diagnofli•.
L. plus légere artenrielO
a
la aouleur jan–
lle de tont le corps, ou d'une partie;, du vifage, des
yenx, por exemple, Cu ffit ponr s',lfurer de la pr6fence
de certe maladie, &
1'00
peut auffi facilement, de tOut
ce que nous ayons dir, lirer un diagnonie alfuré des
cC?eces
&
des caures.
P' agnojli•.
["
iatmijJe
oc fauroit
~tre
regardée com–
me une maladie dal1gereu[e ;
i1
en rare , ¡orCqu'elle en
fimple , d'y voir (ueeqmber les mal. des; 10rCqu'il y
a
dangcr , il \'icnr des 3ccídens qui 5'y rencQnrrent, des
call1es partieulieres des maladies qui I'om dére.minée,
& c.
~a
jmmiffe
di
C0'lveOl fahuaire, critique ; toures
les fOlS qu:ellc parolr dans UDe fievre .igue, le
'7,
le
9
4)U
le
14
e
Jour, elle en d
l
un bon
au~ure,
pourvl1 'Iu'en
m~me
tems l'hyppocondre droil oc foit pas dur, ao tre–
ment elle feroir un,mauvais ligne. Hyppoer.
aphar.
64.
lib. IV.
L'iaere Curvenu
a
certains buveurs qai ont
des l.nglleurs d'ellomac, des eoliques, diffipe 10us ces
J
A U
fymptomes,
&
met fin
:l.
un érat vllérudinlire anque
ils fom fon fujers. 11 el1 forr :lV.ntageux .uffi
;¡
qnel–
ques hyOériques;
iI
en critique daos la mal.die eétique
ehronique.
L'iliere en
pr~r
a
guérir
qu.odle malade fent une
démangC3ifon par lout le eores, que les urines devien–
nent troubles, chargées, que le pouls eanCervant fon
in/gll/itl partiellliere
devient Coople & mou; on
a
ob–
fuvé que les fueurs, le flux hémorrho'idal, la dilfente–
ríe, Ollt terminé eetre m.ladie Cujene i de fréqoens re–
tours. L'hydropilie en UDe fuire a([ez fréquente des
j all'
njffi!
ot!gligécs ou mal traitées, alors le foie fe durcit,
& c'en avec rai["n qu'Hippocrare regarde comme per–
niciouCe la turneur d",e du foie dans ceue maladie .
/lphor.
p.
lib.
vr.
Un ptdt .uffi craiodre qoelquefois
qu'il ne dégénere en .b(ces au foie. La tenfiun dll
velme, l. tyrn? o're, le vomilfemem purnlem, les déJ.–
étions de la
me
me narure, I'oppreffion, les
d~faill3n
ces, la eonComprion,
& •.
font dans cetre maladie des
fignes mortels _ Si I'iaere paroit fans frilfon dans une
m.ladie aigue,
3V.ntle
fep~ieme
Jour,
iI
en un figne
facheux.
Aphar.
62.
Ijh.
IV.
Viaere chaua en aeeom–
pagn': d'un dan!\er phls prompt, prelf.m, mais moios
eenain qne le froid; eelui qui eCl périodiquc en tres–
f~eh~ux;
celu! qu; fuccede aUI fievres
i~termit~entes,
aux mRammatlons du foie, en le plus dangereux, I1 défi–
gne un dérallgement aocien & con/idérable dans le foie.
Les dilférente< e(peees de
ia""ijfo
demandent des trai–
temens
particuliers; les remedes, curations, qui
con ...
vienneOl dans I'iétere froid, Ceroienr pernicieux
d.nsle
ChlUd;
&
par l. memc raiCoó, ceu qui ponrroienr
réuffir dans le
eh.udne feroiem que blanehir dans I'i–
aere froid; les uns
&
les aurres feroient rout au moins
inuriles dans la
ja/ldi.D_
critique. qui ne demande aueu–
ne efpece ce remede. IJes médioamens les pllls appro–
priés dans l
'la.reehand fom les émé[iques en lavage,
les refraichi([ans, amibilieux, .cides, le
petir-I.itnitré;
par c<cmple, une légere
Iimon.de, des apoCemes avec
la parienee, la laitue, l'oCeille, la r.cine de f"i{jer, le
nirre, le crinal minéral,
&,_
Les purgarifs légers aci–
dules convienneDr tres·bien, il en bon
m~me
de les
réitérer Coovem;
l'iBcre
'fuj
dlpend d'"ne <a.o<himie
bi/iwft,
n<
ft diJfipe
'lile
par de
fd,!/lelH
pllrgatiji.
Hippoer.
Epidm" lib. Vil.
Les médieamens appropriés
pour lors foOl les t.marins, la malloe,
h
rhubarbe,
&
un ?eu de fcammanée; mai,
iI
faut avoir anention d'af–
Couplir, de dérendre, de relaeher auparavant les vailfcaul
qui fom dans I'irri[arioll, d'appaiCer I'or¡:afme & la fou–
gue du fang. Le meme Hippoera[e nous avertít de ne
p" purger, de peur d'.ugmemer le trouble,
d.
loe.
In
hamin .
On peur rcr:niner le rrairemcllt de ce[ iétere par
le perit-lair ferré, le¡ eallx minér.les acidules; relles font
celles de Vals, de Paffi, do Forges,
& c.
Dans I'iétere froid; ¡'indicarion qui (e prérente natu·
rellemeot
a
remplir, en de diviCer & de déCobflruer;
parmi les apéritifs, il
Y
en
3
ql1i exereem plus partieu–
lierement leur aaion CUt le f'Jie, ceux-li
10m
préftra–
bIes; rels Com I'aigremoine, la fumeterre, la ehélidoine,
l. rhubarbe, & [ur-rout I'aloes, flui a cene proprié[é
dans un degré éminent _ Avam d'en venir aux remedes
nomaehiques, hépatiques, aaifs,
iI
f.uthumeaer,
pr~parer par des légers apéritifs, prineipal.mem Calins, des
légeres di([olutions de fel de glauber, de
Cel
de Caignet–
[e, & autres femblables, apres quoi on peur en venir
.ux opiates apéri[ives un peu plus
~nergiques;
celle qui
eO compofée avee l'aloes
~
le tartre vitriolé prodoit
des effets admirables. J'ai
~pronvé
dans pueils e3S l'effi–
eacité des c\oporles
écraf~s
en vie,
&:
melés avee le
(ue de cerfeui!; l'élixir de propriéré de Paraeelfe,
ou
l'élixir de Garrus, qui n'en difrere pas beaucoup, font
auffi trcs-eonvenables dans ce eas-li. Les fovonneu:r
(ont tres-propres ' poor emporter les réfidus d'unc
jaH–
nijJ<
mal..lluérie; i1s Com paniculieremem indiqués
da~s
les
ja't1IijJu
périodiques qui
d~pendeDI
des calculs bl–
Iiaires: 'OD ne eonnofr pas
jufqu'j~i
de dilfolv3D5, de
fondans plus alforés;
iI
s'en faut eependanr de
beaueou~
qu'ils foient infaiJlibles. LorCque l'raere commence
a
fe diffiper,
iI
fam reeourir aux maniauI,
&
fur-tout au"
<ou, minérales ferrllgineufes, folines,
&
principaJcment
aux tbermales, comme eeHes de b.laruc,
&
<.
Comll1e
dans celte efpece d'iqqe le venne en porcúeux, les la–
vemens peuvem avoir quelqlle
av~ntage,
on du moins
de la eommodité '; ne pourroir-on pos
fupplé~r
le déi.1llt
de bile naturelle
e'1
faiCam avaler des pilules compolees
avee la bile des aoimaux, comme quelques aureurs Ollt
penll!?
Ártid. d. M : MENvRET.
J
A U 1:11 S S E,
(Maré.balltri<
)
e'efl
uo~
maladie
des
chevaux, qoi ell fort approehanre , de la
ja,mi/r.
des
hommes.
'
Certe