1 BE
Cetre maladie efl de deux efpe<1:cs, la jaune
&.
la naire.
La ¡aOJne elt, fuivaO!
les
M aréehau.:, une maladie
fort ordinaire , qui vien! d'obilruélioos dans le alnal du
fiel
o
ou dans les peti!s eonduits qui
'1
aboutilfent : ces
obilruetioos Cont occafionoées par des marieres vifqueu–
fesou graveleuCes que I'on
'1
trouye, ou par une p\.énitude
ou une compreffion des vaiCfeaux fauguins qui J'avoilincnt,
moyenoant quol la matiere qui d.evroit Ce changer en fiel
enfile les veioes
o
&.
eil ponée daos toute la malfc du
fang, ce qui le teiot en jaltoe; de forte que les ycux,
le dedans des levres, & les autres parties de la bouehe,
~apables
de faire voir eette couleur, paroilfem tOutes
Jaunes .
L'effet de eelte maladie confiile
~
rendre un cheval
ache, pefam, mome, aifément Curmené par le plus pe–
tic travail on le moindre
exercice,
&c.
]AUTEREAUX ¡
(Mari",. )
VOl'Z
JOUTEREAU~ .
JAXARTE'i,
f.
m.
(G/~?:.)
rivlere d'Afie qui bor–
noit la Sogdiane au uord, &
1a
Seythie
al!
midi. Ale-
nndre & fes
fold.tspritent le
Jaxarees
pour le Tanars ,
dont ils étoient bieo , loÍn; mais
fi
cene erreur efl cxcu–
fable dans des gens de guerre déCorienlés, elle n'eil point
pardonnable a Quint-CurCe, qui,
liv. VI. Iiv. Vil.
&
ailleur<, appelle toüjours eelte riviere le
7anai"J .
Le
nom moderne que les hiiloriens lui donoent ea
Sihlli'.
PeJez
SIHUN.
J'ajouterai feulement ici que le
'Jaxar/u,
qui formoit
autrefois une barriere emre les nations policées & les
Datiolls ;,arbares,
a
été détourné comme l'Oxus par les
Tartare~,
& ne va plus ]ufqu':¡ la mer.
(D .
J.)
JAYET GAGATES.
(Hí/f. nat.) Voycz
lA/S'.
J
AZYGES,
(Glug. al1c.)
peuples de Sarmatie en
Europe, au-dela de l. Germanie a I'ariem. Les
Jazygos
Métanaaes, qui furem fubjullués par les R omains,
n,–
bitoient fur les bords
d~
la Thei(fe
&.
du Danube;
voil' tout ce que
llPUS
'm
favons aujour-d'hui,
quoiqu~
]'tolomée ait indiqué leurs bornes & leurs villcs, avec
tes
de~rés
de
I."gitud.
&
de
la/itude,
dans un chapitre
exprcs qu'¡¡ leut a deniné; c'efl
le chapitre 'Vij. du li–
'/JO',
fII.
qe
fon ouvrage.
(D.
J.)
lB
IBA-PARANGA,
f.
m.
(flifl. nato Bot. )
eíj>cce <le
prunier du Bréfil;
il
a le fru i! do"x, il renferme un
Doyau de
la
grolfeur
&.
de la figure d"1l1e amande; il en
('enferme trois :
iJ
eCl bqn
a
manger
1
mais on ne
tui
at–
trlblle ancune vertq, ni
a
Parbre qui le
produie.
Ray.
1
B Al C A V AL,
(Glog.
)
riviere d'Efpagne dans la
Bifeaye, qui va fe jelter dans la mer
a
Bilbao.
lB
R,
(Glog . )
riviere de la Servie en Hongrie, qui
fe jette dans le Danube pres de Semendria.
1B
E' I
X U
M
A,
f.
m. (
B otan. <xot.)
arbr. du Br6-
m,
déerit par Maregrove.
11
porte un frult fphérique,
de la grolfcur d'une baile de paume & verd avant que
d'!'!tre md r;
iI
efl hérilfé de tubereules bruns, & con–
lient une fubil,nce vifqueuCe; il noircit dans fa malUrité,
& fe parrage enfuite en cinq
fe~ll1ens
égaux, cootenam
chacun des femences brunes , rondes & oblongues, de
la
grolfeur de eelles de moularde. L 'éeorce de eet ar–
b,e ea gluante, & fert aux
m~mos
uCages que le favon
d'Efpagne . Maregrave,
Hift.
Brajil.
&
Ray.
Hift. plant.
Voyez.
aum !>AVONIER.
(D.
'J.)
lB E
R
lE,
(G/ag. anc.)
aocien nom de deux pays
différens, I'un en Afie & l'autre eo Europe.
L'lbrfri,
ajiatiruo
ea une contrée de l' Atie, emre la mer
N
aire
&
la mer CaCpieone; Ptolomée di! qn'clle étoit termi–
minée au nQrd par une partie de la Sarmatie,
a
I'orient
par l'Albanie, au midi par la graude Arménie, & au
couchant par la Colchide; elle ca p.réfentement
cnn~-
prife dans la Géorgie.
_
L'lblri, ",roptemre
ea l'.ocienne Efpague, nommée
Iberia,
foit pllur fa pofition oecidentale
il.
cauCe des
Ibériens afiatiques qui s'y étanlirent Celon Varron, foit
i
caufe de l'Ebre,
~n
lalin
Ibcrus,
qui la féparoit en
deu, partíes , dont l'une appaNcDOit allX Canhlginois
&
l'autre aux Romaill5, avant que ces derniers l'euifent en–
tiercment conquiCe.
L'lberi,
maritime européenne fut déeollverte par les
Celtes, par les Iberes,. & enfuite par les Phéniciens, ainfi
<¡ue depuis les Efpaf(nols 001 déeouvert l'Amériquc; les
l - yriclls, les Carrhaginois, les Romains
y
trou verent
tour-a·tour de quoi les enrichir dans les tréCors qlle la
terre produiroit alors .
L.. Calthaginois
y_
ñrent valoir de, mines, aum ri–
ches que celles du jVIéxique & du Pérou, que le tems
a
épuiCé. s comme
íl
épuifera cell.. du QOllveall monde_
'Tome
PIllo
1 B 1
393
Pline rapporte -'1ue les ij.ol1lains en tirerent en
~el1f
aos
huit mille mares d'ar, & eavirop :vingt quatre mille d'ar–
geOl. II faut avouer que
<eS
prétendus defcendans de
Gomer proñterent bien mJI
des
préfens que leur taifoie
la Rature, puifqu/ils furem fUIoJUgués [uccdlivemen! oar
taO! de peuple, . lis ne pr06tent guere ro eux aujourd'hui
des a-vamages de
\cm
heureux climat, &
!tl"r
' 'I!TI
peu
curieux des antiquités ibériques,
monumCU5 ,
inf.cripd ns
~
médailles, qui fe trouvent par-tour dans leur r,,¡'aume,
que le feroien: les
l bériens
aaatiques, RabitallS de la
Géorgie.
.
On reeonaoit encore les Efpagnols de uos jour, dan.
le portrait que
1
uilin faie des
lberi,ns
de l'Euro?e ;
&.r–
pora h"""úlftm ad
;n~djam
...
paratí; dura omniblls
&
adflrilla parfimopia.
IlliJ
fortif}r taáturnitatis
CUY4-
'fuam
vild!.
~eurs
corps peuvem fouffrir la faim; ils ravene
vivre de pell, & ils eraignem autam de perdre la gra–
vité, que les autres homrnes de perdr. la vie.
(D.
:.,. )
IBIBIRABA, f. m.
(Hifl. nato Bot. )
arbre du Bré–
fil qui pone des baies, une Aeur ea roCe,
&
un fruie
de'la grolfeur de la !,erife,
o~
I'on
trOUV~
plulieurs pe–
píns que I'on m3nge a"ce la
ch.tr. Ce frule
ea
doux,
&.
d'un goílt un peu réfineuK; il irrite la gorge quand
011 en mange beaueO\lp . On emploie la feuille de
I:ibi–
biraba
avec fa fleur mélée au eamara, dalls les 10110115
des piés indiquées ' par le mal de téte: 00
tir~
de (es
Aeurs cueillies avant le lever du fnleil, & de les feulI –
les
u~e
eau rafra?chiífama & mondifieative, dont on ufe
dal;s les inAammatioos des yeux .
Ray.
II3IBOBOCA, fublL maf.
(Hin.nat. Z oolog.)
ferpent
d'Amériqt¡e que les Portugais oommeilt
cobra de coral.
11
a communément peux pieds de
lon~, ~{l
gros com–
Ine
le
pOllee,
&
Ca
qt,~ue
fe
termine en une
po'nre
tres ...
mince' il eil enricrement d'un blanc luifam Cous le ven·
tre
n;
t~te
eil couverte d'écailks d'unc figure <!ubique
dot;t qllelqués:uncs foO! naires
Cm
les bords. Son corp.
ell moueheté de "Ian<!, de nolr & de rouge.
11
ne fe
remoe que f')rt lememellt, & elt regardé comme tres–
veoimeux . Ray,
fJnqp[
aIJ¡m
IBII '\ R A, fubll. maf:
(Ophiol.
e)[ot.)
I~
memo fer–
pen! d' ,\ mérique que les Portngais nomment
cega cobre
v'Ka
ou
cobra de la cab'fal.
11
palfe pUUP
~tre
de la
daITe'
des amphisbenes, c ea-:\-dire, des ferpens
il
cjeux
tc!tes ce qui en
une grande
errCllr.
eOlnme
Ca
teH!
&
Ca qt;euc font d'une mémc forme & épa.ilfeQr, & qlJe cet
animal frappe égalemem par fes deux partles de Ib o eorps,
ou a fugpofé qu'elle, étoien! également da,ngereuCes, fe–
conde cercur
a
alOUtCr
i
la
promiere . L'
¡b'lara
en
un
fcrp.ont de la plus petite eíj>ece; ear il n'.a guere que la
longueur d'un pied, & la grolfcur du dotgt; fa
coul~ur
e(t o'uu blanc luifant, tacneté de
r~yures
& d'anllea,ux
d'uoe jaune de cllivre ou brun; Ces yeu. lont li
p~tits
qu'ils ne paroilfem que comme une
t~te
d'épingle; ¡¡ vit
en terre de fourmis & autres petils iureaes. L es POrtu–
gals du B,élil prétendent que fa piquure
en
ingu~ri(fa
ble.
R aYJ,S)'n. anim. p.
289.
(D.
J.)
IBIJA
U,
f,
tn.
(O"nith . exot. )'
forte de chae-huant
du Bréfil, du genre des tete-ehevres,
~
de la grolreur
d'une hirondelle; fa
t~IO e{~
g_olfe
&
applatie; fon bec
elt
extr~memenr
!'in,
&
la¡lfe appereevoir au-delfus fes
deux
111rincs;
fa bouche ouvertc
el!
cxcc:livcment gran..
de; fa queue
cfl:
largo, & le, jamoes fom ba,Ues-;
~out
fon corps eil couvert de plumes les unes blanches, les
autre. jauoes.
(D.
J . )
IBIRACOA, f; m.
(Ophiul. exot , )
ferpeqt des lu–
des oGcidcmales , marbré de blanc, de n\Jir,
&
de
[10
u–
ge; fa morrure l'alfe pour
e¡re
eXlr~mcJ1.1ent
cn¡elle par
fes effets .
(D.
J . )
lBI
S,
ibis,
r.
111.
(Omith.)
oiCeau d'
E~yple:
eelul
qui a
été
décrit
danJ les mlmo1rn!lJur
{enlsr
J
1'H.'.fl.
nato dreff/, par
M .
P"r4uh, ll . parti"
relfemblo;~
beancoup
~
l. cy¡¡ogne.
Po),e"
CYGOGN.I:;.
V?yeZ-
anlfi
la PI.
X.
fig .
3.
Hifl . "at.
Copendam II étOle \In pen
plus pelÍt,
&
¡¡ avoit le col & les pié,
a
pro?ortion
6n–
eore plus petíts; le plumage é toit d'un blallc fale &
U'l
peu roulUtre, excepté des taches d',m rouge pourpre
&
d'un rouge de couleuf de
eh~ir ,
qui étoient au-delfoo.
de l'aile, ' & la cO\l!cur des grandes plUIl'es du bput de
I'aile qqi ét" ieut noires. Le bec avoit un pnuce & de–
mi de largeur
a
Con oriSine; le beu[ n'étoi[ pas pointu;
il avoÍl un
d~mi-ponoc
de largeur ; 1<s deux pieces du
bec étoient recourbées en·dclfous dans toute Icur
10 11-
gueur
¡
elles
avoielH
a
la
bar~
une
cOl1lcur
jaune d1ire,
&
fuc
I~Xlrémité
une
cOlllellr
or~n~é·e;
tolite leur fur–
faGe étoit polie eomme de I'ivorre: lorfque le bec ':toie
fermé, il paroi(foit parfaitement conique au-deh'>rs,
I:i.
il
3voie au-dedans une cavité de
m~tlle
forme
ql1r
com–
mUDiquoi, au-deRors par· un trou rond placé au baut da
1>
d d
-
bec;