1000000039

1 DE

~ ~

t'ol¡jet¡

qu',etle fe repréret¡te les

ppje~

defquels par

Ú!ul ma yeo des

idtes

elle aequíort

l¡t

,connoi./:fooee ; c'efl

41í,e

'=6010

'plus a.fljeile encare

eo))cevoir,

c'~fl

tI.ter

10U.!l'

reladoo entre la' quCe

I'dfet .

Recon, ir al)X

iJles

iopé,s; qu avancer que nOfre arlle

ét" ciéée avee toute$

rc~

idles,

cea

fe Cer!JIir de ,eer–

va¡(ues qui /le Gg'oiti cO!

rj.en

; e'e(l aoé..)eir en quclr

que

lorte toures

nq.

fellfatipns, ce <jui

·b.el1 eontrai·

l'e~périC:oee;

c'e(l cqnfqndre ¡;e 'lui 'pe",

~tre '

vrai

cerbln~ '

égards, des

¡rioCipcs;

avec

qui · pe

¡-'ea

pos des

idles

dOl)t

el iéi

q~ellion';

c'e~

'reno.¡.vel–

I<r des dlrpuJes 'lu,

r.nt

(té 'a'llplement diCcntées dalJs

l'e~cell~tlt

ouyrage fur

1'~l1,tcndclnent

hl1maill .

!,~ur¡:r

que

I:am~ .

tQujqurs des

idles,

ql1'i1 ne faQt

pOlllt

chercl¡~F

~utre

qq[e qt¡e

maniere d'':rre, ¡¡u'el–

le penCe lors

mé,~e

qu'elle ne

~'en apper~oie

p3S; e'ell

di,e qQ'dle penCe faos penf'cr, arf.rtion dont Rar cela

m~·

me, qu'qn

n'en

a ni le

femimeu~

ni le fpuvenir;

1'011

lle

pept donner de prellve. '

,',' ,

, Pourroit·oo fnpporer avee Mallebranehe, ql1'il ne fau·

roÍt

avoir

aUCUI1~

autre p,reuve

dI!

nos

já¿eJ,

qU,e

les

idl,!

!)'leipes

dans I'¡::rre (ou v,erainelJlcnt inrell'J;ent,

Cpl)c1ure

qu~

nqus "eciuérolls no'

id(es

dans

Ilinfl~n¡

que

~oFr~

aOJe les

app~r90it

en D ieu? .Ce

~Olnan

méeaphy–

~que

ne 'remble-r-II pas

dé~rader I~mtell'genee

faprome?

f,utreeé des ' \jtres

fyl1~ 'ne~

Cuf/it·elle pour I.e rendre

vrailtemb}a~le?

n'ell-oe pas jetter une Douvelle obfcu–

fité fur une quellion #ja trcs-obCenre par 'elle-meme ?

A la fuite de tam cfopinions

diffj!ren~es

lhr I'p,igine,

Il~s'

iaü;,

I'on ne peut fe difpenCer d'indiquer celle de

Le.bnie'l.; q\li fe lie en quelqqe forte avee les

idl(s in–

nén ;

qui femble d¡!ja former un préjugl! eDlltre ce

'fy fl eme . De la

fimpli~lté

de I'ame humaiDe il en con·

,elot, qu'.ueune chofe' créée ne peut agir ' fur ene; que

fOUS les chongemen, qulelle éflrouye dépendent a'un

prin~

cipi:interne; que ce prinejpe 'efl la aOl)lIitutiQn m tme de

I:ame; ' qlji el¡ fQrr¡1ée ¡le lT!.niere , qu'elJe

lJ.

en el'e dif–

férent~ Ílere~p¡ions,

les unes dillinaes,

plulie~rs

confu–

fes,,~

tres·gran~

nombre de

obfenres, qu';\ pei–

ne 1 . me les appefl,oll-elle . Que toules ces

idl,s

enCem–

ble

form~nt

le tableau de I'univers; que Cuivant la dif–

térente relatior¡ de ehaque.tJl!! avec eet univers, ou avec

ceit'in~5 l?~itie's

I!uni¡'~rs,

elle a le fentiment des

idles

diflinae!,. phI! 0,/ t)lQilJ!, fuivam le plus ou moills de

relation. Tout d'aille¡¡rsétant

lié

dans

I'univer~,

ehaque

partie ¿tant une fuite des autres parties; de

m~me

I'idle

repréfentative

I)ne liaiCon

néeerfaire avee la repré–

fenratiQn

¡OUI, qu'elle ne fauroit en ctre féparée.

D'oií

lhil' que, cnmme les choCes qtÍi arrivem 'dans

I'uoivers

r~ fuec~deot

fuivam certaines lois, de meme

dans

I'a'me, IC$

idle¡

dt!vienncm

rucceffivement dill in·

ae" fuivam d'aurres lois adapté"s

la nature de 'I'in–

¡elliger¡ée

Ainr. ce n'efl n,le mouvemcnr, ni l'impreC:

fi on fur !lorgane, qlli excite des (en[ations

0'0

des per–

ceptio!ls dans I'ame

je vais'

lumiere, ¡'em"ncjs un fqn ,

daos

l~ q¡~:rJ~'-¡qll:l:or I~s

peree'ptjons

r~préfet¡tativcs

la h¡mjere

aq Inri

s'e~citeh.

dans mon :lme par

G0n–

fl jtution,

'pa'r une

harmonie

liéc~ffa¡re,

dll\l1

Cóté

en·

tre tomes les parlies de: I'uniyers, de Pautre eorre les

,JIu

de moo ame; qui d'obfeurcs qu'elles droient , de-

viennenr fueeem vemem diflin8es:

' .' .' ,

•

¡. •

T e!!e el1

l'ex~oJition

la plus limpIe de

par\ie dn fy–

fieme qe

~eibnilz,

'qui regarae I'ori/line des

i4¿ef ,

-Tout

dép~nd

d'uoe conllexiQl1 lIéeeífatre

~ntre un~

i,(,;r

di–

ftina, que pom avon"

toutes les

'i41,s

obCe~res ~ui

pauven~'avoir

Rue!q'!e rapport

av~c

elle, gui fe

rrquv~pt

!léeerfalrerneqt dans narre ame. Or, I'on

!l'a'pper~oit

poiot ;

I'expérienee '[cmllle

etce'

!!onrraire

eer'¡e liaiCon

~o¡rc

les

idles

qui' fe fuceedeqt; mais ce nlefl pas·la la

feule diffieuleé que, l'on pourroit éleyer conrre ce fyfli:–

me,

comre tous eeUX qui voñt

e~pliquer

un.e chofe

qui vraiCemblablement nous fera toujours ineonnue. .

.' Que DQtro' ame ai; des

~erce~ti;ns

doqt

~II; ~e

prend

Jamai~ c~ri~qilfatjc¡e1 ~Q9t

e\l7

'1'~

pas

con¡áe1f&<

(pour

me !ervlC du terme mtrodult par M. '

Loe~e

ou que

I'a!,,~

n'aie pome

d;~\llres

iJles

que eelle qu'elle apper-

0 1

t , en loree q'1e la perceReion foil lo fentimone meme

ou la eonCe,ienee ' ql\\ averlit llame ele ce qul fe pa(fe en

elle; ' I'un ou I'aurre fy.l1 eme , alll:quels Ce ré,d'1ifeot pro–

p, emel1l tllus eeu!: que OOU5 avo'ns indiqué" n',x'pUque

P?int 'la maniere, doní le

~O!p;

aliie (\le l'ame,'

eelle–

réc;ipro,cjliell1enl ~

'C: ' fOllt deuÍ( fubaaDees

'r~p

diffé–

renres; nous ne

connoilTo.n~

llame, que par fes faculté.,

ces 'faculté,s 'que

'p,~¡ '

l,e,l1rs 'eflets : ces 'effets fe mani–

~efle~e ~.~dus

'P'lí

nin~'l,y~~ti.o.~

'dl1 cO,rps " No'1s' voyons

par-la

l 'lll~uel\e~ <.l~

"'11'\1:

{'UT le COTpS,

réciproque,

ll'eUt

~l,~e '

d,u

~~r~s, ~u,~ \,~~e;

mais nous ':le

pouv.-on,~

l D E

péoétre, au-dc\a , Le voile eeflao.r fur la

n~tl1r~

t'~me,

nqds ne poltyons C.woie ee qu'<fl uoe

i,dle

cOJJ6dérée

dans Pamc, ni comn:tent elle

'5 '

produit;

c'eCl

lln

f.a,it.,

le eO:1)ment el1 eQeore gans I'o\:¡feurieé,

fera fans dou–

,le Joujours

lir'~ '$U~

€qnje4urés:.

2°.

PaITuns au x Ql¡jees de uus

idles.

Ou ce [OAt des

ttre§ r(.ls ,

,\lui exillent

,hor~

eje 1)Ous

d~os

nOllS ,

fqit que' nous

p~nJions,

foie que nous n'y penr.,>os

P~$;

,e)s fom les €Orps,

)65

I'[prits, l'

~trl'

fupréme. Ou

'ce [om des

~tres

ql)i

n'<;,~iJlenr

que daos

nqs

idles,

des

produétions de ¡¡et,re eCprit q'ui jojl)t diverCes

idles.

Alors

,ce$ etreS .qo C¡;S

ol¡je,~

de nos

idles,

¡¡'ont -'lu'une exi–

¡lenee idéale; 'ce font ou des

.~tres

de ' raiCqo, des ma–

nier.es

pen[er

~",i

'Jo,!, fe,rvenr

~ il'f)~gil\~r,

compo–

,(er,

retellir / a expliqt¡er p.lus facilel)1cut ce <jue nous

conc~vt¡ns;

telles [Oije )Ss

r!,l~tÍ<)'lS,

les priva.Sloqs,

le~

ligllos, les

,id/u

univerfel.!e.,

(:fr,

Ou ce !'out .des fi–

éJ:ions di1linguées des

etr~s

qe '-aiCon, en ce qu'.Ues font

formées par

r.éunion qú la

~p~r3í,iqn

de plufieurs

i41"

fill)ples,

fonr pltltt'>t un effet de ce pquvqir OU eje ¡:ettc

f'Cl)\té ql)e I)Qt¡S

avqns

d1agir fur f)OS

id,-es

qui, pour

l'ordinaire efl dé:igllée par le moe d

it)lagio

tion.

r/9YfZ

IMAGINATlO>I. Tel eij un palais de diamanr; UI)e mon–

tagne

.d'Qf

cem alJtres

c~im

eres,

que nous Qe

·pre.

Iwn~

que tra p ruuyep} pqur qes r,éahtés. Eo.fin, ¡¡OUS

avons , pour obJet .de n<lS

idles,

des ,etreS qu. n'qm ni

.exif)ence réelle ; qi idéale, qt¡i n'exiflent que dans nos

di~eotjrs, ~

pOllr cela on leuF donn. limplemeot l1ne

e¡ll¡<tjee verbale, T e) el¡ uo cerele

qQ~rfé,!.o plt}~

grand

de tollS les nombres,

r. I'on vouJoie en donner d'au–

tre~

exempJes, un

l~s t~ouveroi~ ~irémeº(

dan$ les

¡dln

con~,~diaoire¡,

que les

h0mme~ ~ m~me

\es phi!ofo–

p~es

joiglleAt enCemble, lans avqir produit aurr.e chofe

qt¡e des motsdéoués de feos

r~alité. G~

re¡olt

trop enereprendre que de pareourir

d~ns

quelque dé¡ail,

les

idlN

qt¡e nOlls

avon~

Cue

c~s

différens objets; difons

feulement un mot fur la maOlere dom les

~tres

exeé–

ríeurs

r!!eis (e pr,éCemem'

nous

mgyeq de,

¡dles;

c'cfl

\ln~

"bCervatior¡ générale qui fe

l i~

la queflion

de l'Qrigioe

<!~s

;4'-s,

Ne confondons pas ici la peree–

ptiqn qt¡i efl dans l'eCprie avee les

qU~lltés

dI)

eQ(p~

qui

prqduifent cetle perception.

N'~

nous figurons pas flue

nos

idlal

foient des imagos ou des re(femb)ances paffai–

tes de

qu1il y a dans le fujet qui les produit; entro

p/.'\pa"

'cje"

nQs fej1Ca¡ions

Il¡:

leues caofes,

n'y a

pas plus de ·r.rfemblance, qu'entre oes mémes

Mies

'e,,,, l1e t)ls; lDais "pou, éc1aircir eeoi, faifons

un~

!li-

ijinaiqo , ' .' , ,

,. l.,es ' <:juali¡és des qbjcts , QU tom

qui efl dans un

objet,

Hau ve pro¡,re a excieeo en. !jQUS une

idle.

Ces

qlJalités Cor¡¡

pr~,,!ieres

erfcmielles;

e:eq·a~dire,

iod6-

pendantes de tlintes rélations de cet obJet avee les au–

t",s erres,

I!f

telles qu'il les e" nCenetoie, quand meme

e~ if¡'eroie

feul, Qu elles j'Qne d'és

ql!alit~s r~fO""'S,

qui

ne cO!lfiJlenr que

d.n~

l es

rel~;ions

que robjet

avec

d'.utres',

d~l!s

p~irfanec

ql)'il a d 1agir fue d'amres,

dlen

ohao~er

l' ótat, 01.) de cljang« lui· méme d' t tae.

ét~at appliq\l~

:i'

un autre abjat ;

e'ef! fur 'oous qu'¡¡

aglt,

~ous

appellon¡ ces' qualités

fenfibles;

c'tI) [ur

d'autre" nous les appellons

puiff'ances

fqrulth.

A infi

la propriété qu'a Id reu 'de nous ¿ehautfer, de 'nous 6eiai–

rer,

CQnt des 'qualilés fenlibles " qui ne Ceroient ri¿rl s'll

o!y. .avoi! des

8tr~ fenGble~,

Che'l. lel'quels

e~ eor~s

peUI

exelter

9Q~

,dles

0'1 feofauons; de mem<; la Pll.(fql'ec

qu'il a de fondre le plomb par exemple, 10rCqu'il

I~i ~fI

appliqué,

~lJ

une q'lalilé Ceeonde: du feq ,

~lli o~ciee

cpe.

nons de qoqvelles

idlu,

qui I!0us auroiem été abfolu–

ment it\conn'llcs \,

\'on n'av0it

jamais fait

l'cífai de

ce~M

te Pllirf'llce du feu fur le p!omb. "

, ,

Pilons que

le~

idé,es

des qualieés premier,s des qbjeeg

repréf~n'eene

p.arfaitemenr leues' ohjetS; 'que' les originaux.

de e,s

i.4l.eJ

exin~nt

rée!\ell1ent; qti',ainfi

I ~idl. q~e'

vous

vous formez de 'l'éteodqe, efl v.éritablemen¡ eoofoFme

I'étctjdue qúi exifl•. ' Je pellfe qu'¡¡ en efl de

m~me

des puirfllnces du cQrp.;, qu du pouvoir qu'il a eq Ver–

tu de Ces qualités premieres

Ilf

9riginales de ehan¡(er

I'étae d'un aurre, ou d'eo Eere changé. Qqaod le feu

coo(ume le 'bois; jc crQis que la pIaR",1

élc-s.

hommes

CO,ll\,O.iY.ent le feu, eq mme un amas <je particules en

t)louvement, o.u eOll1lTIe

aut~nt

de petits coins qui cou–

pe.llt, f'¡párem les parties· foJides du bois , qui l.ilTeot

é–

ehapper

le~

plus fut¡tiles

le, plus légeres pour 5'éle–

ver etj fumée,

t~odis

que les plus gro meres tombent

en forll1e de cendre.

M~is,

pour ce qui efl des qualités fenlible s , le

com–

mun des nommes s'J Hompe beaucoup. Ces quaJités

DC fonr -poil$

~éelles

, elles

fom pOillt femblabl..

au~

idlu

que I'on s'el\. forme; ce qoi influe pour

I'or<liu~i~

re,.