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DC 00 la d md\' ¡té ne

I~ emplo~

a...

tt

pettt.

11

ñu–

dro;, ,,!Trojr fur 1.. dom Iliques

un .m

,i

l. d!!,hu –

ge

d

agrkolrmn .

.

Si les agT:culteors, qoi COOl .Ies

b.m,.,,,

de. I'<!I.' .quI

ñ ·.;-oeOl le plus Conl les m <os b en nou.m,

i1

"UI

qa'ils fe

d~~oo.;n,

de leur

<!ra" ou

qu'~

pi!,.;tfcm.

Dire que l'a;Í3nce les ea fttoit lorú, c'el! tire uo

jgnonOt

&.

on

~o"",u

:alToce.

n ne fe pre/fe d'cmr<r dans une condidon que por

I'cfpoi. d'oDe \ ie dauce. C' ell I Jooirhnee d'une vie

dance qni

y

retien,

&

qui

y

"ppel1e.

Un emploi de<

h....

",n,

n'etl bon que quond le

p.olit va 2o-deli de

fni

d" f.loire .

L!l

riehefTe d'ulle

narion

en le p.oduit de la fomme de fes Ir.vsu au–

dela des (r!l:s du f.l,ire.

Plus le pradoil De! eR grand

&

/!~Iemen,

parngé,

plus l'adminillr2!Íon en b"nnc. Un produi! n<l

ég~le­

men, POrtaR/! peo! 2tre préférablc

i

un plu ¡tC'lnd pr -

dui! net, dOIll le

port:lI~e

fer.,;(

Ire

-in!!!:.I,

&

qui di–

v iferoi, le people

en

d"llt c1atf:s . don< I'une regorge–

roil de riehetfe

&

I'aulre erpirerni, dan l. mifere.

Tant qu'i1 y

a

de, friehes d.n< on éut, un

h.m.,

ne peut

~tre

emplové en manufuéhlrc

f.o>

perte.

A

ces

prin~.pes

dai..

&

(jm 1"" n"" rn pollrrion

IJoil,cr on g"nd nombre d'aOlres, qoe

le

ümver.i"

rroovern de lui-mam<!, s'i! a le courogc

&

13

bonne

volollté

néeetf~ires

pour les mettre en putique.

H

o "

"E N

o

U V E A U,

naHU

hom. ,

( Hifl. ro",.)

les Romains apprl1o"cnt

h~m",n

"Dllru..z".r,

ce\l~

qui

enmmen~"ieOl

leur nobletfe, e'efl-'·di,e, CCUl q••i n'J·

y3t1t

3\lClIne ilhl'lrltion p:u

le~lf~

aocéues , cornmen–

~oient

les premiers • fe pOIl Aer par leurs \'ertus; e'cl!

cepend:uu ce reproche

d'hDm~t' "Dttt1~,.,.

que tant de gens

6rcnt

:l.

)

'or3.rc

:ur de

Rorne ,

&

enrr'llutres

CAt'tina, lor(·

qu'i: lui

fu,

prtferé pour la premiere magiR•• ture: "

.. Je nc

prél

ens pas , dil Cicéron en pIcón fénar, m'é–

.. Icndre

r.Ir

les 10D.nges de mes ane21res, par eeue

,. Ceule roiCon qu'i1s o", véeu

f.ns

rechereher les ap–

" plauditfemens de

,~

rom'mmée populaire ,

&

fans de–

" firer l'écl3t des honneurs que vous

confér~z

,, '

Cicéron éroir done un

b'Jmm~

tlOttVt'''.;

il étoit fans

dODte bien illuRre par

lui-m~me,

&

bíen di,¡ne des pre–

Dlíers emplois; mni< iI n'é.oit pas noble. il n'avolt pas

le droi, de faire porter • fes funérailles le

bu

Re de ci–

re de fes ayc x: celui-I' feul avoit ce drolt dont les

ancetreS étoicnt porvenus au. grandes ch.rgcs;

iI

étolt

Doble par ce titre.

&

rendoit noblcs fes defcendnns .

Ceux qui nvoient les images de leurs aycux, pour me

fer vir des te mes d' Afeonius,

~toient

appcllés nobles,

lIobiln;

CC:Ul:

qui

l1'avoient que

les leors ,

011

les

nonl–

m ,ir hommcs

nOUVe3l1l'

t

llov í bDu,ÍlIO;

&

ceux qui

n'.lvoiel\l ni

les

imlJ~es

de leurs

3nc~r r~ ,

ni

les

ICllrs,

!!tO'cnt appollés

igno~les ,

igllobil.. ;

. infi l. nObletfe,

le

droir d'im!1ges,

fUf ;m .l<;Jl.llm,

fe crouvoit

:urlch~

!l\U

ch3rges, aux dh!nirts ; c'eO pourqooi

alon

le

CCnlel1r,

qu·on

qualifio!t

Cllmme

Cicéron

d'homme

IIfJ8tu a",

ré–

pondoi, qo"1 I'éto't quaO!

au~

dignirés, mni que qunm

ao mér'te de fes anC<!roes, il pouvoit Ce: dire trcs-an–

cien .

(D.

J .)

H

O"" E L

t

B RE,

(Hifl . áu Frtfnrl.)

on appclloit

an ClJffitn l"nCCm(!Of

de

norre

monarchie

hot/JtnU libru

eeUI qui d'un c6,é n'av.,i ent poiO! de bénéfiecs ou

tiefs:, &: qoi de

I"autre

n'~roiem

puint

{()umi

:i

la fer–

virude de la glebe;

\es

terres qu'ils potfédoicm é,oiellt

de< terres alludiale ; alorS deux H"t<s de gens étoient

rcma

an

fcrvicc

miliraire, les leudes

\'3cTIlOX,

OU

::trrie–

re·v:úfau~,

qui y ét"ient obligés en c"of¿quence de

le." s fiefs,

&

les

h.",,,,a libra,

frlocs , romains

&

gaulois, qui f."·,,ienr [oos le eomte

&

étoient menés

3 1::1

guerre par lui,

&

feo¡ officiers qu'on nornm

ir:

'll; –

eairt/;

d..: plus, comm= les

hommt!./

libr~.I

éroienr di–

vif':s en

""',ú,,"

(en Anglois

brmJ,,¿)

qni formoienr

Ce! qu''10 3ppelloir

un

bOllrg,

1es

comtc4; !lvoicot

cncore

faus

CUI

cutre les

viC3ires

d'amres

oAlders ,

nOlnm~s

4

elltt'H;t'rs,

qui conduifo:cnr tes

hflmm~s

I,brc/

do bo\1rg,

OU

de

leur ccmaine, au camp.

L es droit du priDce fur les

h.",mv

li"ru

ne conr.–

íl

iem qu'en de cerlaines voiture eligéc; feulement dons

de cerraines occali"ns publiques,

&

d.ns

qllolq'.es droils

fu r 1.. rivieres;

&

quant aux d,oit; judiciaires, il

Y

.voit des lois des Ripu:lÍres

&

des L omblrds pour pré–

venir les m. lverf3tions.

1'.i dit que les

ho",,,us libro

n'avoient poin! de

fiefs;

cela

fe trouvoit ainCi

dalls

les cornmeoc'emens,

alors ils n'en ponvoient point encare potféder ;

tn!Ús

ils

en devinrent "'pables dans l. luite , c'en-a-dire, eotre

le

regn~

de Gontram

&

eelui de Charlemagne. DaDS

r et

iDte'~311e

de tems , i!

y

eu! des

bommu 1ibTts,

qui

RO

m$t en t Ot't

00

~n

Un ci,o

~o

d'

\th~n

n e

R

me

n •

d· ,

le devo;r d'on

1:.__

<

¿'t/'"

di

de

n'~,n-

,em

h

du

r.

ul b'en de

fl

~tT",

J o

101 ''''''

r.

'ririer ,

fen

Ú

illéDC2nlabl<ment

f. ..

s .ueu e

\'l

de

~I

ire, Je

r~pucnion .

ni

d'inl~rlc

; de ne

·nt

'~l~\'u

ur

:1-

que honnc:ur qu'on tui rende

t

~

dc;:uc

inc ,,'

fin

F ur

qudque rc'-u qu'il é,..nu\'e; de fou

ocure

lo llJour (,

propres

.11:

¡.

aox .f!3i,es uhli ues; de t'ter

r.

e

n–

fol.!Í

l\

dan

r.

mllh

o.

p:u,icul'c", <le la profp..'rit¿

gé••o!'nlc d fon

1'2)' ;

de nc s'occu. r qu'l l. ren.!

heurcox;

(O

un mot , de " vre

de muurir pour loi

feul.

, h i Je lIe tiendrai pnint id des P"'¡>(>

Ii

fublim

qUI

ne vonr ni

i

nos

Inreur

,ni

nos

idt

,

na

1~

n.rore d

Itouvernemens faus

I<f~uel

nou \,i on :

e'dl bien aUez de demlnder

l

Un

h ••",. "'1,,,,

du

tr,\·.il , de l'honDeor, de la probi,,!, de fe.. ir

fOIl

prin–

ee 6delrment , d'.voir Poreille plus oUVerte :; l. o!'r'té

qu'.u menlongc, d'oimer I'ordrc

&

la

p:I;',

de

,el'

a . r les lo;" élc nc pu opprimer

b

nalÍ n,

&

de oe

fc p3 Jouer du gouvernement.

Le vullí.";re fupp"re toillour \lne !'tondue d'.fprit pro–

di¡;'eufc,

&

un génie pref..¡ue divin

au~

h.,,"'rtl

.rh4f ,

qUl Ont heureurement gouverné; m

IS

il nc I',U'

(i,u–

ven!, pour y réuffir, qu'un efprit

l'

in, de bonoe,

"u ,

de I'applicotion, de

I~

fuite. de lo pruJellce, d , eon–

Jonaur"s favorables. Cepend.n, Je fu '

palu.lé

que,

pour étre

UII

bon mioillre,

ji

rl1'l!

lilr tout , eh

,I~

avoir

pour poffioo, I'amour du bitn pubJic: le

gnl

d

[,."111"

á'111I6

cR eelui dont les lla'On, pJr\cnt

1

la pollérÍli! ,

&

dont il relle d'illuOres m,,"umens utiles

i

r.

r

trie .

Le

cardinal de Muarin lI'é,oit qU''1n minlllre pu.tfJn!;

SUlly, RicheliCll

&

Colberr ont étt! d" grands

ho",..."

,j'lt., .

Alexandre fe 6t voir ulI grand

¡,...."'.

"'/tal ,

apres avoir prouvé qu'i) é, ,it uo g.and C2pitline . 1\1-

fred

a

élé lout enfemble, le plus ¡:rllnd

h.",m. J'b

1,

&

le

plu~

grond roi qui foil m" mé fur le ,,611e depuis

I'';poque du ehriRÍ1niline.

(D.

J . )

H

o

M" E S D" 11 T E L L 1G

E"

e!:. ('T'hl.I. )

nom

d'une feae d'hérétiques, qui puu,cnt d,lns la I'icordie

en

'412;

leur chef étoit Fr. Guillaome de

H

Idernirr.Il

,

allemand, de I'ordre des Carme.,

&

un certlin Gilles

le Ch1ntre, homm:

fé~ulier .

Celui-e' dili,il qu'il étnit

le f3uveur dcs h -mille, ,

&

que p" lui le' tidol.. vcr–

roient Jelils-Chrirl, eomme par J.·rus-Chrill il, ver–

roien!

D

ea le Pere ; que les plaitir du eorps étan! de

limpies aclioos de 1, noture , n'étoient poilll de, pé 'hés ,

lIlai des aV.Ilr-goilr du

por.ld

\; que

le

lenh

de

I'an–

eienne loi avo;, é,é odui do Perc; que le !cms de

I~

nnu velle loi étoit eel ui dn Fih;

&

qu'iI

y

en

~uroit

b;'n,6, Un troi(jeme. qui Cerol! eelui du

I~int- Erprit,

lequel meltroit le, hommes en tonte Ibe"é Le earme

fe retrléh

i

Bruxclles ,

a

Cambrai,

&

i

.int-Quen–

,in , ou

iI

ayo't femó res erreurs,

&

celte

r.ae

fe dif–

lipa. M ezerai,

lIiJl. áe Fra... .

(G)

HOMME D'ARMES.

(Ar/.

milrt.

&

hijl.)

C'é–

loi, daos I'aneienue gendarmerie un ¡¡emilhomme qui

combattoit

3

cheval , :trmé de 'outes p.eees ,

<lItllphra–

IIru

'9"es,

Ch.que

ho",,,,<

"'armo

avoit avec lui cinq

pcrc' nnc ;

f~avoir

rrois

areherJ,

un

C'CI"tl";~r,

OU

un

écuyer, ainli appellé d'uoe efpeee de enuteau ou bayon–

liCite,

qu'il portoit au c6'é,

&

enlin

UII

pa(,

ou

un

valet. Charles

VII

oyaD! enmmcneo!'

a

rédoire la no–

bletfc

frsn~oife

en corps ro!'):lé de c.v. lerie , il

en

com–

pof. quinz. compognics, chacunc de ceot

¡'.mm"

"'liT–

»"J.

3ppt:II~e¡

compag"'cs

J'(JYJO""tl1JU~;

&

comme chJ–

que

h.",n" d'armo

avoit e inq autres hommrs 1

fa

fuite,

chaque eompagnie fe rroDvoit de (jx CCnS hommes,

&

les quinze enf.mble fa,f"ienr neuf mille ehov

UI .

11 Y

avoil ouue cel. une gr!lnde Qwntitt!

de

volollt2;re. ,

qui foivoient ces compo nies

i

lellrs do!'pens, dans I'er–

pérance d'y avoir, avee le tcms, IIne

pl~ce

de gen–

darme .

r\

u reRe, le 110mbre d'hommes 'lui éto,t a!–

" ehé

a

I'¡'o",,,,,

d'"",,o,

ou qui

compofo.en!

la

la..u

¡Qtlrnh,

cOlDme 011

oarloir aJors't

n'a

pas

IOuJ()ur

~t~

le mémc . Louis

XII,

da,u une ordonnAnee du

7

J uil–

let

' 4;¡B.

met fept hommes pour une I.nce Couroi. ·

F

r3n~ois

r.

huil, felon une .utre ordonn."e. , du

.8

Juin de Pan

,p6.

Le

uchers de ees

h."'",. 1

¿'armu

étoiem de Jeuncs geotihhomme, qui

commen~oien!

le

méuer de la

gUCHo ,

&

qui pu la fuite porvcnole.

l

,em-