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GRE

feroit pourvli de perfonnes capables. En fin les

greffes,

qui n'écoienc que de fimples commiffions révocables

ad

nHtl!m,

onc écé érigés en

tiere d'office. Les

greffn

roy•ux font domaniaox ; ceux des jortices feigneuria–

les fonc patrimoniaux

a

l'égard des. feigneurs;

a

l'égard

de

leurs greffiers, ce ne foat que des comm iffions ré–

vocables' a-moins que les greffiers n'ayent écé pourvas

a

citre onércux.

(A)

G R E F F

E

D Es

A

F

F

1

R

M A

T

1

o Ns, ert le bureau

ou l'on res;oit les affirmations de voyages des parcies

qui font venues d1un Iieu daos un aucre, pour appor–

ter leurs pieces

&

faire jugcr quelque afi'aire.

(A)

G RE

F

FE D' A P PE Au

x;

o11

G RE

F

FE Po u R

LEs A

P

PELLA T

1

o N

s;

voyez.

G RE

F F 1 E

R D'

AP–

PF. A U X.

G R E

F

FE DEs

A

P P

RE NT

1

s

s

A

GEs: il fue or–

donné par l'édit du mois d'Aoüc !704, que dans cha–

que ville do

royaume ou il

y

a maitrife

&

JUrande,

il fewit écabli un

greffe

pour inlinuer

&

regirtrer cous

les brevecs d'apprenciffage,

lec eres de maitrife

&

a.:tes

de récepcion . Ces offices om depuis été réuuis aux

comrnunautés.

(A

)

G R

1!

F

FE DE S A R

B 1 T

RAGE S; il fue créé par

édit du mois de Mars

c67.3 ,

a

Paris

&

daos plutieurs

aucres villes du royaumc , un cercain nombre d'officcs

de greffi ers des arbitrales , pour recevoir

&

expédier,

chacun daos leur diflricr , roures les fentences arbirra–

llls : rnnis ces offices furenr bieotl\t unis

a

ceux des

n~taires, p~r

ditférences déclaracions rendues póur eh

a–

que lieu ou il

fe crouvoit de ces greffiers écablis.

(A)

G R

f

F 11 E

DE L' A

u

D

1

EN

e

E, efl l'office du gref–

tier rarciculier qui cient

la plome

a

l'audience.

(A)

GREFFE DES BaPTE"I!s, MARIAGES ET

Sc'PuLTURES.

Voya,

GREFFIER DES BA–

Pr€MES,

&<.

G

P E F

FE E

N eH

E

F , e'

efl

1'

office du premier

grefficr d'un

tribunal dont les nutres greffiers ne font

que

le< commis . Au parlement

il y

a

préCentement

deux

greffu en chef,

]'un appcllé

le

gr<ffe m chef

civt!,

l'aotre le

gr.Jfe

en

<hef crimiml.

JI y a auffi

un

grrif'e

en

ehcf

paur les requetes du palais •

Voyez

GR~FF!ER

EN CHEF.

G

R E F

Fu

e

r

v

1

L, efl celoi qui contiene

le dópl\t

de

!CUS

les acres conceroant les aflaires ci viles.

(A)

G

R E F F

1!

DE

S

e

R 1E'E S

ou

DE

S

D

1!

e

R E T S '

c'efl: l'<>ffice du grefikr qui reqoit toutes les criées

&

jugemens concernant les faifies réelles: on eoteod auffi

par-13 le dépllt de ces fortes d'acres.

(A)

G

R

E F

F E

e

R

1 M 1 N

E

L ,

efl le lieu ou font en dé–

pl\c cous les

1

ugemens

&

autres aél:es

&

pieces concer–

nant

ks

affaires crimioelles: on enceod auffi quelquefois

par-13. l'office de greffier au crimine!.

(A)

G

R F F FE

D

1!

S DE

e

11

E

T

S • efl la meme chofe

que

greffe dei criéu. V oye>:. ri-dev .

G

R

1!

F FE

DE

S

CR

ne's.

(A)

G R E F F E

D

e

S

D E'

P

1\

T S :

toUS

les

greffe¡

en gé·

néral font autant de dépl\cs parciculiers ; mais ceux aux–

quels le titre de

greffe de¡ dlpóti

ea

propre) font des

bureaux

&

d<'póts particuliers ou l'on coofervc d' au–

tre• oaes que les jugcmcns: tels font les

gr~ffe¡

des

préfencatioos

&

des affirmatioos; ceux des gretfiers op–

pellés

gardc-faci

, qui gardent les producrions des pnr–

ties;

&

le

greff' do dlpóti

propremcnt dit , ou l'ou

conferve les regiflres de diliribotioos des proces , les

procédures faites daos les jurifdicrions , celles qo'incer·

rogaroires fur faits

&

anides,

enquete~,

informacions ,

rtcollemenc, coofrontations, proces-verbnux,

&e.

(A)

G

R E F

FE

D E S

D

¡¡'

P R 1

s ;

voyez

<i-aprh

G

R

1!:

1'–

FI E R

DI!

S

DE'PR

IS.

GREFFE DES DoMAINE S DES GENS DE

M

A

1

N- MoR TE ; c'écoienr des bureaux écablis daos

chaque ville pour le cootrl\lc

&

enreg,flrement des ti–

tres des gens de

m~io-morce

de leurs baux , d_e

la

dé–

clnration de leurs b1ens.

11

y a eu plufieurs fo1s de ces

gre./Je¡

établis

&

enfuite fupprimés, feloo les occurreo–

ces .

(A)

GRI!FFE DE L'EcRrTOIRI!

ot1

DES Ex–

P

ll:

R T

s;

voyez

G

RE F F 1

1!.

R

DE

L'

E

e

R 1 T

o

1

RE,

&c.

G

R E F F

1!

G A R

o

E -

s

A

e ;

voyn

G

A R

n

E -

s

A

e .

GREFFE DES GENS DE

lVIAIN·MORTI!,

voyez.

G

R E F F E D E

s

Do

M

Al

N E S D E S

G

1!

N S

DE MAIN·MORTI!.

G

R E

F

F

E DE G

1!

o LE

c'ert l'office de greffier

d'une prifon ,

&

le lieu ou

;'¡

ticnt fes

rcgiflres .

Vo–

yez

G RE

F F 1E

R DE G

1!

o L

ti .

Ces officcs out été

..

GRE

799

déclarés domaniaux par une déclaration du

16

Jaovier

,s81.

(A)

G R

~

F FE S DE S

H

YPO T HE

Q

UES , efl

le bu–

reau

?~

le co_nfervaceur des hypotheques enregiflre les

oppolltiOOS q01

fe

font entre fes mains au

fceau des

!emes de racification que l'on

obti~nt

en chaocellerie

pour purger

les hypotheques

fur un contrae de rente

af!lgné fur les revenos du roi.

Voyez

e

o NS

E R V

A–

TE U R ]) ES

H

YPO T HE

Q

UES .

(A)

G RE

F PE

DEs

1

N

s

1

N

u.\

T

1

o

N

s ,

c'efl:

le bu–

reau olí l'oo infinuc les acres fujets

a

la formalicé de

l'iofinuacion .

11

y a un

greffe

pour

l'in'finuatioo des

donations; un autre poor

les

infinualions Jaiques ; un

aucre pour les infinuacions eccléGa!liques. Ces bureaux

oot ét<! appellés

grejfe1,

paree qu'aurrefois ces infinua–

tions fe faifoient en eftot au

greffe

du tribunal.

Voyez

INSJNUATION.

(A)

G RE

1'

F

1!

DE

S

1

N

VE

N

T A

1

RE S;

voyez.

G RE F·

FIER DES lNVENTAIRI!S.

G

RE

F

FE

DE S

M

A 1N· M O

ll.

TE

S;

voy.

G

RE

F–

FIER DES MAIN·MORTES.

G

R E F F E

D E

s

N

o

T 1F 1

e

A T 1

o

N S ;

voyez

GRfFFJERDES NoTIFICATIONS.

G

R

1!

F F

E

J)

E

S

p

R E'

S

l!

N

T AT

1O

N

S ,

efl: ce!ui

ou fe font les aaes des pr,éfeotations ' caot du deman–

deur qne du défeodeur,

de

l'appellaot

&

de !'intimé.

1/oyez

p

R

¡(S

E N T A T 1 O N .

(A)

G

RE F

F

1!

DE

S

p

R

1

S o

N

S ' c'crt la meme cho–

fe que

greffe

de la geole.

1/oyez

G

l!

oLE , G RE

F–

FE DE LA GEor.E

&

PRISON.

(A)

G

R E F F E

P

L

u

M 1 T 1 F ;

voye.t:

G

RE

F !11 E R A

u

Pr, UMITIF.

G RE F FE sAN

G

u

1

N ,

fe difoit ancienoemeot pour

gr.ffe crimine/:

de meme qu'on difoit

une

ent¡uéte de

{'n'J),

pour

une information en m"tiere crimine/le

.

G

R E F

FE DE

S

u

B D E'L E'G A T 1

o

N;

voy.

G

RE

F–

F

1

E R

DE

S

S

U B D

E'L

E'G A T

r

O N

S •

G

11 E F F E D E

s

T

A 1 L L E S ;

voyez

G

R E F F

1

E R

DES TA r LLES .

(A)

G RE

F

FE , f. f. (

'Jardin.

) e' efl proprement one

partíe d' une jeune branche d' uo oouveau <eJC!ton de

l'anoée, priCe fur un arbre que l'on veut rnultiplier ,

pour l'iuférer fur uo aucre arbre qui fert de fuJet,

&

donc on veut améliorer le fruit ou changer l'ofpece :

mais plus ordinairement on entend par le mot

greffe,

l'opéracion

m~me

de

greff•r

, ou le produit de cetPe

opératioo;

&

c'e11 daos

ce

deroier feos que I'on a dit,

que la

greffe

étoit le triomphe de

l'art fur

la

nature .

Par ce moycn en etfet on

force la nacure

a

prendre

d'anrres arrangemens'

a

fuivre d'autres voies'

a

chan–

ger fes formes.

&

a

fuppléer le boa' le beau' le grand

3

la place de l'abjecr : enfin on peut par le moyen de

la

gre./Je

cranfmuer le fexe' l'efpece'

&

m

eme le genre

des arbres, rclativement aux méthodes des Botanifles,

doot les

fyflemes en plufieurs cas

fonr peu d' accord

avec les réfultats de la

_greffe.

Ce petit art efl ce que

l'on

a

imaginé de plus ingéoieux pour la perfeél:ion de

la panie d' Agriculture qui en fait l'objet;

&

cette parcie

s'écend principalement fu r tous les arbres fruitiers. Par

le fecours de la

gre./Je

oo releve la qualité des fruits , on

en perfe8ionoe le coloris, on leur donne plus de grof–

feur, on en avanee la maturité, on le rend plus aboo·

daos, en fin on chaoge daos plufieurs cas le volume que

les deo

x

arbres auroient díl prendre nacurellemeot . Mais

on ne peut créer d'autres efpeces :

fi

la nacure fe íoíl–

met

a

quelques contraiotes ' elle ne permet pas qu'on

!'imite. Tout fe réduic ici

a

arnéliorer fes produélions,

a

les embellir

&

a

les multiplier;

&

ce o'e!l qu'en fe–

maat les graioes , en fuivant fes procédés, qu'on peut

obcenir des

varié

tés oa des efpeces oouvelles; encare

faut-il pour cela cout accendre du hafard,

&

rencootrer

des circonflooces auffi rares que fingulieres.

On fe difpenfera de faire

ici

1'

énumératioo de rous

les arbres qui peuvent fe gretfer les uns fur les autres,

&

des fujets qui conviennent le mieux

ii

chaque efpece

d'arbre; paree qu'il en (era fai t me

m

ion

a

l'article de

chaque arbre eo particulier. Veaons

i\

l'explication des

différeotes méthodes de greffer, qui fooc la

greffe

m

fente,

(a

greffe

~n

COIII"OJJ»C,

la

greffe

J

cmporte-piue,

la

greffe

en filiee

,

la

gr~ffe

en approche

,

&

la

grfife

en lc11jfon

.

Greffe

w

[ente

; c'ert

la plus ancienne fac;:oo de

gretfer:

00

eo fait ufage fur·tOUt pour les fruits

a

pe–

pin. On peut l'appliquer fur des fu¡ets qui ayent de–

puis un pouce ¡ufqu'a fix de

di~metre

; mais pour la

süreté ·du fucc es

le moindre volume doit prévaloir ,

quoi-