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724

GRA

elle étoir une fomme de cclles qui pourroient venir de

plufieurs caufes

3-1~-fois-

.

S'il fe rrouve de l'argent daos le plomb, le btfmuth

( car celui·ci fert auffi

a

coupeller) la

lithargc,

&c.

c'ell qu'il n'y en pas en a!Te1. grande quamité pour

défrayer des dépenfes de l'affioage . D'ailleurs il

y

a

des auteurs qui prétendenr que fi l'on coupelle de nou–

veau le plomb qui a été bu par la coupelle, on y trou–

ve toOjours de l'argcot: ainfi

il

ne peur y avoir de plomb

fans argem, quoiqu'on dife qu'il s'eo trouve .

f/oyez

e

R A M

JI.

R'

p

Lo M

n '

F

o

u

R N

e

A

u'

a

la fdlton

des jo11rneaux de fufion

;

M

1N e Pe R P e' T u eLLE

DE Be'cHER,

EssAt,

APPt>~AGE

&

RAFFt–

NAGE DE L'ARGENT,

&

GRIWLAILLER .

G

R A 1N D

1!

P

Lo M n, (

Chimiellldétallurg.) floy.

GRAIN DE FIN.

G

R A 1 N,

(Pbyfiquc)

on appelle de ce nom tous les

coups de venr orageux qui fonr accornpagnés de pluie,

de tonnerre,

&

d'éclairs,

&

l'oo fe fert du terme de

grain-fcc

pour défigner ceux qui font fans pluie .

flo–

yn

O

u

RAGA N.

Hift. nat11r. du Sinrgal, par

M. A•

danfon .

G

R A

1

N' (

Art .milit.)

daos l'artillerie en une opé–

ration donr on fe fert pour corriger le défaur des

la–

mieres des pieccs de canon

&

moniers qui fe fonr rrop

élargies.

Ce

grain

n'en aurre chofe que de nouveau rnétal que

l'on fait couler daos la lumiere pour la boucher entte–

remeot . Pour que ce nouveau métal s"uni!Te plus faci–

lemernent avec l'ancien' on fait chautfer la piece rres–

fortement' pour lui dooner lt-peu-pres le meme degré

de chaleur que le mé1al fondu que l'ou y coule: quand

ce métal en refroidi, on perce une nouvelle lumiere

a

la piece; pour que le nouvea)l métal ne coule pas

daos l'ame du canon par

la lumiere , oo y iotroduir

du Cable bien refoulé jufque vers les anfes .

Comme

il

en afln difficile que

le nouveau métal

dont on remplit la lumiere s' uni!Te parfaitemeo t avec

l'aocien , le chevalier de Saint-J ulien propofe , daos Con

livre

de la Jorge de flul.ain,

d' élargir

la

lurniere de

deus pouces 1ufqu'a l'ame do canon, comrnc

ii

l'or–

dinaire; de faire enCuite autour de cene ouverture,

a

rrois ou qoatre pouces de dillaoce, quatre 1rous en qoa–

tre eodroits différens, difpofés de maniere qu'ils aillent

fe re

nconter o

bliquement vcrs le milieu de l'épai!Teur

de la

lumi.re;

il

fuu t 9oe ces

trous

ayc~t

ao mo10s

chacun un pouce de

dta~etre.

11

fa~t

aprcs cela preo–

dre un

inllrume~t

de bots 3-peu-prcs comme un re–

fouloir

qui foit exaaement do calibre de la piece; fur

la tete 'de cene efpecc de refouloir, il

faut faire une

entaille d'uo demi-pouce de profoudeur, coopée égale–

meot fuivam

fa circonférence, cnforte que le food de

cette enraill e donoe une fuperficie

coove~e,

parallele

a

cclie de fa partie

fupérieure . On doit garnir l'emai\le

d'une lignc ou deux d'épai!Teor , en lui donnant

toll–

jours la forme coovexe; apri:s cela, il faut faire fon–

dre cinq oo fix cems livrcs de métal , bien chaulfer le

canon ,

&

introduire dedans le rcfou loir dont nous ve–

nons de parler;

Con

entaille doit répondre au trou de

la

lumiere. Le canon étam enCuite placé de maniere

que le trou de la lamiere fe trouve bien perpend icu–

laire a l'horifon,

il

faut faire couler le métal daos tous

les rrous que l'on a percés,

&

apres les eo avoir rem–

plis,

&

lai!Té refroidir le tout, la

lumiere fe trouvera

exaaement bouchée

&

en état de réfiner

a

lOO!

l'ef–

fort de la poudre done le canon Cera chargé daos la fui–

te; c'ell ce que cetre conllruaion rend évident. 11 ell

quenion apres cela de retirer

le refouloir; pour le! fai–

re plus facile ment, oo a la précautioo de le connruire

de deox pieces,

&

en tirant ce!le de de!Tous, 1' autrc

fe de!tache aifément. On perce enCuite une oouvelle la–

miere' ave

e

un inllrument appellé

foret

;

&

e'

en la

raifon pour laquelle on dit

indi!féremm~nt

, dans l'u–

fage ordinaire'

perur

ou

forer

une lumiere .

floy.

e/\·

NON.

CQJ

G

R A 1 N ,

(

Poids)

c'en la foixante-dou1.ieme partie

d'one dragme en France.

11

y en a conféqucmment

24

eo on denier; 28

..1

en un nerling; 14 ;. en ooe mail-

r

r

le ;

7

~

en un felin .

En Allemagne la dragme n'a que foixante

graim.

Cette dragme

&

ces

grains

Cont

différens de ceux de

France . Les

grainr

d' Aogleterre

&

de Hullande le foot

aoffi,

&c.

Voyez

la Jellion du poids de proportion

J

l'article

Po

1

n s F

t

e

T 1

~

Le

car~u

de diamaos en France pefe qoatre

grainr

GRA

réels. Celui de l'or en

UD

poids imagioaire.

VDye::.

CARAT

&

POlOS FICTIF.

Le poids de

fe melle pour l'argent en de trente-

ÍIX

grains

réels. Celui pour l'or en, de fi¡

grains,

auffi

réels en Fraoce.

floyez

Po 1os

F 1

e

T 1 F.

Pour les matieres précieufes, le

grain

réel fe divife

en.!., en.!., en!..

&c.

&

il en toOJonrs connammenr

,

4

8

de m€me poids; mais

le

grain

imagioaire , ou qui ell

une divifion d'un poids repréfentant,

a

une valeur pro–

portioonée

a

ce poids.

floyez

p

O 1 D S F

1

C T 1 F.

La lentille des Romaios,

cens,

pefoit un

grai11;

leur

rereole,

,ereolus,

le cholcus des Grecs pefoit

deu1grain1.

La Íllique des Romains, le cérarion des Grecs, le

ki–

rac des Arabes,

4

grains.

Le daoich des Arabes, huit

grnins.

L'obole des Romains, l'ooolofat des Arabes,

12

grains.

La dragme des Rornains,

72

grains .

En Pharmacie, le

t,rain

en ordinairemcnt le plus pe–

tit poids. Ce o' en pas qu'oo ne prenne des médica–

mens compofés, ou une drogue fimplc n'entre que pour

un

demi-grain,

un tiers, un uuart,

&c.

de

grnin;

mais

ces fraaions ne foot pas féparées de la malfe totale ,

&

fe pefent en commun. Cependaot il arrive quelqoe–

fois qu'uoe drogue fimple ell ordoonée :\

la quanriré

d'un

de¡:ni-grain;

&

pour lors il faot avoir un poids

particulier , pour n!Etre pas obligé de partager la pefée

d'un

grain.

Ces poids font faits d'une perite lame de

laiton, afle1. étendue pour porter l'empreime de fa va–

leur;

& il

faut convenir que ces Cortes de poids foot

plus junes que ceux qui leur oor dooné leor oom . Je

veux parler des

~rains

d'orge qui

001

fervi rl'abord

a

divífer notre denter, ou le fcrupole de la Medecine en

24

parties.

11

en vrai qu'on avoir la précaution de les

preodre rnédiocremeot gros; mais la maíJe n·en pas daos

IOUS

en meme proportion avec le volume . D'ailleurs

ces forres de poids étoient fujers aux viciffitudes du fec

&

de

l'homide, qui devoient

y

apporrer des change–

mens confidérables, fans compter qu'ils étoienr rongés

des infeaes qni les diminooieot roor-d' un-coup d'un

demi-grain,

&

conféquernment le médicamenr pcfé :

enCone qu'on devoit etre expofé :\ des inexaélirudes con–

tinuelles. Daos les formules, le

grain

a pour caraae–

re fes deox premiercs !emes. Amfi , prenez de tartre

llibié gr.

ij.

fi¡;nitic qu'oo en prenne deux

grains.

G

R

1\

1 N'

en terme de Raffinet<r.

en propremeot le

fuere coagulé qoi forme ces fels luifaos

&

femblables

par leur gro!Teur aux

grains

de Cable . On appclle en–

care de ee norn dans les raffineries , des

fitops que

la chaleur fait candir

&

attacher au fond do pot.

floytz.

p

OT.

G

R A

1

N

o'O

R

(

Mtdecine)

maladie fréqoente

daos les cochoos qu oo engrailfe ,

&

qui con filie

e

o

quantité de petites pelotes dures de la grolfeur d' un

grain d'orge,

répaodues fur toure la membrane cellu–

laire; ces

grains

oot leur fiége daos les bulbes des poils,

qui font de vrais follicules adipeux, ou l'injeaion d'eau

&

m~me

de matiere céracée, pénetre aifémeot par les

arreres.

(D. '). )

G

R A 1 N

o'O

R G E ,

outil dont fe fervem les

'I'our–

net~rs;

il paroit elre cornpofé des bifeaux droit

&

gau–

che.

f/oyez nos Planches du tour,

ou

i1

en repréfeoré

v

O par-deífous .

G

R A 1 N

o

E

V

E N

T~

(Marine)

fe dit d'un nuage,

d'un toorbilloo en forme d'orage, qoi ne fait que paf–

fcr, mais qui donne du vem oo de la pluie,

&

fouvent

les deux enfemble : lorfqu'on

l'appcr~oit

de loin, on fe

prépare,

&

\'on fe tienr aax dr i!Tcs

&

aox écoutes pour

les larguer s'il ell nécelfaire, oa faire d'autres maoceuvres

·felon

le befoin.

11

y

a des

grains

fi fom

&

(j

fubits,

qu'ils caofenl bien do defordre dans les voiles

&

les

manreuvres . On dit

rm

grain pcfnnt

,

lorfque le V<nt

en cll tres-fort .

G R

A 1N

E,

C.

f.

(

Botaniquc)

Cernence que

les

plantes fournilfeot pour la confervation

&

la propagation

de l'efpece , aprcs qu'clles ont produit leurs Oeurs

&

leor fruit. M. Dodard détin it la

grai11t,

un bourgeon

de plante abregée , accompagné d'onc pulpe qoi Ini

tiettt lieu de placenta . La

grainc

en fou veot le fruit

móme de la plante, cornme daos

la piOpart des her–

bes potageres ; qoelquefois elle n•en que la pauie ren–

fermée daos le fruir en forme de grain, de pepin, de

noyau; mais daos wus ces cas, c'ell toOJours elle qui

fert

a

moltiplier l'efpece.

L'anatomie des

grai

ncs, leo

r varié

eueroe

&

inter–

ne , les voies donr la naru.re fe fert pour

les femer ,

&

le fecret de Jeur végétalton, feront

:l.

jamais I'objer

des recherches

&

de l'admiration des Phyficieos.

Grew,