GOU
G O
ü
I
T l E R E,
fobt1. f.
m Architdlllrt,
c3nal
ce
1 ·' lllh CIU
de bo:s IOUicnu d'une barre de fcr' poor
¡.ua le> cnux do chefneao d'on comble, daos une roe
tttl
dans une cour ; lts plus
rtchcs
de ces
gor11!t!r~r
fe font en forme de canon,
&
f<>nt ambouties
<le muo·
lores
&
orné<> de feuiiles moul¿es. Les
gouttttru
"'
boii
&
d, pl•mb
ne peovcnt avoir, fuivant
1'
ordon–
unnce, que trois pies de faillie au-dela do
ntt
du mor.
Gouttiert
de p•crrc, canal de pierre
a
la place des
r,argouili<'s
d~ns
IH comiches.
JI
s'en fait eo maniere
ne
dem1· vafe coopc en longucur, comme il s'cn
oit
ou vit·nx h>uvre ..Les
go11ttúra
des bStimens gothi·
<;ue< font fotmécs de eh: mere', horpks,
&
autre> ani–
maux imagiuaircs; on nomme aofT1
g.zrguuilleJ,
ces
for–
re<
de
go*llttrtJ
. (
P
)
(j
o
r
T
t
e
R
Es , \
¡}Jt7rÍn<.
)
La tontore
dt~
poots
falt que
1'
cau coule v<rs le<
bords ou l'on
tnet une
piecc qui fo1 me le prrm'cr bordage horifontal oo do
punt,
&
le n•mmcnccment du bordlgc vortical ou de
la prrn1iere ''ll);•< de l'totrepoot. C<tte
p'~ce
qoi re–
¡:nc lOul-ao·t <>lH du vniOeau fe nomme
la
got~ttier<
:
elle
dl
entnillo!c d' un pouce
&
demi ou dtux pouces
v's-3 -vis chaqoe ban
&
chaque barrot;
'011
1'
entaille
aufli
'i>·i· ''is cho4ue :rtguillene de parque,
de
tout l'é–
quarri
nage de l'aiguillctte.
La
g011t11.reHpo!e fur les entremifes, qui íont des
p;<ct'l
qui >'citcndent d'un bao
it
l'autre; elle en clouée
hu
le;
baux
&
ar~~tée
fur
les membres par des che–
~illes
qui perc<Ol les bordagcs, les
m~mbres,
la
tot~t
titrt,
&
qui funt
cl~vetée>
en-dedans fur des viroles .
c·.n
dans les
goutti<rn
qu'on perce
les dalots ou
le<
trous par lef'quds l'eau doit s'échapper.
11
t3ut que la pnrtie de la
gouteiere
qui porte rur les
baux, fans
y
comprendre l'entaille qui forme la
gout–
tur.,
ait In
me
me épaiOi:or que les illoires.
Les
gomtruu
o'oot ¡amais trop de largeur,
&
on les
lnille de toutc la longueur des picccs.
Pour bien cnmprendre
leur
fituntion daos le vaif–
fuu
1
t••v•z
11-lurtiu, PI.
f/. fif. 1.n".
144.
gotlttit–
ro
des gaillards;
n°.
7+
goutti.rodu premier pont,
&
n°.
7f
/u
ferr·o-gottttieru
dupromier pont.
G
O ll T T 1
e
R
1!
A'
J
€ T T E R T R H M
1'
E,
ter
m<
d,
Bra/Jerie;
c'o!l un canal poor conduire l'eau du bec
i
¡etter trcmpe dans la pompe de
la
cuve·matiere.
f/oye:z.
BRASSElltE.
G
o
u r r
1ERe , (
Reliure
)
on appclle de ce nom
b
marge ntérieure ou de drvant d'un livre quand
il
ell ro¡;ne ou rrti¿
floyn
R
o
G N
e
R: •
On fait la
goue·
fUT(
en IU<'rtnnt deul a's
a
rogner, 1' un d' un cÓté
du volume , 1' autre de 1' autre 1
&
nbailfant un peu
chacun des cóté> do volomr pour
l~lire
dever les feuil–
les du milieu; enfone que l'ou\'rier en rognant fon va–
lome, puiffe fnire une marge égale
o
toute> les feoilles
du volumc,
&
que donnant enfuite une forme convexe
an dos, le devam patoifTe de la forme d'une
gortteiu•
bien droitc
&
bien égale .
1/oy<::.
R
o
G N E R
&
RE–
LlE R.
G o u
T T
t
E
R es ,
(
f/enerie
)
il
fe dir des
raies
creuíes qui !imt le long des perches oo du marrnin de
la rete do cerf, do dain, ou du chevreuil.
GOU
VERNt\IL,
f.
m. (
l'rlarine)
c'cn uoe
piece de boi d'uue ccnaine largeur, affojcuie
a
l'étam·
bot par des gonds
&
des pemures qoi lui permettent de
touruer
a
gauche
&
~
droite ' fuivant
la route qu'on
veut time. Do cóté du vaiiTeau oii
il
fe
termine en
forme de coin, il a la
me
me épai!leur que l'étambot;
on a coOtume de le tailler en queue d' aronde, c'dhi·
dire qu'il ell plus épnis en-dehors que du ct'>té de l'é·
tambut, pour que l'anglc qu'il falt avec 1• quille foir
moins nbtus.
La partie du
~·11'/J<mail
qui touche
a
l'étJmbot en
de cheoe; le rclte qu'on nomme
l• fafran,
efl d'un
boi> plu
leger comme de !apio.
Ln bnrre do
gvttt•ernuil
en un levier oo une longue
piece de bois de cheoe qui entre par un de
fes bouts
dan
u¡.e mórtnifc pratiquée au hJut du
f!.Oitwrna;l
;
elle fcrt 3 le fa1re mouvoir.
Fo)''Z PI. IV..
111.,~,,,,
fil·
prnu.
n".
t
~¡.
le
gom•trnail,
n°.
116.
le lnfran
du
,t,outur.Jail,
no.
1¡:.
b
bllrrc
du
gotttr~rnml
ou
goutlet, ,.u.
1
S.
1<
taquct du gouffet, "
.
1
'9
0
In ta–
DIIIe ou dem•-•one,
n
.
1
o. la
noi~
oo hulot, •
. dlt.
l::t
manut<i!~
,
toJ
0 . 1
S2.
la r rrure du
¡,otrr·trntl_zJ .
LJ tlllllfe <'u tJmitaille en une piece de bo1s en for–
m d'arc, qo'on ott3che au·dellous do ti:cond poot daos
la
14
1
nte· arbe, fur loquelle coule
la
barre do
gottur–
,,,¡
lortqu'nn
11
fait
lllOU\'Oir.
La hluteur du
go~tttr~L>il
doit ctre d' une fois un
To"" VIl
GOU
68I
tim l'épnilfeur de la quille ¡oiote 3 la haoteur de l'é–
tambot,
3
quoi on n¡otne un pié
&
demi ou deos piés
pour placer fa barre .
Sa
largeur en ditli!rente daos toutes les porties de fa
longueur:
!i
l'endroit de
la
quillc il a autant de pouces
que le vniffeao a de
pi~s
de large; nu droit de la Oo–
t2ifon
il
a
les 1rois qua
m
de fu plus grande largeur.
Dcus piés plus haut que la Ootaifon
il
a une moitié
de ía plus grande
lorg~ur
,
&
au bout d'en-haul un pcu
plus du tiers.
Quelqoes-uns prétendeot que les dimen!loos do
gou–
•••rnt~il
devroienr étre réglées plíltót fur
la
longueur
do vnilfeau que íur fa
largeur, In force de la réliflan–
ce de\ aot ctre proportionnée
a
la force do mobile •
Pluticurs connruél:eurs fonr que la coupe borifontale de
la pa11ie plongée augmente de
largeur en s' élo'gnanr
do ••ifleao; ainfi ils
la formem en qoeue d'aronde,
daos
la
vOe
que fo11 angle a1•ec la qoille foit moins
obtus.
Pour faire tooroer le
gott'v~ntail
avec plus de faci–
lité, on fo fen ordinairemettt d'une roue de trois ou
quatre piés de diametre , plscée verticalemem fous
le
gaillnrd . Dan< le leos de la largeur du navire,
voyt<:
danJ la Pla11ch• f/l. la
figr~r•
73·
pour l'intelligence
de In mnnreuv re do
gowzurnaii
c1-:1pr~~·
énooccc.
Cetre figure reprC:fente l'étan¡bot coué
/J
B,
le
gor~'/Jcrnail
efl marqué
e
D;
&
e
E
en la bme ou le ti–
man
a
l'eurómité
E,
duquel on appliquc deux cardes
E G 1L
&
E Ffl K
,
qui paOent
fous les deux pou–
lics
F
&
G
,
qui fom
nrn~rées
aux deux cótés du navi–
re,
&
venam repa!Tcr fur ks poulies
H
&
1,
remon–
tem en fui te venicnlemem ¡ufqu'a l'axe
111 N
de la roue
OP,
&
s'enveloppent chacune de diiférens cótés fur
cet
a~e.
11
en clair que lorfqu'on fait tourner
la
roo e
OP
daos un cenain feos, uoe corde fe tache en
me–
me tems que l'aotre fe roidit,
&
doit tir<r
le timan
vcrs le cóté du navire. La force des matelots ou
de~
1imonoiers doit fe
troover multipliéc autant de l'ois qua
le rayoo de la roue
efi
plus grand que le rayon de fon
effit:u,
&
que la longueur do timon en plus grande que
l<t demi-largeur do
gom•tmail
.
Daos les plus grnnds
vai(feau~
la longueur
du
timon
CE
peut avoir trema
piés,
ce
qui donne dé¡a un avantage
a
In force me–
trice, comme elle ell appliquée
a
qoim.e fois plus de
dlnance , foo mouvcment doit done etre qointe fois
plus graod ; d'uo nutre cóté le rayon de la rooe
OP
peut etre trois
00
quatre fois plos graod que le rayoll
de l'axe oo de l'arbte
M N
1 ce qui multiplie la force
eocore trois ou quatre fois.
Ainfi faifaot abnraél:ion du fronemeot qui ne lailfe
pas que d'ctre contidérable, la force de ebaque 1imon·
Rier efl multipliée quarante cioq ou foiiaote fois;
&
il
fuffit par cooféquenr de fairc un etfort de vingt hvres,
pour en foíltenir un de neuf ccms ou de douze cents
livres que feroit l'eau par fon choc comre le
gouver–
nail;
c'eU
aox A nglois qut nous devons cene difpofi–
cion . Si l'on veut coonoitro: plus particulieremem la
théoric du
goii'/Jun11il
&
de fes etfets, il
faut voir
lo
:r~iti
d11
lta'IJ"'
de M. Bouguer,
&
la thlorie
de
la
mamruvrc da
'/Jaiff..
aux
de M. PitO!. ( Z)
On pcut comprcndre fans peine par le ra•fonnement
fuivant l'etfct do
gouvunail.
Lorfqu'on toorne le
gou–
vern.atl
de
~roit.• ~
gauche, par exemple, la réliOanco
de 1cau qo1 ag1t fur ce
gouv.rnai/
tend
it
poufftr de
gauche
i
drohe ,
&
pour plus de facilité on peut fup–
po~cr
ceue.
réfifh~ce
nppli,quée au poiot ou le
gotlvcr–
'!~''
el!
um au vatfleau, e efl-a-dire
a
la poupe; done
11
y
a uoe pulflance appliquée
a
la
poope' laquclle puif–
fnnce etl dirigée de gaucht
il
droite. Or qoand l'enré–
m~té
d'uo corps eO: pouflée de gauche 9 llroite plt ooe
pmlfance
>
cette eitrémité doit tourner de gnuche
a
droi–
tc,
&
l'eurémité oppof¿e de droite
a
gauche . Ceux
qui ne Ícront pns géomeucs peu veot s'eo afsurer par
l'expérience
journ~licre;
& :\
1' égard des nutres ,
il!>
trouven:mr
au mo;
CE
N
T R R S PO
N
T
A~
.E'
D
f
R 0-
T
ATto:<, les príncipes d'apri:
lefquels ccttc propo·
fition peut
~tf'
démonuée . Ain!i
le
mouvement da
go:.vernail
dans un feos fuit tourner In poupe do cóté
Oppof~
,
&
1.!
proue da mctne
dllé
que le
gar<V<rnaiJ.
Cette explicat
1
on cil C.mple,
&
peut étre entendue
par tout le monde; mai. elle ne fuffit pas pour rcfou–
dre
r~g<•oreufcment
&
généralemeot
le prolllome des
mooHmens do vailleau
&
du
gouvernüil;
oo peut le
1éduire 3
IJ
quenion luh·ante.
Et411t da11niJ
dmx
corpr
!11111
tll[tmhlc par use tfpc·
ce Jc
e
.Jrni(T(
(
uil
que /( vaifftau
&
1~ g~lli~tr
natl
)
&
f"ppo¡;,,. , :me
P*ifl:.nce donnt. appli{«f<
6
Rrrr
u