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246

FRA

fulrat des mauvaifes digdlions; que

e~

foot les mnu–

vaj, lcvains qu'elles fourmllenr aox (econdes voies; que

c'dl

la corruption des roes digell1fs qui

y

font porrés:

d'ou fe formenr

les cauCes efficientes de la phiparr des

ma l~dies.

Fo,•tz

M

A LA D 1 E.

(J)

F

o Y

1?.

R ,' (

JHarin<)

ce font des feux qu'on

a!lo–

me la nui1 au-haur de quelquc tour élevée, pour fer –

vir de c;uidc au¡ vailfeaux par leur lum1ere.

J/.

P

nA·

R

1'..

(Z)

FoYER,

m Arebitdluu,

e'

en la partie de l'atre

qui en au-devant des J3mbages d'une chem;née'

&

qu'

on pave ordinairemenr de grand carreau quarré de terre

coite, ou de marbre; alors c'en le plus foovent un com–

partiment de divers marbres de coulewr, maniqué

fous

une dale de pierre dure, ou incrunés fur un fond de

marbre d'one couleur, comme blanc ou ooir pur, qu'

on met au-devant des jambages d'une chemioée.

11

s'en

fait auffi de marbres feints,

&

de

carreao~

de fa yeoce.

(P)

FR

• FRAC

T

l O

N,

f.

f. (

Gramm

)

L'aél:ion de brí–

fer un corps.

11

n'eO guere d'uCage que daos ces deux

phrafes confacrécs;

fratlion de

1'

bofti<, fratlion du

pain .

l.

F R

he

T

1o

N, (

Arithmllique

&

Alglbrt.)

Daos

le feos le plus étendu, une

fratlton

en une

divifion

indir¡rtie ;

daos un

(ens plus étroit,

&

en taot qu'on

l'oppo(e

ii

l'mtier,

e'

en une

divifio"

íodiquée

'f"Í

ne

pnll

fe co11Jommer

.

11 .

L'uoe

&

l'autre définition emportent néce!Taire–

ment deur termes, dont l'un repréfente le dividende,

l'autre le dívifeur. On les place l'un fous l'autre avec

une petite ligne

tranfvcrfale entre deux. Le fupérieur,

qui repréfente le dividende' en dit

lmmlratwr

j

&

l'in –

férieor , qui

repréfente

le divifeur , en dit

dlnomina-

twr de la fntlioH.

Ainfl

¡.

eO une

ji

ion

dont

a

en

le

nnmt.'rateu r

&

b

le dlnominateur.

l

1(

Si le numérateur eO mu ltíple du dénomínateur,

1

a

fratlion

lllppufé'e ne l'en que par l'expreffion, poif–

que la divilion venaot

a

s'elfeél:uer, le quotient

ell

un

~ntier .

Si le numérateur, fans

~tre

rnultiple du dénom ioa–

teur ' en d'a ílleurs plus grand que luí' il

le conticn–

dra, nu moins une fois , avec un

rene:

e

o

ce qo'on

sppdle

fratlion mixtt

'

paree que le quotient en

00

en–

tier ¡oinr

:i

one

fratlion.

Enfin li

le numérareur en plus petit que

le déno–

minateur; c'en une

fratlion p11re

(or !aquel le

la divi–

(ion n'a poínt de prife'

&

qui en elle-m<'rne fon qua .

Jlent.

•¿

=

4

en une

fratlion

de la premiere eipece;

~

3

f

=

r

+

!

une de la fecoode;..:

= :.

une de la rroifie-

f

3

3

me.

! V.

Toute

fratlion,

comme celle-ci.::, peUt s'énon-

3

cer de deu¡ manieres, ou

2

di<Jifl par

3

(

c'en-a-dire

le tius de dwx)

ou

deux

tÍ<ri

.

La premie re manie–

re

c!l relativc aus détinitions ci-delrus. Suivant la fe–

conde, on

con~oit

l'uniu! divíféc en panies dont le dé–

ttomínateur indique

l'e[pue

&

le numérateur le

nombre

qu 'il en faut prendre . l'vla's cette díver lité dsns lama–

n .ere d'énoncer n'infiue en ríen fur

le

food; foit qu'

01

divife

2

toi(es ou

1

~

pié> par

3,

c'en-a-d1re qu'

on

en

prcnne le tiers, foit qu'on prcnne les demc tíers

d 'une toi!i: ou de

6

piés'

le réíultat en égalemen t

4

pit! .

V.

Pour procéder avec quelque ordre da-os une ma–

tiere d'un dl!tarl affez épineux, naos traíteroos d' abord

des

fratli•m

prifes fingulierement, puis nous compare–

taos di verles

fratlionJ

enfcrnble, en6o nous en dnnoc–

roos le colcul.

V

l.

Do

fratli•ns prifts jingulierement

.

La valeur

abfolue d'unc

fratlion

en d'autant plus grande' que fon

numérateur en plus grand

&

ron déoorninateur plus pe–

tÍ!

1

&

au contraire .

Pour en fentir la ralfoo,

il

(offit de

(e

rappelltr que

le oumérateur en le dividende' le déoominateor le di–

vj(eur ,

&

la valeur de la

fratlion

le qnotieot .

Voyez

DIVISION .

V 11

Poor doobler, tripler,

&c.

la valeur d'ooe

fra–

tlion,

c'e!t

dooc la meme chofe de multiplier foo na-

FRA

mécatenr,

OD

de dívifer fon déoominateur pat

:!. ,

3

1

&c...

comme pour eo prendre la moítié, le !i«s,

&<•

c 'en

la méme chofe de diví(er fon numérateur ou de

mnltiplier

Con

déoomioai<Ur par

~,

3,

&r.

VIII.

Done la voleur d'nne

frRllloll

n'ell poínt chsn–

gée

foit qu'on rnultiplie' foit qu'on o<vife

fa

dtu;r

ttr.:.es

par

la

meme grandeur

11;

cae l'dlet de l'opl!–

ration faite fur

le numéraleur fera détrult par l'opéra–

tioo Albféquenre

fur le dénominateur . C'dl en efl'e t

multiplier ou divifer

la

frallio"

par

:!..

=

1 ;

or

t

D<!

change poíot les grandturs, foít

qu'il~

dívífe, foit qo'íl

rnultiplie.

IX. Cela mrme fouroít le moyen de réduire un eo–

tier

a

en

fratlion

d'un dt!nomroateur qoc;lcunque

n

fst~s

altérer fa valeur; il n'y a qu'il le rnultrpher

ele

le dl–

vifer par

11.

Si l'on fair

"=

t, on aura

a

X~ =~

;

&

c•en la

maniere la plus limpie de réduíre un entíer en

fratlioll,

lo1f4u'on o'a pas d'ailleurs intéret de luí donner un dé–

nomihaleU'r dé!erminé.

X. On dít qu'une

fratlion

en

riduitt

.;

fu plm

Jim-

· plu termes,

quand les deux termes qui l'exprirnent íont

premicrs entr'eux.

Voyez

P

R

E M

1

E R

&

N

o

M

n

R

n

P R

1!

M

1

E

R. S'íls ne le font pas, on les réduit a l'e–

tre, eo les divi(ant par Ieur plus grand díviíeur corn-

muo. Ain!i

~

fe réduit

~

l

,

en dívífam le numéra-

>4

4

teur

&

le dénomínateur par leur plus grand commuo

dh•iíeor

6.

Voyez

D r

v

1

sE u R .

11

en clair (

n°.

V111.)

que par cette opération la va–

Icor de lo

fratlion

n'cn point chnngée .

XI.

Pour trouver la valeur d'une

fr11l1io n

relative•

mcn t

3

on eotier d'une efpece détennínée, voicí la rné–

thode. On fuppo(e

la

fratlion

pure; paree que,

(j

o–

riginaíremen t elle étoit mrxtc, on a dli pr<!alablcmcnr

en

tírer l'eorier par la voie ordínaire.

L e dénominateur de la

fratltou

reOant le divifeur con–

Oant, prenoz fucceffivement pour dividende, 1°.le tlu–

Jnérareur réduic en aliquotes

pr~mi~res

de l'eoticr

(

vo–

ycz

A

r. 1

Q

u

o

TE); 2°.

le rellc, s'il y en a, réduit

en

aliquotes íecondes de I' entier;

3°.

le fecond rene:

réduit,

&c.

¡ufqu'a ce que la divífion foit esaél:c, ou

que vous foyez parveno

a

l'aliquote derniere . Ces dí–

vers quotieos feron1, dans l'ordre qu'ils ont été trou–

vés, des aliqoo1es premíeres, fecoodes, troifiemes,

&e.

de l'emier. Si le dernier quo1ietH lailfe un rene, vous

l'écrirez en

frallion

a

l'ordioaire. Aioli ceue

fratlion

~,

s'il s'agit d'étetldoe,

&

que l'enticr foír une

toife,

l

en

3

píés

7

pouces

2

.!.

ligoes; car

~

=

3 '

&

il

r<-

l

l

ne

3:

i!...!!=

7,

&

il

refie

1:

12_!.!.

=

2.

~

f

1

l

L a mé me

frallion

f•

s'II s'agit de mo11noie,

&

qué

l'entier foi t une

livre,

eO

u

f.

Ceu e meme

frallion

l.,

s'il s'agit de tems,

&

que

f

l'entier foit une heure' en

36'.

XII.

De

la tomparmfon deJ fratlionr.

Le bur qu'on

(e

propok,

ea

compara~!

enfcmblc diverfes

fratlions

,

en de découvrir

le rapporr qu'clles ont eutr'eilts. Ce

rapport en (entibie' des que les

fratlions

ont le ml'me

dénomioateor; car

~

.

~

: :

a

.

b,

puífque le prodoir des

e

E

!remes en égal au produit des moyens (

Voy.

PRo–

POR T

r o

N),

c'e0-á-dire qu'alors

les

frntltons

foot

entr'elles comrne Ieurs numérateurs .

11

ne s'agit dnnc que de doooer aox

fratlions

pro–

pofées on déoominateur commuo, Iorfqu'clles ne l'ont

pa;. Or pour cela, quel que puilfe erre le nombre des

fratltMt,

voíci une regle fimple

&

unique .

Muliipliez les deux termes de chaque

fratlion

par le

prodoít contínu des dénominateors des autrcs

fratltom

·

il en clair (

n°.

V lll.)

que par cwe opération

la

va:

leur de chaqoe

fratlion

primitive n'ell poiot chanMe

&

il

n'cn pas moins évideot qo'il eo réfultc pour

tou~

tes les

ftallions

rédoites le méme Moom ínateur, puif–

qu'il eO pour chacuoe le prodoit des memes faéleurs.

Premíeres

fratliont

...

!. •

!..

L.

¿

'

Secondes

frallions

. . .

~'

~

L.!..!.

ou plus

J'

'

~

•'

l.' 4

1

úmplcment

d l

;

~!~

.

( + )Si