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FRA

(

+ )

Si les déonminateurs des

fralliom

ont un dívi–

feor commuu, ,on peut fimplifier l'opératioo eo cette

forte: Soil

~

&

'..!..

qu'íl faot réduíre

a

meme dénomi-

:

l.

z;

natinn, les dénominateurs

g

e

&

g

k

ayant pour divifeur

comrnuo

g,

JC

multiplie le haut

&

le bas de la pre–

mie

re

par

k

feulemeot,

&

le haut

&

le bas de

la

fc-

úl

& "•·•h".&<f'

conde par

e

eu ement,

1

a1

M

¡ti ·

( + )

Aínfi, 6 j'avois

&

&

!;,

ii

réduire

a

me me déno–

mmatioo, ¡e prendrois d'abord le plus grand commuo

divif<or

8

de

16

&

de 24 (

voyez

D

1

v

1

S

E

u R) ;

en-

fa ite 1'écmois

l=

....L,

&

l.= - 1-

enfu itc je multi·

16

8 •

1

'-4

8 • 3

plierois

le haut

&

le bas de la premiere

frallion

par

3,

&

le haur

&

le bas de la feconde par

2,

&

j'au-

rois

l==~

=2.

&

!..=~

=

1

2

·

&

ainfi

16

ti

\ .(.

1(

,;$

4J ,

24

8

M

3

Jot

l.

48

)

des aurres.

D11

calml

d<J

fralliom .

Ce qui a été dit (

n°.

IX.)

nous mee en droic de foppofer que les quancicés !ur ter–

quelles

il

(era quel1ion d'opérer , ne contienncot que des

frat!iom.

XIII.

A ddition .

Les

frallions

propofées étant préa–

Jablrti)ent rédoitcs

a

la m

eme

dénornination, faite

S

la

íomm

des numérateurs,

&

écrivez au-de1Tous le dé·

nommateur commun.

~+=-+l=" ..,_I 6+J8 =~6=:1.

1

3

4

'14

'14

11

XlV.

s,,.¡¡rat!ioll.

Apres avoir réduit

flparlment

les deux quantités propoíées en une feo le

frallion,

don–

nez

aux

deux

frallions

réfohantes un dénominateor

comtnuo,

&

écrivcl-lt fous la d!fféreoce des numéra–

teors .

!

+

!- ..'..-

.:. ;::3..!. -~=

t86-140

=

46

='l.

4

S

2.

3

20

6

1

:z.o

11.0

6o

( + )

On voit par cette opération que lorfqu'il s'agit

d'additionoer

&

de íoufiraire des

fralliom,

on peut les

r éduirc

~

la meme

d~nominatiou

par la premiere regle

générale, fans s'embarraffer

fi

les dénominateurs ont un

commun diviíeur'

00

non ;

il

fuffira de réduire

a

la

plus fimple expreffion la

f raflion

unique qui íera le ré–

fultat de la deroiere opération. En effet qu'on ait, par

~

a

b

'

f

.

.

d'"'

eKemple,

a

a¡outer:; avec

il:.•

on peot écme

m

!u

a b A;.,+ rft

re mmcnt

----¡;-¡¡:-

,

apres avoir rédoit au meme dé-

nominateor par

In feconde regle, ou en réduiíant au

rn~me

déoominateur par la prcmiere regle

ahg<_

+-

•IJ•

gg • t

., ,,.+c{t

.

=----¡;¡:--- ,

eo rédUICaru

&

divifant le haut

&.

le bas

par

g.

XV.

M,Jtiplication

&

divifion.

Nommant premie–

re

frallioll

celle qui repréfence le multiplicande ou le

dividende,

&

feconde

frallion

celle qui repré fente le

multiplicateur ou le diviíeur , moltipliez terme- a-terrne

la premiere

frallion

par la feconde , dircéte s' il s' agit

de molliplication,

&

reuverfée s'il s'agit de divifion.

Le produit de

¡.X

-J

el1 :

~

.

L

d

.

'fi

e

J1

d

d

e

quotJent

e-¡

diVI

e

par -;¡

e

-¡X-¡;

=

T7,

Pour le démontrer , fo it

.¡.

=

p, d'ou

a=

b

p;

&

~

=

'1,

d'ou

e=

d

'1· ..

ll

faut faire voir qu e

~;=

Ad

p

p

r¡,

&

que

¡-,

=

9

.

Or, que daos le premier mernbre de ces deux der·

nieres égalités, au lieu de

a

&

de e,

011

fubfiitue leurs

vnleurs

b

p

&

d

r¡ , oo aura

.

.

.

.

.

.

.

.

{

5

hp d 9

h d

d une part

e

--¡;-¡¡-

=

p

'1

X

r-;¡

=

p

.

de 1' autre

S

¡¡ddp

-

f.

X

1:..!..

-

l.

<

9-9

bd-9'

XVI.

Si, pour la divifion on a préféré le renverfe·

f!leOt de

la

fra/lion

qoi repréfente \e divifeur

a

[a pra·

uque ufitée de multiplier en croix , qui au fond

el!

la

meme chofe; c'el1 que la reate préfentée fous ce poio t

de Vtle rend plus

íen fibleme~ll

raiíon d' une efpece de

parad~>:<te

qui a cn\1rume de frnpper les

commen~ans

.

11

arn••e.fouvem dnns la rnultiplicaticm des

fralliotu

que

le _PrOdUit en plus ¡>1!tit que le multiplicande,

&

au coo–

¡ratrc daos leur divifion, que le quoricnt di plus grand

FRA

2 4-7

que le dívídende ;

&.

cela oe peut maoquer d' arriver

tootes les fois que la

fraélion

qui repréleme le muhi–

plicareur ou le diviíeur el1 plus perite que 1' uniré; car

alors íon numérateur e11 plus petit que roo dénomiua–

tcur. Quand done la

fraélion

rel1e direéle da

m In

mul–

tiplication, c'etl le plus petit terme quo multiplie la pre–

m iere

frat!ion,

tnndis que le plus grand la divife: cet·

te premiere

frallion

doir done erre plus diminuée qu'

aogmentée,

&

devenir plus perite . Quand au cuntrairc

la

fraflion Ce

renverfe dans la divilluu , e' d l

le

plu;

grand terme qui multiplie

la prcmiere

f rallion,

randis

qu~

le plus petit la divife; elle gagoe done plus qu'el–

le ne perd,

&

doit devenir plus grande.

XVII.

Soit7

a

diviíer par

~,

le quotieot fera

7

X

i

=

i

:><:

7

=

T.

Ce qui fait voir que quaod le

dividende

&

le divifeur ont un dénominateur commun,

oo peut négliger celui-ci,

&

prendre pour quocieot des

deux

fraflions

celui-meme de leurs numérateurs.

( +)

On peor voir

au

mot

D

1

v

1

s

1

o

N

des remar–

ques íor la divilion des

fratlioltl

les unes par les au–

u

es, ou des entiers par des

fraflio ns;

on

y

a

ex pliqué

tres-clairemeot

&

a

priori

pourquoi un nombre quelcon–

que divifé par une

frallion

,

donne uo quorieot plus

grand que lui. On a

vQ

aufli

att

mot

ExPOSANr,

1

commcot la

frallion

:fe change en

a-

• .

(+) On a prouvé ""

mot

DIVISEUR

(voyez ce

mot,

&

1'

addition

'/"'

on y

11

faite dans

1'

errata d11

einruieme Volume),

que fi deu1 nombres

a,

b,

n'om

aueun diviíeur commun ,

&

que deox aoues nombres

e,

á,

n'aycnt aucuo divifeur comtnuo enrr'eux, ni

a~

vec les deux prerniers; alors daos le produit

n '

les

frallions

i

,

~

n'auroot aucun divifeur commun. De–

la il s'enfuit que

fi

.¡.

en une

fraflion

réduite

a

fes moin–

dres termes ; ; ; ,

¿

&

en général

~

fera au!TI une

¡3

b"

fratlioH

réduite

a

fes moindres termes. D one u'oe

fra–

llion,

foit pure ,

foir mine , élevée

ii

uoe puiiTance

quelconque, dono

e

co(l¡ours une

fraflion

;

done un

nombre cntier qu i n' a point pour racine quarrée, cu–

bique,

&c.

un nombre en tier, ne fauroit avoir une

fraélion

(

méme m ixte

)

pour raeine ; done la

raeinc

d'uo te! nombre ell incommenfurable.

Voyez

1

N

e

o

MENSURABLI! .

XV 111.

C' el1

a

la rnultiplicalion qu' on doit rappel ·

ler la réduélion des

frallions de fraflion,

&

non

a

la

diviúon , comme au ¡cr coup- d' ceil on pourroit erre

tenté de le croire . Prendre en effet les

~

de

~

, n'el1·

ce pas, ce me íemble , divifer

~

par

~

?

Non,

e'

eít

au cootrairc le multiplier,

&

l'on va en convenir . Si l'oo

n'avoit a prendre que le tiers de

~

, il faudroit

(~<'. V

JI.)

multiplier le déoominateur par

3

pour avoir

f,;

mais c'efi

les

deux tiers

qu'il s'agit de preodre. JI faut done dou–

bler ce qu'oo

a

trouvé, c'el1-

a-

dire (

ibidem)

mullÍ·

plier le numérateur par

2 .

La feconde

frallion

i"

re11e

done

dirtlle

dans l'opération, ce qui (

n°.

XV . )

dé·

termine celle-ci

ii

erre une rnultiplicalioo . D one

~

de

l= ~xL-~-.!..

4

3

4

-

J:t

-l.

11 fuit qu' ayaot un nombre quelconque de

fraflions

de frallion,

poun•O que ce qui étoit numérareur refie

numérateur,

&

que ce qui étoit dénominareur relle dé–

oom inareur

1

on peut d'ailleurs tranípofer enrr' elles les

fraélions,

&

échanger leurs termes c?mme on

vo~~ra,

fans que la valeur de la fuire en íoa altérée , po11que

les deox termes de la

frallion

qui 1' exprimera

feront

toOjours formt!s reípeétivemenc des meme> faéteurs.

Les~

3

L es

f

L-es~

5

de

i.

de~ ~

4

5

de

!

de

~

5

3

de

:!..

de

i

3

4

&(.

XIX.