\
\
FOU
corps, Dans la cavale-rie on les nomme
mar/chtw;t des
logis .
V
oye~
MAR
E eH A L
DE
S
LO
G 1 S. (
G)
F O U R R 1ERE, l. f.
(
]11rifpr.)
il le dit des be–
lliaox trou,és en délit, pris
llt.
emmenés par le proprié–
taire ou fermier de
l 'hérirag~
fur lequel ils onr commis
le Mli1. Ce' btfliaux doivenr
~rre
remis
a
la garde de
la JUfl ice; c'efl ce qu'on sppelle les
m11tre
w
fourricre ,
paree qu'on le; donne
a
garder
&
nourrir . Lortl¡ue le dé–
lit
e(l
prouvé, on condamne le propriéraire des lodl iaur
a
pay<r non-leulcmeut le dommage, mais auffi les frais
de la
fo11rrierc.
(A)
• FO
U
RR U
RE.,
f.
f. ce qui fert
a
garnir, dou–
bler, foit pour la folid iré, foit pour
la
commodiré, foit
pour le luxe
&
l'ornem<nt. On
fmrr.
les bi¡oux d'or
&
d'argent de corps érrangers, pour les reodre f(>lide; :
cm
dir daos ce cas plfliÓI
garniture
que
fourrure.
On
fo11rre
un habit de peaux garoies de leur poi l. O
o
f o"r–
re
auffi quelquefois pour tromper, comme des boues
de foin
fourrlts .
La
fourrure
efl encare un habir par–
ticulier aux doéteurs , Jiceotiés, bachcliers, profeffeurs ,
&c.
de J'univediré .
Voy•~
Do
e
TE
u
R .
F o
u
R R
u
R E,
(Marine
)
e' e(! uue enveloppe de
vieille toile
a
voile, ou de fils
&
cordons des vieux ca–
bles, que l'oo met en treífe ou petite natte,
&
dont
on enveloppe toutes les manCl'uvres de fervice pour les
conlerver. On en met aulfi autour du cable, pour le
confetver
a
l'endroit ou il palfe dans l'écoubicr,
&
lorf–
que l'aocre efl lnouillée.
(Z)
f
O
O R
R U R(E
ou
RO
M B
AL
1
E RE ,
(
Marine
)
c'e(l un reveremcnt de planches qui couvrent par-de–
dans les membres des grands bkmens a rarne. (
Z)
F
o u
R R
u
1\
Es,
en
ter11u dt Blafon,
ce
fo"l les
doublures des robes, des lambrequins, qui marquent la
qualiré de; perfonncs .
f/oyez;
MANTEA
u,
&c.
FOUTEAU,
C.
m . fagt~~ .
Voyez:.
H!!TRE.
F O
W
E
Y ,
(
G<og.)
boorg
a
marché
d'
A11gleterre,
firué
a
l'embouchure d'une perite riviere qui porte foo
Dom, daos le comré de Comoiiailles, entre Falmouth
llt.
Plimourh . Ce bourg qui envoye
deu~
députés au
parlement,
di
a
70
lieues S. O . de L ondres.
Long.
ud 30'
lat
sod. 12'. (
D..
J .)
FOYER,
1:
m. ce mot a deux acceptions, !'une
en
Géomltrie ,
l'autre en
Optit¡11e,
&
ces dcux accc–
ptions out quelque chofe d"analogue.
En
Glomltri~
il ;'ernploye principalemcnt en parlant
des lcéHons coniques: on dit
le foyer de la parabol.,
les
foyers de
1
tllip(•,
le;
foyerr de /'hyperbol.;
&
on
8
expliqué
311
mot
CON
1
QUE Ce que e' eJl que Cei
foyerr .
O
o
a appellé ces poiOt<
fo¡ers,
par la propriété
qu'ih ont de réonir les rayons qu1 viennent frapper
h
courbe fu1vant
certaine~
direétions. Ceue propriéré e(!
deta'llée
a
u
mot
e
o N
1
Q.
u
E
o
f/oyn auffi
EL L
1
p
S E'
HYPERBOLE
&
PARADOLE.
L es points qu'on appelle au1ourd'hni
foyers,
s'appel–
loient autrefois
umbilics
ou
nombrils, ttmbilici;
paree
qu'on peut les tegarder commc les points les plus re–
rnarquables qui le rapporrent a la courbe,
&
qu'on peut
rneme déterminer l'équation de la courbe par des ra–
yons tirés a ce; points, aiufi qu'on l'a vü au
motE
I·
L J P S E.
JI efl quelquefois plus commode de repréfenter une
courbe par
l'équation entre les rayons rirés d'un point
fixe
a
ceue courbe,
&
les angles que forment ces ra–
yous, que de
la repréfenter par l'éqoarion entre les co–
ordonnées reétaogles (
Voyez
e
o
u
R B
1!
&
E
QuA–
T 1
o N) ; en ce cas oo donne quelquefois par euon–
lion le nóm de
foyer
il
ce poiot fixe, dnqucl on fup–
pofe ·que les rayoos foient tirés, quoique ce point o'ait
pas la propriété de ralfembler les rayons qui tornberoient
fur
la coorbe. Tel feroit par exemple le point
F
(ji–
l""
t8 .
Coni'{.) ,
par rapport
a
la courbe
Ail'Im,
li
on d€terminoit l'équation de cette cou<be, non par le
rapport entre les variables
A P
llt.
P M,
mais par 1
e
rapport entre la variable
FM,
&
l'angle variable
A F1V1,
que la Jignt
F M
fait avec la
ligne fixe
FA.
Voyez
~a
fuonde ftélion dn infiniment peúts
de
M.
de l'Hopl–
tal,
ovtrs la fin
. ·
En
Op1iqr.e
on appelle
foyer d'rm miroir, foyer d'tm
w:rre, foyer d'tme luneltt,
le point ou les rayons re–
tléchis par le miroir, ou rom pus par le verre ou la lu–
Dette,
~e
réunilfent, foit exaétemeot, foit phyliquement:
fur qu01
ovoye~ l'ar~iclr
ARo E N
T .
O
trouve daos
les
mlmoiru de l'acad.
Jo
Scimc.J de
171 0 , une for–
mulegénétale pour coonoicre le
foyer
des m iroirs;
&
da.nsceux de 1704, une fórmule pour déterminer ce–
)u, des verres . N ous doonetons ces formules aux
mots
LE N
T 1
L L
1!
&
M
1
Ro
1
R, ou e!l leur véritable place
F OU
24-5
Voy. trtlffi
CONVERGE NT, D
1
V
E
R GEN T, CoN–
CAVE, CONVEXE,
&c.
M . Bouguer a remarqué daos fon ouvrage lur la
fi–
gure de la t<rre, p.
203.
&
[11i'V.
que le
foyer
des
grandes luneues efl dillérent,
1°.
felon la contl itutioo
des yeux de l'oblervarcur;
2°.
leion qu'on enfonce ou
retire l'oculaire;
3°.
lclon
la conllirurion aétuelle de
l'aunolphcre ;
llt.
il donnc
d~s
moyens de le précautioo–
oer contrc
ces
variarions.
f/oyn l'article
L
u
N
E T
TE.
Lorfque les
ra¡•ons rcfl échis ou rompus loot diver–
gens, mais de maniere que ces rayons prolongés iroient
re
réuOir' foit exaéternenr' foit phyfiqucment' en
un
m eme pOÍill
0
ce pOÍOl e(! appellé
.{O)'tr
'Virtud
OU
Íma–
gÍIItlire,
&
par d'aurres
pointt de difper/ion.
A
inri
(
fig.
11.
Optiq.)
fi
les tayons
fa
parall eles
a
l'axe
de,
fout
rornpus par le verrc
nb
fu ivant
a
K,
enlorte qu'il< con–
coureot en
e
étant prolongés, ce point
e
c(l
le
foyer
vir–
tucl de ces rayons.
Commc les rayons qui parrent du
foyer
d'une hy–
perbole
font refléchi• par ceue hyperbole , de maniere
qu'érant prolongés ils palferoient par le
foyer
de l'hy–
perbole oppofée, on peut regarder ce fecond
foytr
com–
me un
fOJer
virruel.
Sor les proprié1 és des différentes elpeces de
foyers
,
ovoye~
la dioptriqtlc
de Defcartes,
e
elle de Huyghcns,
&
beaucoup d'aurres ouvrages. (
O)
FoYER, (
Econ. anim.
)
L e> ancicns philofophes
&
medecins défignoienr par ce terme le
li~ge
principal
de ce qu'ils appelloient
calidtt'11 innatttm,
chaud inné.
lis fixoient ce liége dans
le creur; d'otl ils penfoicnt
qu'il
Ce
dillribue daos tout<s les parties du corps. Se–
Ion eux, ce chaud inné qu'ils
reg~rdoien t
corome une
fubflaoce,
&
qu'il dillinguoient de la chalcnr naturel–
le, qui n'étOit daos leur lyfieme qu'une qualité, réfi–
doit principalement dans cet organe ou ils
trouvoient
tout ce qui
e(l
néceíf:úre pour l'y entretenir; paree que
d'apres les idées qu'ils s'cn é1oient
f11ites,
il a befoin
non-f<ulemcnt de l'humide radical pour lui fervir d'a–
limeot (
f/oye~
J-i
U M l D
1!
R
A
D l CA
L )
rnais COCare
de l'air qui lui "rert, cornme au fe u domellique, pour
le fomenter
&
l'exciter conrinuellement . Or cet air fe
renouvelle fans
ce
!Te
daos les poumons, qui font, par
rapport au cCl'ur, fonétion de foufftet pour l'ufagc qui
vieot d'ctre dir .
Les- modernes ont abandonné cette théorie fur 1es
caufes de la chaleur nnimale, pour en fubfiitu er d'au–
tres, analogues aux différenres manieres dominan res de
philofopher; caufes fur
lclquelles on a par conféquenr
beaucoup varié depuis un fiecle, mais fans avoir foorni
Julqu'a-prélent ríen de bien fatisfaifan t . On o' efl pas
meme encare parvenu
a
dérerminer li c'efl
a
del cau–
fes m échaniques ou pbyfiques, qu'il faut artribuer cet
elfet
li
importan! dans l'économie animale;
&
daos les
différens fyficmes qui l'ont amibué
a
des cauCes purc–
rneot méchaniques, on n'a pas pi'• non plus s'accorder
for le
lieu du corps ou la chaleur efl principalement
produite ; fur
13
partie que l'on peut regarder comme
en érant le
foyer:
les uns l'ont
ti~é
dans le CCl'ur , d'au–
tres dans les poumons; d'autres en fin daos les vailfeaux
capillaires fanguios, fans qu'aucune de ces opinions loit
inconteOablement
re~
O
e: ainli oo n'a encore ríen de bien
décidé fur ce fujet en général, d'autant moins qu'oo
comrneoce
a
appercevoir que
les cauCes méchaniques
De font pas fuffifames pour rendre raifon de wus les
phénomene;, relatifs aux dilférenres altérations qu'éprou–
vcot les humeurs animales dans les corps vivans. On
revient
a
chereher daos les cauCes phyliques
l'explica–
tioo que celles-l.i n'oot pO donner jufqu'a-prélent d'u–
ne maniere bien complete, on parv iend1a peur-ecre
il
découvrir. a trGuver dans les influen<:es de l'éleétrici–
té, dans J'aéHon univcrfelle de cette puilfancc phylique ,
&
daos la nouvelle théorie que le fa it la Chimie , d'a–
pres les feules expériences, les lumicres que n'ont pu
fournir fur ce- Cujet les autres parries de la fcieoce des
corps, qui ne font fond ées pour la pli1part que fur les
produé\ions de
l'imagioarion,
V
oye~
CHAL
1!
U R
A-
N 1M
AL
E,
C
OC 1 lO N.
(J)
,
..
f
o
Y
l!
R fe dit auffi, daos la
Praf''l''" mldscmalc,
de la partie du corps ou l'on
con~o11
que fonr dépo–
fécs des humeurs, des matieres m orbifiques, qui érant
fufcept ible< d'etre portées de-ll daos la malle des hu–
meurs
leor commuoiquent, leur procurenr
&
produi–
fent le mauvaifes qualités; d'ou s' enfuivent dificrens
defordres daos l'éeonomie anima le. On trouve fouvent
daos
les écrits des praticiens modcrnes, le mot
foyer
appliqué fous cette acception, priocipalemem aux pre–
rn ieres voics ; en tant qu'ils fuppofent que c'e!l le ré-
ful·
,