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FRA

X [X.

ElltJatioiJ

f_<?

"''tratli•"

.

Faites féparément

for

le;

deux termes

d~

la

fr<~llion

celle des deux opé–

rations qu'e1ige la circontlance,

&

elle fe trouvera fai–

te fur la

fraélion

elle meme.

~¡-.

b

; ...

.

, & •

..

( +)

X X.

Fi-allio,r d/cimala

.

On a naíté cette

ma<icre

a"

mot

D

E'c t" "

L,

auquel oous renvoyons.

Nous remarquerons feulement qu'au lieu du poiot doot

¡:lous avous parlé daos cet article,

&

quí fcrt

il

diflin–

guer les parues décimales des eotiers, quelques aurcors

fe fervent d'une virgu!e; ce qui levient

3\1

meme '

&

ce qu1 etl quelqu foi• plus commode ,

lorfqu' il efl

a

cruindre que le poinr ne lo!t pris pour un ligne de mul–

tiplication . D 'autres ont employt! une autre maniere.

mai• moios commode: par e>emple, pour déligner

3.

p 2o6,

c'dl-a · dire quatre ranies décimales' ou ce qui

re vient au meme , un dcnombateur é!(al

a

l'onité fui·

vi de quane zéros ,

ils écrivenr

30206'"' ;

de mtme

pour détigner

3. 206,

ils écciven1

3206"',

&

ninfi du

re(je.

XXI.

FraEJiom fexag;fimnlu.

On nomm• ainfi

un

ordre de

fraélions

dont les dénominateurs font les puif·

fance s íucceffi •·es de

Ga.

O

u en peut imagiuer de tant

d'autres efpeces qu' on voudra ; mais nous ne oous .,.._

arr~lerons

pa>:

outre que leur utilité efl bornée

a

un

ob¡et particulier,

leur cal col

pem

aif'ément fe déduire

par analogie de rout ce qui a précédé.

( + )

Ces

fralliom,

dont le calcul efl peu d' ufage ,

ont été ima)linécs par quelques arithmé11ciens 3 cauíe

,de la divilion do cercle en

300

degrés,

=

6

X

6o,

du

degré en

6o

rninu¡es, de la minute en

6o

fecundes ,

&c.

Mois on eílt beaucoup

mi~ux

fait d' employer la

divilinn décimale pour les pardes du cercle,

&

eo gé–

néral pour too tes les divifions quelconques , comme oq

l'a

dé¡il di1

att mot

DE

e

1

~~ AL.

X X 11. 11

etl eoco1e d' autres

fralliom

d' un ordre

tranfcendaot , qq'on nornme

conttpruJ

;

mais comme

l!iles ptuvenr

tDilJPur~

li! réíoudre eu (uites , nous les

r envoyeroo;

a

cet anicle ' celui-

ci

n' étant déj.l

qu~

trop

Ion~

.

Voyn.

5

L' 1 TE .

Cet articl<

'

a

qttelr¡ua

.addittons preJ marquia d 'un<

(

+ ),

t{l de

1~1.

R

AL–

LI•J< DtS Üll!tMES.

F

n

1\

e

T

t

o"

R " T

1o

N

N

E L LE,

efl le nom que

l'on dno11e

a

des

frallions

alget>1

ques

q11i ne renfer-

"" + ""

m en t point de radicaux comme ,

4 ,

gr.

.

1\11.

Bernout.

Ji

a

d

nnt! daos

les

mlm . de

r

acad. dn Scimcu de

Pari.s

poJlr

l'rlnnl~

1702,

une

m~thode

pour

iutégrc:r

en général tou1c1 les

fralltonJ

diftéJelo!Íelles

rationnei-

J X

/,Jit

+XJ~+jJ}

dlt

1<',

comme

7.

:¡:-;x,

m

.0 ,.3+

f•+

P,

&c.

dans lef-

quellc>

a,

b,

f,

n, m,

q,p,

&c.

tout des confianres

quelconque~

; 1! demontre que ces

frallsom

peoveot

toO¡ours

''intégrer par logJrilhmes réds ou imaginnires ,

&

que

1<

ur intégrauon pcut fe réduire

par

conlc!qucnt,

o u la quJdrature de I'Myperbole, o u

a

celle do cerclc.

Cene m.!! hade n été dcpu

s

e~tri:memcnt

p<rfeétionnée

par plutieo<' v,éorn6tres ; dan. les

¡our11a11x

de L <ipfick

J<

17t8, 1719;

daos les

m!moiro de /'arad. de Pe–

F<rJhourg,

t .

f/ f .

dans

l'uuvr<~g<

de

!f1.

Con

e~,

inmo–

harmonia mtnfttrarum;

dalh

l'ott'llrngc dt dora

Char–

les Walme1ky, qn1 a pour litre,

m<Jitre des ,-..pportJ

¡

.dnns ctlu' de M . M2c laurin, qui a puar litre,

a

trea·

ti(e of Jluxrons,

traité des

flu~ion>,

t.

/l.

dans le

erai–

t~

de

111.

Moivre, in.'itulé.

mr[«llanea a11al_ytua _deJe–

rtebuJ

&

quadraturtJ

;

&c. On peut auffi avo\f plu–

ficun recherches

nc.uvelles

hn ceue tnatierc

dans

u11e

Jiffertation imprimle tume 1 l .

á~J m~moireJ

franfuiJ

de l'acad. de Btrltn,

1746. Cene dilkrtation n pou r

tilre

RahtrcbeJ fttr

le

calml intigral .

j'y dérno111re,

,o. que toute quanmé algébrique ratioonelle

m x

+

r

x

1-'

.....

+

e

d'un degré quelconque, dl réduéti–

b te ou en faéteur

6mples, tels que

x

+

a.

o•J en fa–

fl eurs

uinomc~,

tels que

x x

+

b

x

+

e, a,

b,

e,

i–

tanl dt< quantil¿s réclles. C'efl

~e

qu.e perlonne avam

tnoi n'avoi1 démontré,

&

ce qu1 étOir nécellalfe ponr

rendre compleue la méthode d'in tégror les

frallions

ra–

tionnelles ditfércntiel\e;. On peut voir cene détnnnfira–

tinn dan' le

traitl

Ju

ca/tul inregra/ de

111.

de Boo–

gaiuville,

ll par1ie.

2°.

J'

y

donne

le

mny<n de ré–

duire

i

dé>

fralito>IJ

rationnel\es une graode quaotité de

FRA

d illérentielles qui

renferment des

rndicaux • Oo p<'Ut

auffi voir cette méthode daos l'ouvrage que ¡e vien> de

citcr, ainli qu' une méchode pnrticul:cre pour iutégrer

les

fr«liiom

rntionneli<S,

&

pour démontrcr la metho–

de de

M.

Bernoul\i; méthode que ¡'avois préfentéc

i

1' académie des Scienc<s en

1

i4' ,

avnnt que

d'

~voir

l'honncur

d'y

étre

re~

u. Cet ouvrage de

M.

de

Bou–

g~inville

concicnt d'ailleurs le ptécis de tour ce qu< les

auccurs cités ont donné de m<ilkur fur cctte brnnche

importante du calcul inu'grol.

f/oyu.

1

N

TE

G

R A L

&

IMAGINAtRI!. .

(0)

F R A C T U RE,

C f.

ttrme d< C hirtiTgi•

,

folu–

tion de cootinuicé, ou divilion faite (ubitetnent dans les

os, par la violence d< quclqoe caufe <Xtérieure coman–

dante. On appelle

p/aia

tle

/'

01

,

I<S divi6ons qui

y

font faites par inflrumcnt tranchant .

Les

frallur<J

(ont tranfvcrlales , oblíques , ou longi–

tudinales. L es praticiens n' admetten r point la

frallur<

fimple de l'os, Ú1ivnnt fa longueur ; paree qu'

il

n'

y

a

aucun coup capable de fendrc

1'

os en

long , qui oc

puilfe le rompre de travers avec bien plus de facilité.

On trouve néanmoins ,

3

la foite des plaies d'armes

a

feu , les os feo dos luivant leur longoeur, ¡ufque daos Je¡

articulations : mais ces e><emples ne prouvent point

la

ponibilité de la

frallttr<

longitudiaale limpie.

Prefq ue toUies le>

fratlura

not des figures diffo!ren–

tes. L es

frallurtJ

en-tra'

ers

font avee des inégalités:

oo bien les os (oo t ca

!Té\

net, comme une rnve: qucl–

quefois un des bouts de l'os call'é efl feulemeo t éclaté,

&

forme une

ei'pece

de bec qui relfcmble

~

celai d'n–

ne

ti

ate . L es

frallura

obliq ues font de deur fones:

les unes font oblique; dans toute lcur érendue;

&

d'au–

trcs

font l

ranfvcrfales pendant quelques lignes,

&

obli–

qu<s

da.ns

le rene de leur étend ue .

11

y

a

des

frallu–

ra

dans

lefquellcs

les os font brifés en plufieors é–

clats ;

il

n'ell pas poffible de rien déter m iner fur leurs

6gures, qni peuven t Etre variées

a

l'intini.

Les

frallurcJ

different entre elles par

1'

éloignemcnt

des pieces t'r•éturées: l'écartement efl plus conlidünble

dan~

les unes que dans les autres,

&

il

y

en a fans dé–

placement. L es os peuvenr étre déplacés

fu ivnnt

lcur

longueur, quand les bou ts chcvauehen t

les

u

os

fur

le<

autres; ou bien ils font déplacés fuivant Jeur épailfeur:

il arrive méme íouvenr, dans le dérangement traufvcr–

fal, qoc les

bout~

font portés en feos contraire , fans

celfer de

fe

toucher par quelques points des forfaces

de la

frallJtr<,

Par ra¡ port aux

accid~ns,

les

frallurn

font di••ifé'cs

en

limpl~,

en compoíées,

&

en compliquées. La

fra–

élure

en limpie' lorfqu'il n'y a qu'un feul os de rum–

pu, fans autre accidenr contraire

a

l'indicacioo curacive

gem' rale, qui cnnfille daos la réunioo des porties divi·

lees . Ln

frallure

ell compofée, lorfqu'il

y

a en me–

me tern> deux ou

trois os de calfés, dans

1•

panic ,

[sos cependanr qu'il

y

ail d'accidens . La

(rallttr<

com–

pliquée efl ce

llc qui efl a

ccompagnée de maladi.s ou

d 'accideos qui

moltiplie.ll

les indications,

&

demaodenr

qu 'on employ

e différen; r

emedes , ou qu' on faiTe des

opérariOIH difl'érentes pour porvenir

~

leur ¡¡uérifon ;

comme fom les lu.<ations, les plaics,

le> apofleme• ac–

cnmpagnés de fievre, de douleur, de convulliou,

&c.

Pnrm i ces accideos, il

y

en a qni ex igent des !tcoors

plus prompts que la

frallHre

.

Si la plaie qui compli–

que uoe

frntlure

i' étoit elle-

me

me d hémorrhagie' il

faudroit commencer par arrerer le fang' dom l'd'folíon

lorme l'accid<nt

le plus prelfant. Qnand ,¡ fe rencon–

ue en meme te m<

frallure

&

luxation' celle. ci dnit

étre rédune la premtere; a-moins que la

frallure

voi–

line de l'aaiculatiou , un gon6cment confioJ¿rablo , ou

autres

circonfiance~:;

nc le pt'rmenen t pas. Pnur peu qu•

il

y

ait d'mconvéniens a rédoire pre liminaircmcnt la lu–

xatioo ,

00

donnera les prem1ers

foiOS

a

la

frallHrt

;

car on pcut réolfir daos la réduél:ion d'une luxauon an–

cienne.

Foya.

L u x

A T

t o

N.

On diflingue cncore les

frallureJ

en compleltes

&

en incompleltes . L n

frallurc

etl. cnmpleue ,

lorfque

1'

os efl .entiercment caOé ;

&

iocompleuc Jarique fa

cootiouité efl confervée en partie, au moyen de quel·

que portinn olfeufe qui n' a point fouffert de divifion :

cela oe fe rencontre qo'aux os do craue,

de~

han

eh" ,

aux omoplates . Cela peut cepeodant arri•·er aux oJ

longs, dans les enfaos tres· ¡eones ou rachitiques ; ou

au

1

adultes, daos le cas des plaíes d'armes ;\ f•u, qui

peal'eot écorner un os .

Un

chirurgien qui donneroit

pour preuve de la

fraflltr•

incompleue une obfervation

daos loqoelle le malade, paofé comme d'one cnotulion

coolidé'roble

feroit quelqoe

moovemeo~

violenc ,

a

la

fui-