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232

FOU

rente ou créance,

~u c~s

que le débireur devienne d:ms

la fuiee infcm•able.

Ceue

~.aok

fe

mee quelqudois dnns

les vrores

&

tranlports d.c detr6 ou de re{lttS coullitnécs.

Son clf<!t

<!l

plus ¿eendu que la limpie cliufe de

ga–

rantíe,

en

ce que

1~

gorantie s'cnrend leu!emene que

~a

chofe

éto11

dúe nu term do tranfporr,

&

que le déb•–

teur c!toir alors ti>lvable; au lieu que la claufe de

four–

,;, &

faiit vlllorr

n pour oh¡et de garnuur de l'infol–

..,b,,ieé qu• peut furvenir daos la fuite.

Le cedauc qui a promis

Journtr

&

fain valoir,

n'eel

tenu de payór qu'apr(!s dikuffion de celui tur qui il

a

cédé la rente.

On a¡<>Ote quelquefoís

a

l'obllgntion de

for<rnir

&

f<~irt

valoir,

celle de poyer foi-meme apres un com–

n•andtment fait au débiteur, auquel ea

le ceffionnaire

n'tll

pa~

tenu de faire d'autre difcoffion du débiteur pour

recoum coorre fon cédant.

Dans les buux

a

reme, le prcneu r s'oblige quelque–

fois Je

fournir

&

fa in val•ir

la rente ; l'etlet de celte

claute· en ce cas ,

dl

que le preneur ni fes héritiers ne

pcuvent pas déguerpir

1'

héritage pour fe déchorger de

la rer,te.

L'ubligatioo de

fournir

&

faire va/oír

n' ell ¡nmais

foufentendue'

&

n'a líeu

GUC

~ uaod

elle en exprimée.

1/oyn

Loy(eau ,

traitl de la gqr·antie dn renta, ch. jv.

L oüot

&

Brodeau,

lett.

¡.:

n.

2; .

Le

Prenre,

eme.

2.

fh.

x.x

oíi~.

13acquct,

uní

d<J renta,

eha

p. xjx.

x x.

&

xxj .

Corbin,

chap. cjv.

Montolon,

arrét

104-

(A)

F

o u

R

>1

1 R

fon

arr,

(

fl1anege)

c'dl de la port do

.cheval répondre

a

ce

GUC

le ca 13lier lni demande daos

pn a1r quelconque, tOÜJours ovec

lo

ml'me force, la

m

eme ¡unelle

il<

la meme obéiaance.

JI

en tel

a

ir re–

)evc: uu un chevsl ne faoroit

f"urnir

long-tems.

11

y

¡1

moms de mérire du có1é de !'animal qui

for<rnit

par–

faitemeut Con air, qu'il n'y en a do córé du cnvalier

qui n'exige de lui que ,ce done il

dl

capable, foit qu'

il

le conduite par le droit oo fur les voltes

&

daos les

autres diftéren tes proporriuns

&

figures du terrein que

nou> ubfervons dan1 nos maneges. Le plus fouvent le

défa01

de ¡unetT<

&

de préc•fion du cavalier rompt la

ca.;eoce do cheval, lui fait pcrdre la mefure de fon air,

qu 'alors il

fournÍI

m~l,

ou plu10t qu'il ue

Jo,.rnit

point .

(t)

F O U R N 1S S E M E N T,

f.

m.

{'Jt~ri(pr.)

c'efi

le ltqudlre de la

, hole contenueufe

en

matiere poiTef–

foirc:

&

de con>p a•nre ,

&

le rétabltfl , men l des fruirs

qui doit érre fait es maim do comm¡(\aire.

f/oya:.

les

coiltumes de Buorbonnois,

art.

41. Poirnu , 400. c!dit

de

Charles

V

11.

de 1446,

art.

37·

de Charles

V111.

Cll

1493,

art.

48.

r vJtrmtftmtnt de complaintt

Ci¡;nitie la meme cho–

fe;

jmttnce

de fo urni/femmt

e

ti

le JUgement qui

oeooone

le rétabl!Oemc:nt des froirs.

1/oye<.

l'édi1 de

Charlo,

V11. de

14)3,

art.

H ·

de Louis

X11.

en e499,

art.

86

&

eo lfe2,

art.

54·

d' Heori JI. en

IH9,

art.

14.

Stylt drs cot<ri

&

ordo1manct1 du duc de Boui/–

lon,

are.

2fS'.

(11)

F

o u

K

>1

1S 5

~M

E N T,

tcrme dt Commuct de mtr,

c'cn le fonds que chaqoe aCiocié doit mcttre daos une

fociét~.

On dit

comptt de fourniffeme;;t

,

pour

fignitier

le

compte de ce c,ue chaque allocié doit fournir daos

u–

ne fociété, une cntreprife, une- manufaélure, one car–

gaifon de navire.

Dié!ionn. de Comm. dt Tr<v.

&

dt

C hamb. (G)

• l·

O

U

R'N

1TU RE,

f.

f. n'a pa< des acceprions

aoffi etendues que

JouTfnr.

Faire une

J011rniture,

en–

treprendre une

f•urnitur<

d'une chore, c'ctl

fe char–

ger d'en procure! la

~uant'té

néed[1ire

a

cdui qui la

demand : ainti la

fournitJtre,

c'etl la quandté nécetlai·

re

d'une chofe fournie.

f/oyez:. l'article

F

o

u

R N 1 R.

F

o

u

R N

1

T

u

R E, (

Hydraul.

)

on entcod par ce

terme ce que les cau¡ fourntOent par míoure, par heu–

re

&

par JOUr; ce qui s'erpr ime par

1<>

m" ts de

d•n–

n~r

ou

d'l&oulrm~»t.

On dit

un portCe

d

~as¿ donn~

tant dt J,gnu-, tant dr

pinta

,PJJT

hcur,. ;

e:- qoi

\'CU t

dire

tant de líg11c1

,

tant de pmt<I 1 éco1<lcnt par

bm–

re.

v .yn

EcoL•L>MENT.

(K)

• F O U R QUE T,

i.

m. (

Braffuie)

pelle de fer

ovale, dl.,fée lur (a

longueur en deur parrics par une

cloifon ,

&

tcrminée par une douille ou le manche de

cettc pe lle

cll

re<;

O.

Cette pelle fert

a

romprc

13

trem–

pe,

&c.

Voya.

l'artide

&

les

fi~11ru

de la Bra/ferie.

F O

U R R

G E,

f.

m. (

i'rlarlcha/1.

~

nourriture des

.¡:hevaux. Ce mor généralemeot pris, reoferme toos les

FOU

herb3¡:es qui fervent de

p~ture

3UX

30Ímaut qni viven.

de végétau

.

Le

fourrage

du che val comprend le foin,

b

paille

&

l'avome

le fainfoin, la lufrrne

&

le fon . Cet arti–

cle feroit fufceptible de bien des déea;ls rela•if;

3

l.t

Bo–

tanique,

a

la Phyrique,

a

la Chimic, au Commerce

&

a

1'

t\gricultore; c'efl aul

B\' 3llS

ll

les appr<>fondir .

Nous ne confidérerons ici le

Jotrrrag<

que

rclotivcm~nt

a

la fanté, aux !orces'

&

aux maladie .des chevaux.

La

bonne nourritore modérément donnc.'e, cnncoUit

a

eotrecenir daos le che

val,

comme daos tous les ani–

maux, un JU!le éqoilibrc

ent~c

ks

((,lides

&

l~s

6uides.

11

rétbltc de cet accord une lanté ferme

&

Vlgoureu(e;

au conrraire les mauvais a\imc:ns tcoublem cette harmo–

nie: d'ou fuiven t quantité de maladles

dangereu(e~

&

qu

uefois mortelles. Ce font

ces

memes maladic; qui

nous ont fait fcrupuleufement méditer fur leur genre

6c

leur caufc;

&

c'cn d'aprcs lcurs (ympromes, leurs pro–

gres,

&

les imprctlions qu'el!cs fnnt for les vifceres du

eh~

val, que nous avons attribué

13

plltpart de ces

nc–

cidens

~

une nourriture acíde, acre, corrufi ve, en un

mor pern icieufe,

&

rendue telle tnntlli par le mélange

du

fonrrag•,

tantór par fa corrup1ion.

Les

chevaus ne

(om expotés

a

prendre une mauvaife nourriture que dallS

leur étot de domcnicité: libres

&

abandonnés

~

eux–

mrmes pour chercher leur pStore daos les proirios, daos

les bois,

&c.

ils n'on t garde de brouter par mi les plan–

res cellt s qui de leur nature peuvent

~tre

nuitibles

a

leur

fanté; leur intlinét feul les guide,

&

dirige leur appérit

vers les plantes proprcs

a

leur entretieo.

11

en en !OUt

autrcmene dans leur

~rat

d'cfclavnge; ils font obligés de

fe nourrir de ce que l'oveugle indullrie de l'homme Icor

prépare

&

leur préfcnte.

La

néccffité leur fait prendre

la piOpart du rems des alimens qui leur font contraires;

&

leur appétir oaturcl irrité par la faim, n'a pas la

li–

berré do choix: ainii quelque bien íntentionné que l'hom–

me doive érre pour la confervation de cet animal ti fe–

courable,

l1

oontribue en bien des cns

il.

fn deOruélion,

par les foins peu

~clairés

qu'il prend de le nourrir .

La

difeue du

fourrage,

une épargne mal-entendue, la

fal–

fitication que la cupidiré dos marchands de foin n'a que

trap mi(e en ufage, font que l'oo donne la

~lilpart

du

tems aux chevaux un foiu moifi ou pourri, par quel–

que altération qu'il a foufferre ou daos le pré pendaot

la fcnaifon , ou daos le grenier apri!s la récolte. Ceue

nourriture corrompue engendre apees un cenain t<m&

le farcin, la gale, la maladie du feo,

&

fouvent

m~mc

la rnorve . Ces genres de maladies qui tírcnt leur cau

(e primirive d'une dé.prgvátioo des humeurs occafionoéc

par ces mauvai< alimens, de•ienueot la piOpart épidé–

miqucs,

s'~tendent,

fe multiplicnt

&

font les plus grands

ravages dans les armées, dans les vílles,

&

dans le<

campagnes. Si la corroption du

fourrage

e(\

fi perni–

cieofe, fon mélangc avec des pla111es ne l'erl pas moin<;

de ce mélange

il

en

nait auffi des rnaladies bien aigucc

&

bien fbnefics .

Le

foin en la nourriture do cheval la plo1 commu–

ne;

el

k

en

auffi la plus fufpeél e. Les différens gen–

res de planees qui naillent dans les pré

&

dam les pft–

rurage<,

&

qui enrrent daos In compofnion du foin

peu–

vent erre ditlingués en trois diflérentes clatTcs .

L~

pre–

miere contienl celles qui

(ont

bien-fai(ames , appéritran–

tes, rafraíchiOaore s, fucculentes, humeétantes , adou–

cj(\antes ,

&<.

telles font la ¡acée naire, la graiTere

des prés , qoi perdent leurs

fcuilles avanc la récoht

mnis donr les 1iges

S'

élc\'COI,

(e

m~le01

au

for<rrage '

&

fout la bot'e du mcilleur foin ; la pimprcuelle de;

prés, les paquercues, le

tuffilage, la pédiculairc

101lS

les chieudeors, les deux efpeces de preles ,

1'

uimari4

ou reine des

pr~s,

la fcabieufe, le carvi, le fa;nfoin

la farriette,

la pe cite chélidoioe, les e(peces d' orch:;

ou (atyrion, le trefte des pré<. Si le loin n\'roir com–

pofé que de telles plaores, qu'il

tür

fauehé dans fa ¡orle

maeumé, e' eil-a-<lire avant qu'il eOt fccht fur pié,

&

qu'tl

fOt

poffible de le faner

&

de le (errer dans

un

1ems

(ce,

il feroie pour le

chev:~l

une noucriture trh·falutaire.

Ln

fecood~

clatre des planee< qul fe trnuvent daos

les

pré~,

compofe un foin d'uue qualité

inf~rieure

au

premicr, fans érre eepc:ndant pernicicux

:l

la fan té do

cheval. Cos

plante~

fonc la caedamine, l'aolnée, le

dao–

cus, l'euparoire, l'euphraife, les efpeees de ptntaphillo'l·

des, la

J&cob~e.

la campano la, le JOncagn, la leche, la

linaire, la litimachia, les marguerites, le morfus diaboli,

la moufTe

terreOr~,

la dent de !ion, le pooillor , les pri–

mevercs, le boromus oo JOnc fleori, le fcordium

l'o:iec

oo

tr<fie

fauvage ¡aune.

'

La dc:rnicre clatre en celle des plante¡ permcieofec

i

la