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ERI
de Phaéwn.
Poya.
la peinture de Lucain daos Ca
P har–
f ale
de la traduélioo de Brébeuf, qui dI un bao mor–
ceau dans cet endroir .
Voye.. l. D iaionn. dt Trlv/)Ux.
ArtÍ<le dt M. It Chevl1litr
D E
J
A U C
o
U R T •
E R ¡ E,
e
Giog. mod.)
grand lac du Canada, d'en–
vira n
300
lieues de circu ir.
*
E R 1E N 5,
C.
m. pI.
( Hifl.
"e/Ir. )
hérétiques
ainli nommés d'Erius I'ancien, qui vivoir Cous Valen–
tinien
1.
l'an
349
de J .--G.
il
prétendoit qu'il n'y avoi(
aucune dilférence entre
UIl
é\"C:quc & un ancieo; que
les
év~q ues
ne pouvoient confércr l'ordre; que la priere
pour les mom éwi( Cuperllue; qu'iI ne falloi( prefcrire
aucon jeane; & qu'il ne fa1\oit lailfer approcher de la
fainte cene, que ceu! qui avoient abColument renoneé
3U
monde.
ERIGER, v. aél. terme qui dans
l'art de b,itir,
llgnitie
éltver;
ain ú
00
dit
/rigtr
uo mur,
/rigtr
un
pan de bois,
&.
ERIGNE
Ote
AIRIGNE,
r.
f. petit inflrument
de
Chirttrgie,
terminé par un crochet, dont oo· fe
f.rtpour élever & fo"ren ir des panies qu'oo veut dilIéquer,
:tnn de les couper plus facilement.
1I
Y
a des
érigntl
limpIes qui n'ont qu'un crochet,
& des doubles qui ea onr deux .
Cer inflrumeot efl compoCé de deux panies, de la ri–
ge, & du manche. La rige efl une pyramide d'acier,
c~aacment
cylindrique, qui a env iran trois pouces de
long; fon extrémité poflérieure efl une mirre qui efl
ordinairement appuyée fur uo manche; du milieu de la
m itre, & du c6té poflérieur, qui efl plane & limé grof–
fiere ment , il s'éleve une Coie quarrée, d'un pou ce &
demi de ham, qui s'ajufle dans le manche, &
Y
efl
tisée avec du ma(lic.
l/exrrémité antérieure efl une efpece d'aiguille recour·
bée, crochue, & fort poin toe: dans
I'irignt
dou~le,
c'efl un e fourche ou double crochet.
Cet in flrumenr efl monté fur un manche d'ébene ou
d'ivoire, qui peu t avoir fis lignes de diametre daos I'en–
droit le'
plu~
largc, & trois pouces de longueur; il efl
fait
11
pans , pour préfenter plus de furface,
&
etre tenu
avec plus de fermeté .
Cet ioJ1rument donne la facilité de ditréquer, & d'em–
poner des petites glandes gonllées, qui ont échappé
11
¡'extirpation d'une grolIe IOmeur; il efl aulIi d'ufage
daos l'opération de l'anevrifme, pou r Coulever l'artere,
afin d'en fai re la ligatore, fans y comprendre le nerf
&
la
veine. On peut fe ferv ir aulIi d'u ne
/rigne
d'argent,
doO( la pointe foit moutre dans l'opération de la hernie ,
poor faire l'inci lion du fa e
~erniaire,
&<.
Cet in(lru–
meO! fen plus en A naromie qu'en Chirurgie;
il
co n·
v ient furjtout pour Coíllever le 61et nerveUI dans la
ditreéHon de ces parties.
I/o)'e ..
les
figura
9
&
J O ,
Planche XXVI .
e
Y)
E R
I N A
C
E
A,
f. f.
(Hifl. nato bot . )
genre de
plantes qui different du
ge" ifln-fpartillm ,
en ce qu'el–
l es fon t chargées d'épines. Tournefort,
;nfl . rei herb.
VOJ.
P
L A N TE . (
1 )
ERINACEUS,
f.
m .
( Hifl. nato bot.)
geure de
plante qu i ne diff" re du
polyporfu ,
que paree que la
partie inférieure du chapitc!3u eH déeoupte en petites
detHS longues
&
eylindriques auxquelles tieunent des fe–
m ences rondes o u arrontlies.
N ova plant. amerogener.
&c. par M. M icheli,
(1)
E R 15 5 O ,
e
G/og. mod.)
ville de Maeédoine, dans
la T urquie européeone.
E R 155 O N, R 1S S O N, G R A P 1 N , f. m.
e
M arine)
c'e(l une ancre
11
quatre bras, dom on fe
fen dans les batimens de basbord,
&.
dans les galeres.
(Z )
E R 15 TAL I 5,
f.
f.
( Hifl. nat. )
pierre dom parle
Plipe,liv. XXXVIl. <hap .
X.
il dit qu'elle efl blanche,
& quand
00
la tourne ou incline , elle parolt prendre
\lne nuance rougd tre; c'étoit apparemment une efpece
d'opale .
Vo)'t"
O
P
A
L E.
E R 1V A N,
( Gi og.)
autrement C H ¡ R V A N,
graode ville d'A fie daos la Perfe, fur la riviere de Zen–
gui ,
&.
capitale de l' Arménie perlien ne, depuis que Cha–
Sefi, roi de Perfe, l'enleva aux Turcs en
163f :
elle
efl le liége d'un patriarche A rménien. M. Chardin a
m ieux conn u
Eriv an,
qu'aucun de nos voyageurs, fu i–
v ant la remarque de M. Tournefort. 5a
Ion/(.
efl
63.
If.
lat.
40. 20 .
Elle efl batie fur uoe colline,
&
toute
remplie de jardins & de vignes, qui produiCent de tres–
bon vin. L e kan ou gou verneur y viene feu lement quel–
quefois fe rafra7chir au fon des chaleurs , dans des cham–
brcs qui fom eonllruites fous le pont de Zengui:
Con
!:ouYcroe~ent
loi vaut vingt m ille tomans ,
&.
pafie pour
ERL
un li beau po(le, que les hahitaos du pays
OC
eonnoiC–
fem rien au-detrus . C'efl fans doute par c((te raifoo,
qu'une femme
d'Eriv(/n ,
qui avoit obtenu une grace
du roi de Perfe, lui .fouhaita mille fois , dans les bé–
nédiélions qu'elle lui donna, que le eiel le fl t gouver–
neur
d'Erivan . Artidt d.
M .
It
Ch.valitr
DE
J A
U–
eOURT.
ERKELENS,
(G/og . mod.)
ville du duché de
Jul iers en Alface .
Long.
24.
8.
lat.
fl .
6.
E R L A C H,
(G/og. mod.)
vi\le du cantan de Ber–
ne, dans
b
5uitre.
E R L A N G,
(G/og. mod. )
ville du ecrc1e de Fran–
eonie, en Allemagne; elle appartient 3U marquiC3t de
Culemback,
&
elle efl limée fur la R egnirl..
L ong.
1.8.
4
2 .
lat.
49. 38.
E R M E L A N
D,
e
G¡og. mod. )
petite
eomr~e
du
Palatinat de l\1arienbourg, en Pologne.
ERME5
O"
HERNE5,adj . (JttriJpr.) terres
er–
mel,
font des terres defertes
&
abandotlnées fans aucune
culture: ce mot parojt venir du latin
tr.mflJ,
qui lignine
dt{ert,
d'o u
00
a fait
htr.ma,
dont
iI
e(l parlé dans
la loi 4 au code
de
<tnjibtlJ.
Papon les appelle aulIi
prtCdia htrema;
&
la coOtome de Bourbonnois ,
terru
htrmeJ, tn ¡-art .
33T.
fuiv ant Icqoel les terres
btrmtJ
&
les biens vacans font au feigneur juflicier. 11
Y
a ce–
pendant de la dilféreoce entre les terres
crmtJ
& les
biens
vae~ns:
les premieres font des terres en friche
&
defertes, doO( on ne eonnoit point le dernier po(felIeur ;
au lieu que -les biens vacans font des bicns qui ne Conr
rec1amés par perfonne, comme une fuccelIion vacante.
(A)
E R M IN,
r.
m .
(Comm .
)
c'efl ainli qu'on nomme
dans les ¿chelles du L evan t,
&
particulierement
11
5myr–
ne, le droit de douane que I'on paye pour I'entrée &
la forr ie des marchan difes . Les
Fran~ois
om payé long–
tems cinq pour cent de droit
d't rm;n,
tandis que les
Anglois n'en payoient que trois. Mais en vertu des
capitulations entre la France & la Porte , renouvellées
par M . de N ointel en
1673 ,
ce droit a été réduit
i
trois pour ceDt en faveur des Fra\19ois,
&
de ceux qui
vo nt au Levam fous la banniere de France. On paye
outre cela un droit qu'on appelle le
droit dor/,
qui va
environ
a
un quart par eem .
Diaio"n. du Comm.
&
de Chomberl. (G)
E R M 1N E T TE,
r.
f.
(Mtnuiferie)
efpece de
hache un peu recnurbée,
a
I'ufage des M eouifiers; ces
ouvriers s'en fervent pour dégroffir leur bois.
E R N E'E,
(G/og . mod. )
viHe du Maioe en Frao–
ce; elle efl litoc!"e fur la riviere qui porre le meme nom .
*
E R O M
ti
N T lE, f.
f.
e
D.i:vination)
c'étOit une
des lix efpeces de divioation, pratiquée chez les Per–
fes ; elle fe faifoi t par le moyen de l'air.
VO)'t"
D
1-
VINAT/ON.
E R O 5 ION,
r.
f.
(Medtcint)
e'el! une forte de
folution de continuilé, qui fe fait impercepliblement, &
en détail, daos les parties folides du eorps humain , par
une chofe acre
&
mordieame, appliquée extérieurcmrOl
ou in térieurcment, qui efl d'une aélivité móyenne eo–
tre les déterfifs & les caufliques, c'e(l-a-dire plus péné–
trante que les premiers , & moins violente que les der–
Iliers ; les poi fans , les humeurs meme de notre corps,
qui dégénerent & acquierent de femblables qualités, tel–
les que la bile, l'urine, reoQues acrimonieufes :
l'lrojion
efl la meme chofe que la
,orrofion,
que la
dinbroft ,
t".cp¿~" .
VOY'"
C
o R R o S ION, DI A n R o SI!,
&<.
( t.J
)
,
E
R
o
S
J
o
N',
(C
hirurgie
)
maladie des dents, qui eon–
fifle dans l'in égalité de leur émail . Ceue maladie ell
fon dilferente de la carie, en ce que eelle-ei e(l un ul–
cere en l'os
( voye..
CA
R I
f! ),
&
que
l'¡rojion
u'efl
formée que par des tobercules
&
des enfoneemeos
a
I'émail.
M. Bunon ch irurgicn dentifie
a
Paris, & de Mefda–
mes de France, qu 'uoe mort prématurée a enlevé au
public, s'étoit donné des peines
&
des fo ins incroyables
pour faire des obfervalÍons utiles fur les maladies des
dents. 1I avoit obfervé la naifi'anec & les progrcs des
dems , aytc tou t ce qui pouvoit y avoir le moindre rap–
pon, depuis leur germe daos le fretos jufqu':I
I'~ge
le
plus avancé. Un travail long foOtenu par beaueoup
d'ardeur
&
d'ému!atioo produi(jt plu fieurs découverres,
& entr'autres celle de
l'¡rojio".
L'auteur a prouvé par
be. ucoup de faits, que
l'/rojion
étoit cauféé par les ma–
ladies de l'enfance, telles que la petite-vérole, la rou–
geole, le rachitis,
&c.
&
que ces ma ladies ne faiCoiene
imprelIion que fur les dems qui
~toient
alors renfermées
dan¡ leurs alvéoles. Ainú,
ti
l'on éloit exaa fur le
choi¡