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772

ERI

de Phaéwn.

Poya.

la peinture de Lucain daos Ca

P har–

f ale

de la traduélioo de Brébeuf, qui dI un bao mor–

ceau dans cet endroir .

Voye.. l. D iaionn. dt Trlv/)Ux.

ArtÍ<le dt M. It Chevl1litr

D E

J

A U C

o

U R T •

E R ¡ E,

e

Giog. mod.)

grand lac du Canada, d'en–

vira n

300

lieues de circu ir.

*

E R 1E N 5,

C.

m. pI.

( Hifl.

"e/Ir. )

hérétiques

ainli nommés d'Erius I'ancien, qui vivoir Cous Valen–

tinien

1.

l'an

349

de J .--G.

il

prétendoit qu'il n'y avoi(

aucune dilférence entre

UIl

é\"C:quc & un ancieo; que

les

év~q ues

ne pouvoient confércr l'ordre; que la priere

pour les mom éwi( Cuperllue; qu'iI ne falloi( prefcrire

aucon jeane; & qu'il ne fa1\oit lailfer approcher de la

fainte cene, que ceu! qui avoient abColument renoneé

3U

monde.

ERIGER, v. aél. terme qui dans

l'art de b,itir,

llgnitie

éltver;

ain ú

00

dit

/rigtr

uo mur,

/rigtr

un

pan de bois,

&.

ERIGNE

Ote

AIRIGNE,

r.

f. petit inflrument

de

Chirttrgie,

terminé par un crochet, dont oo· fe

f.rt

pour élever & fo"ren ir des panies qu'oo veut dilIéquer,

:tnn de les couper plus facilement.

1I

Y

a des

érigntl

limpIes qui n'ont qu'un crochet,

& des doubles qui ea onr deux .

Cer inflrumeot efl compoCé de deux panies, de la ri–

ge, & du manche. La rige efl une pyramide d'acier,

c~aacment

cylindrique, qui a env iran trois pouces de

long; fon extrémité poflérieure efl une mirre qui efl

ordinairement appuyée fur uo manche; du milieu de la

m itre, & du c6té poflérieur, qui efl plane & limé grof–

fiere ment , il s'éleve une Coie quarrée, d'un pou ce &

demi de ham, qui s'ajufle dans le manche, &

Y

efl

tisée avec du ma(lic.

l/exrrémité antérieure efl une efpece d'aiguille recour·

bée, crochue, & fort poin toe: dans

I'irignt

dou~le,

c'efl un e fourche ou double crochet.

Cet in flrumenr efl monté fur un manche d'ébene ou

d'ivoire, qui peu t avoir fis lignes de diametre daos I'en–

droit le'

plu~

largc, & trois pouces de longueur; il efl

fait

11

pans , pour préfenter plus de furface,

&

etre tenu

avec plus de fermeté .

Cet ioJ1rument donne la facilité de ditréquer, & d'em–

poner des petites glandes gonllées, qui ont échappé

11

¡'extirpation d'une grolIe IOmeur; il efl aulIi d'ufage

daos l'opération de l'anevrifme, pou r Coulever l'artere,

afin d'en fai re la ligatore, fans y comprendre le nerf

&

la

veine. On peut fe ferv ir aulIi d'u ne

/rigne

d'argent,

doO( la pointe foit moutre dans l'opération de la hernie ,

poor faire l'inci lion du fa e

~erniaire,

&<.

Cet in(lru–

meO! fen plus en A naromie qu'en Chirurgie;

il

co n·

v ient furjtout pour Coíllever le 61et nerveUI dans la

ditreéHon de ces parties.

I/o)'e ..

les

figura

9

&

J O ,

Planche XXVI .

e

Y)

E R

I N A

C

E

A,

f. f.

(Hifl. nato bot . )

genre de

plantes qui different du

ge" ifln-fpartillm ,

en ce qu'el–

l es fon t chargées d'épines. Tournefort,

;nfl . rei herb.

VOJ.

P

L A N TE . (

1 )

ERINACEUS,

f.

m .

( Hifl. nato bot.)

geure de

plante qu i ne diff" re du

polyporfu ,

que paree que la

partie inférieure du chapitc!3u eH déeoupte en petites

detHS longues

&

eylindriques auxquelles tieunent des fe–

m ences rondes o u arrontlies.

N ova plant. amerogener.

&c. par M. M icheli,

(1)

E R 15 5 O ,

e

G/og. mod.)

ville de Maeédoine, dans

la T urquie européeone.

E R 155 O N, R 1S S O N, G R A P 1 N , f. m.

e

M arine)

c'e(l une ancre

11

quatre bras, dom on fe

fen dans les batimens de basbord,

&.

dans les galeres.

(Z )

E R 15 TAL I 5,

f.

f.

( Hifl. nat. )

pierre dom parle

Plipe,liv. XXXVIl. <hap .

X.

il dit qu'elle efl blanche,

& quand

00

la tourne ou incline , elle parolt prendre

\lne nuance rougd tre; c'étoit apparemment une efpece

d'opale .

Vo)'t"

O

P

A

L E.

E R 1V A N,

( Gi og.)

autrement C H ¡ R V A N,

graode ville d'A fie daos la Perfe, fur la riviere de Zen–

gui ,

&.

capitale de l' Arménie perlien ne, depuis que Cha–

Sefi, roi de Perfe, l'enleva aux Turcs en

163f :

elle

efl le liége d'un patriarche A rménien. M. Chardin a

m ieux conn u

Eriv an,

qu'aucun de nos voyageurs, fu i–

v ant la remarque de M. Tournefort. 5a

Ion/(.

efl

63.

If.

lat.

40. 20 .

Elle efl batie fur uoe colline,

&

toute

remplie de jardins & de vignes, qui produiCent de tres–

bon vin. L e kan ou gou verneur y viene feu lement quel–

quefois fe rafra7chir au fon des chaleurs , dans des cham–

brcs qui fom eonllruites fous le pont de Zengui:

Con

!:ouYcroe~ent

loi vaut vingt m ille tomans ,

&.

pafie pour

ERL

un li beau po(le, que les hahitaos du pays

OC

eonnoiC–

fem rien au-detrus . C'efl fans doute par c((te raifoo,

qu'une femme

d'Eriv(/n ,

qui avoit obtenu une grace

du roi de Perfe, lui .fouhaita mille fois , dans les bé–

nédiélions qu'elle lui donna, que le eiel le fl t gouver–

neur

d'Erivan . Artidt d.

M .

It

Ch.valitr

DE

J A

U–

eOURT.

ERKELENS,

(G/og . mod.)

ville du duché de

Jul iers en Alface .

Long.

24.

8.

lat.

fl .

6.

E R L A C H,

(G/og. mod.)

vi\le du cantan de Ber–

ne, dans

b

5uitre.

E R L A N G,

(G/og. mod. )

ville du ecrc1e de Fran–

eonie, en Allemagne; elle appartient 3U marquiC3t de

Culemback,

&

elle efl limée fur la R egnirl..

L ong.

1.8.

4

2 .

lat.

49. 38.

E R M E L A N

D,

e

G¡og. mod. )

petite

eomr~e

du

Palatinat de l\1arienbourg, en Pologne.

ERME5

O"

HERNE5,adj . (JttriJpr.) terres

er–

mel,

font des terres defertes

&

abandotlnées fans aucune

culture: ce mot parojt venir du latin

tr.mflJ,

qui lignine

dt{ert,

d'o u

00

a fait

htr.ma

,

dont

iI

e(l parlé dans

la loi 4 au code

de

<tnjibtlJ.

Papon les appelle aulIi

prtCdia htrema;

&

la coOtome de Bourbonnois ,

terru

htrmeJ, tn ¡-art .

33T.

fuiv ant Icqoel les terres

btrmtJ

&

les biens vacans font au feigneur juflicier. 11

Y

a ce–

pendant de la dilféreoce entre les terres

crmtJ

& les

biens

vae~ns:

les premieres font des terres en friche

&

defertes, doO( on ne eonnoit point le dernier po(felIeur ;

au lieu que -les biens vacans font des bicns qui ne Conr

rec1amés par perfonne, comme une fuccelIion vacante.

(A)

E R M IN,

r.

m .

(Comm .

)

c'efl ainli qu'on nomme

dans les ¿chelles du L evan t,

&

particulierement

11

5myr–

ne, le droit de douane que I'on paye pour I'entrée &

la forr ie des marchan difes . Les

Fran~ois

om payé long–

tems cinq pour cent de droit

d't rm;n,

tandis que les

Anglois n'en payoient que trois. Mais en vertu des

capitulations entre la France & la Porte , renouvellées

par M . de N ointel en

1673 ,

ce droit a été réduit

i

trois pour ceDt en faveur des Fra\19ois,

&

de ceux qui

vo nt au Levam fous la banniere de France. On paye

outre cela un droit qu'on appelle le

droit dor/,

qui va

environ

a

un quart par eem .

Diaio"n. du Comm.

&

de Chomberl. (G)

E R M 1N E T TE,

r.

f.

(Mtnuiferie)

efpece de

hache un peu recnurbée,

a

I'ufage des M eouifiers; ces

ouvriers s'en fervent pour dégroffir leur bois.

E R N E'E,

(G/og . mod. )

viHe du Maioe en Frao–

ce; elle efl litoc!"e fur la riviere qui porre le meme nom .

*

E R O M

ti

N T lE, f.

f.

e

D.i:vination)

c'étOit une

des lix efpeces de divioation, pratiquée chez les Per–

fes ; elle fe faifoi t par le moyen de l'air.

VO)'t"

D

1-

VINAT/ON.

E R O 5 ION,

r.

f.

(Medtcint)

e'el! une forte de

folution de continuilé, qui fe fait impercepliblement, &

en détail, daos les parties folides du eorps humain , par

une chofe acre

&

mordieame, appliquée extérieurcmrOl

ou in térieurcment, qui efl d'une aélivité móyenne eo–

tre les déterfifs & les caufliques, c'e(l-a-dire plus péné–

trante que les premiers , & moins violente que les der–

Iliers ; les poi fans , les humeurs meme de notre corps,

qui dégénerent & acquierent de femblables qualités, tel–

les que la bile, l'urine, reoQues acrimonieufes :

l'lrojion

efl la meme chofe que la

,orrofion,

que la

dinbroft ,

t".cp¿~" .

VOY'"

C

o R R o S ION, DI A n R o SI!,

&<.

( t.J

)

,

E

R

o

S

J

o

N',

(C

hirurgie

)

maladie des dents, qui eon–

fifle dans l'in égalité de leur émail . Ceue maladie ell

fon dilferente de la carie, en ce que eelle-ei e(l un ul–

cere en l'os

( voye..

CA

R I

f! ),

&

que

l'¡rojion

u'efl

formée que par des tobercules

&

des enfoneemeos

a

I'émail.

M. Bunon ch irurgicn dentifie

a

Paris, & de Mefda–

mes de France, qu 'uoe mort prématurée a enlevé au

public, s'étoit donné des peines

&

des fo ins incroyables

pour faire des obfervalÍons utiles fur les maladies des

dents. 1I avoit obfervé la naifi'anec & les progrcs des

dems , aytc tou t ce qui pouvoit y avoir le moindre rap–

pon, depuis leur germe daos le fretos jufqu':I

I'~ge

le

plus avancé. Un travail long foOtenu par beaueoup

d'ardeur

&

d'ému!atioo produi(jt plu fieurs découverres,

& entr'autres celle de

l'¡rojio".

L'auteur a prouvé par

be. ucoup de faits, que

l'/rojion

étoit cauféé par les ma–

ladies de l'enfance, telles que la petite-vérole, la rou–

geole, le rachitis,

&c.

&

que ces ma ladies ne faiCoiene

imprelIion que fur les dems qui

~toient

alors renfermées

dan¡ leurs alvéoles. Ainú,

ti

l'on éloit exaa fur le

choi¡