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770

ERE

forme m l'inRammation, afin d'en faciliter nu plillÓt 1:1

~

réColution. 11 faur choilir pa¡mi ces remedes, ecux qui

fom le plus proporrionnés

a

la nature du mal,

&

me–

ler a-propos les émolliens avee les réColutifs, ou les

employer C¿parément Celon l'cxigence des cas, fous for–

me de fomentations

~u

de catapla!jnes, q ui doivem e –

tre divcrCement préparés, felon les différentes eCpeees

d'irEjipeles .

On doit aum en commencer ou en celTer

l' ufage plutÓt ou pllitard, felon que l'exigem ks in–

dications.

V.

EMOLLIENS, RE'SOCUT I FS,

&c.

11 n' dl aucun cas ou I'on pl1ilTe appliqner des reme–

des repereu mfs fur

l'/rijipe/e,

de quelqu'eCpeee qu'elle

1a it, non plus que des llareotiques, des huileux. Les

premiers, en relTerrant les nilTeaux,

y

tixeroient la ma–

tiere morbitique ,

&

la diCpoCeroient

i

fe durcir, ou la

partie a Ce gangrener, ou donneroiem lieu

a

des méta–

fiaCes funefles. Les feconds, en CuCpendant I'aélion des

vaitTeaux engorgés , tendroien t également

11

produire la

Jnortifieatioll. Les troitiemes, en bouehant les pores,

en empechant la tranfpiration, aug memeroient la plé–

thore de la partie affeélée, l'acrimonie des humeurs ,

&

par couféquenr rendroient plus violens les fymptomes de

l'/réfipele.

S'il Ce forme des ve/fies fur

l'lrljipe/e,

par

la [érolité acre, qui détache I'épiderme

&

le

lepare de

Ja

peau, ce qui arrive fouvenr,

i1

faut donner ilTue a

I'humem contenue, qui par Ca gualité corrolive

&

par

un plus long (éj our, pourroit exu1cérer la penu. On

doit, pour éviter ces mauvais dfcts, ouvrir ces vemes

avec des cireaux,

el!

exprimer le contenu avec un lin–

ge,

&

Y

appliquer quelque lénitif, fi l'éroliou efl com–

menc"e par la lIature du nial, ou par mauvais traite–

m enr. L orfque

l'érljipe/e Ce

termine par la Cuppuratioo

ou par la gangrene, il f:lUt tmployer les remedes con- ·

vcnablcs

¡¡

ces dilférens états .

Voy.

S

u

PI' U R A T

ION,

ULCERE, GAN G RE l-{ E.

L orCque

l'érijipe/e

ne provient pas d' une cnure in–

terue, d'un vice des hume:Jrs,

&

qu'elle ell .cauCée par

la cralTe de la peau, par I'",pplication Je

quelqu'empl~tre qui a pu

arr~ter I~

IranCpiration , embnrralTer le COurs

des fluides dans la panie,

il

fau t d'abord emporter la

cauCe ocealionnelle, netroyer la peau avee de I'eau ou

du vin chaud, ou de l' huile d' olive, lelon la nature

des matieres qui y

Com

altaGhées:

10rCqu'ell~s

fom

a–

eres, irritantes, comme celles des Cynapiimes, des phre–

nigmes, des velicalOires, (ln doit laver la partie avec

du lait, ou

y

appliqucr du beurre, o u l' oindre al'ee

de l'huile d'ceufs . Dans les cas ou

l'érljipele

n'efl pas

limpie, 011 ell e efl phlegmoneufe, éréCypélateuCe, elle

participe plus ou moins de I'une d"s deux tumeurs com–

pl iq uées ,

011

doir par cO'hC¿quent traiter celle qui ell do–

m inante , ou gui préCente les indicadons les plus urgen–

tes, Cans av oir égard " l'autre : ceBe-la étam guCrie,

s 'il relle des traces de cclle-ei, on la traitera

il

ron tour

felon les regles de J'art .

I/Q)'e,,"

P

H

LE

G M

O

N,

OE–

D E M E .

(d)

E

R E Sil' E

r.

E,

( Manége

M ar<chall.)

maladie eu–

tallée . R ien

ne

prouv\! plus év idemmen t l' uniform ité

de la marche

&

des opérations de la nalUre dans les ho m–

mes

&

dans les animau x, que les maladi.s ausq uell.s

les uns

&

les atHres lo ot fUJets : les memes troubles ,

' les me mes dérangemeos fuppoCell t lléeelTairemenr en eux

un me me ('rdre, une meme économie;

&

quoique quel–

gues- unes des parti.:s qui en conflilUcot le corps, nous

paroi lTcnt elTcllliel!emcnt di tTem bla bles, pour peu gue l'on

pél)c tre les rai folls de ces varié tés , on n'en ell que plos

fenliblcment convaincu que ces difll'renees apparentes ,

ces voies particuliercs qu'il Cem ble que cene mere com–

mune s'ef! tracécs , ne {ervent qu'a la rapprocher plus

int imemen t des lois ¡(énérales qu'elle s'efl preCcrites .

Quand on ee o(¡dere dans l'a nimal l'

éréjipe/e

par fes

caules externe,

&

intemes,

&

quand on en cnvifage le

~é'oie ,

le earaélere , les Cuites

&

le traitemen t, on nc

1auroit fe ciéguiler les rapportS qui liem

&

qu i ulli(fent

Ja Medecine

&

I'art vét':rillaire . Cene maladie , gui tiem

&

participe ,au fli quelquefois des aUlTes IUmeurs géné- .

riq ues , c 'd\-a-aire du phlegmoll, de l' cedeme

&

du

skirrhe , peu t en e en eflet daos le che val

efTentiell~

ou

[ymplOmatique ; elle peut etre également produite con–

féquc rnmellt

a

l'acrimolJie

&

a

l'épaiflilTement

des

hu–

m eurs , ou eonféq ucmmel1l

a

un nir trop choud ou trop

froid;

a

des alimens échaulfans, tels que l'avoine prile

ou donn"e en trop grande quantité ,

a

des exercices ou–

trés ,

ir

un repos immodéré,

a

des compremons faites Cur

les parties extérieures , a I'irritation des tibres du tégument

ellCuite d' une éeorehure "d'une brulure, 'du long CéJour de

la

cratTe Cur la peau ,

&c.

L es lignes en COnt eneore les

m"mcs, puifqu'eJle s'annonce fouvem, fur-tour 10rCqu'

ERG

elle occupc la tbe du cheval, par la tiene, par le dé–

go6t, par une [orte de f1upeur

&

d'abatremeOl,

&

tou–

jours,

&

en quelque Veu qu 'clle air établi fon fiége,

par la tenfion, la d(mleu r,

l~

grande chaleur, le gon–

tlement

&

la rougeur de la partie; fymprome

¡

a

la vé–

rité, qu'on

n'apper~oit

pas dans

10U

les chevaux, mais

qui

n'c~ifle

pas moins,

&

que j'ai rort-aiCément di!lin–

gué daos ceux dont la robe efl elaire,

&

doot le poil

ell tres-fin :

Cene tumeur fixée fur les ¡ambes de l'animal, en

g~ne plus Oll

moin~

les mouvemens, Colon fon plus ou

moins d'étendne; elle efl pareillemcm moins formida–

ble en lui que l'

érlfipe/e

de la face

&

de

la

tcte, que

quelques maréchaux om priCe pour ce fameux mal de

r~te

de contagion fuppoCé par uue fou le

d'

autcurs an–

ciens

&

modernes,

&

fur les can fes

&

la cure duquel

ils ne nous onr rieu préCenté d'utile

&

de vrai.

Quoi qu'il en roit, les indieatiQns curarives qui font

offtrtes nu maréehal, ne different point de cC'lles qui doi–

vem g uider le medecin. Les Caignées plus ou 1Il0ins

répélé es , Celon le befoin, dérendront les tibres euta–

Ilé.s , deCobflrueronr, vuideront les vairreaux, appaiC.–

rom la fougue du

~ng ,

faciliteront fOil cours,

&

pré–

vlendront les

retlu~

gui pourroient fe falre. Ces effets

feront aidés par des lavemens émolliens, par des

eo–

élions de plantes émollientes dOlJnées en boilTon,

&

')l1e lécS avec l'eau

bl~nche.

L oríqne les fymptomes les

P.1rls

v iolen~

Ce feronr évanoüis par cene voie, on pur–

~era

l'animal;

&

quand on préCumera que les tiltres de–

fl inés

a

donller ilTue aux humeurs viciécs, ont aequis

une Coupl efle capable d'aCsurer la liberté de leur Cortie,

011

preCcrira de

leg.rs

diaphorétiques, tels que le gayac

&

la racine des autres bois miCe eo poudre, donnée

11

la doCe d'une once daos du fpn; ou,

Ii

l'on veut, on

lJUlIleélera 'ce t aliment avec une forte décoétion de ces

lIl~mes

bois, dans ¡aquelle on fera infufer une once de

erOCUJ metaJ/orllm.

uant nux topiques

&

aUI remedes ex ternes , les ca–

taplalines émollicns, ou les cal"plaCmes anod}'ns, fe–

r~nt

employés pour

~,eindre

la ehaleur, adoucir la cuiC–

fon

&

rclíkher la peau, dont l'épiderme fe fépare quel–

quefois en forme de veme 00 en forme d' écailles fa–

rineuCes; ce gu i ¡;)llicite

&

précipite la chute des poils.

On

Ce

fer~ira

elJCuile de l'eau de lIeur de fureau, dan¡

laq uelle on fera dilToudre du rel de Saturoe;

00

l'aigui–

rera avec quelques goultes d'cCprit-dc-vin camph¡:é ,

&

on en bamnera fréquemment la ' partie, poor re Coudre

fnón l'humeur atrl: tée,

IX

¡Jour faciliter la tra,oCpiration;

&

par le fccours de tops ces remedes réunis. mais ad–

m inilhés avee coonoilTance, l'animal patviendra

a

une

guériCon enricre

&

parf.,ite .

«)

E

R E T H l

S M E,

f.

m.

(lVledu;ne)

1/,30,,1'-'"

;r–

ritame>tt1lm.

C'efl une Corte d'affcélion des parties ner–

veufes,

<!an¡

laquelle il

s'e~cite

une plus gran de tenlion

ou une criCpa tion de leur lilTu qui fouf}re quelqu' irrita–

tion, d'ou s'enfuit plus de fcnfibi lité .

C~t

état ell prodoit par

le

mouvement déréglé

&

trop

impétueux des efprits anirnalJx, qui font le principe de

I'aélion de tous les orgaues du corps humain.

Vo)'ez

1

R R 1 T A B I LIT E',

S

P A S M E.

(d)

E R

F

O R

T,

(G/og,

mol)

ville d' Allemagne; elle

di

cspitale de la hau,e H ongrie: eIle

c(l

lituée fur le

(J ere .

Long.

2.8.

f).

/(JI.

fl.

4.

• E R

G A N E, (

~lyth.

)

furnom de Minerve: il

vicoI de

¡/~'"

art;

ainli i\1inerve-Ergane, ou M iner–

ve

;nvenfr;ce des arts,

c'el1 la méme choCe . En elfct,

on attribuoit

a

cene divinité l'inv ention de I'arr mili–

taire; de l'arehiteélure; de l' ourdilTage de la toile; du

til, de la tapilTerie, des draps, du lillge ,

&c.

des cha–

rims ; de la RUle; des trompenes; de la culture de

1'0-

livier,

&(.

C 'élOi,

i

ces litres qu'elle avoir un autel

dans Athenes ,

&

c'étoit-la que faorifioient les de Ceell–

daos de J) hidiss.

«

E R

G

1\

ST U LE,

f.

m.

(Hift.

anc.)

c'étoit un

¡¡en COlllerrain ou cachot qui ne recevoit le jour que

par des Coupiraux éllOits, 011 les R omains renfermoiem

;1

leur s campñgnes les eCciaves condamnés pOur qudques

forfaits aux travaux les plus pénibles . Un

ergaft" Ie

pou–

voit contehir Julqu'a quinze ha mmes: eeUMqul y étoienr

confinés, s'appe lloienr

rrgtif/IJ/<J,

&

leur geolier,

<r–

gnftll/njrc.

On y précipito dahs la Cuite d'honneles gens

qu 'on enlevoit

&

qu i diCparoilroieot de la {a ciété, litns

qu'on sut ce qu'ils étoient devenus. Ce deCordre déter–

milla Adrieu a faire détruire ces lieux. Théodofe of–

donna la

me

me chofe par one autre conlldération, le

deCordre caufé dans la fociété par les

ergtif/lI/es ,

10rC-

qu'