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..

ERA

iroM,

L former ' des.. palilTades; fe's jeunes rameaux font ·

plus Couples que ceta de ce deroier arbre , il pOlllre

plus foiblemeot,

&-

Ca verdure

di

plus belle. Quoique

originaire des eontrées méridionales de ce royaumc, il

rélille parCaitement.u froid de nos provinees Icptemrio–

nales; il garnit biel} uoe palilTade, Ca verdure

di

lIable;

&

Con feuillage n'ell nllllement fujet

a

la

dépredation

des inCeaes;

il

ne Ce refule

a

aucun terrcin, il réulTtt

bien

ii.

la

traoCplantation, mais

iI

n'ell pns f"cile de le

multiplier au loin, parce qu'il faut femer fes graioes au

momeot de leur malUrité; elles ne leveO[ pus des qu'il

fau t du retard pour les_faire arriver a. leur dellinatioM,

i\

moins pourtant qu'oo o'eOt pris la préeaution, fi mile

pour la plüpart des graioes, qui ell de les envoyer dans

de la terre .

L'érabl. {le Ca>1d;e;

petit arbre origioaire des iles de

1'1\rehipel,

011

iI

ellIort commun . C'e ll le plus petit de

10US

les

¿rabies

eonnus . reo ni vO de fort agés que I'on

:lvoit lailf" eroltre

a

leur gré daos un bon terrein , &

qui o'avoient que dix-hnit piés de haut ·& einq pouees

de diametre•. Cet arbre nu premier .rpea a beaueoup

de

reaembl~nee

avee le précédent . Son écorce ell un

peu grife. Sa feuille, qui en auffi découpée en trois

parties, a quelques dentelures irrégulieres; elle ell com–

me eelle de I'arbre précédem, d'un . verd foncé

&

bril–

lant en-delTus,

&

du meme verd en-delfous,

&

la queue

qui foOtient celte feui\le

di

tres-coune ; au lieu que

dans I'autre efpece elle en fon loogue. L a /leur

&

la

graine n'ont pas des diff'érences bien Cenfibles. Cet arbre

:t

toutes les bonoes qualités de

I'lrable

de Montpellier,

&

quelques avantages de plus; tels que la facilité de

pouvoir le mntiplier- par le (imple mo yen des boulures,

& le mérite partieulier de eonCerver fa "crdure juC.,'a

la fin de I'arriere faiCoo. De touS les arbres .robulles

qui nc Conl pas toOjours verds, c'ell, celui dont la feuil–

le Ce CoOtient le plus . long-tems contre les premieres

fra¡cheurs de I'hyver; enforte que le plus fouven.t elles

fom encore bien faines au eommenc¡:mem' du mois de

No~embre

.

11 Y

a

encore trois ou quatre efpeces

d'lrtlbleI

que

l'on a découvertes dans le Canada,

&

qui foot fi rares

e'l Europe, qu'e\les ne fom poiot encore aae? eonnues

pour en faire ici 'loe deCcription fatisfaifante .

Tous ces. diffétcns

¡"abJo

donnent prefqu'en meme

' ems leurs 6éurs

a

la

60

d"Avril, ou au plO tard les pre–

miers jours du mois de Mai,

&

leurs graioes Ce trou–

vent en maturité au . commcncement du mois d'Oao–

bre,

ii

I'cxception de ceHes de

I'érak/.

blanc, qui meu–

rilfeOl beaue()up plOtÓt. Mais comme ces graines tom–

bent bieo-tÓt apres leur maturité, & qu'elles font fu–

jeltes

a

etre difperCées par le veot

a

cauCe de leur le–

gereté,

iI

faut avoir altemion de les faire elleillir a pro–

pos, fi

00

veut · les femer. L'au tomne en le tems le

¡¡Ius propre

a

eelle opération; Gar ·

(j

on attc odoit au

printems, el(es ne leveroient que I'aonée fuivante. Au

bout de .deux ans ,. Ies I1lan ts fcront en état d'ctre ,tranf–

plantés en pepinier. , on

iI

faudra les lailTer trois ou qua–

ere ans, apres quoi

00

pourra les placer

¡¡

demeure.

Ces arbres réuffilTent. bien :\ la tranCplautadon , qui leur

pufe peu de reta'rd; il fouffrent la taiJle en été eom- ·

me en hy.ver,

&

c'ell au commeneement du mois de

Juillet qu'i1 faut taiHer les palilTades formées avee les

/ rables

de la petite eCpece.

(e)

ERAIlLE,

(Mat. med.)

On ne ofaie point d'uCage

de

I' lrable

parlIli nous; on regarde cependant fon fru it

&

fes feuilles comme de bons

anring~ns.

L'infufion des .

feu illes daos duovin, palTe ,fur-tout pour un remede con–

tre le larmoyement- iuvolontaire.

(b)

E

R

Al

L

LE', adj . fe dit,

dans les Mamlfaélurer

en

" offes ,

lorCque la laine du filé a

~té

enlevée de def–

fus la loie. qui la pone,

&

que I'on voit cecte foie

a

découvert . II fe 'dit eneore de toute léfion faite

a

I'ou–

vrage pendan t ou apres fa fabrique.

E R

A 1

L LE M E

N

T

D E S

P A

U PIE

R

E S,

v oyeZ .

ECTROPltlM.

E R

A 1

L .L E R, v. aa .

terme d' Ourdiffage;

c'ell ti–

rer une étoffe, uoe toile, une gafe, de

fa~on

que les

fils s'entr'ouvrent, fe féparent,

&

Ce

rel~·cheot .

La mouC–

feline, la gaCe, & le Clepe, fOil! fort Cnjets a

s'éraillcr.

E R A

1

L L U RE,

f.

f.

terme · d'Ourdiffage;

il fe

dit de I'cndroie d'une étoffe , d'une toile, .ou d' une ga–

fe, dont le tilTu s'ell féparé dans la

er~me

ou dans la

chaloe, pour avoir été tirée trop viol.emment .

E

R A

N

:A.RQ

U E,

r.

m.

(Hift.

nne.)

c'étoit, che:z.

les andens Grecs un officier public, doo t la charge con–

finoit

a

prélider

&

o avoir ' I'infpeaioq des aumÓues

& ,

des provifioDS' faites plilur les pauvres .

ER·C

L'lranarqlle

~toit

proprement I'adminill rateur o u I'in–

tefld,am· des pauv res L orCque quelqu'un étoit réduit

~

la pauvrel é , ou fait priConoier ,. ou qu'il aVilit une tille

¡,

lTlari~r,

&

ne la pouvoit pourvoir faute d'argeol ; I'é–

rona,,!"e

alTembloie les amis

&

le, voilins de ceue per–

foone ,

&

taxoit chaeun pour eontribuer felon fes moyens

& fon état. C'en ce que nous appreod Corodius- Ne–

pos ,. dans la vie d'Epaminondas.

D iél. de 'Irlv.

&

C hambers. (G)

E R, A R 1U M,

f.

m.

(Hift.

tlne.)

étoit le thréfor

de I'état io us les empereurs romains .

L e temple de Saturne aRome on fe gardoit ce thré–

for, s'appelloit par eelte raiCon

rl!rarillm,

du mOl

di1, .

ter;!,

cuivre; paree qu'i1 nJy avoic pas eu d'autre lnOO–

noie

ii

Rome que de ce mélal, avaot I'an

48)

de fa .

foodation.

I/oyez

M

o

N N

o

lE,

E

s

P E CE .

Ce fut A uguQe qui le

commen~3,

& iI

fut emretenu

de ce que chaeun y contribua volontairemeot; mais ces

eontributions ne fuffi Cao t pas pour les

befoin~

de I'état,

le vingtieme des legs

&

des Cucceffioos fue

affi~oé

a

ce

thréfoe, pourvO oéaumoios que I"s héritiers ou les lé–

gataires ne fufient pus des proches parens , ou des pau-

vres.

.

On tira de la cohor.!e prétorienoe trois officiers,

11

qui

on en confia la garde avec la qualité de

prrl!feéli rl!rarii.

C hambers.

E R A S T

¡

E

N

S,

r.

m. pI.

(Hift.

«eUf.)

feae ou

parti de

r~ligion

qui s'él.eva en Angleterre duraot le tems

des guerres civiles, en

1640{: 00

I'appelloit aioli do nom

.de Con chef Eraílus . La doarine de cetee Ceae étoit que

l'EgliCe o'avoit point d'autorité qoant

11

la diCcipline,

c'ell-o-dire n'avoit point. le pouvoir légitime d'excom–

munier, d'exc\ure, d'abCoudre, de prononcer. des cen–

fures, de fa ire des decrets,

&e.

Chambers.

(G)

*

E R A T O,

(M)'th.)

celle des oeuf mufes qui pré:

fiJoit a'1x poéfies amoureufes .

00

lui auribue I'inveo–

tion de Ua Iyre

&

du

lu~h;

&

on la repréCeote couron–

née de myrthes & de rores, teoam une Iyre d'une maia

& un archet de I'autre,

&

ayane

11

fes CÓtés un amour

debout.avec ro n flimbeau . '.

JI

Y

avoit auffi une néréide du m€me nom.

*

E R C E

U

S,

(Myth . )

Curnom Cous lequel les gar–

des des murs d'une ville invoquoient Ju piter .

Jupiter

erceus

c'en la meme chofe que

JHp'iter gard.-murai/–

lel ,

ErceuJ

vient de

'pX6t: ,

[eptllm.

E

RE,

r.

f.

en Aftrunomie,

ell

la

m~me

choCe

qu'é–

po,!"e,

en AlIronomie.

I/oy<z

E

P

o

Q

u

E,

qui en beau- .

coup plus ulité en ce fens.

Le mot

ere,

felon quelques-uos, vien! du mot arabe .

orach

00

eraeh,

qui fign ifi e

qu'on afixl le tems.

D'au–

tres eroyent qu'j1 vient des lemes inidales de I'époque

des ECpagnols:

Jlb Exordio Re.?ni JllIgufti .

(O)

E

R

I!,

( Chronol. )

terme Cynonyme

a

celui

d',p,'!ue,

& qui défigoe un tems fixe d'ou

00

part pour compter

les années chez différens pruples.

l/oyeZo

E

P O

Q

U E •

Nous ignorom I'origioe du mot

ere;

mais il en confa–

cré aux époques particulieres qui Cuivent. AJoO tons Ceu–

lemene fur celte matiere, qu'on peue conCulter Baro–

nius, Calvilius, Képler, Marsham, O nuphrius , Pétau,

Pagi, Prideaux , R iccio li , Sal ian, Scaliger, Sigonius,

Sponde, Voffius, Urférius,

&e.

Jlrtiele de

M .

le C he–

volier

DE

J

A U C O U R T .

ER I! DES AB Y SSINS;voy.ERE DE DIOCLE'- .

TI

E N,

qui en

I'ere

dom les Abyffills fe Cervent.

E

R

I!

A c TIA

Q U E,

( Chronol.)

époque

d~s

Egy–

ptieos, qui a pris Ion nom de la bataille d'

Aa i~m,

que

I'armée d' Augune commandée par Agrippa gagna

COI1-

tre Marc-Amoine I'an

723

de la fon da tion de R ome,

&

qui eatralna I'année fuivame la conquete de toute

\'E&ypte.

C'ell

a

cette

eooqu~te

que

I'ere afiio,!tle

doit Con ori–

gine, Cuivant I'ordonoance des R omains qui fut pooauel–

lemen! exécutée. En .eltet on fe lervit depuis ce mo–

m ent-\3 de celte époque en Egypte, juCqu'a la 'premie–

re aonée du regne de .Dioelétien qui tombe

a

I'ao

284

de

J.

C. i\lors

I'ere, aélia,!lI'

chaogeaoc de nom, fut

appelléc

I'ere tie D ioc/iúen ,

&

par les cllrétieos de ce pays–

Iii. ,

I'ere des mart)'rs;

parce que ce fut Cous le

re~oe

de eet empereur. qU 'arriva la dixieme perleeution de I'E–

gliCe, ou

IlOC

de mart y" fcellerene de leur fang la vé–

rité de leor religion.

Quoique

I'en aélia,!"e

tirat Ca dénnmination de la ba–

taiHe d'Aaium, elle no

commen~a

pounant que le

29

.AoOt de I'atlnée ruivante,

&

1'011

fixa ce jour- l3, par–

ce que c'étoit le premitr jour du mois de

Fboth

qui

faiCoit de eems irolmémorial le premier jour de I'an de s

Egyptiens..

D'~illeurs

les Romaios trouverent le

29

AOllt,

d'au."