I
768
ERE
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Timoléon rérablit les afraires des S-yr3cuCains; ou
j
"an du monde 3607.
*
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E DE
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o y
E;
elle commenee
¡¡
la prife de
-celte ville, ou I'an du monde 2766.
• E
RED E S
T -u
R
e s.
Voy.
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RED E
L',H
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J–
RE .
*
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RED
E
S
T
y
R I
E
N
s;
elle commence au rems
<".1
ces peuples recouvrere"t leur liberté, ou I'an du
monde
3825'.
*
E
R
E BE,
f.
m.
(Mythol.)
Ce mot fignifie
té–
.,Ibres.
L'
Erebe
efl felon Héliode, fils du ehaos
&
de
la
Iluit,
&
pere du Jour .
Les Anciens ont encore donné le nom
d'"ebe
11
u–
ne
partie de leurs enfers; c'ell la dernéure de eeux qui
om bien véeu.
11 Y
avoit une expiation paniculiere pour
les
~mes
délenues dans
l'lrebe.
E R
E C T
E U R
S
DU
C LITORIS ,
ou
IS CHIO–
e
fl.
v
E
R N
E U X,
efl le nom qu'on donoe en Ana–
tomie a une paire de murcies qui viennent de la rubé–
rofiré de I'iíchium,
&
qui s'inferent au eorps fpongieux
du clirorís, dont ils produifent l'éreélion dans le coyr.
VO)" "
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LIT
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U R S DEL A
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E R G E
011
1
s e
H I
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oC A
V
E R N E U
x,
íom deux morcles, ellarnus dans leor
origine, qui viennent
de
la tubérofité de I'iieh ium, ao–
.delrus des corps caverneux de la verge; ces mofcles
s'inferent dans les épaiITes membranes des eorps caver–
nenx .
Voyez
C
A V E R N E U
x
&
M
u s e
J.
E .
ERECTION,f.
f.("Gram.)
fe dir dansun fens
figur é : comme l'
éreaion
d'un marquifat ou duché: les
éveehés. ne peuvent etre
é,igls
que par le roi.
C ' éro;t anciennement un ufage de lever ou
d'
ériger
des flaroes aux grands hommes. On demandoir un jour
a
C~[(ln
le eenfeur,
potlr'luo; on ne lit; avo;t po;ne
é–
rigé
de
/faeue. D emandn pllitó; ,
répon~it-il ,
pou"fuoi
on m'en auro;t
érigé
une.
E
R E
e
T
ION,
(Phyfiolog.)
Ce
dit de l' aétion par
Jaquelle l' homme cood).é fe leve, pour mettre fon
c urps
deboue;
c'efl-a-dire dans une firuarion perpendi.
colaire
a
I'horifon , de la tere aux piés.
La eondition eITenrielle pour l' exercice de cette a–
dion confifle, en ce que le cours des humeurs re faf–
fe
avec égaliré dans roure la fubflance corticale du cer–
nau
&
de cellc-ci dans fa médullaire, d'ou iI réful re
tlne abondanre fecrétion d'efprits animaux, qui puin:tnr
.etre diflribués libremenr
&
en jufle proponion dans
tous les nerfs
&
dans tous les mufcles; en forte que
les exrenfeurs d'un membre tro-uvent une cerraine fer–
m cté dans les BéchiITeurs d' un autre membre
&
réci–
proqoement.
Voyez
M
u s
C
LE.
L'ereél;on
confidére phyfiquemenr, préfenre une rres–
grande complication de mouvemens, qui font tous tres–
confidérables, par la force néceITaire pour les produire,
'luoiq u'ils paroilTent l'étre, tres-peu _
II
n'en pas poffi ble d'expliquer ici le méchanirme de
cette fonélion murculaire , quelque belLe
&
quelqu' in–
rérellante qu'en pourroit etre l'expolition, parce qu'elle
De renfermeroi t guere moins que l' hifl oire de tous les
mufcles
&
de rous les os du corps humain: il fuffit de
dire icí que daos la plOparr des mouvemens,
&
pani–
culieremenr dans l'
érea;on ,
les os du baffin fonr le
poinr tixe eomrnun
a
tootes les parties de cet admira–
ble
éditi~e.
Exera;t
d'Haller.
Voy.
M
o u
V E M E N T
M U S C U LA I
RE;
Borelli,
de motu al1imalium. (d)
E
R E
e
T
ION,
(Mld,,;ne ph)'fiol.)
e(l le terme em–
ployé poor lignifier I'é tat do membre viril, dans lequel
il ceITe
d '~tre
peodant
&
le fOlrtient de lui- meme, re–
levé, drellé; enfone 'que le gland, qui en éroit la par–
t ie inférieure, en deviéot la fupérieure: cela fe fait
conféquemment a ce que le corps eaverneux
&
fpoo–
gieux qui compofeO! la verge font gonftés, rendus; ce
qui la rend dure, ferme, de Bafque
&
molle qu' elle
élOit avant ce changement.
C'efl dans
l'lrea;on
que cpnfifle la difpofirion né–
ceffaire pour l'intromiffion du membre viril dans le va-
----...
que
¡'UD
ou ¡'<lutre fe (ervent dan!
leuu
calcub du Ryle des Ch3J.
.décos .
11
ajortte.
que ¡'",uteur da premier Iivre de, Mach3bées
dif.
fere
de ¡';mue de fix mois
{eulement. Voila done
6tée
la dlff¿ren...
ce
des f\:ylcs
qui ell
entre
un.
&-
!'aurre livre.
Le P. Froelieh ap–
porte pllllieun rextes tiré! de! fllfdits
d~uX"
livres.
par
le{queh
0 0
prollve tres-c1airement que I'auceur du premier livre des Machabées
commenec:
1';10
au mois de:
Nifan,
c'
efr.
a:
dire-au
mois
de
Mars ;
u~
u'cnrre :lUCres c'eO:
au
1.
Mace.
lV.
p .
ou on
lit :
vigtjim4
AIt Mmjis
"n .
h.c tft mtlljis
Casf,,~ .
Cas lell
étoit
le
neuvieme
z"loís
en
eommen~an[
par Nifan
dans
le
Calenurier des
Juif!.
Voihi done
~c
C.aleodrjer
bien dcmomré.
ERE
gin, relativcment
la fonél ion
a
laquelle efl
deflin~
cet organe pour la génération. C' ell dnns le merne
fens, quoique poor une fin difieren te , qoe l'on dir du
clitoris qu'il efl fofceptible
d'érea;on,
at'tendu que cet–
te panie efl en pelit de
la
méme Ihuélure que la verge.
011
peut encore regarder eomme une Corre
d'lrea;on
le gonflement qui furvient aox mammelons de I'un
&
de I'autre fes e ; for-tout
á
ceux dei femmes, daos lef–
quels
iI
efl plus marqué.
Toures les parties dont il vicnt d'étre fait mention,
ont cela de common, qu'elles
p~lrenr
a
cer érar
d'érc–
a;on,
en conféquenee de l' imagination échau(féc par
la repréfentation idéale ou phyfique des "bjets propres
a
exciter l'appétit vénérien,
6t
fm-lOut de l' atrouche–
ment feoluel ou de toote autre impre(lion extérieorc,
qui peuvent meme en jeu la renfibiliré odont ces orga–
neS font doüés,
IX
excirer
I'/réeh;fme
des parties ner–
veufes dont ils font compofés , qui el11peehe le
re[O~r
par les "eines , du fang poné par les artere s dans les
cavilés ou cellules que l' Anaromie démontre daos la
flruétore de tnus ces dilférens organes.
Le méchanifme de rarret du Cang, nécellaire pour
établir
rEreaion,
a été diverfemcm expliqué, fur-tour
a I'égard de la verge
(Vo)'ez
V
E R G E );
mais les
rairons que l'on en a données jufqu'
11
préfent, ne
pa–
roiITent pas enrierement farisfair.1ntes, parce qu' il fau-
_droit qu'eJles püITent convenir
ir
l' égard de tou les les
panies íufceptibles
d'/rea;on;
attendu qu'iI y a Iieu de
croire qoe
la'
nature n' opere pas le meme elfet diffé–
remmenr dans l' uue que dans l'autre; c'efl cette caufe
commone qui refle
11
affiguer; on ne peur en faire la
recherche que d'apres l' expofition anatomique des par–
ties memes: ainfi on ne ptut placer ce qui péut clre
dit
a
ce fujet, que dans les anicles concernanr les dif–
férens organo> dont iI s'agit .
Voyez
IN
art;eles
E
R E–
CTEURS, VERGE, CLI TO R I S, MAMM E LON,
CO 'I', T, GE'NE' RATION, G ROSSESSE.
(d)
E R E M O N T S,
f.
m.
pI.
eame de Charron.
Ce
font deux moreeaox de bois qUlrrés, pofés
&
ench~ITés
fur I'avanr-train,
&
qoi fonenr en - dehors
&
viennenr
embraITer le timon du carrolTe .
Voyez la fig. Planche
du Charron 3ui reprifente un avant-train .
E R E S 1E,
r.
f.
erefia,
(H;ft .
Nat. B ot.
)
genrc
de plante dont lé nom a été dér ivé de celui de la pa–
trie ae Théophrafle dans l'isle de Lesbos. La fleur des
plantes de ce genre efl monopélale, en forme de clo–
che ouvene
&
déeoopée.
11
s'éleve du ealice un piflil
qui efl attaché comme 'un clou,
&
qui devien t dans
la
Cuire un fruir rund, membraneux,
&
re.mpli de femen–
ces qui ricnnem a un plaeenra . Plumier,
nova plant.
amero genero Voye<.
P
L A N TE. .
(J)
E
R
E
S 1P E
LE, f. f.
(M/du;ne)
efl le nom d'u–
De maladie inflammatoire, qui a le plus foovenr fon
fiége
11
la furface du corps ; elle confi(le dans une tu–
meor aIToz étend oe, fans bornes marquées, peu éle vée
au deffus do i,'eau des parties voifines, fans tenfion
norable, accomp née de douleur avec demangeailon ,
de chaleur acre
&
'one couleur rouge riraor rur le jau–
ne; qui cede
a
la preffion des doigts, bíanehir par cet
eflet,
&
devient rougcarre des que la preillon ccITe;
&
ce qui earaétérife ullérieurement cette tomeur, e' efl
qu'elle femble changer de place,
¡¡
mefure qu' elle fe
di(lipe dans la premiere qu'elle occopoit; elle s' érend
p~
proehe en proehe aux parties voifines _
lA
Le mot
érljipele,
'¡UtTl<fS1."tLI;
,
vient de
;pUftpO'
•
rttbcr,
&
de ...
1,,,, ,
propli, pref'lue rouge;
ce qui eonvient
a
la eouleor de cette tumeor, qui n' efl pas d' un rouge
fon cé comme le phlegmon ', mais phllllr de eouleor de
roíe, ce qui lui a fair donoer le nom de
roja
par les
Latins;
l'lrljipele
a auffi été appellée par les aneiens
ignis Jacer,
fe u facré,
a
caufe de la chaleur vive que
l'on reiTent dans la panie qui en efl alfeétée.
' L'lréfipele
peut etre de dilférente efpcce: lorfqu'elJe
o'efl pas accompagnée d' autres fympromes que ceux
qui ont été
men~onnés
dan
s
la détinition, elle efl fim-
\
pie;
Le
Si~se
de
Derrure
daos le
premier Jivre
des Maebabées au
cl:lap. VI. dI:
mis
I'an
el.
&
on
l' ap¡>elle An
Sabbarique .
Da~s
Je {eeontl au chapo
XlIl.
on le fait
tomber
fur l'an CXLlX.
qlli
efr
appellé anffi
Sabbatique .
Voila .
comme
on
aecorde
cetre
diff¿..
renee .
l'
an Sabbatique
commen~3
a
l'
automne (
c.1r
c' éroit le
fiyle des jtJifs) 1':10 des Grecs CXLlX ,
&
6nit
a
¡'auromne de
1'3n_
o~e
fuivante
eL.
¡'auteur da premier livrc le mer
I'an
eL.
car
du
printems
qui fucceda
¡'alHomne
du CXLIX.
duroi~
encore 1'.1n_
n~e
jufqu'3u nouvel auronlne .
--
II ya dans
la . meme
hi/l:oire des
tlUtrCS
noeurls de Chronolottie
cncore plus difficiles.
dont
00
y
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heurenfement la (ohtfioOn ,
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