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7 62

EQU

d im inution d'aUlant fu r le nouvenu droit , qui fut ap –

pellé , du nom de l'imp06 tion commune ,

(lide .

En 14í6 Charle, V II. diminua

1'''I"iva.'ene

,~&

le

rédu iri [ a 7cooo

1.

mais en méme lerns JI augmenta

l 'aide jufqu' i

120000

liv.

L ouis X I. en [462 ceda le droit

d' lqllivale1Je

la

provinee nu moyen de

70000

livres de préciput ; mais

il ne par'ol t pas que ce trai[é ai[ jamais eu d' exécu–

don, comme il rérul[e de

la

déc\aration -donnée

a

L you

pnr

F

ran<;:ois

1.

en

1

p2.

On voi[ d'ai lleo rs que L ouis X I. par des lem es du

1 2

Septembré 1467 , amibua la connoj(rance de

l'équi–

valent

en cas de reiTort

&

de fou veraine[é ,

ii

la

cour

des aides de M o ntpd lier ;

&

ceue amibution fu t con–

fir mée par plu oeurs au tres patentes po rt érieu res , entr'

a utres par Charles IX. I

20

J uillet 1í6j '; deforte que

nos rois ont wíljours joüi de

l'lquivalent

jufqu" I'é–

dir de BC7.iers , du mois d'Oaobre 1632, par lequel

L ouis X III. .en 6 t la remife

a

la provinee ,

&

d~

toU–

tes nut res impoli tions. L es états fo lliciterent néanmoins

l a

révocation de cet édit , parce qu'il donnoi[ d'ailleu rs

aneinte

¡,

leurs priviléges ;

&

ils obtinrent en effet un

autre édit 3U mois d'Oa"bre 1649, qui co nfirma

a

la

provinee

la

remiCe eotiere du droit de l'

i i¡IJiv alene ,

con firm ée par eelui de 1649, au moyen de quoi ce

deoi t ert préfentement affermé au pro ú[ de la prov in–

ce : le bai! mOnte annuellemen t

a

33í oOO liv. deCone

que la pro vince y trouve un avamage confidérable , at–

rend u qu'elle ne paye nu roi Cur cet attiele que 698jO

liv . I'aide étant demeurée

11

Co n point fi xe

&

ordin aire

de

I2COCO

tiv.

Vovez

PATE N TE DE L A N GUE –

)) O

e .

I/oyeo¿ le jlyíe du parl. mene de 'lohloufe, par

Cayron,

pag o

273.

( A)

E

Q.

U 1

V

A L E N T

ert au ffi le nom q ue I'on do nne

en certaines provinccs • une im po fi tio n qui tiellt lieu

de la taille, comme o n voit par des

lemes

du

10

Mai

1 6~3

, regirt rées en la chambre des com ptes , pOrt:lt1t

établi fTement de ce droit au lieu de la taille

dan~

les

¡

les de M arcnnes .

( A )

E

Q

U 1

V

A L E N T ,

en quelq ues lieuI , efl ce que le

pays paye au roi au lieu du droit de gabelles ,

&

pour

a voir la liberté d'aeheter

&

vendre du fe! ,

&

"'tre e–

~empt

des greniers

&

magatins

a

fel.

I/oyez le ,gloff.

,le

LV!..

de Lauriere, au mot

éq" ivalent .

(11 )

E

Q

u

1

V

A L E N T

ert au ffi un droit qui fe paye en

q uelques provinces , comme A uverg ne

&

autres, pour

etre exempt du rabellionage.

V oyez le gl-ir de M .

de

L auriere ,

ibid.

(A)

E

Q

U

1V O

Q

U

E,

f.

f. (

Gramm.

)

double fens

d'll ne phraCe , produit par fa mauvaiCe co nrt rua ion .

L es

tquiv oq/i eJ

fo nt des expreffi ons louches , qui ren–

dent le diCeours réellement obCeur,

&

embarralrent I'e–

fpr it do lea eur pour en découvrir le véritable fens •

L es langues qui dernandent de la clarré ,

&

la langue

fran~oiCe

en particulier, font ennemies de ces forte s

d'umbig uités de conrtrua ion . II ert vrai q lle toute la

I. aure de la période en fait d'ordinaire comprendre le

fens , des que l' on y do nne un peu plus d' attention ;

m ais il vnudroit m ieux que cela n' arriv at poin t: car

c'efl aule' paroles

a

fa ire entendrc le Cens ,

&

non pas

au

Cens

a

faire eOleodre les parolcs . Si I'on vo us relit

deu x fo is, dit M.

d~

Vaugelas, que ce foit pour vous

adm irer ,

&

non pas pour cherehcr ce que vous ave:r.

vnulu dire. L e

m ~ me

critique a jurtement remarqué

que la phl part des

éq"iv oqlleJ

fe forment dans notre

langue par les pronom s rclatifs, poiTeffif. ,

&

démon–

Hratifs . E xemple du pro nom relatif :

, ' ejl le

ji/¡

de

tetee f ,mm. '1lti

a

fa ie t ant de mal .

On ne fai t

(j

ce

'lui

fe rappone :.

ji/¡

ou

a

f emme;

deCone que

l'on

v eut qu' il fe rapporte

a

ji/¡ ,

il faut meme

leque~

au

lieu de

r¡ui .

Exemple du pro nom poOeffif :

il a toú–

j O/' TI

aimE cette perfoi1ne

(lit

mi/h it de Jon adverjitl .

C e

fa n

cfl

_r¡l/ivoql/e ;

car on ne fa it s'j\ fe rappone

a

cette perfonne

nu

a

il ,

qui ert celu i qu'o n a aimé. 11

en eU de meme du pronom démonrtratif,

Les

Équi voqua

Ce font eneore, quaod un mor qui

ert entre deux autres fe peut rappon er

a

touS les deux ,

comme dans cette période d' un célebre aureur :

je

p"j[úai par-deffuJ

te

r¡ui ne f<re d_ rien ; maÍJ a,,/Ji

'lJtftx -je bien part iu llieremcnt traiter ce

9ft;

me ¡cm .

blera nlceffaire

.

L e

bien

fe rappon e •

partieuliere –

ment ,

&

non pas

a

v Ct<x -j_;

c'el! pourquoi pour éeri–

re Ilettement iI falloit mem e ,

au/Ji v eux-je traiter bien

p,!rti~lIli~rement

' .

&

non pas,

auffi v eux ·je bien par ...

I/cld/trement tralter .

Les

Iq,,;vor¡ /leJ

Ce font en fin, quand on m er qucl–

ques mors entre ceux qui om du rapporr enCemblc ,

&

ERA

que

n~anmoins

les derniers m o ts Ce peu'Vent rnpportt r

aUK mots qui font elltre deux; un exempk le va faire

ente ndre :

/'oraterir arriv e

fon but, qui eJI de p,,–

fr",der, d'une f"fo n LOUee part ia"i,,, .

L 'intention de

celui qui s'exprime ainli , eH que ces mOtS

á'une fafolz

t Ol/t e part ;(ft.!iere ,

fe rapportent

a

ceux. -

ci ,

arriVr!

J

f on bue;

mais comme ils font placés ,

iI

femble qu' ils

fe rapportent

a

perfuader

:

iI faudroit done dire ,

/'ora–

t eur arriv e d'Im e f(lfon eom. partiw./iere

fon bue ,

qui efl 'de peff uader .

Q uoiq ue ce précis , tiré de M. de .Vaugelas , puiOe

ici til ffi re , iI feroit bon d'étu dier routes les obfervations

de cet auteur, de me me que celles de nos meill eurs

critiq ues , Cur les

'r¡ui'Vor¡l"J

de con(1!uaio n; car c'ert

le défaut dans lequel wmbellt les plus

grao.ds

écrivains ,

paree qu'il ert tres-diffi eile de I'éviter ,

(j

o n n'y donne

une grande a !temion ,

&

li on ne relit fouvent fes ou–

vrages :. réte repoCée; mais

il

ne faut pas en m ome

tems pon er fes timides Cerupules juCqu'a l'eI CeS , éner–

ver fon rtyle ,

&

prendre I'ombre d'une

éq" iv oqzu

pour

une

Ir¡z,;vor¡fle

réelle.

E quivoque

fe dit au ffi dans notre langue d'un terme

:. dou ble - (ens , dont abufent Ceulement ceux qui cher–

chent

11

joüe r Cur les m ors.

Voyez

P or

N T E

O"

]

I! U

D E M O T S .

I1rticle de M. le e bevali"

DE

J

A U –

CO UR T .

E

Q

U

r

v

°

Q

U I!,

( Morale)

difeours ou propootioo

a

double~fens ;

I'un naturel , qui pa roit

~~re

celui qu'oo

veur faire entend re,

&

qui eil efteaivement eotendu de

ceux qui écou tellt; l'autre détourné, qui o' ert entendu

que de

la

perConne qui parle,

&

<ju' on ne Coup<;:onne

pas meme pOl1 voi r erre celui qu'elle a inteotion de fai–

ie entendre. C 'ert un expédient imaginé pour ne point

dire la veri[é

&

ne poiO! mentir en m eme tcms ; mais

cet expédie llt n' ert réell emeot qu' une !tom perie con–

dam nable dans

ceu ~

qui s'en fen 'em , parce qu'ils man–

quent a la bonne-foi . 1I n' y a , dit tres-bien un de nos

au teu rs modernes , que la Cubtilité d ' une éd ueatiol1

feh olartique qui PlliiTe perCunder que

l'

' quivor¡ue

foit un

m oyen de Cauver du naufrage Ca fincérité ; ear dans le

m onde ce moyen n'empeche pas de paOer pour men

teur

&

pour mal-honnete homme,

&

il

donne de plus

un ridiculc d'eCprit !tes-m épriCable .

Cependant, n'efl il jamais pcrmis de fe fervir de ter–

mes ambig'us , ou m éme obfcurs? J e réponds avee

Grotius

&

Puffendorf , qu'on ne doir jamais y avoir re–

co urs ,

a

moins que ce m oyen ne Coit néceiTaire , par

exc mple,

a

I'iort rll a ion de ceux qui foo t co nfi és a nos

foins , ou

a

élllder une quert ion im pon ante o u eaptieu–

fe , qu'oo n 'a

p~s

droit de nous faire; o u

a

nous pro –

curer quelqu'avantage innoeeot fans nuire a uo tiers .

Du rerte, rout es les fois qu'on ert dans I'obligation de

déeouvrir e1airemen t Ca penCée • quelqu'un , il n'y a pas

m oios de erime • le tromper par une

ir¡uivoque

que

par un meoConge . En6n, de I'aveu m eme des Payens ,

c'ert un

I~cbe

anifice

&

uoe infi¡¡nc fourberie, que d'n–

voir recours aux

,,¡uivo,!rleJ

10rlqu'iI s'agit de contrat

ou de quelqu'afiaire d' im éret . E n un mo t, les

Ir¡uiv o–

r¡ueJ

font

(j

bl3 mables en général, qu' on oe peut ap–

pon er trop de reCerve • fpeci fie r les cas fort rares OU

elles Ccroient intlocentes.

I1rt. de M . le e heval,

DI!

] AU CO UR T .

E

Q.

U 1

V

°

Q U E ,

ad j.

( MeJeti»e

)

di

3uffi I'épithe–

re que donnent les Medecins

nUK

ognes qui ne confl i–

tUCtlt pas eiTentiel lement le caraetere d'une ma ladie,

&

qu i ne la dirtinguenr pas d'une autre.

E quivoque

en ce

fens efl oppoCé

a

univor¡ue ,

qui el1 I'épithete des t.gnes

qui conv iennent uoiq uement

a

une maladie , tirés dcs

Cympromes qui en .font inféparables .

Voyez

SI

G N

E .

( d l

EQ.UULEUS,

voye:r.

Efl...v iCv Lv oS .

ER

E

R

A B LE.

f.

m .

acer , ( H ifl . nato B oe.

)

genr e

de plante

a

!leur en roCe , compo rée

d~

plulieurs péta–

les di Cpofés en rotld. 11 Cort du calice un pillil qu i de–

vicO! dans la fuire un fruit co mpoCé de deux,

&

quel –

quefois de trois capCules , qui IilO t terrninées chacune

par un feui llet membraneux,

&

q ui reofermem Une Ce–

mellce arrondie. Tournef.

infl. rei herb. V oy .

P

L A N –

TE . (/ )

E

R A

n

LE ,

(Jardi»nge )

c'efl un arbre de différe llte

g randeur , fe lon les diverfes cCpeces de fon genre. Plu–

lieurs de ces

hableJ

croiiTc llt natorellem ent en Eu ro –

pe , quelques-uns dans le L evaot ,

&

le plus grand no m-

bre