EQU
fcril,
iI
efl
m~me
en. quelques. eas- plus en uCage que.
J'autre, enmme dans, le cas
luivanr·.
Hypcrbole It¡"ilatrre
dI-
eeHe- dan>. laquelle les
a~es:
conl u~ués ,
eomme ,{
B d ,,-
Con¡ égau ",.
Planche del co–
ni'f"el ,
lig.
20.
D one
1"
eomme le parametre- d"une · hyperbole e(1
une troi/ieme propon iollnelle. . ux. axes eonl ugl1 és,
il
leur
dI
égal dans I'hyperbole
¡",,;rat",,-:
2",
li daos
I'équa¡ion
y '::::: b x: + .· bx":
a..
qui efl I'¿'q ua¡ion gé–
nérale des hypeiboles. , nouS fallons
b
=
a;
I'équalion
y'
=
a x
+
x. x
efl eelle d'une hyperbole
"¡,,ilatere.
I/0J'.-z
H
y PE R It>O L E "-
Dans eelte- derniere' équation· on prend I'origine des
coordonnés au Commet de I'hyperbole :
fi
on les prenoit
2U
centre, l'éq.oation de l'hyperbole
¿'f"ilatere
rappor-
(ée
a
fon premier axe ferait
yy
_
x x
-
.~;
&
rapponée
4
2U
feeond
a.xe, elle feroil
yy
xx
+
~,( O)
4
EQUELIBRE,
f.m ,en Mlcha"i'{,,,,
fignifi e u–
ne égali¡é de force exaa e en lre deux eorps qui agi/fenl
run eontre I'autre. U ne balance efl en
1'I,úlibre
quand
les deus panies fe foíltiennem ti exaétemenl, que . ni I'u-
. ne ni I'aurre ne m onte Di oe dereeod, m ojs qu' elles
c onferveot: toutes deux leur pofitioo parallele
a
I'horifon .
C'efl de-la que le mot
E'f"ilibre
tire fon- él ymologie ,
étao r eom pofé de
"'{"UI,
égal ,
&
libra ,
balance. C'efl
pourquoi auffi on Ce CeU Couvem du mor
balanc,,'
ou
contre-baJancer
poilr
défigner.. l'é'l"ilibre . Voyez
B
A–
L A N e E-
&
LE V"1"E R ,
Eo géoéral, la panie de la Méehaoique qu'oo appe\–
le
f!.ati'flte,
a pour objel les loix de
l'I'I"ilibre
des eorps ,
Pour que deux eorps· ou deux forees fe faDem
Iqui–
libre ,
il faut que
ces
forces CoieO! égales ,
<'11:
qu ' elles
fo ieol direaemellt' oppofées l'une
a
I'autre .
L orCi¡ue plutieurs forces ou puillánees agilreol les u–
nes contre les autres--,";I fau l eommeneer par reduire denx
de ces puilfanees
a
une- Ceule, ce qui fe fera en proloo–
geanl reurs direéHons jufqu'a ce qu'elles fe reneomrenl,
&
eherchanl eofui le pat les regles· de la eompofil ioo des
forees. la direétion
&
la valeur de la pui(Janee qui ré–
f uhe de ces deux-Ia ;.. o n eherchera enCuite de la m eme
m aniere la puilfance réfultan te de cetre derniere,
&
d' u–
n e autre qudeonque des puilfan ces données ,
&
en
0-
péraoc' ainfi de Cuile,
00
réd uira'. wutes ces puiffances
a
une feule _Or pour qu 'il
Y'
ait-Equilibre ,
iI
faut que eet–
le deroiere puirTáoee Coie nulle, ou que Ca direaion pafre
par quelque poine tite qui e" détruire I'effer_
Si quelques-U1_es des pui(Janees étnieol paralleles ,
iI
faudroit fuppofer que leur POitl l de ' eoneou rs fil t infi ni–
m eO[ éloigné,
&
on lrouveroit alors . ¡:,eilemenl la va–
leur de la puillanee qu i en r.fuheroit
&
fa diteaion , .
I/.)'ez
la-
M lcbani
'lue.deVarij\non .
L e príncipe de
l'I'ft<ilibte
efl un des plus erTen tiels de
la M éehanique,
&
on y peut réduire IOUl ce qui eon–
cerne le mou vement des eorps qui a¡¡iflcm les uns fur
les antres d'uoe maniere que leonque,
Vo)'e z
D
y
N A M ,–
QUE.
JI
Y
a
fqttilibrt
el1lre deux eorps , lorfqu e leurs di–
reaions fom . exaétemene.. oppofées,
&
que leur, :n1f–
fes f01l1 entr:elles en raifon inverfe des v¡¡erfe avee Icf–
quelles· its len dem
a
Ce m 0uvoir . Ceuc propo li¡ion el!
reeonnue p,our vraie par taus les M éehaniciens,
M.isiI
o'efl peut-cire' pas aum facile qu'il s l'one eríl , de la
démontrer en toute rigueur,
&
d' une m aniere qui oe
renferme aueune. obfeurité . ¡\u ffi ,la plílpart oot-ils m ieux
. imé la traifer'
d'axiome
que de s'appliquer
a
. la pro"–
ver . Cepeodant·" t} ·
00
Y
veut fai re altendón,
00
ver–
ra qu'i\ o'y a qu'.un feul eas on
l'lqllilibre
re manife–
{le d' une maniere elaire
&
difl ioae, e'ei1 eelui OU les
deux eorps onl des m:la eS égales
&
des v"elles
de ten–
da""
égales
&,
eo feo s eOlllraires-. Car alors
iI
n'y
a
poinr de raifon pour que I'un de, eorps fa meuve pl a –
IlIt que 1'3utre '.
11
faut dooe rileher de r':duire toUS les
aUlrtS cas a ce premier eas- firhple
&
éviden r par lui–
m eme ' or e'efl ce qui oe lailre pas d' t fre diffici–
le,
pri~cipalement
lorfque' les ma(fes foot ineommen–
furables·. A uffi o'avons-nous· preCque aueuo ouvrage de
M échaoique , ou l:l propo titiol1 , dom il s'apit COil prou–
v ée avee l'exaé1itude qu'elle eX ige. L a plllpart fe eoo–
lentent de dire que la force d'uo eorps efl le
prod~ir .
de Ca maO'e par fa vl leffe,
&
que quand ces produ"s
fom égaux , il doit y avoir
Iqtlilib",
paree que les for–
ces font égales; ces auteurS oe preonent pas garde que
le moe de
f orce
ne préfeme
a,
l'efpril :lueune idée net–
te,
&
que les. M échanieieos m eme · fOll t fi peu d':le–
eord liI- delfo5-" que: plufieurs pré¡endenr que la force eCL
EQU
743-
le produil de
la·
marTe.· par le 'quarré de l:r
V·He rre .
Vo–
Ye'¿
F o
R,e.e s
v. r v
E S •.
Dans mon
traité de
D.l'rla–
mi,!"e ,
im primé en
1743,
page
37.
&
fuiv .
J'ai laché–
de démonrrer ri¡(oureufemellt la propo tilloll dont il ,a–
gir ,
& .
j'y, renvoye m es leaeurs ; j'ajoíl.terai feu lernellt
iei , les obCerva·¡ions Cuivantes ..
1°.
Pour démoOlrer. le plus rigoureufemenl qu'il eIT'
poffib le la propo lidon doot il s'agir"
iI
fa ur fuppofer
d'abord que les deux eorps qui fe ehoq uelll foient des
parallelepipedes égaux
&
rerung les , doO! les b:lles foien r–
égales,
&
s'appliquenl direaemen t I'une fu roI'aulre; eo–
fu i¡e on . Cuppofera que la bafe dcmeuranl la ' m ':me , un
des parallelepipedes s'allon¡;e en meme proponioo que Ca
vllerTe dimillue; par ce moyen
00
dé moorrera
1" '1"i–
libre
dan< les parallel epipedes de meme hafe, en fui\'ant
la m élhode dc. l'eodrail ei¡é. dans notre
traitl de
Dy-–
nllmit¡l!e
.
2".
Quaod un des parallelepipedes efl dou ble de I'au–
Ire, au Iíeu de partager la vileae
r
7
du ped¡ eo deux,
on peue partager la malfe
m
du grand en deux autres
qui' ayenl ehacune la viteae
~
,
&
donl, outre cela , la
partie antérieure ait eneore la
~¡telfe ~,
&
la pan íe po- .
Oérieure la vite(Je
~
en Cens eonrraire: car par ee mo-
,
yen les deu x parties du ,graod ' eorps Ce ferone
11"ili–
bre
en lr'elles,
&
il ne re(lera plus qu'uoe maDe
M
d'u –
ne pare, aoim ée de la viterTe
V,
&
de I'au tre qu' uoe maf- .
fe
~
'ou
M
animée de la v\teae
!::
+
~
:::
V,
e'efl- a-di- .
2.
'
:1
:1
re que tout fera égal de pan
&
d'autre, On peu: appli–
quer le meme raifonoeínenl :lUX autres eas piu, eom-..
pofés.
3°.
Q U:lod on aura demoneré les lois de
1·''1"ilibre
pour des parallelepipcdes de m eme bafe, on leS'tiém<I>n–
Ireta pour des Ra rall elepipedes de bale ditférenres , en
employan¡ le prio"'ip,e fu il'aYl
:fi ·derl?:.par"IIelepipedel ,
é- _
ga"x, relfanglel. &jemblablel, Jont
fixiJ
a/l x do,x
~
extrlmitiJ d'/ln It'lJier ,
&
qu'entre
(tJ
deux pnral/t- -
lepipedel
011
en pla" dertx atilrel
a
Igale di("anc e det
r
e~tr¡mit¡s
dtt It v ier,
&
'l't;
agiffent en f ens (ontrai–
re
tl1lX
dcux premiers, ave' la méme
viteffe
de ten–
dance , il )' (/ura éq"ilibre ;
propo li lioo dOlH la. véri'é
ne fera poin t eometlée, mais qu'i l
dI.
peut-':lre diffiei–
le de démonrrer rigomeuCemem . Su¡- quoi
voyez. I'ar–
ticle'
L E.
v
LE R.
4°.
On' app tique enfuite eerte me me propo fi tioo pour
démoorrer
I" ,!uilibre
des eorps de fi gure qucleonl)uc,
dont les malfes to m en rairon iav erfe d< leu,s v¡¡ciTes ,
&
qui agi(fent I'un fur I'alltre fu ivanl des lignes qui paf–
fell t par leur cent re de gravi¡é . Par le moyen de ces
différens Ihéoremes on aura dé montré rigou reufement
&
faos rell riai..on la loi de
l'é'fuilibrtrdans
les enrps qu i fe
ehoquent direaemeol.
A
l'¿¡(ard de
l'lquilibre
dans le
levier,.
&.
aunes
machines,
'Vo)'e~ "
L
E
v
1
E.
R ,
Po
u–
Lr E , FOR-CES MOUVANTES , RO lle , CO l N,
M
A
e
HIN E F U N 1
e u
L' A I R E,
V ,
,&c.
SO.
On a
dem~ndé
plufieur' fois- ti les lois du ehoc
d¿s eorps fon e re llts qu'i l oe pa¡ pas
y
en avoir d'au–
t~"
N ous
avoos démonlré
a"
moe
D
y
N A M I
Q
U E,
que les , lois du ehoe dépendent de eelle>-de
I'équilrbre;
ainli la quefl ion fe réduil ,H'voir, 'i les lois de
I
'¿'fuili–
bre
Cont te:ies qu'i l ne puifTe pas y
en
avoir d'autres, or
les lois de
I"quilibre
fe réduifcm, eomme nous avoos
vil dans cee anicle, "
l'é'f"ilibre
de deux eorps égaux
&
femblables-, animés en Cens eontraire de v¡¡etTes
de ten–
da"ce
égales. T out Ce reduie dOlle
i\
favoir, s'il pelle en –
eore y avoir
l'Iuilibre
dans d'nutrcs
r.as;e'efl -a-dire par
e xemple fi deux eorps égaux donl
\t/S
vherTes contraires
(o nr inégaies, pourrone
Ce
faire abColument
l'luilibre ,
ou
ce qui efl la m eme chofe, eomrr.e
il d I
aifé de le voir ,
(j
un eorps
A
aoim é d'une vheffe que1conque
a,
&
venan e
frapper un au tre eorps éga l en repos , les deux eorps re–
l1 e ronr en repos apres le choe. II fe mble que ce der–
oier eas efl im poflible; ear au lieu de fu ppofer le Ce–
eood eorps en repos , fuppofons-Ie aoir,lé de la vIleC–
Ce -
a
éga le
&
eo feos eontraire
11
la vlte(Je
a;
il
efl cer–
lain d'abord que dans ce eas il y aura
éqttilipre ;
fu ppoCoos
11
préfelll que d:lns I'intlanr ou il efl animé Ch!- In v,terTe -
a,
par laquelle il fai t
équilibre
au pre m ier eorps ,
il
foil
animé de la vllelfe
+
a,
iI
efl évidenl
1",
que
rieo n'em –
peeh:lnt \':la ioo de eetle derniere vl telfe, puifque I'aurre
- a
efl détrui¡e par I'.aion du premier eorps, rien n'em–
pechera ce fecond eorps de Ce m ouvoir al'ec la Vileae
+
a;
eependane ce
m~me
eorps aoimé des vlre(Jes
+
a , -
a,
efl dans uo eas femblable
d
eelui do repos ,
Otl
nous I'a–
vons fuppofé,
&
puifqu'on CuppoCe que ce fecood corps en-.
te-