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EQU

ti

de 40 ; cel1e-cj- engrene dalls un pignon

E

de

10

I

:1

lallternc, fi sé· Cur

la

plaq ue ponétuée

pp:

eelle roue

d

fait done uo tour ell .quacre uns. Elle pune une plaque

7',

luqueHe a une entaille ou le leyier '{

h

enrre rous

les quat.e ans. une fois . C e leyier eft poné par la roue

annuelle

~

il

Cen pour les années· bilrextiles; c'en · a·dire

a

faite que la roue de compte préCenre une partie ¡¡¡il–

lante m0ins large,

&

qui pn r conCéq uent ne fuae paC–

fer que trois j.ours, au lieu de quacre qu'il en d0it paC–

fer dans les. années commuoes de

36í

jours, puiCque

I'on a di! que la Foue annuelle efl calculée POU! faire

une révalution en

372

jours,

enCone que chaque mois

feroi! de

3.1

JOors : le mois de Février de I'année eom–

mune eil done compoCé de quarre jours de trOj>.

La paftie faiJ.lante de la roue de compte a une lar–

geur qui tiem la détente le'vé. julqu'a ce que la roue

f

ai! fait !-rois tours;

&

la partie ; di] levier

'{h

el!

miCe contre la panie Caillante de la roue de·compte qui

r¿pond au mois de Février,

&

la rend plus large d'u–

ne quamité qui répond a un j our; ainil ces deux panies

tiennem levées les détenies,

&

permcttem

a

la

roue de

faire quatre tours qui répondent

11

quatre- iours. Le le–

v ier '{

h

Fefte dans cette polition pendant trois années;

&

a la quatrieme, qui eft la bfffextile ,.. il entre dans

)'entaiHe de la plaque

'T,

&-

diminue pour lors la. lar–

~e ur

de

I~ ~ent

faillante de I·a roue de compte ; de

Jone

'1.ue

la roue

f

ne fait que trois tours· pendaot.que

la

dércnte

c

relle levée: ain li 'Ie m ois de

10

év rier eft

eompofé par-Ia de 19,jQurs. L.e cercle des mois mar–

que auili par ce moyen les quantiemes de mois exaéte–

m ent. Le ley ier

b

porte un bras

a

I'extrémité duquel

iI

y a un pié-de'biche. Le bras

f

du levier

b

fert.

a

.faire coonger

a

chacun de fes mou vemens une· deO! de

j'étoile

F

de fep! rayons, laquelle porte

en

chaperon ·

01,\

font gravés les jours de la femaine ..

La roue annuelle porte

t2

ehevilles, dont ehacune

fen

&

ell placée

a

propos pour· faire paffer une dent

de I'étoile

M

(jig .

43. ) ,

au(fi de

]1/

rayons . CeHe é–

toile pone un

lima~on

de

120

pas, Cur leCquels appuie

un bras du levier

O.

Ce levier mome

&

defcend, Cui–

vant qu'i1 ell oeligé par le limayon

P;

il

Cat

a mar–

quer les mois de I'année qui fon! gravés Cur la partie

'1 r:

ils paroiffent alternativement a· travers de Pouver–

ture faite pour cet efiet

a

la plaque ou cadlan. L' é–

toile

M

porte une cheville qui fait mouvoir le levier

a

b c ,

mobile au point

a,

brifé en

b ,

&

dont. la partie

c

.fert a faire tourner

l'

étoiJe

E

de huit rayons .. Certe é–

m ile porte un

lima~on .

de quatre pas différens, lefquels

font répérés diam étral ement dtux fois; ce qui fait hui!

pas .

L'

étoile

E

relle huit ans

a

faire un tour; eUe

pourroit meme n'en rener que quatre, puiCque

((lO

u–

fage eft pour marquer les anoées- bifTcli-tiles,

&

qu'elles

_ ne font que toUS les quatre ans . M ais M . l\dmirauld

1'a fait, afin que le levier

ab·,

f1e fUt pas obligé· de

faire un lrC>p grand chemin pour fai re paffer une den!

de l'étoiJe, qui ne feFoit pour lors que de quatre.

Le~

pas de

Iima~o~

f

fORt. monter

&

defcendre le lev icr

de ,

&

marquer les années co mmunes

&

biffe x·tiles qui

Jonr grayées Cur la partie

e"

&

paro iffent, comme ccux

des mois, an·travers de la plaq ue. C hacune des étoiles

dont

j'

ai parlé eft maiotenu eo par un Cautoir , comme

on le v.erra par les figures.

On peut fi xer fu n la roue annuelle une eHipCe,

&

fai re Cervir par ce moyen le m ouvement .nnuel a faire

marquer

I'<ruat;on .

C'en en l'en.viCageaot auffi Cous

ce poin t de vue que j'ai cdl devoir jc>indTe la

~eCcri­

ption de ceue pieee a I'arlicle

é'{uation. Cet

arl.ele

efl

de M ,

f1.

E R DI N A N D

B

I! R T H O 11 D,

horloger.

E QUE

RR

E, f. f. (

G/ometr. )

Cien un in(Jru–

m em fai t de bDis ou de métal, qui fert

a

tracer

&

me–

furer des angles droils, comme

LE

M ' ,

Planche de

G'om. jig. 42.

Elle eft eompofée de deux

r~gles.

ou j ambes , ,q\l.i

font jointe¡ ou auachées perpeodlcolalrement fur

1

ex–

trémité' I'une de I'aulre . Quand les

deu ~

branches fo'!t

mobiles

¡¡

un poin!, on l'appelle

biveau

bu

FlP.jJe

é,

'luerre. V oyez

BI

V

J!

A

u .

Pour elilaminer fi une

''{uerre

ea jufte ou non, dé–

erive'l:

00

derni·cercle

A E F

d'un diametre

a.

diCc,,!–

tion ;

&

dans ce demi-cercle tirn de chaque extre':li–

té du diametre

A

&

F

des Iignes droites, vers un pOltlt

pris

~

volonté dans la circonféreoce , comme

E:

ap–

plique'l.

I'é'{uerre

aux co!és de I'angle

A E

F,

de m a–

n iere que Con Commet Coit en

E .

Si

I'ér"ene

s'aJulle

exa'éte'mem aux cb tés de I'angle , elle eft juae; autre–

mem, elle en. faulfe ..

H arrú

&

C hamberJ.

EQU

..

. 7+J

(')n

dit que deuI

l¡gne!,

&c. font

d'/t¡fUrU,

elles fOll t perpendiculaires I'une

a

I'autre.

quand'

,E

Q

u

E

R RED'

A

R P E N T E U

R,

m

t erme

ti'

Ar–

pentagc ;

c'en on cercle de cuivre d'une bonne con fi'–

llanee, de

4,

í

ou

pouces

de

diametre.

PI. d'Ar–

p ent. jig.

1'7.

O" le diviCe en quatre parties égales, par.

deux lignes qui s'entre'coupcnt

a

angles droits au cen–

tre . Aux q;¡atre extrémités de ces lighes

&

au m ilieu

du limbe, on m e! quatre fortes pionules

bi.en

rÍl'ées.

dllllS des troos quanés

,.&

trcs-perpend iculairement fen–

dues Cl" ces lign es, avee des trOUS au-delfous de

cha~

que fente , pour mieo'x diflinguer les objets éloignés.

On .:vide €e cercle, poor le rendre leger ..

A u-deaous

&

atl centre de I'inarumenr- fe doit· mon–

ter

~

vis une virole, qui Cert

a

fofitenir

1'I'lflCrre

CUt

fon batan

de

4

¡¡

r'

piés. (

ji~.

18. )

fuivant la

h~uteur

de I'ceil de l'obCervateur. Ce baton eft garni d'un fef,

poimu par le bout qui entre en terre,

&

I'au tre bout:

ell arrondi,

pou~

que la virole y reae juRe.

Tome la pr¿cifion de cet in{lrument confille en

ce~

que les

pionule~

Coien t bien exaétemeot 'feodues

a

an–

glcs droits; ce qoe l'on eoonol"a facilemem en ibor–

nayant par deu x- pinnulcs un objet é loigné ,

&

un au–

tre objet par les deu..: autres pinnu.les.

JI

fauI enCuite–

tourner

l','{"erre

bien june (Uf foo baton,

&

regarder

les memes objets par les pinoules appofées: s'i ls Ce ren–

contren t bien exaétement dans l'alignement des fentes,

c'en. une marque de la jufteae de I'inftrument .

Pour é viter de fautler cette

I'{"erre ,

il faut,

]0

en·

foncer en terre

le

bft ton feu

1;

Oc

quand iJ eft bien af–

fermi, placer ladite

ülfterre

fur la virole, par le mo–

yen de Ca vis.

On fait au(fi de ces fortes

d' é'lp.cFres

011

I'on mere

huit pinnules, de

la

mem o' maniere que ceHes déerites·

oi·deilus ; ellfs (ervent pour avoir les angles de

4)

de–

grés, ainfi

qu'au~'-.lardiniers

POU! aligucr

&

planter des.

allóes d'arbres en €tnile-.-.

.

Voici la maniere de fe fervir de cet inftrument. Sup–

poCons qu'on veuille lever le plan du champ

AB

C

DE ..

(¡>la1Jch·. d.e

I'Arp~l't.

jig.

24. ),

on plantera des

Jal~

Ion. ou des piquets bien

a-

plomb

a

tous les angles ;

on mefurera la Iigne

A

C,

&

les perpendicu laires qui

tombent des angles Cur ceue ligne,

&

I'on écrira fé–

parémem ces mefu res . Poor uouver le poim

F,

e¡,:–

trémité d'une des ' perpendiculaires,

00

plantera des

pl–

lOAS

~

difcrérion furo la ligne

A'C ,

&

I'on mema le

pié de I'in{lrument Cur la rnc!me ligue, de manieie qu'

¡Hravers deux alidades oppa rées on' puitre voir deu)!.

des jallons plantés fm cetre Iigoe ;

&

a·travers les deux

autres ali'dades, le jallon

E.

S i dans cet!e ftat·ion le

point

E

n'eft point vifible, on reculera ou I'on ayan–

cera I'inftrument, jufqu'a ce que les Iignes

AF,

EFfaf–

fent un angle droit en

F:

par ce m oyen al! aura ' Ie "

plan dn triangle

A.FE

.

On trouvera de la !neme ma–

niere le

poi~l[

¡.¡

011

tombe la perpendiculaire

D H,

dont

on me(orera la longueur av·ec eelle de

H F,

pour avoir.

le plan du trapeCe

E FHD ,

'

On meCurera eoCnite 'HC , qui fait un angle droit a–

ve~

H D,

&

00

aura le plan du triangle

D

HC .

Il

ne rellera plus 'apres cela

qu'~

trouver

I~

point

G,

ou

tom be la perpená iculaire

B ·G.

On trouvera ce poinr

de la meme maniere que les autres ,

&

on aura par ce

m o)'en le plan de tout le champ

A B-C D ·E.,

dont on

aura l'aire ou la furface en aioutaDt enCemble les trian–

gles

&

les trapeCes .

Voyez

A l

RE,

S .u

R F A

e

E ,

TRIA NGLE,T RA I'ESI!, &C.

Voye'Laufli

AR–

PENTEUR,

C H"AIN E,

LI!YI!R U N PLAN,

&c.

(E )

E

QUE

R

RE, (

ArchiteEl.

)

L'é'{tterre

des Arehi–

teaes n'a rien de panieulia ; c'el! une

é'fuerre

Gom–

mune, telle que celle des

G~ometres,

dom on a don–

né la de(cription au commenccment de ce! anicle . II

n'y a prefqu'suclln art ou elle ne Coi! d'ufage,

&

nous

y

ren verrons dans les articles Cuivans.

E'Q

u

E

It

RE ,

en ArchiteEl1lre ,

s'e ntend au(fi d' un

lien de fer coudé, qu'on met aux poteau! corniers d'u-,

ne encoignure de pan de bois,

au ~

pones de menuiCe–

rie

& ii

d,'autres ouvrages.

(p)

E

QUE

R R

I! S, (

Hy(iy.fJlIl¡'r.

)

fon l des coudes

q~'

on e(J obligé de fajre

a

une conduite, lorfque le deC–

(ein d'un jardin vous affujettit

:i

des angles indifpenCa- ,

bies .

'

E'l"erre

fe dit enca re de groaes piates • band es ele

fer dont on garnit les angles des reCeryoirs de plornb ,

élevés en I'air

~

pour Co'ttenir la pouÚée

&

I'écarte–

m ent des cotés. (

J( )

E

QU E R

RE,

en terme de Bijotitier,

ell un

i~flru-

meO[