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ENe

raox de

~ifmuth,

de cobolt ,- & d'arfenic, qui contieo–

~enl~

de I

az.ur

, la

ma~i~re

color3me qui élOit fon objet ·

11

on cr(lIra Cans peme, comme le dit

M.

de Fome'

lIe .

e, que

M .

Hellot

a

tiré de cene matiere tOUt

c~

J

'I

U elle a de plus caché.

Art.

d~

M.

h

Che'IJ"lier

DI!

AOCOORT .

· . EZ:¡C'I~ENE'E,

adj . f. pris fubfl.

( Gro.Des For.

ge»

C efl amfi qu'on appelle dans quelques auélicrs

l'état que le fer preod fous le marteau 10rCqu '¡¡ y ea

poné pour la feconde fois au fOll ir de '1 'affinerie,

I/ov

FORGES.

J '

E N C

R 1

E

R D'I M P

R

1M

E R lE : c' efl une

planche de bois de chene Cur laquelle font anachéc:s trois

autres planches du

m~me

bois, dom une forme un dof–

feret!

~

les dcux aunes deux joues coupées & taillées

en, dlm!nuant du c6té ou ven, & oppoCé su dolferet.

L

ouvrler de la preITe met fon encre dans un des coios

&

eo étend avec foo broyoo une petite qusntité vers

le

bord du c6té ouvert, fur lequel ¡¡ appuie légerement

u~e

de. Ces bailes quand

il

veut prendre de l'encre,

L

entrrer

Ce

paCe Cur le train de derriere de la preITe

.a.

córé

d~s c~ev il\es.

I/o)'e<- la Plan<ha d'/mprime:

ne,

&

I

artt</~

1

M P R 1M E R 1E .

ENCR/NUSou

ENCRlNITE,

f.

f.

CHifl.

nato fo.fJi I. )

Quelques oaturalitles donnent ce nom

a

u–

~e pét~ification

qui repréCente aireo¿ bien la figure d'un

lIS

.~.

¡:mq ou

~x

pétales qui ne COIlVp6Ínt enCOre épa-

1I0UleS, ce qUI efl cauCe que quelques aureurs allemands

la Domment

/ilim-flein,

pierre de lis. Ces cinq pé·

lal~s par~ent

d'une tige .compoCée d'un sITemblage de

petlles PIerres ou arrondles ou anouleuCes qui Ce Cépa–

rellt les unes des autres . CeHes qui Cont 'arrondies Ce

1I0m.ment

tro<bites

ou

entro<hiteJ;

elles qui Cont'

:10-

g~lalfes

ou de la forme d'une élOile Ce nomment

,,¡u–

na.

M .

WaHeflus & d'au tres naruralifles conjeéturem

qu.e

l'e,,<~inu>

o'efl qu'une étoile de mer petritiée. A –

gflcola ,

1,1t• .

V,

de nat, f o.fJil.

dit qu'¡¡ s'en ' tronve daos

les folTés qUl regDent autour des murs de la viUe d'HiI–

deshein en Weflphalie, (-)

• ENC ROl

S

E R,

(ManllfaS. en f o:e , en lai"

ne,

en

ji/,

&c. ) C'efl la

fa~on

de donner de l'ordre

eu" dilférens brins de Coie, de laine, de fil,

&,.

qu¡ .

co~poCent

la cha¡ne:

I/o)'t:~

E

N

e

ROl

X .

Les bríns

dOlvem etre palTés fUlvam le rang de cet encroix: d'a–

bord dans les lifJes , & enfuitc dans le peigne, ordre

abfolument oécelTaire, puiCque Cans lui il Ceroi! impoffi–

ble de s'y reconnoitre ; & lOut Ceroit en danger d'etre

per~u

" pn verra .

a

l'

arti«.

O

o

R D IR,

qu'i1 faut

en–

&roifer

a deux brms 10rCqu on ell en-haut de l'ourdiC–

foir; ce qui arrive quand le brin Ce trouve

v is-~-vis

de

l'endroi! ou a commencé l'ourdiITage, Voici comment

fe fait l'encroix. L 'ourdiITeur introduit le doigl

index

de la main dont il

en<roi{.

(les uns Ce Cervant de la

droite, les autres de la gauche ) , fur les deux bríns, le

pouce étant delrouS ces deux bríns: il paITe le pouce

. fur un des deux;

l'ind.x

alors efl deITous: il contí·

nue de fuite & de meme alternari veroent; il repr'end

loíljours

da.ns

le meme ordre,

juC~u'a

ce qu'il finiffe,

obCervant bien de

De

fe pas tromper

a

ceue alternati–

ve. Les brins ainfi placés deu x

a

deux Cur fes doigrs,

fom pofés fur les cheviUes de l'encroi... , d'ou i1s

COII.

enCuite conduits pcle"mcle fm

la

cheviUe voifine de cel–

le-ei, ou efl ti"é le bour de la piec". On les laitre

prendre pour etre

en<roif.!J

de nouveau,

&

pour ctre

de

mem~

placés fur les chev illes .

I/o)'e<-

/''''1 .

O

u

R–

DIR,

E N C

ROl

X,

f.

m.

(ManlljaS. en (oi., jil, I"i–

n~,

&c. Ce Com trois chev illes placées

a

demeure Cur

les IraverCes de deu" des ailes du mou lin, en-haut . Ces

chevilles fout boulOnnées par le bout, pour retenir les

foies, qui Cans cela s'échapperoient. Une de ces chevil–

les eft fixée Cur une aune aile ,

&

c'ell ordillairement

fur l'aile la plus prochaine des deu x

~lIt

on vieor de

parler , Cene derniere cheville

re~oit

le bour de la pie–

ce; les deuI autres qui Com aupres , ponen t les foies

cncroiCées , ainfi qu'on verra aux

nrt;det

O

o

R

DI R

&

E

N

e

ROl

S E R .

Ces chevilles Ce trouvent répélées

au bas de ce moulin, puiCqu'¡¡ fnu! aufTi cncroiCer

cu–

bas. Si I'on ol1T'dit de I'on

a

l' autre de ces

e~eroix,

la picce contiendra

144

aulnes de 1000g; c'ell la meCu–

re la plus ordinaire, & I'érendue des omdi(Joits .

JI

Y

a

encare un

tn<ro;x

mobile, qui conlifle en une trin–

gle de mcme forme que les traverfes qui ponent les

tn<roix

tixes dont on vient de parler . Celui-ci o' eft

pas plus 101lg qu'il oe faut pour pouvoir eotrer entre

deux ailes du moulin:

il

eft chantOUIDé J?ar

I~s

OOUIS,

ENe

S

1 3

fui van! le

~oo.tour :

des ailes, qui étant les memes dans

t~out

I

~JUrdlOolf,

on ,poCera ou 1'00 voudra.

11

doil

etre fal t de

~a~oD

qu 11 entre Jufle, & meme

l1l1

peu

fcrré. Les al les par leur délicarelle pOUVQm aile ment

reculer un peu . pour lui faire place , il ell mis commu–

nément au mllleu.;. en ce

~as

fes bours repofelll fur les

traverCe.s de ce I!1d leu : mdlS fi on le vouloit menre ail–

leUfs, 1I faudron a"olf Coin de lier les deu! bouts a–

vec · Ies ailes qui le poneroiem, de crainte qu'ils n'é–

chappalfent

malgr~

la pe.rite gene :¡vec laquelle i1s Cont

emrés . , Cet

entrOtX

moblle donne la facilité d' ourdir de

tell~

longueur que I'on veut au-deITous de

144

aoloes '

mals 10rCqu'oll cmplit l'ourdiIToir en totaliré cet

en<roi;'

~fl V~Ca!lI,

& doit etre Óté de deITus le moulio ou

11 OUIfOII .

'

E N C R O U E' adj.

(Jurifpr.)

lerme d'eaUI & fo–

rers , qui Ce dit d'un arbre lequel en IOmbam s'embar–

raITe dans les branches d'uo autre arbre .qui efl Cur pié .

L 'ordo nnance des 'eaux & forers,

tito

~'IJ.

arl . 43 .

pone que les arbres Ceront abanus enCorle qu'ils IOm–

bem d,ans .I es ventes Cans

endom ~ager

les arbres rete–

nus, a peme de domma¡¡es

&

intért'ts contre le mar–

chaod; que s'il arrivoit que -les arbres abartus demeu–

rafleot

en<roüéJ,

les marchands nc pourront faire abat–

tre l'arbre Cur lequel celui qui Cera tombé fe trouve–

. ra

eneraüi,

Cans la permimon du grand maltre ou des

officiers , aprcs avoir pourvíl:\ l'indemnilé du roi.

(A)

E~CYCLOPE'DIE,

f.

f.

(Phi/ofoph.)

Ce

mot figl1lfie

tn<baíncm.m de <onnoiffan<ct '

il en com–

pofé de la prépofitioll greque

l. ,

m,

&

d~s

Cubflanrifs

xJ"AOr ,

tercie,

&

1f. ,I,ítL,

connoiffancc.

En elfer, le bu! d'one

Ene)'e/opidi.

en de ralfem ·

b\er les conn"oilfances éparfes fur la furface de

la

terre;

. d en

e~poCer

le Cyfleme g.énéral aux hommes

ave~

qu j..

nous

VIVO~S,

&

de le tranlmeme aux hommes qui vieo –

d~ont, ~prcs

nous; afio que les travaux des lieeles paC–

fes. n alent pas été des travaux inuriles pour les (ieeles

qUI .ruccéderont ; que nos neveux , deveoant plus inllruirs ,

dev~ennent

en meme tems plus venucux & plus heu–

r~ux,

& que 1I0US ne- mourions pas Cans avoir bien mé–

rué

du genre humain .

l\

eOt été difficile de fe propoCer un objet plus é–

tendu que eelui de traiter de lOut ce qui a rappon

a

la

cunofité de l'homme,

a

Ces devoirs

a

Ces befoins &

~

res plaifirs. A ulfr quelques

perConn~s accoíhumé~s

a

Juger de la pombilité d'une entrcpríCe , Cur le peu de

re{fourc~s

qu'elles apper'foivent en elles -mcmes, 0111 pro–

ooncé que jamais 1I0US n'acheverions b nÓlre .

Vo)'q-~

l.

DiS. de Tré'IJoux, d.rniere idit.

au mOl

Ene)'''o–

pidi.,

Elles n'emendrom de nnus pour tou te réponCe,

que cet endroir du chancelier Bacon, qui Ccmble leur

etre pan iculieremen t adrellé.

D.

impo.fJih'¡ieaee

ita

fta–

tuo; ea omni" po[fibilia

&

p'a'fttlbili" effe e"'{"tda

'{lid!

ab "Itruibut p"jiei poff,mt, líeJt non

a

'{uibtlf'IJÍJ;

&

'{Ud!

a multÍJ <onjrmélim, lic.e

110n

ab "na;

&

'fUd!

In

fuccelfionc ftRculoTUm,

¡icet

non coda;: te'lJO;

&

de ..

-

ni'{II'

'{Ud!

mlllto,um <urtÍ

&

fumpe"

,

/icet non opi–

bu.>

&

induf!ritÍfing"IrH'lIm.

Bac.

lib.

/l.

de

allg

m

c1JI.

f<tUll . tapo

J.

pago 103.

Quand on viem

a

confidérer

la

maliere immenCe d'u–

ne

En<)'dopédie,

la [eule choCe qu'oll

apper~oive

diflill–

étcmem, c'dl que ce ne peul _erre l'ouvrage d'un Ceul

bomme. E t commeor un Ceul homme, dans le court

eCpace de Ca vie, téumroit-il

a

conno¡rre &

a

déve–

lopper le Cyfl eme uoiverCeI de la nature

&

de I'art? tan–

dis que la fociété [avaute & nombreuCe des académi–

ciens

de la Cmf<,.

a employé quarante années

á

for–

mer fon vocabulaire, & que nos acadérnicien·s fran<;ois

av oient travaillé Coixante ans

a

leur diétionnaire, avant

que d'en publier la prem iere édirion! CepeDdant , qu'efl –

Ce qu'un diétioonaire de langue ? qu'cll-ce qu·'un voca–

bulaire, lorCqu'il efl ex écuré aum parfairemenr qu'il peut

l'ctre? Un recueil rres-exaét des tirres

a

remplir par Ull

diébonnaire cncyclopédique & raiConné .

Un Ccul homme , dira-roon ,

ea

malrrc de tout ce ql1i

exifle; il dilpoCera

ii

Con gré de toutes les ríchelfes que

les aurres hommes ont accumulées. Je ne peu )( convenir .

de ce principe; je oe erois poim qu'i l Co:r donn':

a

un

[eul homme de connoirre tout ce qui peul

~rre

connu;

de

faire uCage de [Out ce qUI efl ; de voir tOUI ce qui peu

&re v'l ; de comprendrc tout ce qui efl illlelligiblc . Qlland

U11

diél ionnaire raiCon né des Cciencos & des

am

ne

I~ro¡c

qu'one combinaiCon mérhodique de leurs élémens, je de–

manderois encore

11

qui il appartient de faire de bons élé–

mens;

(j

l'expofition élémcmaire des príncipes fOlld:lmen–

tau x d'une fcience ou d'un art,

ea

le coup d'ellai d'"o

é-

lev..,

(