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520

ENe

t hats

100rne ao proti[ de 100S les .

eré~nciers,.

ii

la dif–

f¿rcnee de

I',,:ch,r,

3U

proti[ parllcuhcr, qUl va é[re

expliquée daos l'artic1e fuivaOl,

E neh",

all

proftt partieltli,r,

eC! une

tnehtrt

d'~ne

efpece linguliere, qui n'el! ufi[ée qu'en

Norm~D~le,

e 'el! une grace que

l'

OD aecorde dans les adJudlca–

l ions par deere[ , au

x

derni~~s

créaDciers

&,

tiers , ae–

q uéreurs, qui

prévoyen~

qu

~Is

ne fer,ont POIO[ m is

~D

ordre ulile,

fi

on fe lIen l a la dermere

meh,r,

falte

ii

I'ordiaaire,

&

qu'on appelle dans ce pays

eneh,re au

profit eOlnmun,

a

cauíe qu' clle lourne 3U p,rotit ?e,

10~S

les eréanciers: dans ce eas, 10Ut eréaneler pnvlléglé

ou hypolhéeairc dOD! la eré:mee eC! amérieure

a

la fa i–

lic

réelle , peu[ enchérir

a

fon protit pardeul ier

a

lel–

le fom me que bOD lui femble; ce qui

s'

en[cnd toO –

jours

ii

cond ition que le quart de ce dont il

a

augmen–

'Ié fa derniere

,"th,re,

tournera au proti[ eommun des

autres créanciers ,

&

que les trois autres quartS ferom

par lui i m pu[és fur c e qui lui eC! dO ,

.

Pour poul'oir enchérir

a

fon proti[ partieulier, il faut

1 °,

etre eréaneier privilégié ou hypothécaire fur les biens

f aills avan! la faifie réelle ;

2°,

que la den e foit légiti–

me

&

fondée en un tÍ[re paré

&

exéeulOire ;

3°,

que

l'enchere

au proti[ partieulier foil faite avant l'. djudi–

c ation tinale;

4°,

qu' elle foit m ife au grefie du fié–

ge ou fe fait le decrer, quinze jours avam I'adjudica–

tion;

So,

'qu' elle foir lOe publiquemem aux plaids,

c 'cfl-a -dire I'audienee lenant ,

Au

x

plaids fui vans

otl

on la relir

elJeo~e ,

s'it ne 1e

préfenre perfonne qui veuille pon er au protir eommun le

pri" du bien decreré jufqu'a la fomme

a

laq uelle le

créaucier ou tiers acquéreur I'a poné

a

fo n protit par–

t iculier,

&

qu'il n' y ail poin[ d'aurre créancier alllérieur

a

13

failie réelle qlli veuille furcllchérir

a

fon protir par–

ticulier; en ce cas on adjuge le bien puremenl

&

lim–

plement, fans que perfonoe foil admis par la fui le

a

en–

chérir foil au proti t commu n, ou

a

foo pro ti t parti–

cll lier ,

L orfquc le decre! fe pourfuir fur un liers dérenreur

qui n'e(l pas débiteur perfonnel , il

n' y

a que les créan–

cicrs alllé rieu/S

3

fOil acq uifi tioo qui foien t ad mis

a

en–

chérir au protil particul ier,

Si le biCI] vendu par decret confine en pluliems

pieces , le créancier qui

ench~ril

a

fon proti[ pan icu–

Jier, peut déclarer fur quelle piece it veul appliquer fOD

enehere

au protir particulier; mais

Ii

la repartition n'eo

a poinr é[é faite

a

I'audience, en ce cas elle fe fait de

plein droir au fou la

I

ivre du prix de l'adJudication ,

&

c ela fuffi t atio de pré venir les fraudes, nOlaOlmenr cel–

le qui pounoir fe faire conlre le retrait féoda l ou ligon–

ger, parce que fi on difieroil plus lo ng-Iem s

a

faire I'ap–

'p licalion de

I'en,h,re

3U protir particulier, o n ne man–

queroi[ pas de I'appliqucr loule eOliere fur l'héritage pour

Jequel on crai ndroi[ q uelque rcuail ,

L e receveur des coofignalions

ea

leou de prendre

pour argent complant, les litres valables de créance de

celui qui a encheri :l

fOil

protit part iculier,

&

ce juf–

q u'A <;oncurrence de la fomme dotll il a aug menté la

dernicre

elleh,re,

S i celui qui

a

aiofi enchéri fe croyaot créaocier oe

ren poio! effeaivement, il doit payer le pri" enrier de

fon adj ud icarion s u proti l commu",

f/.

leI areicleJ

)49 ,

! 77,

&

S8.!.

de la &olltum, de N ormandie,

ce que ks

c o mmenrateurs

0111

dit fur ces anicles ,

&

le tr, de la

vente des immeublo par dteret,

de

M ,

Héricourt,

eh, x ,

11.

17,

&

flliv,

(/1)

E", here de r¡uaranta;1Je,

el! uo aae que le procureur

d u po urfu ivau[ met au greffe apres le eongé (j'adluger :

pour annoncer que

1'00

procéder3

a

la vente

&

adjudi–

c arion des bieos {ai fis réellemeot fur UII rel, on énonce

la

con tiC!ance des bieos au xquels le pourfui val1l met un

prix ,

&

il délaiJle les aUlres charges. c1 anfes ,

&

con–

ditioos de I'adjudicalion, Cene

enehere

e(l furnommée

de ,!"aranta;"e;

parce que l'on y déclare qu'il fera pro –

cédé

~

l'adJ udication QUarallle jou," apres que

I'enehe –

r,

ea mife au 'greffe, , ,

Elle ne fe fail u'ap

c;;

le congé d'adjuger,

&

apres

q?e I,es oppofilions

a

Íl n d'nnDulle r, de charge

&

de

dlflralfc 0111 élé jogées ; anendo que fi I'oppo{ition

a

~n ~'annuller

avoi[ líeu , il n'y auroit plus de decre[

a

falfe,

&

que

1't11chere

doit faire ment ion des héri–

tages qoi ('er'?nt ,

difi~airs

de I'adjudicarion

&

des char–

ges don l I adJud¡catalre fera lenu,

Cene,

!n:h,~, ~Innr

re,Oe nu grefie , doi! e lre lOe

&

pu~¡'~~

a

I audlence , lam de la Jurifdiaion ou fe

pourfult

.c

decrer, que de ceUes ou lei biem fom

(j_

E N e

tnés, L a quaraDtaine ne comm.nce qne du jour de la

derniere publication,

On affiche celte

eneh,r,

aUN pOrles des jurifdia ions,

ou elle fe publie ,

au~

¿glifes paroiffiale, de ces Jurifdi–

a ions, de pan ks la lie aux porte de ,'iHc par 00

J'on for t poo r aller apx bicns taitis ,

&

dans Ics autres

endroits ou J'on

a

coútume de les afficher, fu ivaur I' u–

fage de chaque lieu ,

L ',n&here

doil ctre tignitiée au procureur de la par–

tie faitie,

&

anx procureurs des oppotans ,

A

pres la quarantaine on procede tur celte

,neher,

a

l'adJUdical ion , qu i ne fe f3it que/auf quinlaioe ;

&

en–

fuile apre plufieurs rem iCes , on adJuge détillitivement ,

Voy",

A

D

J

u Die

A

T IO N ,

C

R 1

E'E

S,

D E

c R

Ji

T,

RJiMI SES,

(11)

E "eher,

at,

rabaiJ,

. I!

celle qu i fe fait dans les 3d–

judicalions au rabais ; c'efl-a- dire que I'un ayaOl odert

de faire une cho fe pour un cen ain prix, un aotre ell–

chéritreor offre de la faire pour un moilldre prix ,

VD)''':'

RADAIS,

R rn&h,r,

fe dit en N ormandie

&

dans quelques nu–

tres líeux, pour feconde ou autre

eneh, re,

(,1 )

Sur-ench,re

eC! auffi la méme ch"re

qu~

rrnehrr,;

c'eC!

la mire qu'un recond, !roifieme, ou autre cnché–

rilT'eor fail par-dellus les autres,

VD)''''

A

1)

¡ti

D I C A–

T I O N ,

D

E'c a E T,

S

A

t

5

I

E R I! I! L Le ,

L

I

C

t

r A–

TIO N,

( .11)

E

N C H

E'R 1R ,

v , neut.

(Comm,)

a diverfes figni–

ti calions dans le commerce ,

11

lignitie

1°,

offrir d'une marchandife que l'on crie

11

J'enchere au-dellas du prix qu'en a ofiert le dernier

enchérilleur,

2 °,

Augmenter de prix, o u devenir plus cher , On

di[ que des élOrres ou des draps

en&hlrifT,nt ,

tiJivanl

Jeur rarelé, o u celle de la maliere

&

des ouvriers,

3°, E ,,&hlrir

lignitie encore

vmdr,

,;

pl"J hOllt prix

,!u, I'on n'a d, &olltltme,

O n dir auffi en ce fcm

rm–

&hirir , Vo)'ez I'article

E

N

e

H

e

RE,

( G )

E N

C H

E'R

I S S

E U R,

r.

m,

( CQmm ,)

celui qui

enc héri r, o u qu i mel Ion enchere fur une marchandi–

fc qu' on crie pu bliquem ent pour la vendre ,

Vo)'ez

E

N

e

H E

a

E

&

E

N

e

H

e'a

la ,

L 'hu iffie r-prifeur efl nbligé dans ces ventes de déli–

vrer les marchandit'es criées au plus offrant

&

dernier

rnehlrifleur ,

apres avoir plu lieurs fois aven i ou fai[ a–

venir

a

haute voix par fon crieur, que c'el! pour la

troifiem e

&

derniere fois qu'il les erie ,

&

qu'il va les

adjllger ,

(G)

E N CHE V

A L

L E M E N T ,

f.

m,

(Charprner)

c'el! une des fac;:ons d'élayer une maifoo, pour y fai–

re

de~

reprires e n fous-reuv re,

E

N C HE

V

A

U

C H

U RE,

f.

f,

en A rehiteélu–

re,

la jonaion par recouvremen l ou feuil/ore de q,ue l–

ques pa n ies avec quelqu'autre , comme

I'enchevafl&hur,

d'u ne plnle-forme o u d'uoe dale fur une alHre, qui Ce

fait ord inairement par feuilJure de la demi-épailT'eor du

bois ou de la pierre , L es tuiles

&

ardoifes fe recou–

vrem anffi pa r

cnchev(1uehllre,

( P )

E

N C HE

V E

í

R E',

adj .

(Manlge)

un cheval

ench,vétré

en celui dOn! un des piés de derriere eil

pris daos une des looges de fon licol . Ce mOl

d'

,n.he

vttrllre

dérive du rerme de

&h,v étre ,

qui défig noit

autrefois un licou , Ce n'efl qu';¡ I'occafion de quelquc

dem angeaifon dans le voili nage de la lele , ou de \juel–

qu'aUlre petception qui I'importune , que I'animal

s'en·

&hevitre,

JI

s'effo rce de s'en délivrer , en y portan t

UD de fes piés de derriere, mais fa jambe peur fe trou–

ver em barrafTée dans

la

longe;

&

daos les mouvemens

qu'il fai[ pour la dégager , il arrive fr es-fo uveor que

le fro lemeo t violent qui en réfulte, caufe une écorch u–

re ou une plaie plus ou moins profondc dan s le pl i du

palUrOn,

Voyez

E

N

e

H e

v

€.

T a u Re,

D es boules de

boi, fu fpen dues

:1

l' exrrémité des longes,

&

dom le

poids les lÍen! rOlijours daos un degré de

tcnr.on

con–

venable , fans les em pécher de couler libre m elH dans

les anneau x, pré viennenr ces fon es d'accidens q ui , eu

égard

a

des chevaux extremement vifs

&

impaliens, o m

quelquefois des fu iles beaucoup plus facheufes, (,)

E N

CHE V

E

T R U

RE,

f.

f,

( M anlg,

&

Ma–

réchall,)

DOUS appelloD5 de ce nom toute écorchu re ,

toute contufio n, toute plaie qui affea e le pli du pa lU–

ron des jambes ponérieures du cheval, cOlllequemment

ii

un frolemenl plus ,

0 0

moins violent de cene parlÍe,

fur les longes du licou dans lefquelles I'animal s'eil

embarralré par que lque caofe que ce foil ,

&

de ma–

niere ou d'aurre ,

V o)'tZ

E

N

e

H E V

E

T RE' ,

L'écorchure en-elle limpIe

&

fa ns inflammalion? on

baf-