522
~NC
lande leprenrrionale; elle en fituée fur le Zuiderzée.
L ong. .
22. ff.
lat .
p.
f9·
E
N
C ¡S,
( 'jllrijp':,. )
c'e~
le meurtre de la femlT!e
enceintc ou de l' entan! qu elle pOrle. Ce rerme le
Irouve
d~os
la coOtume d' Anjau,
arto
44;
Maine ,
¿Jrt.
f
1 ,
&
dans . la. famme rurale,
titr~
d'aaiao cri–
m inel le:
m"lier m"mI ,!"a uterllm gent.
Voye~
le
glofIaire de
M .
de Lauriere .
(A)
E N
C L A
V
E, f.
f.
('}llriJprtld. )
On appelle
en–
e/ave
ou
droit ¿'en<lav e
,
le droit qu'un fe igoeur a de
prétendre la mouvaoce d'un héritage qui fe trouve ren–
fermé dans l'enceiore d'un lerritoire circoofcrit
&
limi–
té, dont ce feigneur a la direae. Le feigneur danr le
fief o'en poinr un ficf volanr, mais qui a un terriloi–
re ainti limilé, n' a pas befoin d' au tre que l'
enclave
pom prérendre la direae fur l' hérilage qui fe trouve
c ompris au-dedans des Iimires de fa direae.
La quenion en ainfi décidée par Dumolio fur
I'ar–
tiele
46
de l' aocieune cOlhume de Paris, qui en le
68.
de la nouvelle ; par Loifeau,
tr. del JeigneurieI,
&h. xij. n.
f O.
Choppio
Jllr Anjoll, liv.
11.
ehap. dtl
[rane- al.,¿ .
Le Grand fur la coOrume de Troyes,
gl.
j .
n . 12.
&
q.
dit que daos les coOtumes de ' franc - aleu
I' en–
&lave
en bao d'un feigneur
a
uo aUlre, poor obliger
c el ui qui n'a pas
I'enclave,
a
rappon er des tirres pé–
remplOires; mais il prétend qu'i1 o'cn en pas de m e–
m e conrre le dére m preur, qu' il faut
ií
fon égard un
lirre précis.
M.
Guyot eo fon
traieé del liefI, traité
¿'I preJeriptionI,
rapporte cependant un arrer du
4
Se–
ptemb.
1727,
qui parolt avoir j ugé pour
l'
enclave;
mais daos la coOrume de V itry
il
peUl avoir eu IJOur
m orif que la coOtume n 'a pas é té conudérée comme
a llodiale.
CA)
E
N C L A V E
fe dit d'une ponioo de place qui forme
un angle o u un pan,
&
qui anticipe fur une aurre par
uoe po/reman anrérieure ou par un accommodemenr;
cnforre qu'elle en diminue
13
fllperfic ie
&
eo ote la
r égulariré . 00 dir 3Um qu'ullc cage d'eCcalier dérobé,
qu 'un perit cabiner, ou qu' un o u plufieurs tuyaux de
cheminée foor
en<lave
dans une ch.mbre, quand par
leur avance ils en diminuent la grandeur.
D
iai.nn. de
Triv.
&
ChamherI . ( P)
E
N C L A V E S,
t
Hydrar'¡i'!tfe)
fOllt des enfoncemens
qu'on a ménagés en bati/raLl! les faces des baJoyers
d'une écluCe pour
y
loger les grandes pones, lorfqu'
on en o bligé de les ouvrir pou r le parrage des bati–
m ens. R ien o'en mieuK imagioé, non-feulemen! pour
la co nfervatioo de ces pones, mais encore pour nc
pOln t faire d'obOacle au parrage des barimens.
(K)
E
N
C L
A V
E' , adJ,
en termo de Blafon,
fe dit
d'uo écu pa rti , doot I' uoe des porrioos entre dans I'au–
tre eo forme quarrée, comme un tenoo de mcnuiCerié.
Jloyez
T
E N
o
N •
Pelckhofen en AlIemagne, parti
enclavé
d'argent en
gueu les
á
fenenre .
E N C L A V E R ,
V.
aa .
•
n A rchiteaure ,
c'en en–
ca Orer les bouts des folives d'un planchee dans les cn–
lailles d' uoe poutre . C' en aum
arr~ler
une piece de
bois avec des c\és ou boulons de fer.
Enelaver
une
pierre, c'en la meltre en liaifon aprt!s-COUP BVec d'au–
!res, quoique de dirférentes hau!eurs, comme il fe
prarique dans les racordemens .
(P)
E N C L 1 Q U E T A G E ,
f.
m .
en H orlogerie,
u–
goitie
la méehani,!ue
que I'o n employe ordinairemen!,
Jorfqu.'on veut qu'une roue puilJe tourner dans un
f~ns,
&
qu'ellc ne le puilfe pas dans le fens conrraire.
L 'en –
&Ii,!uetage
en compoCé de rrois pieces (
voyez
e
e, la
(ig .
7·
P lanche
lll.
de I'Horlogerie);
du rochet 7, du
cliq ue! ",
&
du rerron r r . L eur maniere d'agir en
fi
(jmple, qu' elle fe concevra facilemenr par la feule
fi gure; car on voit que le c\iquet
e e
mobile autour
de la vis
11
1<,
en continuellement pouflé daos les den ts
du roche! 7 par le reflorr
r r,
&
par cooféq uent que
le rochet ne peD! lOurner de
14
eo 7; mais qu'
iI
le
peur fac ileme?lt de 7 en 14, le cliquet ne s' oppofant
poio!
a
foo mouvement dans ce feos. Par ce dernier
m ou vemeot le dlquet en élcvé par le
talu~
des dents ;
&
a
chacu nc .de celles qui échappent, il rClOmbe , par
la [m ce du reflon au fo nd de la deO! qui lui a fuc–
cédé , ce qui cauCe' ce bruit que l' on entend lo rfque
1'00 moote une pend ulc o u une montre. Cerraines
gens , 10rCque ce hruit en fo rt fenGble, difenr qu' ils
001 UD
bon refior!
a
leu r montee tandis que le ref–
fo rt,
co~me
on voir, n' y a
auc~ne
pan. Pour peu
q ue le d lquet faITe bieo
Con
effer il fau t qu'il s'oppo–
fe
de la maniere la plus
ava!l!age~fe
au mouvement du
ENC
rochet,
&
par conféquent qu'il foi t pourré fur le cen–
tre du mouvement
r r,
dans une ligne de direa ion de
la tangente
BU
rocher.
En<li,!,,'tage
fe dir enCOre de tour compofé du rO–
cher, du diquer,
&
de fon rerron .
V oy.
C
L 1 Q.
u
E T,
ROCH ET, RESSORT,
&c.
el')
ENCLIQUETER, v. aa . fe dit ,
en H orloge–
rie,
de la maniere dont un cliquet
s'en~age
dan les
dents d'un rochet . On di! qu' un d iquet
entli'!uet.
bien,
10rCqu'il s'cn6age Cuffi f.1mmenr dans les dents du rO–
cher,
&
qu' II s' oppole
:l
leo r mouv ement de la ma–
niere la plus ava nrageufe .
f/oyez
L I QU
I!
T,
Ro–
C HE T,
&,.
(7)
E N C LIT
J
QUE, adj. fém inin pris fubn.
terrA'
de Grammaire,
&
Cur-lOut
de Grammaire g" ,!"e ,
par
rappon
a
la leaure
&
3
la
pronoociadoo .
e moe
v¡en t de l'adJea if grec
i')'X1.''TIXÓ"
ine/il1.l.
R .
i')'x>." .
1
inclino.
Ce mO! en one expr {fion métapho riq ue .
U oe
en"i,;,!ue
en un ped!
mm
que 1' 011 Joim au
mor qui le
pr~cede,
ell appuyant fur la derniere fyl –
labe de ce mOl; c'en po ur cela que les G ra mmairiens
difent que
l'tncliti,!ue
renvoye l'acceO! fur ceue der–
niere fyllabe,
&
~'y
appu ie: l' on baifI'e la
voi ~
fur
l'eneliti'l''':
c'~n
par ceue raifon qo' elle en al'pell ée
encliti,!ue,
c'eO a-dire
en"i"Ie, apP")'ie .
L es muno–
fylla bes
,!"e, ne, ve ,
fOn! des
end'&I'I"'s
en larin:
reae, beate ,!'te vivtndum; terra-'!ue , pluie-"e
1
alter–
ve.
C'eO ainli qu'en
frall~ois,
au lieo de dire
aime –
je,
en féparanr
je
de
oime,
&
fa ifan t feorir les deu"
mors , nous difons
aime-je,
en joignan r
je
avec
aime:
je
eO alors une
ene/iti'l"e .
Eo un mot
¡¡re tnditi,!ue,
dit la mélhode de P on -royal,
a
I'avenillemem de
hl
reg le xx ij.
n'eft outre chofe ,!M l' appu)'er tel/mzent
J"y le mot précédent , ,!,t'on ne faffe pita 'fue ,omme
un [eu l
m ut aveG
/fti .
L es Grammairiens aim enr
a
perfo nnifie r les mOls:
les uns gouvcrnenr, régilrenr, veulen!; k s autres , eom–
me les
ene/iti'lueI,
s'ioc1inenr, panchem vers un cer–
tain cÓté . Ceux-ci, dir-on, renv oyen r leur acceO! Cur
la derniere fyllabe du mo t qui les précede; ils s'y u–
niflen l
&
s'y appuienr,
&
voi\3 pourquoi, encore
UD
coup, o n les appelle
ene/iti,!"eI.
11
Y
a, fur-rout en grec, plufieurs de ces petits mots
qui éroienl
enc/iei,!1uI
lorfque dans la prononciatioll ils
paroifI'oienr ne fa ire qu'un feul
&
meme mot avec le
précédent; mais fi dans une au tre phrafe la mhne
m–
e/iei,!ue
fuivoit uo oom propre, el le cerroit d' étre
en–
e/it i,!lIe
&
gardoie foo accenr; car l'union de
l'endi–
tit/ue
avec le nom propre, lIJroir rendu ce nom mé–
connoirrable: ain(i
'T¡,
ali'l"id,
en
ene/ili,!"e;
malS i1
n'eO pas
encliti'lue
daos celte phrafe, ,.
'TI
.1, K" lv4f<t.
'T¡
~¡'<"p'T" ,
aa.
2f.
je n'ai rien f ait eontre CIJiar
_
Si
'TI étoit
eneliti,!lIe,
o n prononceroit tOUt de fuite
K ..
,u,-
/"-"" , ce qui défi goreroit le nom grec de Cé(ar '
L es perfoones qui voudroient avoir des conlloirran–
ces prariques les plus déraillées fur les
ene/il,'!ueI ,
peuvenr confulter le jx e livre de la méthode g reque
de Port-royal , 011 l'on traite de la quaotité des accens
&
des
ene/iei,!"eI .
C es connoilTaoces ne regardcn! que
la prononcintion du grec avec l'élevation
&.
l'abaiOe–
men! de la VOiK,
&
les infi eKioos qui éroient en uCa–
ge quand le grec ancien éroit encore une laugue vi–
" ante. Sur quoi il eO échappé
a
la mélhode de Port–
royal de dire,
p.
H8,,,
qu' il eO bien difficil¡: d' ob–
" fell'er roU! cela
e~ aaemenr,
n'y ayanr rien de plus
" embarrarranr que de voir un
G
grand nombre de
" reg les accompagnées d'uo nombre encore plus grand
" d'exceptions " . Er
a
I'avenilremenr de la reg le xx ij.
I'aureor de cene méthode dit" qu'une marque que ces
reg les OO! été fouven! forgées par les nOUVealJK gram–
mairiens , o u accommodées
a
leur ulage, c'eU que
" non·feulemen! les anciens, mais ceUK du (jec\e parré
m eme, ne s'accordenr pas roOjours -avec ceux ·
ci ,
" comme on voit dans Ver¡?:are, l' un des plus ha bi–
" les qui vivoit il y a en viron
1
fO
aos ". J e me fers
de l'éd ilion de la méthode greque de POr! - ro yal ,
a
P ariI
1696.
11 Y avoir encore
ií
Paris
a
la fin du dernie r (iecle ,
des fa vans qui
pronon~oient
le grec en obfervant avec
une ex treme exaairude la différence des accens ; mais
aujourd 'hu i il y a bien des gens de L enres qui pro-
1l0nceO! le g rec,
&
meme qui l'écrivenr fans avoir é–
gard aüx accens ,
a
l'exemplc du P . Sanadoll, qui dans
fa préface fu r Horace dir:" J'écris le grec fans ac–
" cens; le mal n' en pas grand, je pourrois mEme
prouver qu'il feroir bon qu'on ne I'écrivit poiO! au–
., tremeD!" ,
P ré[afe, p.
J6,
C'efi ain/i que quelq ues.
Ul15