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I

526

ENe

longueur ea d'environ les deux tirrs du corps de 1',»-

61ume,

On voit en

h,

le corps ou biilot auquel la poilrine ea

foudée , Lorf'lue la pOltrine lera bien Coudée

&

corro–

yée avec

le

corps,

011

reportera la piece

a

la forge pour

receyo:r la paroi:e qu'on

f~it

aum chauffer a pan dans

la forge

a a"

vignelte, Quand le corps

&

la paroire

10111

chaud"

011

me[

le

corps [ur le tas,

&

on appone la pa–

roire ,

On place Cur l'enomac la piece

ji,

qu'on appelle

la

paroire;

elle s'y lo ude parcilkmcnt,

&

forme des area–

des

avee la poilrine <¡tli lui

Cen

eomme de pilier, On

1'oi[ en

i

k

1,

l'aífemblage de ces pieces Coudées; la pa–

roire eH comme on voi[, le long du haut du corps,

&

forme avec la poinine \lile e[pece de'

T;

la paroire en

une piece de fer plat, qui a pour largeur environ le ticrs

de la hauteur du eorps,

&

qui a d'épailTeur Celon la for–

ce de

I'en,/¡,me

env iron un pouee ou un pouce

&

de–

mi: elle fere

i

donncr plus de largeur

il

la lable; !cs,

arcades qu'ol1 lui a données, fortifien[ [QUte la maífe,

Cela fai t, il s'agi[ de former les piés de

I'emll/me;

ce font les pieces qu'on apper¡;oit en

m m,

Otl

l'ene/,,–

me

en reprérentéc renverfée. Pour donner des

pi~s

a

l'ene/rlme,

on repone le corps

11

la forge; on fai t chauf–

fer les piás

¡¡

pan; ce fon t des pieces de fer de deux

a

Irois pouces en quarré, toujours relativement

11

la grof–

feur de

l'ene/llme;

on les loude aux deux cótés au bas

du corps; il faut [(ois chaudcs pour chaque pié, L or[–

que les

encJumeI

Cont tres-grolfes, pour leur doouer plus

de Colidité, on ,ajolhe

¡¡

c/Jté des piés d'autres m:Ces de

fer quarré de la moitié moins fort; c'd!-a-dire que

(j

les mires des prem iers piés oot trois pouces eo quarré,

les mires des Ceconds piés n'auron! que dix-huit lignes.

Ces Ceconds piés

Ce

foudent fur les premiers, comme

ceux-ei Cur

l'endllyae:

il fam autant de chaudes pour

fouder un premier pié qu'un Cecond,

,

Quand

l'ene/llme

a fes piés, on lui donne la Caillie

ou le talon. On voit en

no,

uoe

ene/lime

ponée eo

cet état, La (aillie ou le talan en compoCé de trois mi–

fes de différentes grolTcurs; il

Y

en a quclquefois moios

lorrque

l'ene/llme

n'en pas d'uoe force

ii

l'eixger, Ces

mires Cont Coudées enCemble,

&

forment un talon

q u~r­

ré dOn!

la

largeur ea la meme que I'épaiífeur du corps

de

l'ene/rlme,

y compris l'épailTeur de la paroire qni ne

fait plus qu'une maífe avec le corps, On fait chautfi:r la

fail1ie ou le talon

a

part, comme

00

I'a dit des aQtres

pieces; on la Coude :lu cóté droit,

11 Y

a

des

enelumeI

:1

deux taloos ,

p

ea

la

piece ou

morceau deainé

a

former I'un ou l'aulre;

&

la lig ure

'1

montre une de ces

ene/llmeI

ir

deux talons ,

Quand

l'ene/rmte

a Con lalon, on la diCpoCe

3

rece·

voir Ca bigorne . La bigorne Ce place

il

l'autre cOlé,

eomme on voi[ en

i

k,

Avant que de Couder la bigor–

lle,

<ln commencc

:l

adapter

a

I'endroit ou elle doi[

e–

tre placée, un e piece qui doit lui fervir de raeine, Cel–

te raeine de bigorne ou miCe de fer élant

Coudé~ ,

il faut

rravaillcr

iI

Ca panie la plus imponallle, celle d'otl dé–

pend Ceule la qua lité bonne ou mauvaife de

I'ene/ume:

on I'appelle la

taMe,

L a table de

I'enclt<me

en Ca par–

tie Cupérieure, Ca [urface,

ir

prendre depuis la racine de

la ' bigorne, jufqu'u l'extrémilé de la fail1 ie ou dn talon,

Pour former la table,

011

a une mire ou maífe <le fer

r;

011

en forge lIoe table

r

1 ,

un peu plus longue 'lUt:

la, (urklce de

I'ene/tlme ,

On y pratique des hachures;

on

a de pelites billes d'aeier; on lixe ces billes fur ia

rabie par le moyen des hachures; c'ea ce qu'oll yoit

en

t

r

'V 'V t;

011

rempiir l'intervalle de ces billes d'acier

par d':rutres, comme il ea repréCenté en

"a

Z Z;

011

fixc cet alfemblage de billes d'aeier Cur la lable, par le

moyen d'uo étrier

b ,

&

l:on Coude le [Out, Au relle cel–

te

m~l1iere

de comenir les billes d'acicr ¡'ur la table,

n'en pal la feule;

011

Ce

Cert

'lueiquefois d'un étrier

rond;

cet étrier comiem les bil lcs fur la plaque, com–

me on voit dans la ligure

e e

d;

on remplit les int<!rval–

les vu ides avec de pc[its quarrés d'aeier

J,

qn'un enk–

ve de la barre d'acier

g;

on acicrc la lab le avec Ulle,

deux, ou meme trois mires d'acicr; les billcs dou¡ ces

mifes Con t t'aitcs , Com du meilleur acier,

Quand la table en forgée; 011 coupe avec la tranche

10tH

le fer de l'élrier qui elllouroit ou contenoi[ le. til–

les;

on n'y réCerve que la 'lueue qui [crvira

a

porter la

lable Cur

I' ene/rtme

quand on voudra la louder,

&

qu'

on en réparern apres eelte mau<.Cuvre, Ou Coude la tl–

ble a,vec le relle de

l'ene/¡,me,

&

cet ouvrage en ache- '

vé: 11 ue refiera piu, 'lu'a altaeher la bigorne

1,

a

r:1

racme, On la Coude eomme les autres pkees;

00

ob–

ferve [eulcment d p1acer

11

la partie Cupétiellre

de

1'1

/

ENe

bigome de petits lardoos d'ncier qui font

l i~iCun

entre

la table

&

la bigoroe; le bout de la bigolne u/di pas

communémeot aciéré, il en Ceroi[ trop caflu(jt,

Voila

l,'ene/tlme

lorm é~ ,

IOUles Ces pieces (ont Cou–

dées; oependam elle lI'd! pas rou[-a-fait ache""e;

UIl

lui donne eneore pJutieurs challdes, ce 'lu'on appellc

la

reparer,

Quand elle cn

reparle,

il s'agit de la trem·

per,

Quand on ne trempe point

I'mclttme

en paquet,

01\

la fait chauftc:r con"cuablemcnt, ni trop rouge ni

P;¡S

aífez, C'en

11

I'exp¿rienec

3

innruire l'ouvricr de la cou–

leur que doit avoir Con

me/lime

au Cortir de la forge,

pour qu'clle Cone

eje

I'étaog 'bien trempée,

&

011

la

plonge dans de l'eau

la

plus fraiche,

Quaot

11

la trempe en paquet, chaquc ouvrier

a

GI.

compofition;

'Voyez

a

I'(lrticle

T

R

E

M

PE, celle qui el!:

le plus en ur.'ge,

11 Y

a des

<n,lIlmeI

11

dcux bigornes, uoe ronde

&

une

quarrée; la bigorne quarrée

elt

a

droi[e,

a

la

place

(hl

talun; les

ene/lima

des éperonniers Cont a

deu~

bigor -

I

nes ,

Mais il y a des cCpcces

d'cnclllmeI

qui retiennent le

nom de

bigorneI

j

&

en efie[, ce oe COO! proprement

que deux bigames dont lts baCes [eroien! foudées, Cans

un petit efpaee en table qui les Cépare; voiei COmlllellC

on les forge,

Ayez une barre de fer plus ou moins fonc Celon la

bigorne que vous voudrez forger. Donncz loi

a

la for–

ge la forme que vous lui voye'L en

ni

n;

la virole "

marguera l'embaCe; la figure

n,

le corps de la bigor–

ne paré; la figure

'1

r,

II

tigc de la bigorne a"ec une

amor~ure

r,

ou une refente aeaioée u recevoir la ma[–

Ce

1

deninée

a

for mer la bigoroe,

Meltez la piece

1

dans

l'amor~u re

r;

Coudez

&

vous

aurez la picce

t

t;

achevez votre ouvrage

a

la torge,

&

vous aurn la bigorne

'V

x;

celte bigorne Cera

'lU'~1

rée

en

'V,

&

ronde en

x.

Ayez de I'aeia ronlé comme vous le voycz en

y;

cela vous Cervira

a

former la table de votre bigorne

°

Meltez cet acier Cur une barre de fer

z ,

foode7..

eelte barre

&

cet acier; donne'l enruilc

a

vOlre mor–

ceau la forme de la [able de VOlre bigorne: Coudez cet–

te uble

a

Votre bigome: trempez enCuile,

&

l'ouvra–

ge Cera achevé,

E N

C L

U

M

E,

f,

m. (

Anae,

)

un des quatre

oC–

[.Iets qu'on rencontre dans la caiCle du tambour,

L'enclllme

en lirué dans la panic la plus ponérieure

de Ola caiífe; on y remarque (.on corps,

&

deux Jam-'

bes ou apophyCes; une coune qni' en Cupéricure, I'au–

tre lon!(ue qui

eli

inférieurc: fon corps ou

la

bale pré–

feme une face ioégale aífez approchante de celle d'une

dent molaire; c'ell par cet elldroit que

l'endllme

ca

articulé aVe<i: le maneau.

Sa

jambe courte

a

une

Ii–

rualion horilontale ; Ca poiote ell 3t1aché.:: par' de

pe–

tits ligamelis auodelIoljs des ou venures des celloles ma-o

no'idienncs; Ca ¡ambe longue eli parallele au llllnche

du

ma"¡'''IJ,

dont elle cn éloignée d'environ ulle li–

glle; la poil1re de cette jambe

fi:

recllurbe un peU

en

le

reJe\'ant pour (¡JI"lIenir ¡'os

orbieulaire,

&

par .con–

C¿ljuem

l'étrier. Vo)'ez leI Planche¡

de Duv crncy,

L'ene/llme

Cuivnnt le témoignage de

l'vlalfa,

a éré

conou des le [ems d' Akxandre Achillil1lls, auqucl il

dOl1l1e la déeouverte de cet ollder; du moins efl·il cer–

tain qu'il ne 'faut point l'attrlbuer avec Schelhammcr ,

a

Jacob de Carpi, puilque luiomeme convien! que

'au–

[reS

én a

voieO! déj a fai t

m~l1tion,

L'e¡!,c/"me

dé m':me que les autres olTeIets de 1'0- '

reille, el! reV elO d'un fin périone arrolé de vaiffeallK

nombreux qul s'y diflribuent, Cur·tout

11

Ca

plus C<lur–

[e

J3mbe,

Voyez

O

S S I!

LE

T S

DE L'O

R

t:

J

L t.

I! .

Arti"e de

M,

le Gbe'V"lier

DI!

J

A U

e o u

R T ,

E

N

e

L

u

M E,

(Glout,)

C'efl ulle maffe

de

[erOdont

fe l"rven! lOuS les lorgerolls,

&

fur laquelie ils pla–

ceot

I~

fe r ruuge pour

le

battrc

11

chaud,

&

lui don–

ner la forme nécdfaire aux ditl¿rens ouvrages qu'il.. en

vCll leo t fabriquer,

L',ne/llme del Glo;¡¡ieTI

el!

tome

femblable

il

celle des Taillandiers ,

&

ils s'en lervent

pour lorger du fer

&

en former les bagucttes qu'ils

cm?loyen[

a

la fabrique des clous.

f/oyez.

PI,

d" Clotto

úr:r

1

'l)jgnette.

E

N

e

L

u

~I

f!,

al

terme d'Aig1tilletiu,

en une

~Cpe­

ce de las , ou de bigorne plate, dunt la CurCac; ell CllU–

verte de plulieurs feutes plus Oll moins grandes,

&

pro–

fOlld~s,

dans leCquelles

<ln

travaille les ferrets, pOllr

lrs arrondir aU·lOur du lacet auque! 011

I~s

adaple .

Vo–

)'ez Plan,he de

l'

A;grúlletier,

E

ti

e

L

o

M

E

E N

B

I

G

o

H

lo¡

I!)

outil

d'Ar'l"ebfljier.

Ctt-