ENe
cffd
Curprenant;
oe
qui o faít dire
00
publlc que
u
11'!-
1011 f'? l
fettlemme ,m loup
'l'U
ce .beval donnoie
1111
C8Up
,Ie.p/~.
L e commencemen t de cet éloge efl d'apres un
é–
nl"':11l qu'on ne
foup~onner3
pas de favorifer M .
Bl–
ehei.'er : 3ufli
I'a-t~il
tempéré, eo ajoulant qu'on
erai –
t"ot&
't'"
ce tablea" ne '·"(/illát.
C'efl comme s'íl eUI
dí.t:
m m ne pouvom empécher 'fu'il ne (oit bea,, ; em–
pechom 'l,,'on ne I'achete. Cel articl. nOft! a ¿té eam–
muni'lw! par M.
M
O
N N O Y E,
Les geos de LeBres y
verront fu r
I'eneaujli'l'"
des rechaches
&
des
cooooil~
llnces qui auroieot píl fe ¡rouver
&
qui ne fe [(ouvent
néanmdins dans aucun des écrits qu'on
a
publiés fu r cet–
le matiere, Ceux qui auroO[
g~rdé
la oeutralilé dans la
eomelhtion de
I'cneau[liq"e,
nc pourront di feonvenir
<jue I'nuteur o'ait momré autant d'impanialilé que .de
Jugem~n t,
en réduifaOl
a
leur julle valeur les prélemions
réciproq ues des ponies oppofées
(Se
qu'jJ n'ait parlé dans
ce morceau avec un foin qui peut inflruire tQut le mon–
de,
&
une v6rité qlli
0<:
doil ollenCer perfonne.
E
N C
A V U
RE,
r.
m.
(111edecine. )
mabdie par–
lieuliere des yelJx, que les Grecs ont nommé ••
í,~I''' '
&
les auteurs lalins ,
cavita'.
L'encnvNre
efl uo des ulceres profonds de la eornée,
dur, femblab:e
a
celui qu'on appelle
foJJett e ;
exceplé
'lu'i l cfl plus large
&
qu'il femble moins rrofond, par–
c~
que
la
coruée
r.
trouvaut émineée, ea un peu pour–
ft'e
nu-dedans
d~
l' ulccre par l'humeur aqueufe.
V o)'e;;.
FQSSETTE.
Cepcndant daos les ulceres des yeux
iI
faut peu
Ce
meme en peine des noms .qu'on leur a doonés, parce
<¡,,'ils ne doivent poi tlt changer la mélhode curalive .
L 'impoctaot efl de tacher de counolrre la nature de ces
ulceres, en former le prognoflic,
&
tra vailler
iI
la gué–
rifon de ceux qui en fonl fufceplibles . La vOe efl rrop
précieufe pour négliger I'é¡ude de lOules les maladies qui
peuvent caufer fa pene; mais pour éviter les répélitions
'lui Ce préCemeroienl fouv6n t dans cet ouvrage, nons
raITemblerons brievement ce qui conccrne les diverfes
efpeees d'ulccres des yens, Coos le mor général
U
L–
e
E RE
n
E L'OE I L .
Árticle de M . le Chevalier
n
E
] AUCÓURT.
E
N C
E 1
N TE,
f.
f.
terme de Fortifica/ion,
ligni–
fic
la e;rconfércnce
ou
le <on/our d" rempart d'"ne
place fortifi!e ,
roit qu'elle fo it eompo[ée de baflions ,
on non .
Chambers.
(.QJ
.
E
N
e
E
I
N TE,
(17ener i.)
e'efl le !ieu
011
le vakt de
Jimier détourne les beles avec fon limier .
• E
N
e
E
N
1E
S, adj. pris fuba.
(({i[l. ane. )
fe–
tes qu'on célébroit
3
la
déd ieaee d'un temple ,
a
la eon–
féeralion d'une ehapelle
,.a
la
rééditic3tion d'une mai–
fon . C'étoien t des feflins
&
dcs daofes. L es jeu nes til–
les s'y eouron noie nt de' fieurs . Nous al'ons aum nos
",cmieJ,
les
J
u;fs ont eu les leurs: elles ont pafTé de
la fynagogue daos l' EgliCe fous le pape Felix.
Voyez
e
o
N S
E'e R A T ION,
T
E M P
LE,
D
E'U I
e A e
E,
él'c.
170yez I'article ftt ivant .
E
N
e
E N I E S,
f.
f.
pI. (
[-/ ifl.
faer!e
. )
rellamalion ou
rénovation, formé de
X"'I" (,
nO!tveau.
C'cfl le nom que les .I uifs donno;ent ;, une fele tres–
{olenndl e qU'ils célébroient le
2;
de leur neuvieme
mois, qui répon d
a
Oos mois de Novembre
&
D éecm–
Dre . Elle avoil élé inflituée
en
mémoire de
la
reflau–
ration OU puriti cation du lemple , fai te par Judas-M a–
chabée.
Les Juifs avoie"t eneore deus
en"ni,,;
favoi,
b
dé–
dicace du temple par Salomon,
&
eelle que
ti ~
·Z oro–
babel apres le retour de la captivilé .
Eucevie
fe dil aum dans I'hilloire eccléfiaflique
&
dans
les ouvrages des peres, de la Mdieaee des églifes ehré–
tiennes.
I/oyez
D
~'D
t
e
A
e
E .
EN CENS ,
e
m.
(Hifl.
nato
da
droglm .)
en
lalin
{htiJ mafcllll,m, olibanum
ofr. . ,í~,,:"' ,
Thé?phr.
&
D iofc.
,.I<a,~.'"
H lppoc. fubflanee réhneufe, d un pu–
ne-pale ou tranfparetlt" en lan,:e.s
femb!able~
a
celles du
mall'e mais plus grolles.
VOICI
ce qu en dlt
M ,
Geuf–
floy: qui en a patlt:: avee le plus d.e briéveté
&
de vé–
rilé.
'L'eneen,
cfl (ec
&
dur, d'un goat un peu 3mer ,
mo,lérément acre
&
r~[ineux,
non defagréable ,
&
d'u:
ne ode"r pénéuanre. Lorfqu'on le jene (u r le
~eu , I~
del'ÍclH aufli.r/'¡I
~rden l,
&
répal1d une ftamme vIve
~Ut
:¡
peine
a
s'éteindre: il 'ne coole pas comme le
mafll~ .
Si on Ic met fous les dems , il (e brife aofli-t/'¡t en
pe~lts
morcc~ur.;
mais il ne fe réunit point comme le manle ,
&
011
ne peut pas le muler comme lui dans la bouehe,
paree qu'¡¡
s'a![3ch~
aux dents.
L.esgou lles
d'enrem
COO! tranrparen les, ob longues
&
Tome
f/.
ENe
515
arrondies ; que.1quefois elles
COn!
feules , quelquefois
iJ
r
eo a rteox enlemble,
&
elles reOemblent a des teflic u–
les ou
a
des mammelles, Celon qu'elles COOl plus ou
lIloins gro(fes: c'efl de-l a que vieonem les non1l ridi–
cules
d'meem mále
&
d'encenJ [(melle.
Quelquefois
iI
y a qualre ou cioq gOUHdS
d'encenJ
de la gro(feur d'un
pois ou d'une aveline , qui Com par hafard auaehées
a
¡'écoree de I'arbre d'ou elles
On!
déeoulé. On ell ime
¡'e,,(Cm
qui efl blanehatre, tran(parent, pur, briUant,
lec .
L'cneem
o été eonnu non-Ceulement des Grees
&
des
Arahes , mais oufli de prefque toOles les nations,
&
dans
10US le s tems. Son u(age a élé tres-célébre
&
tres·fré–
quent dans les Cacritices; ear autrefois on les faifoi t a–
vee de
l'encenJ,
&
on s'en ferv oit, eomme l'on s'en
Cerr encore a-préfenl, pour e"citer une odeur agréable
dans les lemples. CeHe coa tome a preCque pa!lé parmi
toutes les nalions , dans lOuteS les religions ,
&
dans tous
les lieux,
Les aOleurs ne eonv ienneot pas du pays natal de l'e,,–
cenJ .
Quelques-uns prélendem qu'il n'y a que l' Arabie
qui le produit;
&
eueore que ce 'n'efl pas ce pays-lil
lout enrier, msis feulement la panie que I'on appd!e
Saba .
D'aulr es veulcnt que l'Erhiopie, dont quelques
peuples s'appelleO!
Sablen"
porle auffi cme raeine odo–
riférante.
Nous (ommes eneore moins cerrains de I'arbre qui
fournit l'
eneem.
Pline eo pgrle fon obfeurément,
&
fuppofe que c'efl le terebinrhe. Théophralle afTure qu'il
efl haul de cinq coudées> branchu,
&
que Ces feuilles
refTembleo t
a
eelles du poirier . D'aurres cependalll, dit–
i1, fOlttiennent qu'i1 efl Cemblable au lentirque;
&
d'au–
Ires , qu'i1 a I'éeorce
&
les feui \les du laurier. D iodore
de Sicile Ini . donne la figu re de I'acaeia d'Egypte,
&
les feuilles de Caule. Garzias afTure que I'arbre de
I'en–
eem
o'ell pas fon haO[,
&
que fes feuillcs COnl Cembla–
bies
i\
celles du lenlifque. Thevet au eonrraire fcut ient
qu'¡¡ reOemble
au~
pins qui fourn ifTetH de la réline.
Ce que quelques-ul1s appellem
parf1lm
OU
cncem deJ
']uifJ
(
paree qu'ils s'en ferv oient [ouven t dans leors tem–
pies) , efl une ma(fc feche, un pcu réiioeufe, rougdrre
eo écoree , qui a I'odeur pénélrante du llorax liq uide.
Cerre ma(fe efl faile des éeorees de l'arbre appellé
ro –
fa·mnl/a"
que I'on (ait bouil lir,
&
que I'on exprime a–
pies que I'on en a tiré le florax liquide: eUe n'efi bon–
ne qu'i\ bruler.
La
monlle "'",ccm
n'efl autre chofe que les mieHes
ou les petiles panies qui fe fOnl formées de la collifion
des grumcaux
d' e",em ,
par le mouvement de la \'oitu"
re ou aUlrement.
L a
fuie d'encem
efl eCHe
mamte d'eneens,
brulée de
la maniere qu'on brO le
I'arean~oo
pour f.ire du noir de
fu mée .
L 'lcorcc d'eneens
efl I'écorce de l'arbre IhUlif<re. El–
le a prefque les mémes qualités
&
la meme odt or que
l'encenJ
3ufli fai t-on entrer ceHe écoree dans la com–
pofilion des parfums enfi ammables ;
Ola:.
on' n'en apporte
plus guele,
&
l'on fubailue
a
fa piaee
l'encem
d,~
']" if J·
/
.
Le
gol'Pot
s'appeIle
grOJ
mce,,~
ou
ence'" eommun,
a
la dltférence de
I'oliban ,
qu'on nomme
encenJ
fil'l,
L'encem marbré
efl une des efpeces de barras.
V o)'.
BARRAS.
V eneenJ dn ¡ndeJ,
qu'on appelle
v ~lgairement
e'!–
tinJ de Moehn,
quoiqu'il ne vienne P?IDI de ceue 1'11-
le d' A:rabie arrive en Europe par les valOeaux des eom–
pagnies des' lndes;
0~1
\'appone en ma(fe, ?uelq uefois
en petites larmes , mals touJours fon chargé d ordure .
11
efl r.ougeá lre,
&
d'un gout un peu a.mer:
Quel~ues
é–
pieiers-droguifles le vendent pour
v r~1
ollban : e efl de
lem part une erreur OU une trompene.
.
L'encens de 'l'h1lrinJe
efl, comme on le ' dlt. dans le
diétionnaire de T révoux , la réllne que fournl(fent les
pios de la Turinge ,
&
fiH-IOO[
tnl
t,erritoire de Saxc,
qni abonde en
fOI~ts
d'c
ces
f~)rres
d
arbre~ .
!.:es four–
mi, fau\'ages en rement de pems grumeaux qu elles en–
foüiOen l dans la tcrre , quclquefois Ju(qu'a qualre piés de
profondcur. Ll eerte poix , par la ehaJem
foOlerr~ine,
re~oit
un nou l'eau degré de eoélion,
&
fe rédul r en
mafTe' on la ti.e enfu ite de terre par gros moreeaux ,
&
e'eri ce qu'on appelle
eneem de T h1lringe,
qu'oo veod
hardimem poor de
l'encenJ.
Voyez
l'Orié!ographie de
M .
Schut.
/Irticle de M. le
C
hevalier
n
E
J
A U–
e OURT.
E
N
e
E N
S
( P harmaeie
él'
Mat. mld.
)
Cene
rér.neCOI
re dans beaucoup de compolírions pharmaceutiqoes
officinale s. Les G,rees ,
&
les Arabes fur-lout, I'c!nplo-
T t t .lo.
r
Oleu ,