EMA
4-5°
J"
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dont on la eouvrira , en fera moins expofé
a
,m,!'
,
ue
(j
l'alliage élOit lOut rouge.
ve~1Irf;ud ra
reeommandcr
:l
l'orfé vre de rendre fon ?r
.
& bien net de le dégaser exaél:ement qe pai/-
J
blc n&P~
vent . (aos' ces précau tlons il fe fera imman–
es bl ee
JI
des' foutRures
a
l'imail,
& ces défauls fe–
qua em
1
ronl f.1ns remecje.
,
O
éfervera autour de la plaque un filel qu on ap-
l1 o r "'1
bordemcl1&.
Ce filel ou bordement reliendra
pe e su...
d
b
l
f,
'é
¡–
],ima;I,
& I'empeehera e 10m er , or
q~
lam app l·
ué on le prelfera avee la fpalule . 0 0,
I,UI
donner,a
~~-
innt de haUleur qu'oo ·
ve~l,
do.'me r .d epallfeur a I
e-
'1'
mais l'épailfeur de I
,mar!
vanatlt felon la na–
iu~~
de
l'ouvr~ge ,
il
en
en de m crne de la hauteur du
fi lel ou borclemenl . On
ob(crve~a ~el1l~meO!
qu.e
q~and
ia plaque n'ea poinl
,eonl~e-éma¡J lec ,
¡J
raud~a
q':l e lle
foil moios ehargée d
Ima!1
paree. que
.1
Imqr!
m is au
' feu tiranl I'or
ii
foi , la plcee
~ev lendro.11
convexe.
Lorfque
!'i mail
~e dO~1
pOlO t COl1vm loule la pla–
que, alors
il
faur
101
pratlquer un logemelll. Pour
~el
cffel on Irace fur la plaque les
,:oll ~ours
du de frelll;
on fe fert de la m ine de plorpb , enfulte du burin . Oll
champleve (Out I'efpsce renfermé dans Ics co nlo urs d u
delfein, d'une profondeur égale
a.
la
ha~teur q~'on
CUI
.donnée au ti let,
ti
la plaque
;lVOII
dp elre elllleremelll
émaillée.
00 champleve
ii
¡'éehope ,
&
cela le plus
ég~len1Cm
qu'o n peu! :
c'e~
une auen.lio n qU 'il ,
~e t:~UI
pas nég li–
ger. S'il y a VOH une .émll1 cnce ,
1
' mar!.
(e
Irou vaot
. plus foible eo
~et
endrol l, le verd pourrOl¡ y pOl1JJ a.
L es UDS pratiquenl au fond du champlever des hachures
jegeres
&
ferrécs, qui
(e:
croifen l en 10US fens: les nu–
tres y fonl des Irails ou éra fl ures , avcc un bou! de li–
m e calfé quarrémenl.
L'u fage de ces éraflures ou hachures, c'ell de don–
Der prife
a
l'¿mai/,
qui , fans ceue précautioo,
~ourroil
fe féparer de la plaq ue. S i I'o n obfervoil de trem per la
piece ehamplevée dans de l'ean régale atfoiblie, les iné–
galilés que foo aél::o n formeroit (ur le ch am plever,
pourroienl remplir merveilleu(ement la vc'e de l'an ille
dans les hachu¡es qu'il pralique: c'ef1 un e expérience
a
f aire. Au relle il eU é. ident qu'ii ne faudroil pas man–
<Juer de laver la piece daos plufieurs eaux, au fonir de
l'eau régale.
Qlloiqu'il en foil de celte conjeél:ure, lorfque
la
pie–
ce
ell
champlevée , il fau I la dégrailfer . Po ur la dégraif–
fer on prendra une poignée de cendres g ravelées qu'oo
fera bouilJir daos une pin te d'eau ou env iron, avec la
p ic€e
a
dégrailfer. Au défaul de cend res gravelées 00
pourroil fe fervir de cel les d u foyer,
ti
elles éloieot de
h ois neuf; mais les cendres g ravelées leur fom préféra–
b ies.
Voye<.
C
E N
¡j
R E S •
Au fortlr de ceHe leffiuc on lavera la piece dans de
r eau daire ou I'on aura m is un peu de vioaig re;
&
au
f on :r de ce melange d'eau
&
de vinaig re , on la rela-
v era dans l'cau daire .
.
Voi l¡\ les précaulions qu'il importe de prendrc fur
]'or; mais on fe détermine quelq uefois , par économ ic ,
?
émai ler fu r le cuivre rouge: alo rs o n
di
obl igé d'am–
boutir tou les les pieces, q uelle que foil la fi g ure qu'
elles aycn t, ronde , ovale , o u quarrée . L es amboulir,
pans ce He oceafion , c'el! les rendre con vexes d u cÓlé
3
peindre,
&
conca ves d u cÓ té
il
contre-émail ler . Pour
cet effé l
iI
faut a voir un poinc¡:o n d'acier de la m eme
f';lfme qu'elIe" avec un bloc de plomb; o n pofe la
pleee fu r le bloc ; o n appuie delfus le
poio~on ,
&
1'0 n
f rappe fu r la lele du poinc;on a vec un marteau .
11
faut
frapper a(fn fort pour que I' em preinle du poinc;oo, fe
fafre d'un feul eoup. O ri prelld d u cuiv're eo feuilIes ,
pe l'épaifreur d' un parehem in .
Il
fa ut que le morceau
<ju'on emp loye , foil bien égal
&
bien oeltoyé : 00 paf–
fe Cur fa fur faee. le graloi r dev ant
&
apros q u' il a re–
C;(\
l'empreiote. C e. qu'on 'ce propofe en l'ambouli{fant,
e' efl de
lui donner de la fo rce & de I' empecher de
s'envoiler.
'
t
~ela f~ii,
iI
faut fe procurer un
Im"il
qui ne foit ni
t~~ r~
nI dur: . tro p lend re, iI en fUJet
a
fe feodre;
co~l
ur '. on [Jfque de fond re la plaque, Quant
á
la
lait e,\[,
~
faul que la ph e en foil d'un beau blane de
d u 'ara' e Lparfall., s'il réunit :\ ces qualilés la fin elfe
"
1Il.
e graln de
1"
'1
r
fi
fi l' d . d
fa fu rfaee d'o ' "
emal
,era n,
1
en rOIl e
gal, li(fe
&
~I:I.
s en rera délaehé un éclal, parolt é -
On prendra le p'
d'l
.
,
coups de manea· m
mad,
on le frappera
a
pellls
d oio t O n recueil'le' en le COlllenant de l' eXlréqlité du
., .
ra tous Ics pCI' é 1 d
r
"ieue ou'oo élendra fur
~
'.
lIS e als nns
UtlC
,er-
.
•
0 1,
on les ¡neUra dans un lT\or-
E'MA
tlcr
d'~gale,
co quamilé proportionnc!e au befoin <ju'on
eo a . .O n verlera un peu d'cau dans le mon ier : il faut
que ecue eau foil froide
&
pure: les anines préfercnt
celle de fOlHainc
3
cclle de riviere. On aura une mo–
leue d'3gale; o n
broy~ra
les. morceaux
d'imail,
q u'o n
arrofera a mefu re qu'ils fe pulveriCc rolH:
iI
ne faut jamais
les bro yer
á
fec. 0 11
fe gardera bien de com illuer . le
broyement Irop long - lem s. S'i!
~ n
ii -
propos de ne
pas femir
I'/mai/
gravel eux, foi l au toucher, foil (OU·S
la moleue, il ne faU! pas 'non plu s qu'i1 foil en boue:
on le réduira en rnolécules <'gales ; car I'ínégalilé fup–
pp fant des g rains plus pelits les
U[lS
qu e les autres , les
pelils oe pourroient s'arranger autour des gros, fans'
y
lailfer des vuides inégaux,
&
(ans occafi onncr des vems.
00 peu I en un bon quart-d'heure broyer aurant
d'/mail
qu' il en faut pour charger une boile.
,
11 Y
a des artia es qui préleodent q u'aprcs avoir mis
l'imail
en pelils écIals, il fauI le bien broyer
&
purger
de res ord ures avec de l'eau fo n e; le laver dalls de
l'eau cIaire , & le broY.J!r enfu ile dans le m on ier . M ais
ceue précaution en fu perAue q uand o n fe fen d'un
moc–
lier d'agalc ; la proprelé futEl.
L o rfque l'
imail
ell broy é , 00 verfe de
I'ea~
deCTus ,
on. le lailfe dépo fer, pu is on décante par incIinatioo l'eau,
qlll empone avee elle la leimure que le mo rlier a pu
do nner
a
l'lm" il
&
a l'eau. On cominue ces lo tiolls
jufq u' a ce q ue I'cau paroilfe pure, obferv am achaque
10lio n de lailfer dépofer
l'
Imail.
O n ramatfera da'ns une fo (\coupe les ditférentes ca'ux
des 100ions,
&
00 les y lailfera dépofer. Ce dépÓt pour–
ra (erv ir
ii
co ntre-émailler la piece, s'il en en befoin.
T andis qu'o l1
prépare
l'l mai/,
la plaque champlevée
trem pe dans dc l'eau pure
&
froide :
il
faut I'y lailler
au moins du foir au lendernain; plus e lle y rdlera de
lems, m ieux cela fera .
11
fau l IQfi jours eonferver
l'¿mgil
broyé couver! d'eau
jufqu'a ce qu'oo l'cmploye ;
&
s'i1 y en a plus de bro–
yé qu'on o'en emplo yera, il faul le lenir couven d't au
feconde .
P our l'employer il faul avoir un chevalet de eu ivre
rouge ou jaune. Ce chevalet n'di autre cho fe qu'une
plaq ue repliée par fes deu¡ bouls. Ces replis lu i fer vent
de piés ;
&
comme ils fom de hauteurs inégales, la (ur–
face du chevalet fera en pIaD iocl ioé . On a une fpalu–
le avec laquelle on prend de
l'ém"il
broyé, & 00 le
mel fur le chevalet, ou celte po n ion qu'on veut em–
ployer s'égo ulle d'u ne panie de fon eau, qui s'élend le
lo ng des bords du cheval el .
11
y a des aniOes qui fe
pallent de chevalel . On repren d peu-a.-peu avee la fpa–
tule
I' émai/
de de(fus le cheva le l,
&
on le pa rle dans
le champlever de la piece
¡¡
émailler, en
commen~aot
par un bout & finillaril par I'autre. On fupp lée
a
la Ipa–
IU le avec un cllre-dcol: cela s'appelle
charg er .
11
faue
q ue celle pr emiere charge remplilfe tour le ehamplever,
&
foil au niveau de l'or ; car
iI
s'agit ic:i d'une plaque
d'o r .
N
ous pnrl ero lls plus bas de la maniere doO!
il
faut charger les pl aqu es de euivre; il n'en pas nécef,
faire q ue
l'lmai/
foil broyé pour cene' prem iere char–
ge , ni aum fin, oi au m foigneu(ement que pour une fe–
conde.
Ceux qui n'om poi ol de chevalel, onl un peli! go–
del de fayence dans lequel ils uaofvafcne
l'lmail
du
m on i!:!r : le fond en ett plal ; mais ils le liennenl
UI\
peu incliné , afin de détermioer I'eau
ii
tomber d'uu
cÓlé .
L orfque la piece en chargée, on la place fur l'e)(–
trémité des doigts,
&
o n la frappe legérement par Le,
Cótés avee la Ipatule, afi n de dooner lieu par ces pe–
tiles fecou lfes aux m olécules de
I'¿mail
broyé, de fe
compofer entr'elles , de fe ferrer,
&
de s'arranger.
Cela fail, pour retirer I'eau que
l'lmilil
chargé
peu~
eneore comenir, 00 place fur les bords un linge fin,
blanc
&
fc e ,
&
011 I' y lailJe lant qu'il afpire de I'eau .
11 faut nvoir l'altention de le changer de eÓté. L orf–
q u'i1 n'afpire plus rien des bords , 00 y fai! un pl i lar–
ge
&
plat, qu'on po re fur le m ilieu de
1'lma;1
ii
plu–
lieurs reprifes; apres quoi on prend la fpatule ;
&
on
l'appuye legércrnen l fur IQUIC la fmface! de l'
émail,
fans lOulefois le déranger ; car s' i! arrivoit qu'i1 fe dé–
range~ I,
il faudroil l'
~umeél:er
derechef, afin qu'
il
fe difposi t co nvenablement, fans le lirer du chample–
ver.
'Quand
la
piece en feche , il faul l'expofer fur des
cendres chaudes, ati o qu' il n'y rene plus aucune humi–
dilé . Pour Cét etIel Qn a uo morceau de laule percé.
de plufieurs pelits Irous, fur lequel on la place, La pie..,
ce ell [ur la taule, la
I~u!e
en fur la ceodre : elle re..,
lle