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ELU

" maje/U ne foufrriroi t jamais qu'on diCe qu' un cadel

de la maifon de Lorraine lu i auroit fait perdre terre ;

" encare moios qu'on la vut mandier a la pon e d' un

" prince étrnnger . N on ; Don, Sire , il n'y a ni eou-

ronne ni honneur pour vous au-dela de la mer:

fi

" vous alle? au-devant du feeours d'Angleterre,

iI

re–

" culera; fi vous vous préfelHe? au pon de la R ochel–

" le en homme qui fe fauve, vous n'y trouvere1. que

" des reproches

&

du mépris. Je ne puis croire que

vous devie1. plOtót ticr votre perfonne

a

¡'inconfiall '

" ce des fiots

&

a la merci de I'étranger,

'lu'

iI

tanl

de bravcs gcmils-hommes

&

tant de vieux foldat s

" qlli fOn! prers de lu i fervir de rcmparts

&

de bou–

" eliers:

&

je fuis trop ferv iteur de votre majené pour

" lui diffi muler que li el le cherchoir fa Ctireté ailleurs

" que dans leur vertu, ils feroient obligés de chercher

" la leur dans un autre pani que dans le fien .

Ce difcours faie un efret d'autant plus beau, que M e–

l cray met lel en efret dans la bouche du maréchal de

lliron ce qu'Henri

IV.

avoit dans le creur .

JI

Y

auroit eucore bien des chofes

a

dire fur

l'

élo-

1"mc.,

mais les livres n'en difem que trop '

&

dans

un fieele éc1airé , le génie aidé des

exempl~s

en Cait

plus que n'eo diCent tous les maltres .

Voye::

E

L

oc

u–

T ION .

E

LO QUE N T , adj.

(Bel/a·lettra)

On appelle

ainli ce qui perfuade, touche, émeut, éleve I'ame:

00

dit un auteur

lIo'fume,

un difeours

¡¡o,plene,

un ge fie

lIo'fuen/. Vo yez

aUI mots E

L

o

CUT'I

o

N

&

EL

0-

Q

u

E NCE, 'les qualités que doit avoir un difcours

¡lo·

'lu<nt . (O)

E L

O S S

I

T E S,

( Hift.

nat . )

pierre dont on ne

nous dir rien , fioon qu'en la portam on fe guérir des

douleurs de rere; c'en

a

Ludovico D oJce que I'on el1:

redevable de ce dérail.

E L PHI N,

( Glog. mod. )

ville do comré de Ro–

fcommon, en Irlande.

L Ol1g.

19. 20 .

lae.

j'3.

j'6.

E L S E

~

A I T E S,

Voyez

E

L C E S A 'j T E S .

E

L S TER,

C

Géog. mod. )

ville du cereJe de hau–

le-Saye, en Allemagne: elle el1: firuée au confluenr de

l'Eller

&

de l'Elbe .

L ong.

3 1. 20 .

lat.

j'I. 28.

EL T E M A N,

C

G/og.

mod.)

ville de Franeonie,

en Allemague; elle en firuée fur le Meio .

Lo"g. 28.

21

lat.

49.

j'8.

E L

U,

adj.

e/téluJ,

choifi,

en

T hiologie,

&

fur–

tour dans

l'

Ecritu"

-

fainte,

fe ¡Jit des fain ts

&

des

préde!linés : en ce fcos les

¡¡ÚJ

font ceux que D ieu a

choifis, ou antécedemmeo t ou conféq uemmem

~

leurs

mériles , pour leur accorder la gloire éreenelle .

Voye::

P RE'DE

S

T

1

NAT ION.

Dieu, qui a prédefiiné les

lIúJ

a

la gloire, les a au ffi

prédeninés

a

la grace

&

a

la perféverance, qui font

les moyens pour parvenir

a

la gloire.

Daos uo fens plus général, les apÓtres ont donné

sux 'premiers chrérieos le Dom

d'llúJ ,

paree qu' ils a–

voient

re~u

la grace de la vocatioo au Chril1:ianifme .

I/.ye::

V

o e

A

TI

o

N.

Chamben . CG)

E

L

u,

adj.

('Jurifprud.)

e(t celoi qoi en choili poor

remplir quelque place,

0 0

pour recoeillir une fo ccer–

fio n .

Celui qui achete pour autrui, déelare que c'el1: pour

fon ami

élú

ou

a

élire

.Voy.EL

EcTlON EN AMI.

ELUS SUR LE FAIT DI! L'A IDE, étoient ceux

q'ui élOienr choilis .par les états, pour alfeoir

&

faire le–

ver les aides

&

autres Cublides accordés au roi par les

états.

I/oyez '; ·devant

E L EC T IO N .

E L U CLE

R

C,

l/oye:: ci-apreJ

E L U D U C LE

R–

G E' .

E L U D U C LE R

G

E'

ou

p·O

U R LEC LE

R G E' ,

étoie une perfonoe choifie par le c1ergé de France, dalls

fon ordre, pour aa eoir

&

faire lever fur touS les

membres du clergé, la part que chaeuD d' eux devoit

(upponer des aides

&

aurres fubventions que le cJergé

payoie au roi daos les befoins extraordinaires de I'érar,

de meme que la noblelfe

&

le peuple.

Voye::

ce qui

eo e(t dit ci·devant

au mot

E LEC T ION S,

&

ce qui

fera dit

au moe

E T AT S.

E LU,

oa Con{ti/ler d'une éleéfion,

e(t un des juges

qui fOOl la fonélion de confeillers dans les tribunaux

appellés

n.élionJ .

On donne auffi quelquefois le 110m

d'éJIIJ

~

tous les officiers de ces rribunaux, c'en-a-dire

au

pr~lident,

lieutenant,

&

aaelfeur, de meme qu 'aux

confelllers..

Voye:: ci·dev ant

E LEC T IO N

S .

E

L U

S.

e

o

NS.E

1

L LE R S DEL A

M

AR E'e .

1/0-

)'n

E

L U S D

l!

L A

M

A R E E •

E LU!i. CONSEiLLERS l)E V"LLE : ils font,

E L U

445

nommés

ll11s

daos des priviJéges de M acon accordés

par Philippe de Valois en Février

1346 ;

ils' [onr nuffi

aillcurs nommts

prudhommeJ

&

'lrlJ.

E LUS

J)

ES D E'C

J

MES, étoienr les memes que les

éltlJ

du e1ergé: ils faifoiellt I'a ffi ette

&

ré~artil ioo

des

décimes

&

aurres fubv entions payées par le clelgé .

Vo–

yn

DE'crM Es

&

EL ECTIONS.

E

L

U E

e

CL

E

S

J

AST

I

Q

u

E,

élOit celui qui étoit

choili par le clergé .

(/ol'ez

<Í.

devant

E L U D U

CLE

R GE· .

E

LUS

011

E

C

n

E

v

I NS, ces termes élOient autre–

fois fynonymes en quelques provinces .

ELUS DES ELECTIONS.

lIoye::

E LlI.CTIONS ·.

E

L US D E

S

E T AT S, c'en·a·dire ceux qui foot

1-

/tiJ par les

ér~ts

généraux du royaume ou d'une pro–

vinee, pour faite l'affieHe

&

répartilion des impofi rioos

que le pays doit porter.

Voye::

E

LEC T ION S

&

ETATS .

ELUS SUR

LE

FAIT D ES FINANCES DES

Al

J)

ES, étoient les memes 'lPe les

élt2J

fur le fa ir de

I

I·aide.

.

E LUS S

U

R

L

E

F· A 1

T

D E S

G

A

JI

EL L ES : on

donnoit quelquefois ce nom aux premiers prépofés qui

furent établis pour avoir I'intendance de la gabelle du

fel, parce qu'ils étaient mis par élcaion des rrois étars ,

de m €me que les

élúJ

des aides

&

des raillcs :

011

les

appella depuis

gr¡" ,tierJ contróleurJ de la gabeJle,

&c.

ou

officierJ de< grenicrJ

a

f.l .

E

L

u

S

G

E'NE'R A U

x;

on dOODOit quelquefois ce

oom

a

ceuI qui étoieot

élllJ

par les érars généraux du

royaurne ou d'uoe provioce, ou aUl géoéraux des ai–

des qui étoieot

IllIs

par les rrois érats; dans les der–

niers rems on donnoit ce oom aUl

éJúJ

de chaque dio–

cefe, pour les dininguer des

11th

partieuJiers qu'i1s com–

merroient dans chaque ville.

Voyez

E LEC T I ON S .

E L US S U R L

E

F

A

I

T

D

E l. A

G

u

E R RE, dans

quelques ordoonances i1s font ainó appelJ és par abbré–

viation de ces termes

IMI

fur le fait de · I'aide, ordoo'

née pour la guerre.

ELUS SUR LE FA/T D E L'IMPo s ITloN Fo–

Il

A I NE, éroien! les perfonnes

IltieJ

par les érars, qui

faifoient l'affiette

&

levée de l' impolition foraine .

11

en en parlé dans un réglement de Charles

V,

du

13

JuiHet

/ 376,

&

dans des lemes du

Ij'

Novemb.

1378.

I/oiez

ELECT'ONS.

E L US

D

E

S

J

u

r

F

S, éroient une ou deux perCon–

Des que les Juifs demeurans en Fraoce choililfoicm en–

tr'eux, fuivant la permiffion que le roi Jean leur en

avoit doonée au mois de Mars

1 360,

pour ordollner

faire alfeoir

&

impoCer lailles ou

<"ciJlette<,

comme

bon leur fembleroi r, pour fournir

11

leurs dépenfes com–

muues .

E L US LA

¡'

CS , étoieot ceux qui étaient choilis par

la noblelfe

&

par le riers érat , pour ordonner de I'af–

liette

&

levée des aides

&

autres impofirions avec l'éI"

du c1ergé.

1/

"yn

E LEC T ION S .

E LUS DEL A M AR E'E

O"

C o NSEI L L E R S ,

e'ell ainfi que le confeil des marchauds forains de ma–

rée en qualifi é daos les anciennes ordonnances ,

00-

tamment dans des leures de Charles

V ,

du

w

Juin

1369;

c'étoient eux qui merroiem par éleaion les ven–

deurs de marée .

lIoyez

/.

tr. de

1"

P olice

de la Ma–

re,

t ome

¡l/.

liv .

P.

ch.

V .

E

LUS D E M E

R .

l/oye::

E

L US DE L

A

M

1\ –

R

E'E .

E L US

D

ES

M

E'T I

Ji

R

S,

c' éroient les jurés de

chaque mérier , que I'on

apP,el~oit

ain!i

d~ns q~elques,

vill es, comme

a

Tournay ou 1I

y

en avolt trOls dans

chaque rnérier ;

il

en ell parlé dans des lem es de Char–

les

V.

du

7

Février

136f·

E L US S UR

f.

E

F

A I T D ES M o NNo I ES, fu·

rent érablis eo conféquence d' une ordonnance du roi

Jean , du

28

D écem?re

13fí;

ils. éroient différcos de

ceux qui fu rent érablis pour les aldes par la meme or–

donnance .

E L

U

S S U R

f.

E F A I T

J)

ES O C T ROl S

0*

T Al L

L

ES

J)

ES

V

J

L LE

S .

Voyez

ce qui en en dit

ci-devant

alt

mot

E

LEC T ION

S ,

a

l' occafion de

l'ordonnance du mois de Mars

133 1 ,

pour

la

ville de

Laon .

E LUS P A RT r CU L

1

E R S , étaient d' abord les

lieutenans ou commis des

IllIs

de chaque diocefe , ils

forent enfuire érigés en rirre

d'

olE ce : mais ces

,/lIs

particuJie,'

ont éré réunis aux

litis

gélléraux .

V oy .

E–

L ECT I ONS .

E

r.

u

S

J)

ES POI

S

So NN

1

E RS DEL A M

A R 1'.'8

¡¡.g

A

I

e

HE, c'ell le litre <tue l' on donnoit en

15f I

aux