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,

+02

E LE

íi

u'il efl <ir,

le fecood, le

cor~s ,s'éleét~ifant

i\

me ure la

q force avec

tiré,

&

cer effer dUlljpuaor ll1f1an,l3oemenr urra cncore

Jaquelle

iI

ea auiré, ceHe )llante,e n:

;¡~ribUer

ii

la

f'~rvir

de )lleCure ;

p~r~e

qu'oo pourr s attirant ce qU)

dimioutioo, de .1:éleétncJté

.d~J~¡::~Jri~ftiOO

d'u c¿rps at–

lera prodUlr UOll:¡uement yar .

elles augmeoreroor

liré;

/i

I'on fe (en ,des

algrette~e'Joo

le oomhre

&

la

d ' .

n feuJemen¡

~,

",

ou ImIOUef On

!,

n.o -.. du

f.

neme des corps éleétrt-

figure des partl!'s ¡lIgues

l

s · corps non éleétriques

[lis,

mais encore (elon .qt e ;u moins prcs. De plus

circonv oifins en [cro or : us ar )e Rnidé éleétrique quí

ces aigreues .itant foréml

;'5

·f..,s

l'éleétricité diminuera

s'écha e des COI'PS

e.I'Ln.e,

,pp ue oes corps auroor un pljls grand

no~-

d autaor plus q u 'de parties capables de rerulre des al-

bre de pOlOtS o

1

... C

&

e ces pauies fcroor p us l!lgues .

e mo-

grettes ,.qu

.

f"

'C;

'

{j

n 'n

en rem dooe .encor.e Impar a.'t , pUl qu orure . o

1-

~crritude,

00 oc pourra en hlre ',lfage fans falre .

~er­

dre auX corpS éleétriques une parlle de leur

~I.eétrtclté :

Enón les étinceJles o'.eo fournllfent pas un plus .eer.

lain ' ear ces étincel)es (oor plus fortes ou plus fOlbles

fe¡o~

que la maife des e,orps

éle~ri(és

ell .au,gmentée

ou diminut e, (e1on que Ion, les llr; de parues plus On

moios IiOes .de l:¡ ,(urf,'lce d un meme corps , DU que

1'00 les tire ¡lvec des co.rps qui ap'procheor plus ou

moins de la ógure fphérigue,

17oye2:.

E

L E

e

TRI

e

1-

TE' .

11 ré(ulte dI,! tout cela 'lue la répulfion ., com–

me je l'ai dir, .ell le Ceul mayeo silr

&

géuéral . dont

on puiae

C~

fervir pour )nefurer la force éleétrlque:

c.'efl aum celui que nous avoos employé M. le che–

valier d'Arcy

&

moi dans l'infirumellt dont Je donoe–

rai

la

defcriptioo daos un moment,

&

'lui ell, ·ti je

oe me trompe , le premier

élearometre

que

I'Dn

air

·exécuté.

Cep~odaot

Dn

,dira peur-fue, comme je fais

<ju'on I'a déja fai r,

''f,,'il eft trop-tót de pel1fer

a

un

éleétrometre;

'1,,'il faHt ava"t tOrttes ehofes 'fue ce 'l1le

¡'on veue mefurer foie faijiffable de eout point,

Jans

'1uo; /a y-ujrtre ne faie 'fu' embrouiller.

Mais je de–

maoderai ce qu'oo elltend

par

u

[aififfable de touf

point:

Ii

on enteod .qu'un

lIearometre

doit lIle(urer

a–

la·fois l'smaétiou, la .répullion , la grandeur des aigrer–

¡es, la forc\,- des étioceHes,

&e.

c'ell demander un

etre ehimérique. M ais

Ii

l'on .entend feulcmeor qu'en

me(uraot la force

éleéhiq ue~,

ou en OOjlS montrant fes

varialioos,';l doi!

.nOllS

indi.quer toutes ceHes qui en

doiveot rlOfulter dans les pl¡éno,¡nenes dont je viens de

faire mention (lorCque toutes les .circooflances rellent

abfolumeot les

mémes

),

on a raifoo; & c'ell, je puis

l'afsarer, ce que fait

1'¡ learovzetre

dont il (era que–

fiion dalls eet anicie. Car

Ii

routes les circoollances

d:un Cyllcme de corps .éleétriques rellent ¡es m emes

amfi que eeHes

d~s

corps qui les env ironoellr ; quand

cet inl!rum.ent

m~rquera

que la force

éle~rique

el! aug–

memée, les aigret.tes

des

~orps

éleéhifés devieodrollt

plus grandes

&

plus ,vives,

rattra~i()n

fera plus fOrle,

&

les étinceJles que l'on tirera avec le m eme corps

& des memes poillts de la furface d'un . des corps éle–

c1rifés, (erom aum plus fortes,

&c.

¡\1ais Ji /,on fup–

poCe

la figure de ces corps chaogée, leur maife aug–

m:otée

00

dirniouée,

&

les

corps circonv oiJins plus

p~es

ou plus éloignés ; alors

l'é/eélro/1Zetre

n'illd iguera

ni

oe pourra iodiquer diverfes variétés des .phénomeoes

dont je viens <le pl\r1er, qui réCu!tent uniquemeor de

ces chaogemeos de maífe, de figure ,

&c,

parce qu'il

fuf!jfem, comme je l'ai expofé plus haut, pour pro–

dUlre des différenees <lans ces phénomenes, quoique

la

force éleétriq ue fo it loiljours au merne dégré <lans

ch~que

partie qui CO!llpoft; le fy!leme pe corps

41lO'

ét"fés ,

JI

fuit de LOut ,Cecí , qu'il

n'.eft poil1t trop toe

pour

p,enfer

.11 .

un inllruQleot ferV3nt a mefurer la force de

1 éleéhlcné; que la ¡epullion nous fouroit un moyen

sar

,&

gén~r~r

<le le faire;

&

qu'un

Ileélro/1Zetre

con"

ar~lt

en

e~n~équeoee,

loio d'embrpuiller, peut au con–

~i~~e

éc1a"pr

pe~ucoup

de diffieultés;

&

e'en j'oCe

v '

a'

M

qu,a fal t 1

( Iearometre

fuivant, nous <Iyant fer"

f~i[S

& '

d A,rey

&

a moi a oous afs arer de .p!uGeurs

ce élcé\ri ntr autres

pe

.ceux-ei : favoir,

1°,

que la for–

c omme ¡que

eCl

WUJOurs {:o¡nme les furfaees

&

no!}

<les qui

p~~

f.;aifes..

J,0:

-<ju'elle a la propriéré .des .Ilui–

égalemetlt que1 10ls rle. pref.ljon fe répaodeot roajours

tion

& c

V

s qUE e fOlent les eaoaux de communiea–

moir'es

d;

l'

I;;=~é

.1,

E

e

TRI

e

1 T E'.

17oye2:. les nzé-

De[criptlon

4~ r~í

de

1749·

pag,

63·

ft

B

pleio d'eau

(pí~Pheere.

Dans un grand vafe

,boutellle

e

D

-de ...

er~

y(.

fig.

7S ), on plonge une

.

e '. que les marchands appellent.

E 'LE

~fif

p'h;/o[ophif/ue;

a

I'extrémité de cette bauteille,

<00

ad~pte

une vergc

17

parfaitemeO! cy lindrique d'une li–

gne <le diametre

&

de )

2.

pouces de long . Le vafe

/1

B

fe reco.uvre d'un.e plaque de laiton

H

pereéc d'un

grao<l

t~ou

ii

foo .ceone (qui .en auffi celui <lu vafe),

a(in que la verge .,puiíIe paíIer a-travers .1res-JibrerneO!_

Sur l'extrérnit.é Jupérieure de la verge , on fair eO!rer

une petite plaque .circulaire

L

de hiton <le 14 lignes

I

~

de <lillmetre, L',ceuf .ell plon,gé dans le vaCe

/1

B

( plein <l'eau, comme je I'ei déj

a

dit)

ii

une ceuaine

profondeur, qui doit etre lelle, que

l'm~ument,

étaot

en repos , c'cll-a-dire n'étan¡

pa~

,éle{tnque , 1extré–

lnité inférieure de 1'.ceuf (oit fort pres du fond du va–

fe, (ans eepen<laO! y tCUlcher. Pour que J'ceuf

&

la

verge Coient loujours dans une (¡tualÍDn verticale, on

met dans le premier du m ereure qui fert de lelle: par

..ce moyen le centre de gravilé étaO! tort , bas, le rout

fe ricO! perpen<liculairoment

ii

l'horiCon, & éprouve en

hnuífaot Otl en baiJTant le moins de

balanc~ment

qu'

il

dI

poffible. C omme cet .reuf, s'il n'en étoit ernpe–

.ché, iroit vers les bords du vaCe,

&

Jloleroit laO!ót

d'uo cÓté, rantÓt de I'autre; on J'oblige .de reller

. ~~

.centre de la man iere fuivante. Sur la plaque

H

dool

J

al

parlé, ,on fixe en croix .des fils d'argenr fort deliés.

tels que ceux des micrometres; celre croix ell formée

par des

ti

ls doubles qui laiílent entr'eux

3U

centre de

I~

plaque un petir e(pace quarré, qui étant plus grand

.que le diametre de la verge, lui perme! de manter

&

de <lefcendre entre ces tils, fans éprouver aueun fro–

temeor fenfible,

,&

eepeodaO! Cans s'écarter du ceo–

tre ;

iI

arrive meme un effer fort ¡ingulier, c'eil que

lor(que toutc la machine ell bien éieétrique , la verge,

-en COntenue au milieu de ces fils pre(que falls y tou–

cher, pa"ee 'lu'étaot éJetlrLque ,cOlTIme eUI! elle les

é-

'vire continuellcment .

,

A pres ceHe dcforipfion.

00

imagioera Cans peioe com–

ment Cel in!lrumeol fait fon eltet, fur-tout (¡ l'on re–

.fléchir fur ce princip.e d'Hydroaatique (

17oye2:.

H

y–

)) R

o S

T A TI

Q

u

E ) ,

<ju'un corps plongé daos I'eau

furna ge ou s'y enfol1ce (elon qu'un volume d'eau Cem–

plable a eelui qu'¡¡ oecupe

di

plus leger ou plus pe–

faOl que ce memo: corps _ 1I fu il <le ce pdocipe qu'uD

volume <l'eau 'égal

JI

c elui de l'reuf

&

de la partic de

la verge qui trempe <laos l'eau,

lorfque.le

tout ell en

repos, peCe autant <jue l',¡ruf, la pe lite plaque

&

tou–

le la verge; eoo(équernmem ti lé tour s'é1eve d'un pou–

ce, la puiifanee qui le foatiendra

ii

.ceue hauteur, foíl–

tiendra un poids égal

a

un volume <l'eau de la grof–

feur de la verge

&

d'un pouee de haut, puirque le vo–

lume d'eau que ¡'ceuE .& la verge occupent alols,

el!:

dimioué de celte quantité, Si done diftérelltes puiifan–

ces le fontienoent a

1' ,

2.,

3,

4 pouces,

&

c.

de hau- '

leur au-de{Jus du p oiot de repos; ces puitliloees f\!root

emr'elles cOlllme ces oombres, c'ell-a-dire, doubles,

triples, qua<lru ples,

&c.

Or l'éleéhieité pro<luit le mc–

me effer (ur cet infirument, c'e{l-a -dire , qu 'elle fai t

la fonétioo d'une puiífance qui le Coíltiendroit

al,

2.,

3,

4 pOllces,

&c.

au-deífus de fon point de repos;

on peut donc par foo moyen mefurer tous les difierens

degrés de force de cette vertu, En efiet

Ii

l'on fup–

po!e pour un m oment toute la machioe comporée du

vafe

/1

B

de 1'Qi'uf,

&c.

porée comrne elle en en

K,

dans la

jig.

76, Cur uo récipient de,verre, ou fur que1-

qu' autre ma¡iere qui ne laiife poiOl patIer l'éleéhici–

té,

~

que le vafe

/1

B

devicone éleéhique, la verge

17

le devi!:n<lra l1Um, comme la plllque

L.

Mais tout

le mon<le fair que 1es .corps éleél:riqlles fe repouifent;

ainli la petite plaque

L

&

la verge

17

étant repouílées

par la grande plaqlle

H,

s'élevecont néceífairement plus

·ou moios Jelon <¡ue

l'éJeél:ricit~

fera plus forte ou plus

foible.

L'éle!Sl:~icité

fera dooc alors, eomme je I'al dir

.plus hao!, Ja foné\'ion d'une puilfance qui (olltieo<lroit

l'iollrurnent

<\

une .ceuaine hauteur;

&

cornme ces puif–

fances font propor¡ionnelles aux llauteurs de l'inl!ru–

ment

au-deQus.dQ

'point de repos, ces m.!mes hauteurs

feroot auffi proportionnelles aux différemes forces éle–

.él:riques; ,.ce qui ,prouve ce que j'ai avallcé, que no–

tre inllrument mefure exaétemeot tous les différens <le–

grés <le 1:\ force éleél:rique ;

il

ell , done un véritable

é1earometre:

mais

il

y

a plus, cet

f leélromeere

peut

etre employé .comrne io!lrument, roit pour .faire UD

geand oombre <l'¡!xpérieoces fur l'éleél:ricité , Soit pour

déterminer les lois d'attraél:ion, de répulfi oo, <le diffu–

fion, de tranfmiffion,

&c.

de l'éleétricité; propriété

qui n'ell pas moios importante que celle de mefure.

!~

force éleél:rique ,