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ELE

ecHe perroooe en touchoit uoe autre qui ne fdl pas

é–

leél:rique.

L cs graods tuyaux de fer - blaoe élcél:rifés de cene

- m aniere, conCcrvent leur

ildlricité

bien plus long-tems'

que les animaux apres qu'on a interrompo leur commu–

n ication a vec le globe; ce qui arrive vrailTemblable–

m ent parce

qu~

kor matiere éleél:rique oe Ce diffi'pe pas

rn': me daos Ics aoimaux avee celle de

la

traoCpiratioo ;

rnais i1s perdent comme eux dans un in lhnt toute la

v erto qui

\cur a

élé commuoiq uée, des qu'uoe perConoe

qui o'dl poin t é leél:rique leur touche du bllut du doigt

en quelque poin t que ce fo it. L e départ de

la

matiere

é leél:rique ef! marqoé comme Con entrée par une étio–

celle qu i frappe le doigt de celui qoi Icor tooche,

&

c ette étincelle ef! également vive en qoelqoe eodroit

qo'oo préCcnte le doigt .

.

1'0. Si nne perConoe qoi o'ef! poio t éleéhiCée appro–

che grad udlement la mai n du vi rage de la premiere ,

clle lentira I'imprdlioo d' une atmofphere f1uide qui eo–

v iroooe toot le corps de la perConne élcél:riCée ,

&

en

c ootiouam d'approcher le doigt de qoelque partie fa il –

Illllc, du nez, par exemple, le doigt

&

le oez parol–

tront lumioeux daos l'obCcurité; enfin qU20d ces deux

partics s'approcheront encore davaotage, il rortira avec

bruit une étiocelle

tees- ~c\atante

qui frappera les deu¡

perCoones en meme tems,

&

leur fera Ceotir une doo–

leur d'aolant plos

viv~

que

1'lIetlri,iti

Cera plos forte.

ette étincelle Cortira pareillemem de tootes les parties

de la perConne éleél:riCée, derquellcs on approchera le

doigt ,

&

meme au-travers de res habits.

C'ef! dans I'cxplofion de cette étiocelle, qoe s'élance

la matiere élcél:rique dans les corps au xq oe ls elle Ce

commoniqoe; aitl (j des toyaox de fer-blanc Cofpen dos

par des cordous dc roie, reront éleél:rirés lOol-d'un-coup

par ulle reule élincelle qui Cort do doigt de la perConne

é ieél:riCée par le g lobe:

&

toores chores égaics d'ailleurs,

c ette étincclle Cera, commc la vertu attraaive, d'au–

tanr plos Cone que ce. tuyaox luront plos d'étendoe en

forface

&

en lotlgoeur.

6°.

Lorrqo'on s'approche arre? pres d' noe perronne

éleél:ri Cée, o n rent exhaler de ron corps on e odeu r .ex–

traordinaire qoe qoelq oes-uns .-apportent

a

celle du pho–

fphore d'mine, cette odeor en remarquable daos toores

les parties de la perron ne éleél:rirée ,

&

'n eme dans

tous les corp< non éleél:riques qo 'elle tieot daos

r.~

maio.

elle rOrt de m cme d' un tu yao de fer-blanc é leél:rifé im–

rnédiatemen t par le

glob~,

&

elle s' imprime pendant

qoe lqoe tems dans les corps que I'on prérente

a

ceol

qoi ront

~kél:riCés

pour en fa ire fortir de la lumiere.

f/.

E xp¡riel1ct.

On a poré fur des cordoos de roie

rendus horironlalement,

a

quatre 00 cinq piés ao-derros

de la rmfaee de la terre, on fil - de - fer d'on quart de

ligne de diametre ,

&

long d'env iroo deo

x

m ille toiCes:

u ne de res extrémilés é toit arrctée par 00 cordon -de

foie au -defros do globe , afin d'eo recevoir de

l'éleE/ri–

cítl,

&

on a rurpendo

a

I'aotre une baile de plomb ,

d e laquelle 00 approchoit de tem s eo tems des feoilles

d'or battu, pour reconnolrre

(j

elle devenoit "Ieél:rique.

A pres cioq 00 fi r lOurs de rooe

1'lIetlricit¿

a paflé

dans le ti l-de-ter,

&

s'dl comt11oniqu ée trcs-prompte–

m ent ju Cqo'A la baile de plomb, euCorte qoe les feuil–

les d'or Otlt été an irées

&

repooOées

a

la dif!ance de

c iuq :\

fi x

pouc~s .

2° _

Cette baile en deveoue pnreille meot éleél:riqoe eo

quelq o'endroit do til-de·fer qu'elle .it été Cufpend ue,

foit

it

foo estrémité proche du globe, Coit daos Con

m ilieo" loit partoot ailleurs dans toore Con étendue: il

y •

beaoeoop d'apparence que la madere é\cél:riqoe fe

r épandroit également dans 00 fil-de-fer d'one lotlg oeor

encore bieo plus conlidémble .

3°.

T oos les corps qo'on s'ef! aviré de Cubf! ituer

a

la

baile de plo mb fe fom éleél:rirés pareillement,

&

onr

aniré

I.l

feui lle d'or, mais non pas toos avec ooe égale

v ivacité; car les métanx, les an imao x vivans ,

&

les

l iq lleors, Ont att iré to1ljoms plus vivemeot que le bois,

la

pierre,

&

les autres corpl on peu éleéhiqocs; en gé–

néra l ceox -ci attiroiem d'autan t plo s foiblem eol qu' lIs

;lvoieO! plus de diCpolitien

a

s'éle8 riCer par la

voi~

do

frotemcnr.

4°.

N on-reulem.ent la baile de plomb

&

touS les

c orps rufpendos ont auiré

&

repouUé les feu illes d'.or,

m.li,

il eu ef! rorti lorrqo'oo leor a préCellté le dO!8 t.,

de, ¿Iilleelles lumineo Ces , comme 10rCqo'oo éleél:nloK

ut~e

red¡moe porée rur on

g~teao

de ré fi oe ;

&

.ce~tc

Incelle n'q pas élé plus viv e lorCqoe la baile étolt fo–

f,

endoe proene du globe, que lorfqo'elle étoit

a

I'autre

eltrém ité do fil-de-ter .

ELE

397

rO.

Toos ces etrets ont entierement ceeré lorfqo'uoo

perConoe qui n'étoir point é leél:riqoe

a

pillcé le

nl.de

fee proche I'one ou I'ao tre de

CeS

ex tr~milés,

&

ils onr

recommeocé :\ paroltre des qo'on a celTé de le roocher.

Cependnnt

íi

celte perConne étoit montée fur 00 galeao

de réfine, eUe avoit beao toochee le fil-de-fer,

il

re-

1I0i! ao

ffi

éleariqoe qo 'aoparavant .

6°.

Les memes eltéts arrivuient , qooiqo'nvec un peu

plus de peine, quand 00 rubnituoit aox cordons de foie

qoi fervoient de CuPPOrtS, des cordoos de crin 00 de

laine: mais

il

ne paroirroit eieo

(j

les cordons éroient

de chanvre, de fil, ou

fi

les cordons de foie élOicO!

mouiUés,

&

eocore moins

fi

011

s' éroit Cervi de fil

d'archal 00 de laiton, 00 de toute aotre m atiere qui

put

rranCmettr~

1'lIttlricitl.

7°.

L orCqu'on Cobf! iruoit no graod til-de-fer une cor–

de de cbanvre, la baile pendue

11

Con extrém ité deve–

noir éleél:riqoe, mais avcc plos de difficolté que lorr–

qu 'elle étoit au bom do fil-de-fer, rur-lOot fi la corde

éloit reche ; car lorCqoe la corde étoit bien mouiUée,

1'II,tlri<itl

palloit beaocoop m ieu" .

8°.

Si 00 Cobf!ituoit ao fil-de-fee on cordoo de foie

bien

C~c,

00 un long tuynu de verre, ils oe recevoient

1'00

&

I'autre qo'ooe

i1etlricitl

tres-foible; elle n'étoit

plus Cenlible daos le tuyao de ,verre ,

3

12.

piés do glo–

be,

&

a

2S'

daos le cordoo de loie.

9°.

L or(qo'on éleél:riCoit on long fil-de-fer comme

daus le premier cas de ceue expérience, li 00 le cou–

poit eo uo 00 plulieors endroils , eolo rte que les extré–

milés coupées folTent arrelées vis-a-vis I'une de

l'a~tre

:\ one dif!ance moindre qo'on pié, la maticre éleél:riqoe

s'¿lan~oit

au-travers de tootes ces interruptioos,

&

Ce

fairoit appeecevoir- jorqoe dans la baile (orpendoe

a

I'ex–

trémité la plos éloignée do til-de-fer . Un vent tres–

violent qoe l'on excila par le moyeo do C"ofllet dans

une de ces jnterruptioos, n'empecha pas la matiere éle–

arique de palier, non plos qoe toos les corps oatorel–

I. meni éleél:riq oes qo'on s'avira d'ioterporer, Cavoir un

earreao de verre, une plaque de cire d' Erpagne, on

mouchoir de Coie ,

&

C.

mais tous les corps noo éle–

él:riq ues , tels que la main d'oo homme, la pointe d'one

épée noe,

&

meme une gare homide, arrelerent la pro–

pagation de la matiere é icél:rique

&

l' empecherem

de'

parvenir juCq u" la baile. L a ftamme d'one boogie I'ar–

reta rubitemen!, _mais la fomée ne l'interrompir pas : on

gla~on

interpoCé

&

toOS Ics corps mooillés I'intercepte–

rellt ; enlio 1'00 mit for 00 goéridon de verre alkI.

élevé uoe graode cuvette plcine d' eau , dans laqoelle

on fit plooger un boot de fil mouiUé , qui pendoil de

chacone des extrémités cooptes do til-de-ter; la matie–

re éleariqoe paOa avec la meme facilité qoe

(j

le til–

de·fer o'eút jamais été coopé,

&

l'eau de la covette

fe trouva entierement éleél:rirée.

10°.

LorCqo'on homme pofé ror 00

g~teao

de iéline

a préCenré la pointe d'ooe épée dans I'one de ces inter–

roptions do- ti l-de-fer,

il

en deveoo aoffi -tllr éleél:riqoe.

quoique oi I'épée ni loi o'eullent poiO! tooché ao til-de–

fer;

&

dans ce cas I'épée interporée o'a pas

emp~ché

la propagation de la matiere éleél:riqoe juCqu'it la baile:

d'ou I'on voit que la maliere élcél:rique paOe librement

ao-travers d'une médiocre quantité d'air, Cans

Ce

dérao–

ger de fa direél:ion, qooiqo'elle Ce répl nde latéralement

daos les corps qui COO! capables de la recevoir.

1I 0.

S i l'on Corpend \'erticalement par des cordoos

de roie un cerele de til de laiton d'env iron teois piéi

de diametre,

-&

qu'on faUe parrce le til-de-fer des ex–

périences précédentes, a-peo-pres par le centre de rOD

plan Cans tooche r

a

Ca circonférence, de m aoi!"e qo'iL

demeore toujoors perpcndicolaire ao plan de ce cerele .

I'é/etlricitl

commoniquée do globe ao ti l-de-fer fe fera

appercevoir tres-Cenfiblement dans ce cerele. de laiton

i

qoc1qoe dif!ance du globe qo'il foit placé,

&

on éle–

él:rirera toot aotant de pareils cereles qo'oo en placera

avee de Cemblab les précamions daos too te la longueor

du fi l-de-fer; d'ou I'on voit qoe les émanations éle–

él:ri'loes fe répandent en tom rens,

&

meme

a

une di–

llanee arrez confidérable do corps éleél:riCé.

.,.0.

On

3

dirpqCé le meme til-de-fee fur des cordoos

de loie bien Cecs, de maniere qo'apres avoic parcooru

m ille roiCes en ligne droile,

iI

tit 00 double eoude

&

reviO! parallelemell t joCqo'aopees du globe, eo )ailTant

9

á

10

piés d'intervalle entre fes

de.ul

branches: cha–

cone de

Ces

extré;nités étoit éloigoée do globe de

7 •

8

piés ,

&

arrétée vis-a-vis it on cordoo de roie bieo fec,

&

la baile de plomb éloit CoCpendoe

a

l' one d' elles.

Une chaioe de fer fixée au-detros do globe avec un

autee cordoo de Coie en recevoit

¡'!Ittlricitl

par one

de