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E,LE
pour objel que de préveuir les fch ifmes ,
~
alTO rcr le
repos de l'Empire par un réglement en for me. .
Ce fu r done la bulle d'or publiée en J35"6 , qUl for –
ma le collége
éleaoral
&
réduifil
?l
fepe le nombre
des éleéleurs ' mais il a' élé depuis augmenté de
i
eus .
Poyo
COL L
~'G
E
&
13
u
L LE .
Po)'rz , "ufo
L E–
CTEURS, CONST ' TUT'ON DE L
EMP ' ltI!,
EMP 'R E,
D.ETE,
&,.
d'é
I
.
Couro"ne ¿¡ea.ral" c'ell
un bonoc l
~ar
ale en-
touré d 'hermine, fermé par un
deml-c~rcle
d or, le lOut
e ouverl de perles:
iI
e(l
furmoneé d un globe, avee
\lIle croix au-delTus.
Poyez
C o
U R
o
N NI! .
Poyez le
¿¡iélionn de 'I"rév.
&
Chamber¡ .
.
"
E
L EC T O R
A
T, f. m.
(Hifl·
&
drolt publt,
d"/lJlemngne)
c'ell le n? m qu:on
do~ne
en Allemagne
aux lerritoires ou tiefs unmédlals qu. fOn! polTédés par
l es
éleéleurs, comme grands officiers de ¡'Empire ,
Po)'ez
E
L E
e
T E U R S •
e'e(l
I'empereur qui donne I'invellilure des
lJeaornt¡,
eomme des autres liefs immédials de l'Empire ,
011
ne
peur créer de nouvel
Ileaorat
en A llemagne, f.1ns le
confenlemeul uon-feulcment des éleéleurs, mais enco–
re de taus les élals . Un
éleaorat
ne peul e ne ni ven–
du ni aliéué , ni parlagé; mais il appanie.!! de plein
drdil au premier né d'uu éleéleur lilc. L orfque la
Ji–
gne direéle d'uu éleéleur viem
a
manquer,
l'l/eélorae
doir palTer au plus proche des
agnal~
de la ligue colla–
rérale. Quant
lUX
éleaorat f
ecc létiall iques,
iI
fonr
dé–
férés
a
ceux qui ont élé él Qs par les chapin es.
Poyez
/'
artiele
E
L E
e
T E U R S •
E L ECTR I C ITE' ,
f.
f.
( P h)'fic¡tu )
ce mor (j –
gnifie en général,
le¡ _ffet¡ d'u". YIlaticre trh-filt ide
&
trh-fubtile ,
dilférente par fes propriétés , de IOU–
les les 3ul re:¡- matieres fluid es que nous co nnoilTons ;
que
1'0 11
a reconnue capable de s'unir
¡,
prefque IOUS
les corps, mais
a
quelques-uns préférablemenr
a
d'lu–
tres ; qui paroll fe mou voir
a
vee une !res-grande v¡ref–
fe , Cuivan! des lois particulieres;
&
qui produi l par fe s
m pnvemens des phénomenes rres-íi nguliers , dont on va
elT~y"
dan's cet article de donner u ne hilloire.
Les
Cemimen, des Phyfic iens loot partngés rur la cau–
fe de
¡,¡/,aTi,; té:
IOUS cependanr convicnnent de I'e–
xiflence d'uue
m!te;ere iI.éIri'l"e
plus ou moins ramaC–
f"e autour des corps éleélrifés,
&
qui produit par fes
m Ullvemens les effets
d'éleari,ité
q ue nous apperce–
va n ; mais ils expliquent ehacun difie remmenr les <.:3U–
fe;
&
les direélions de ces difierens mo uvemens.
Po–
yez
F
E U E' L
l-.
e
TRI
Q
u
E,
ou nous rapporterons lenrs
opiuions. N ous nous contenterons d'expofer ici les prin–
cipaux phénomenes de
I'élearicité,
&
les lois que la
oature a paru fuivre en les produifalH.
Comme on ne conno¡t poill! encore l'elTence de la
m atiere éleélrique ,
iI
efl im poffible de la définir an–
tremen l que par
Ce s
principales pr" priélés. Celle d'at–
t irer
&
de repoulTer les corps legees,
ell
uoe des plus
r emorquables ,
&
<lui pourroil d'aulant mieux fel\'ir
a
e araélérifer la maliere éleé1rique, qu'el le ell joilltc
a
prefque IOUS fes elfe l' ,
&
qu'elle ell fail reconnoitre
airémenr la préfeoce, meme dans les corps qui en con–
riennent la plus pelile qU3nti lé.
On lrouve dans les plus anciens monu mens de la
Phylique, q ue I<!s N3tmal iflcs out conlJu de lOut tcms
:lU
fu"in
la propriélé d'altirer des pailles
&
aUlres corps
legers. On s'ell apperc;:u par la fuile que les corps bi–
tum;neux
&
rélineux , lels que
le f oufre, le jayet, la
ú re , la r/jine ,
avoien t auffi celte proprié,é; que
le
'lJerre, le¡ pie"r" préticufeJ , la f. ie, In laine
,
le cri",
&
prefque rous
le¡ poil¡ d" a"imflfix
al'oient la me–
m e VCrlU ; q u'il Cuffi! de bien fécher ch acun de ces corps ,
&
de les froter uo pen , pou r voir voler vers cux rous
les corps Icgers qu'on lenr préfente. Sur ces cxelll–
pies on a depuis chautfe UI1 peu plus vivc,n enr,
&
fro–
té
avee plus de palience une intinité d'aulres corps,
&
on leur
~
trou"é aoffi la m eme propriélé ; enforle
q~'en
poulTan l plus loio cet examen, o n s'ell a(Juré
qu,: 10US les corps de la nalure peuvem devenir éle–
a nclues , pOurvu qu'ils Coien! au paravanr parfailemen t fé-
chés
&:
frotés .
'
r ¿anmoins les m élaux fe fonr con ll ammen t foullraits
a
cel.teéprell ve ; rougis ,
frolé~ ,
baltus, limés , ils n'olH
Ja';!31S
dO~~lé
le moindre tigne d'amaélion éleél rique;
e~.
,?rte
qu "is fOil{ Ulle excep,ion
i\
la regle gé nérale ,
~~(Jt'd qu~ _~
eau
&
!Oute, les liqueurs qu'il ell impoffi –
"e e o umenre nu fcolcmenl.
En
e ~a ll1l!1ant
11
quel degré IOUS les corps de
la
na–
tur.e
de v le~lneO[
éleélriques par l'efret du fro lemellr, on
VOl! que ¡ on
p~tlt
de[cendrc par ulle infinité de ouan-
ELE
ces de
ceUI
qui s'éleélrifent beaucoup
~
facilement
a
ce~x don~
la verlu le reLld
a
~eine
fenfible, JuCqu'; ce
qu ón aenve aux mélaux fu r Idquels, comme on viene
de
~e
dire , le frorement n'a aucun efrel; c' ell pour–
quol on a parlagé en deux c1aflcs générales tous les
corps
~e
la nalUre,
fui\~ant
qu'i1s foO[ plus ou moins
fufcepr1blcs
d'¡leélricité.
'
On a compris dans la premiere clalTe, ceu" qui s'é–
leé'tri fem trcs -facilcmen! apres avoir élé un peu chau(–
f¿s .
&
frot és ,
&
on les appelle timplemenr
corp¡ ile-
ar"l"n:
lels fonl ,
_
),0
Les diamans blancs
&
colorés de 10Ules efpeces,
le rubis , le faph ir, le périodore, I'émeraude, I'opale,
I'amelhylle, la IOpare, le berll, les grenals, entin le
cryllal de roche,
&
10US ceUI qu'on appelle
cai/Joux
d"
Rhi'J, de Midoc,
&c.
2
o
L e verre
&
tous les corps vilritiés; favoir les
émaux de IOUle eouleur, la porcdaine, le verre d'an–
limoine, de plomb,
&c.
3
0
Les baum es , larmes
&
ré(joes de loutes efpeees,
lelles que
la
poix noire, la poix-réfine, ' Ia lerebemhi-
11~
cu ile, la colophone, le baume du Pérou, le ma–
llle, la gomme-copal, la gornme-Iacque,
&
la cire,
&c.
4°
L es bitumes , le foufre, le fuccin, le jayel,
I'a-
fphalle ,
&<.
.
fO Cerlains produils des aoimaux , lels que la foie,
les plu mes, le crin, la laine, les cheveux,
&
10US les
poils des animaux mOrls o u vivans. ·
.
L a
fecoode c1alle cOlHienr les corps qui De s' éle–
élrif'cnr pas du rout par le frmemeO[, ou du moios
!res-peu,
&
que
1'0[1
nomme pour cel elfet
non
-
n.–
arig"";
favoir,
1
L'eau
&
toures les liq ueurs aqueufes
&
fpiritueu–
fes, qlli fonr incapables de s'épaiffir
&
d'ct re frolées_
2 °
Tous les mélauK parfaits
&
im parfails ,
&
la plu–
parl des minéraux ; f.,voir I'aiman t , l'aIHimoine, le 1.inc,
le bifmuth, l' 3gathe, le jafpe, le m arbre, le grais>
I'ardoife, la pierre de taille ,
&c.
3°
Tous les animaux vivar¡s,
a
I'exception de leurs
poils. On peu t y joindre auíli la pluparr de leurs pro–
duils; favoir le cuir, le parchem in, les os, I'ivoire,
la
corne, les dems, I'¿caille, la baleine, les coquil–
les,
&,.
4°
En6n les arbres
&
to ules les planles vivaoles,
&
la
pll.parr des cho fes qui en dépendent, lelles que le
til, la corde, la roile, le papier,
&c,
Ce n'ell pas que ces corps ne puilTenl jamais deve–
nir éleélriqucs par d'aulres moyeos que par la chaleur
&
le fro!emcnr, mais parce que ces deux préparalioos
leur fo ,n ordinairement
infuffi faot~s
. En efr.t, quoique
les mélaux
&
les liqueurs ne puillen t pas devenir éle–
élriques par la voie du fro lement, ils le deviennent
rres-bien, comme nous le "errons daos la fuitc, dans
la
limpie approche d' un autre corps éleélrifé.
IJ
ert
vrai que ces corps ne peuvenl m anifeller la verlU qu' ils
re<;oivem , que dans de cerlaines circonllallcc:s ,
&
qu'
ils la perdem avec la meme facilité qu'ils la rec;:oivent,
/i
on ne prend pas quelqlle précaution pom la leur con–
fer ver,
&
la tixer, pour aintj dire, dans leur é tendue .
Cette précau lion, pon r le dire d'avance, con
tille
a
les
pofer fu r des corps éleélriques un peu élevés ,
&
d
les
éloigner fuffifammenr de ceux qui pourroient leur en–
lev er les courans de matiere éleélrique,
a
meCure qu'
on le s ré'pandroit fur eux.
Ainfi une barre de fe r deviend ra éleélrique par I'ap–
proche d'un tube de verre fro lé, ti clle ell fO'l!.enue ho–
rifol1lakm enl par deu" autres tuyaux de verre bien fec s ,
o u fu fpcndue pa r des cordons de foie, ou enfin pofée
- (ur uu pain de réfi ne de quelques pouces d'¿paitleur ;
&
00 éleélriCaa de
m~me
I'eau
&
les aUlres mélaux ,
ainfi que taus les aU lres corps qui ne pouvant elre é–
leélrifés que !l es-peu par le (rolemenr, fonr rangés daps
13 clalTe des
non-éhari'l/l".
Ceux-ci acquéreront me–
me beaucoup. plus
d'll,arúité
par le moyen que nous
venous d'indiquer, q u'on ne leur en pourroit jamais
exciler en les fro tant.
L e frolemenr a paru nécelTaire en général pOU r e x–
ciler les mou\'cme'ns de la matiere éleélrique ,
&
r~n
d,e appareu s fes efrets d'artraéliQn
&
de répullion,
&
il Y a mcme tri: s-peu de
C(;:lIpS
qui pu ilTcnr. de veuir é–
leéhiqucs l:1ns cetle préparatton; cependant II fuffit que
que!ques-uns le foiem de venus fans ce f<coun, ni ce–
lui de la commu nicalion, pour qu'o u puilTc conelure
q ue le frOle')1en l n'ell pas ab(olu ment elfemie l
a
la pro–
Quélion des efiéls de
1'¡leélrúité .
En ellel , un gros
m orceau de fuedn o u de jayet, dont
la
furf.1ce ell lar-
ge