770
AXE
de la fphcre.
Voyn:.
C o
N
v
E
1(
E •
On peut encore d!!tinir l'
axe
d'un
verreune Iigne
droire qui joinr les poims de milieu de deux turfaces de
ce verre,
f/oyez
V
E R RE.
L'axe
d'incidence,
en
Dioptritf1te,
eíl: une ligne ¿roire
qui palfe par le point d'incidence, perpendicul;¡iremeux"–
la furface rompante.
f/Qyez
1
N
e
J
D
J:
N
é
E .
Telle
ea
la Iigue .DB,
PI.
d'Opl. jig.
S6,
L'axe
de réfraétion eíl une Iigne droite tirée du point
d'incidenee ou de réfraétion, perpendiculairement
a
la
{urface rompante . Telle en la lign.:
BE.
f/oyez
R
E'–
l'RACTIOhl.
L'a.... de I'limant, ou I'a..... magnétique, eíl: une ligne
c;lroire dont les exrrémités [om les poles de l'aimant.
Voya.
A
I M A N T •
Ax. da111 l. tambottr,
Ol!
'.ffie" da,,!
le
t01lr,
axis
in p,ritrochio;
c'eíl: une des cinq [orces mouvames,
on une des machines fimples invemées pour élever des
poids .
f/oyez
M
¡;,'
e
!l
A N
I
Q
UF,
P
U
J
S S
A
N CE,
&
c.
Cerre rnachine eU compoCée d'une e[pece de rambour
f.cpréCenré par
A
B,
jig.
44.
Mlchan.
mobile avec un
cylindre qui luí eíl: concenrrique, autour de
I'a...
e
E F.
Ce cylindre
~'appc'¡le
I'a....
ou
l'e.ffie1l;
& le tambour
fe nomme
JOllr.
L .es leviers adaprés au cyliudre, fans
quelqu~fois
qu'il
y
ait de lambour, portem le nom de
ray'0111. f/oyez
T
o
U R •
Dans le mouvement du tour, une corde fe roule fur
te cylindre, & fait momer le poids ,
On rapporte
~
I'ellieu dans le tour, loures les machi–
ries on I'on peut concevoir que I'etfort fe fair par le
t):¡oyen d'une circonférence ou rambour fixé ' fur un cy–
lindre , dont la baCe eíl: dalls le
m~me
plan que cme
circonférenec; comme dans les grues, les moulins, les
cabellans,
&c. Voyez
R
o
U E.
Propofit;ons Júr l'eiJieu dPHS le tOllr .
1'.
Si la puilfan–
ce appliquéc
a
I'effieu dans le rour fuivant la dircétion
.A
L
,
fi~.
7
Mlchan.
cíl: pcrpendiculaire au rayon, & fi
cene pUllfance cíl: au poids
G,
cornmc le rayon
e
E
de
I'a...
¡'
ou du cylindre en au rayon
e
A
du rour; la
I'uilfance futlira pour foOren!r le poids;
0'11
la puilfancc
& le poids ferc;>nt en équilibre.
2' .
Si la pullfance appliquée en
F
agit fclon la élire–
~ion
F D,
oblique aa rayon du rour, mals parallele
a
la direélion perpendiculaire; cene puilfance fera
a
une
puilJ'ance égale qul agiroit dans la direeion perpendicu·
laire
AL,
comme le fin\ls rotál ell au finus de I'angle
(le la direélion
D Fe .
3'.
Les puitTances lIppliquées au tour en différem
points
F, K,
II<c. felon les direéHons
F D, K 1,
&c.
parallelcs
a
la direétion perpendiculaire
AL,
& faifan!
équilibre avec le méme poids
G,
fom entr'elles récipro–
quement comme les dlíl:ances au centre du mouvement
e
D,
el,
&c.
f/oyez
L
E V I E R •
Ainli
iI
m efure que
la
diilaoce
QU
centre du mouve–
ment augmcme,
l~
puilfalJcc diminue en meme propor–
tlon,
&
'/liee wrJá.
D'ou il s'enfuir encore que puifque le rayon
A
e
en:
la plus grande díllance poffible,
&
que la puilfance qui
agit dans la direétion
AL
lui eíl: toure perpendiculaire,
.cene puiírance perpendiculaire fera la plus petire de tou–
tes celles qui feront cápables de faire équílibre avec le
poids
G.
4'. Si unejuilfanee qul agit dans la direétion per–
pendiculaire
L.
fait monter le poids
G;
l'efpace par–
courú p'ar la puilfance Cera
a
I'éfpace parcouru en
m~me reÍris par le poids, comme le poids
a
la puiiTal1ce,
Car
ii
chaque révolmion du tour, la puiírance aura
parcouru la cireonférence
eorief(~
du tour, & le poids
aura momo! daos le meme teIÍls d'une quantité égale
ii
la circohférence du cylindre; done I'efpace p-;¡rcou–
ru par la puilfance en
a
I'efpacc pareouru par le poids,
comme II!. circonférence du roue en
a
la circonférence
de l'
a.... :
mals la p'uiífance ell aa poids
1
comme le ra–
yon di:
I'a~e
eíl:
¡¡
celui du tour; dont,
&~.
S'.
Une puiírance
A
&
un poids
G
éeant donnt!s, voi–
ci la maniere de conllrulre un efficu dam le rour on la
puilfance foir en équilibre avce le poids.
Soit le rayon de
I'tlxe
ou effieu tel, que le polds pulf–
fe etre fourenu, fans que cer
axe
ou effieu rompe; fai–
tes
~nfuite;
comme la puilfance ell au poids, ainfi le ra–
yon de
I'a~.
¡¡U
rayon du tour.
Lors donc que la puilfaoce fera fort petite relative–
ment
(>U
polds,
il
faudra que le rayon du tour foir ex–
tremement grand: foir par cIemple le poids
=
3000
&
l~
puilrance SO; le rayoo du tour doit
~rrc
3
ce–
tui de I'....
·e,
PQur qu'il
y
ait éqQilibie, comme 60 ell
*
l .
AXI
00 remédie
a
eet ínconvénient en augmeotant le nom–
bre des roues
&
des effieux; & en les faifant tourner
les uns fm les aunes par le moyen des dents & des pi–
gllons .
Voye ..
R
o
u
E
&
P
I
G N
o
N •
~
)¡
E •
di< z.odia'lue, axil ..odiaci,
eíl: une Iigne qu'
on ImaglITe palfer par le centre de la terre
&
fe rer–
miner dans les poi
es
du 'lOdíaque. Cene ligne fait un
an~le
de
23
degrés
11<
demi environ, aVec
I'ax.
de la
terre ou, d¿ .I'équateur .
.
f/oyez
ZODIA .QUE.
(O)
A
x
E
drott, en Archtteélure,
cíl: la hgne perpeodi–
culaire qu'on fuppofe pa1fer par
les
centres des bafes d'u–
ne coloone droire.
A
¡¡:
E:
!piral;
c'ell dans la colonne torfe I'a.... tourné
en vis, donr
011
fe fert pour en tracer les cireollvoJu'
tions en-dehors.
Voyez
COL o
N N E ,
A
)¡
E
de la '/Jolute i''';'fue, 1Joyez
C
AT HE TE.
(P)
A
X E,
en Anatomie,
ett le Dom de la feconde verte–
bre du cou.
Ou la nomme aiofi, paree que la premiere vertebre
avee la rete tourne fur elle comme fur un
axe•.
(L)
• A
x
E,
(Glag.)
riviere d' Anglererre qui palfe daos
le Comté de SommerCet,
11
Wels &
a
Axbridge, &
fe' décharge dans la Saverne.
*
A
X
EL,
(Glu.!;.)
perire vílle des Pays-bas, dans
la Flaadre Hollandolfe.
L.ng.21. 24.
lat.
5'1.
17.
*
AXI
ou
CA
R I N E.
(Hift.
nat.)
c'en le nom
que les Indieas dormeat
a
la graine que nous
appelloa~
poi'/lre de GltÍnle, f/oyez
POI
V
RE.
A
X
r
F
U
G E ,
adj. on appelle,
en
Mlcha"i'fue, for'
ee
a...ifuge,
la force avec laquelle un corps qui tourne
autour d'un axe, rcnd
a
s'éloigner de cet axe; e'eíl: pro–
prement une force cemrifuge, dont le centre eíl: dans
cet aie.
f/oyez
C
E N TRI F U G E.
Quaad une toupie t(!)lltne fur elle·memc, touS les
poines de cette toupie qui font hors de la Iigne ou axe
qui palfe par fon mílieu, ont une force
a...
;fuge,
(O)
A
X
r
L
LA
1
RE. adj.
en Anatom;e,
fe dir des par–
ties firuéés fous I'aillelle,
170),'«'
A
1 S S E L LE,
L'artcre
a...illa;re
eíl: une [uite de la Couclaviere, <¡ui
prend ce nom de
[011
palfage fous I'aiírelle. Elle jene
qU3rre ou cinq braoches principales; fa voir, la
rhorachi~
que fuperieure ou mammaire externe, la moyenne & I'in'
férieure , la mufculaire ou fcapulaire ibterne, & J'humé,
rale.
Voyh
S cAp
U
LA IR
E,
&c.
.
.
Lá veine
lixilla;re
palie fOl:S
les
3lifelles, & [e d¡–
vife en plufieurs branches; flimir, la fupérieure, I'in–
ft!rieure l'externe
&
¡'Interne,
&c.
qUl fom répan–
dues fu; le
bras.
Voyez Plan. Anatom. (Angeiol.
)
fig:
S.
In•.
111.
VOY6Z au/fi
S
o
U
s-C
L A V
J
C U L A
J
R E
&
Vf: I NE.
Le nerf
tlxil/aire
ou
artifulair'
prend fon origine
des deux dern/eres paires cervicales, & parolt quelque-
. fois n'c!rre qu'unc groíre branche du nerf
ra~ial.
11
va
dans le creux de l'aiíTelle, derriera la
r~re
de I'os du
bras.
I1
fe divife en plulieurs rameaux qui fe diíl:ribucnr
aux mu fcles del\oi'de ou fous-fcapulaire,
&c.
(L)
A X 1M E,
(Géog. )
petit pays fur
la
cÓre d'Or de
Guinée, entre le cap d'Apolionia & celui des trois Poin–
tes.
A X r N O M A N
e
rE,
f.
f. mot compofé du Grec
..
~¡f.,
Jectlris.
&
¡.<..
,~,7
.. ,
di'llinatio;
ancienne cfp!:ce de
divinurion ,'ou manien:: de prédire les évenemens par le
moyen de la hache & de In coignée.
f/oJez
DI
V
J-
NATION.
.
C'éroir un art tres-enimé des aneiens; & I'on prétend
que la eérémonie confiíl:oit
a
pofer une agate fur uue
hache rougie au feu .
f/oy.z
A
G
A
TE.
11 Y avoit encore une aurre forre
d'.....
inomanc;e,
dans
laquelle on enfonrroir une haché dans un líeu rond; &
felon le mouvement que faifoit le pieu , on s'imaginoit
déeouvrir les voleurs.
Voyez
Delrio,
l.
IV-
d;f'!lIif ma–
gic.
p.
_1'48.
(G)
*
A X 1O
K
E R S E S,
f.
m. pI. nom qne les Sa–
mothraces donnoiem
a
P lutoo & :\ Proferpine,
&
qu'
on croir compofé des mors Syriaques
ker<s,
morr, &
acaz;.
mon parrage.
A X 10M E,
f.
m . les
a...iomes
ou les príncipes ront
des propo(jrions dollt la vérité fe fair connoitre par el–
le-meme, f3ns qu'iI foir néceíraire de la démontrer.
On les
~ppelie
autrement des
premieres vérith:
la con–
noilfance que nous en avons en inruirive. Cornme el–
les fom évidemes par
elles'm~mes,
&
que [Our cfprit
les f.,ifit fans qu'il lui en coure le moindre etforr, quel–
ques-uns out fuppofé qu'elles <!tOicm innées. lis auroient
pl1 dire la meme chofe d'une intinité de propofirions
qui nc fOllt pas rnoins évidenres, & qui font :lllffi bien
qU'clles dlj rdfoet <le la connoilfance intuitive: cepen-
d:Ulr