Table of Contents Table of Contents
Previous Page  851 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 851 / 864 Next Page
Page Background

AXO

qu'il faur avoir des principes? Si I'on enrend

p~r

¡rin–

,,¡tI

des propofitiollS générales

&

abllraires,

qu~on

peut

:lU

beloin appliquer

a

des cas particuliers; qui ea-ce

qui n'en a pas? Mais aum quel mérite y a-t-il

a

en

avoir? Ce font des maximes vagues, door rien n'ap–

prend

a

~ire

de julles applic3tions. Si I'on doit avoir

des principes , ce n'cll pas qu'il faille comrnencer par–

J:\,

pour defcendre enfuite

ii

des connoiiTaoces moins gé–

nérales : Olais c'ea qu'il faur avoír bien éradié les vé–

rités particulíercs,

&

s'erre élevé d'abllraaion en

~b­

Iir3aion jufqu'sul propofitions univerfelles. Ces [ortes

de principes [onr naturellement déterminés par les con–

noiiTances partículíeres qui y Out conduit; on en voit

IOllte I'étendue,

&

I'on peut s'a(Jurer de s'en fervir to'U–

jours :lNec exaairude.

Voye!/;

A

N A L Y S

E .

(X)

.. AXIOPOLI,

(Glog. ane.

&

mod. )

ville de l:r

Turquie en Europe , dans la baiTe Bulgarie, fur la rive

droite du Danube. On ne convicnt pas généralement

que ce foit l'ancienne

Axiopolis,

OH le Danube prenoít

le nom d'

lft.r

.

.

.. AXMYSTERE,

(Gll1g. )

petite ville d'An–

gleterre d:rns le comté de Devon, aux confins de ce–

lui de Somnrerfet

&

de celui de D prfet .

.. A

X

O

L O TI,

(Hi(f. "at. f ehthyolog.

)

poiiTon

fiugulier, qui mériteroit bien d'etre mieux connu, {i ce

qu'on en ,raconte efl vrai:

Oll

dit qu'on le trouve daos

le lac de

Me~ique;

qu'i l a quatre piés comme le lé–

fard, point d'écailles, une matrice comme 1:1 femme,

&

le flux menllruel. On ajoute que fa chair a le gOllr

de I'anguille, ce qui fuppofe qu'il ell hon

ii

manger .

A X O N G E, [ f.

(Mat. mld.)

ell propremellt de

graiiTe condenfée, ramaiTée dans les follicules ad1-

peux;< c'ell le vieux fain-doux ou du vieux lard, ou

le fuif de tel autre animal qtle ce foit .

V.

G

R A 1S S E .

(N)

A X

O

N G E

de verre, (Mat.

a.

Id.

)

ell le fuin ou le

fel du verre; c'ell un fel qui fe fépare du verre lorf–

qU'i! ell en fufion; fon gout ell acre

&

amer; on s'en

fert pour neuoyer les yeux des chevaux .

.

Il

ell bon pour neltoyer les denrs: on I'applique fur

les

ulceres corrofifs, fut la galle, en forme de deffic-

1:atif:: mais ce remede me par07t fufpea

&

devol¡ etre

proferit

de

l'ufa~e

de la Medecine: elle ne manque pas

de remedes,

'l.U1

1

fans etre fi vidlens, font plus fUrs,

plus reconnus,

oc. ...

'tan¡ eflicaees .

J7oJe~

V

E

R

RE .

(N)

.. A X U M E

'01/

AX U NI,

(~/o~

ane

&

mod )

autrefois grande ville de \' Abymnie ,

aÚJ~"rd'hui vilJ~ge .

Long..

H ·

lat o

14'.3°.

.. A XU R

011

AN X U R,

ouJan! barbe (Mythol.) ·

fumom de lupiter enfam ou jeune homme .

D'autre~

prétendeot que

A"xl/r

vient de la ville du Lalium

de

ce

nom , oa ce dieu étoit particulierement

honor~ .

AY

.. A Y ,

(G¿og . ),

peí¡te ville de F'rance, en Cham–

pagne,J"es de la Maroe .

L ong.

21.

4f.

Itlt.

49· 4.

.. A

Y

A M O N TE ,

( Glog.)

petite -ville maritime

d'Efpagne, dans l'Andaloufie, fur le c6té oriental de

l'embouchure de la Guadiana.

L ongit.

10 .

3f.

laeit.

37· 9·

.. A

Y

A

N ,

(Glog.)

h

cote

d'Ayan

ou

d'Ajelt

ell

en Aftique, dans la haute Ethiopie, depuis la ligne é–

quinoaia!e jufqu'au douzieme dogré de latitude méri–

dionale, ce qui fait environ trois cents Iieues de lon–

gueur fur l'Océan nu la mer de Zangucbar; elle en a

environ cent quarante [ur le détroit de Babelmandel ,

ou fur Il mer Arabique; elle ell divifée en quatre ro–

yaumes ,.d'

Adel

,

d'

Adea

,

de

M andagal1o,

&

de

Brava.

.. A

Y E N,

( Glog.)

petite ville de France, daos

le Limofin, genérahté de L imogcs, éleél:ion de Brí–

ves .

.. A Y E R

BE,

(G¿og. ane ,

&

modo

)

petite ville

d'Efpagne,

en

Arragon, que quelques-uns prennent pour

I'ancienne

N emanturifta. AJ"be

ell

e~re

SaragoiTe

&

Jaca . .

'

A Y E U L, [

m.

&

A Y E U

L E,

f.

f.

terme de

G¿n¿alog;c

&

de D roie,

en celui ou cclle de qui de–

fcend le petiH\ls par foo pere ou par fa mere. S'i1 en

defeend par fon pere,

l'aJeitl

s'appelle

paten.el;

fi c'en

par la mere, il s'appelle

aJeul maeeri1d. L'tlJetll

OU

I;ayeule

&

le petit-tils font l'un par rapport

a

I'autrc

a

cleux degrés.

Vay~z

D E

G R E' •

Quanr aux biens c[quels ils fuccedenr

a

leurs petits–

enfans morts fans enfans ,

vOJe~

A s e

E N D A N

T •

AYM '

773

Obfervotl5 feulement ici que les

aJt1I /J

ou

ayeules

fue–

cedeD[

:l

leurs petits-enfalls par U!tcS

&

non par Couches;

de forte que fi, par exemple , il

Y

avoit

ay.,,1

&

ayer<–

le

d' un

c~té ,

&

ilya"

r~ul emenr

ou

ayerde

de l'antre,

la

fuccerlJOn du petit-fils OU de la petite-nlle feroir par–

tagée par tiers

&

non par moitié. Ain

Ii

jug.é par ar–

rét du

30

Mars

J70 2,

lequel

a

été

101

&

publ ié au

CMtelet.

( H )

*

A

Y L

E S

H A

M ,

(Glog. )

petite' villa d' Angle–

terre,

da~s

le eOlllt6 de N ortfolk,

a

trois licues au fe-

pteorrion de Norwich .

.

-

.. A YM1'i. LLOUX . f. m. pI.

(Glog.)

peuple~

d'Afrique, au 'pays des Négres qui habitent la cÓte .

.. A

YMARANES, [¡lb. m. pI.

(Glog. )

peuples

de l'Amérique méridionale au Pérou, dans le gouver.

nement de L im:L

.. AYMARGUES,

(G/oi.)

ville de France,

dans le Languedoc, diocéfe de N7mes.

• A Y M E R

I

E S,

(Glog. )

petite ville des Pays–

Bas catholiques , dans le H ainaur, fur la Sambre, entre

Bavai

&

A vefnes .

• A Y N A D

E

K

I ,

(Glog. )

petite ville de la haute

Hongrie, dans le eomté de Sag, entre Fillck

&

Go~

mer .

• A Y O

R

A,

(G¿og ,)

petite ville d'Efpagne, au ro–

y.aume de Valence, fur le Xugar,

a

l'occiden~

de Xa–

[¡va.

• A Y R,

(Glog.

)

riviere de France, qui a fa four–

ce dans le duché de Bar , palie proche de C lermonr

en

Argonne,

a

Varennes ,

&

fe jet!e dans l'Aifne .

.. A Y

R 1,

[ubll.

m.

(Hifl . "at. bot.)

arbre du Bre–

fil, dont la feuilIe reiTettlble

a

celle du palmier,

&

qui

a

le tronc épineux, le bois noir

&

fi dur que les Bra–

filiens en arment leurs fleches

&

leurs ma{fues. D efcri–

ption de voyageur,

&

non de naruralille.

A YTON

ou

AITON,

(G/og. alfe.

&

mod.)

petite vilfe de Grece, dans la L ivadie,

a

cinq Iieues

au nord des Dardanelles de L epame . On croit que

c'ell I'ancienne ville d'Etolie, appellée

e

alydon atf1tila .

.. A YUTLAN,

(G iot. )

riviere de l'Amérique

feprentrionale, qui palfe dans l'audience de Guatimala,

fnr les confins de la

provinc~

de ce nom,

&

de eelle

de Soamufco',

&

fe jette dans la mer pacifique.

AZ

• AZABE-KABERI,

(Hifl. mod.)

fupplice que

les méchans foulfrent fous la tombe, felon la fuper–

Ilition mahométane .

K aver

fign ifie

feptdehre,

&

azab,

"O"·""e"t.

Aum-tót qu'un mort en enterré, il ea vi–

f¡~é

par l'''''ge de la mort . L'ange de la mort ell [ui–

VI

d.es

deux

:lDg.,.

inquifiteurs

Mo"kir

&

Nekir,

qui c–

xamonem .Ie mort

j

le laillont repofer en paix s'ils le

trouvent mnocent, ou le frappenr

a

grands coups de

marteaux

qu

de barres de fer , s'n ell coupabl e. On a–

joute qu'aprcs cene expédition, quí peur clfrayer les

vivans. mais qui ne fait pas grand mal au mort , la

terre I'embralle étroirement

&

lui fait éprouver d' é–

tranges douleurs

a

force de le ferrer. Enfuite [ortent

d'enfer deux antres ailges, qui amenent compagnie au

fupplicié; cette compagnie ell une créature dittorme,

qu'i1s lui laiiTenr jufqu'au jour du jugement . Ce grand

jour arrivé, le monllre femelle

&

le mort defcendent

dans les enfers pour y fouflrir le tems ordonné par la

jullice divine .

Car

c'ell une opinion re\ue générale–

Inent par les M ahométans, qu'i1 n'y a poinr de puni–

tion éternelle; que les crimes s'expienr par des peines

finies,

&

que les crimes étant expiés, M ahomet ouvre

la porte du parad;s

a

ceux qui onr eru en lui .

*

A

Z

A M

1

E

01<

A

Z

E M I E

OI<

A G A M

1

E,

( Hi(f. modo

&

Glog. )

lloms que quelques auteurs \

comme C halcondyle, Ferculph

&

Pau! Jove

00[

dOll-'

a

la Perfe. Les pays des

P~([hes

s'appellent eueore

aujourd!hui

fraque-Agemie .

.. A Z

A

M

1

E

N S,

f. m , pI.

(Glog.)

peuples de Sy..

rie fous la domlnarion des Sarralins, lor[qlle les F ran–

~ois

y entrcrent. On les a nommés aum

AzymiteJ,

ce

qui a fait douter enfuite

Ii

A z)'lnites

éroir un nom de

nation ou de feae .

V o)'ez

A z

y

M 1

T

E S .

.. A Z A M O R

(G/og. )

petite ville mari!ime d'A–

frique, au royaume 'de Maroc , dans la province de Du–

quela.

L Mg.

10.

3""

lat.

32.

fe.

A Z A P E S , fllb. m. pI.

(Are milit,)

forte de mi–

Iice parmi les Tures . Elle ell compofée de Tures na–

tarels qu'on leve extraordinairemenr dans la Narolie,

en tel nombre que le befoin de l'état le demande, pour

fer-