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77+

AZA

fervir fur terre

&

fUi' mer : ils ont la g1rde

de

I'ar[e- '

nnl quand I'armée

ea

3

Conrbntinople;

&

Cur les fron–

tieres on \es cmploye

i\

la garde des villes eOllquiCes,

t3udis que les

jani{f.~ircs

gardent k s citadelles .

Les généraux Tures fom fi peu d'cnime de ccne mi–

licc,

qu'il~

ne s'cn Cervem que pour facili ter les ap–

proches,

&

commenccr les alTauts des places affiégées,

OU

pour ouvrir le paflage des rivieres

&

des tléti lés ;

enfone qu'ils en prodiguent le Cang pour ménager les

braves Coldats, qu'on rérerve pour les occafiol1s déci–

Jives. Ce n'en pas qu'il ne fe reneontre quelquefois dans

c.e corps des rUJets qui donnem des preuves de va\eur: .

mais cn général cene milice en peu aguerric.

Les

Azr.pu

portent un haut bonnet de laine reuge

ii

la marine(quc, dont les arcilles refcnducs de ctlté

&

d'autre pendent en poime juCque Cur les épaules. lis om

pour armes l'arc, le eimetere,

&

une cCpece de jave–

line ou penuiCane. Leur paye en de trois ou de cinq

arpres par jour; ce qui Ce monte au plus

~

deux Cous

&

demi de notre monnoie . Ces troupes font plus pro–

pres

fu,.

le~

vailfeaux

&

pour les comoats de mer, que

pour les bataillcs en terre fenne. Guer.

JIIlrz"r¡ da

'I'1Ir(J,

tomo

ll.

(

Q)

*

A ZAR E C

PI.

H,

( Hi{f. mod. )

hérétiques Mu–

fulmans qui oe reconnoilToitnt aucune

?UilT.~nce,

ni fpi–

tituelle ni temporelle. li s fe joignirent

a

toutes les fe–

éles opporée au mufLllmanifrne. lis formerem bien-tllt

des troupes nombreu(os , livrerent des batailles,

&

dé–

firellt fouvem les armécs qu'on envoya contr'eu, . En–

ncmis monels des Ommiade$, ils leur donnerent bien

de la peine d<ll1s l' Ahol'afe

&

les lra4ues Babylonien–

ne

&

Perfienne.

Ie7.id

&

Abdalmelek, califes de cene

malron, les refrel'rorcl1t entin dans la provinee de Cho–

ra~an,

011

ils s'éteignirem peu-ii-peu. Les

Azaruah

ti–

ro.'em leur origine de Nafé-ben-j\uah. Cene Ceéle étoit

f,"te pour cauler de gralJds ravagcs en peu de tems: mais

'n'ayant par fes conJlitlltions

m~l11c

aucun chef qui la

conduis\t, il ';toit

néceff:~irc

qu'elle parrar comme un

torrent. qui pouvoit entraincr bien des coul'onnes

&

des

í~eptres

dans

[.1

chate.

0l\

n'étoit pas

per~nis

a

une mul –

titude auffi cffÍ'énée de fe reporcr un momen t

[.~ns

re

détruire

d'~lIc-ll1cme;

paree qu'un pcuple formé d'hom–

m es incJépendans les uns des autres,

&

d~

tqute loi

n'aura jamais

un~

paffion pour la liberté alTez '

violcnt~

&

alTez condnue, pour qu'elle puilTc feule le garantir

des inconl'énierts d'une pareille Cociété; li toutefois on

peut donner le nom de fociété ii un nombre d'hom–

m es ramaflés

a

la vérité dalls le plus petie eCpaceyof–

tibie, tl1ais 'lui n'ont rien 'lui les

He

clltr'eux . Cene

alTemblée n" compofe non plns une fociété, qu'une

multitude intinie de cailloux mi

a

cllté les uns

de.

autres , qui Ce t06cheroient ne formeroiellt un

cocps

fo-

lide .

'

*

A ZAR l A

( Comln. )

nolTI

<ju'on donnc

a

Smyr–

l1e

a

une cfpece

de

eornil que les Inarchands d'Europe

y t...nfponellt. On ne nous apprend rien Cur cene fone

de corail.

*

A Z

lI.

R

1

M

1T,

f.

f. ('ierre qui fe tire d'une mi–

ne qui en au royau me de Cananor ,

&

a

laquelle on

attribue de belles propriétés eOlltre la ficvre, le flux de

fang,

&

la morfure des Cerpens ,

&

qui Cemblcroit par

cette raifon mériter une deCcription bien exaae .

• A Z A Y,

( Glog.)

petite ville de

F

rance, dans la

Toucaine, fur I' lndre.

L011g.

18.

j.

lat.

47. 18.

A Z

A

Y-LE-R

I

D E A U,

(Glog.)

petite ville de

F rance, en Touraine, géoéralité de Tours.

A Z A Z EL.

(Thlolog.)

L es interpretes de l'Eeri–

ture, tant J uifs quc Chrétiens, ne s'accordent pas en–

tr'eux

fur

la lignitication de ce mor

azazel ,

qui fe trouve

au

chapo xv}. dn L /viti,!ue;

ce qui a fait que plufieurs

Ont retenu dans leurs verfions de I'Eeriture le mot

a–

zaul

éomme un nom propre. Quelques rabins ont en1

que c'étoit le nom de quelque montagne

011

le

f.~criti­

careur envoyoir le boue dont il en parlé en ce lieu-Ia.

Mais S.

J

érome traduit le mor

tlztlzel

par

caper emif–

faril",

bouc émilTaire, en fuivant les Septante, qui eu

cee

endroit

ont traduit

a...o¡LC'1r:ti..,

dans ce mernc fens,

comme I'expliquellt Théodoret

&

S. Cyrille' Aquilla

&

Symmaque ont :mffi traduit,

le bOtlc rmvojl,

ou

mis en

libertl.

Le J uif David de Pomis Cuir dans fon diélionnai–

re

cene del'l1iel'e interprétation.

JI

remarque Ceulemem

que, felon le Centitnent de quelques ameurs,

"zazel

en

le

nom d'unc montagne d'ou I'on précipitoit le bouc qui

fervoir de viélimc en cetre eérémooie. Grotius appuie

;mffi I'interprétation de la Vulgate, dans Ces notes fur le

ehapitre

~vi.

du Lévitique, ou il obfen'e que ce bouc

ti–

gnifioit que les péehé5 qui avoiem ér.é expiés par la vi. ,

AZE

étime \le l'ctournoiem plus dcv3nt D icu: ce quc

1

J

uifs clpliqucnt des péchés par klqucls on ne m ':rite ni

la mon, ni la peine d

'~trc

rctT3l1ché du peuple de Dieu .

Bochart croit que le mot

azazel

en un mot purcmcm

.r\robe, qui fignitie

éloigneme"t , dlpart

.

Spencer con–

¡célure que c'étoit un démon;

&

quand on envoyoir

le bouc

a

(/ztlul,

eela marquoit qu'on l'abandonnoit

all <liable . L es Cabalines,

&

Julien I'aponat, om été

du mé me Cenriment que Spencer. Ongene o'en paroir

pas él0igné . M. le Clere croit

ql1'(/zazel

lignitic

un

prlcipice.

Toutes ces conjeélures Com alTez mal éta–

blks : I'opinion la plus vraiDemblable en celle qui

dé–

rive ce mot de

hez.

qui fignifie

/In bouc ,

&

d'az.l,

(jui lignifie

il

J'",

eff

al/l.

Quand le grand pretre en–

troit <lans le Canélu'aire, ce qui ne lui étoit perrois qu'

une fois I'an, il prenoir deux boues, qu'i1 préfentoit

a

I'entréc du tabernacle; il jenoit le Con pour voir le–

qucl des deux Ceroit immolé au Scigneur,

&

lequel

Ce–

roi[ mi en liberté: il menoit f.1 mam fur la rete de ce

dorniel'; il confefloit

Ces

péchés

&

eeux du pcuplc ,

&

prioit D ieu de faire tamber Cur cet animal la peine qu'

ils avoient mérirée. Un homme drnin¿

3

cela, ou un

pr~tre,

Cdon quclques interpretes, conduiCoit le boue

dans uu lieu deCen

&

éloigné, le préeipitoit,

&

le met–

toit en libené.

Levit. xv). Vuye<.

Sam.

Boch~rr,

dans

fon

H iero{

J . Spencer,

de Legibm H ebraiú¡ rituali–

bln.

Diff~rttlt.

de "'pro emil}:

D , Calmet

f/lr le

LI–

'/Jit .

(G)

A

Z E,

f.

f. c'en ainfi qu'on appcllc

en Vlnerie

la

femelle du lievre quand elle ell pleine.

• A

Z

E

BRE,

r.

11). (

Hift. nato

2001.

)

efpece de

eheval Cauvage qu'on n'apprivoiCe que tres-difficilemene .

On le trouve dans la balTc Ethiopie: il efl moucheté

de blanc

&

de noir; il en prompt

i\

la courCe;

&

a

eet–

te deCcription il ne paroit pas

~tre

eneore du nombre

des animaux que les Naturalifles om étudiés .

• A Z

E

CA

(G/og. fainte.)

villc des Amorrhéens

de la tribu de

J

uda. Ce fur-Ia que D ieu tit pleuvoir

des pierres fur les ennemis de fon peuple .

.

A

Z

E

DAR

A

C

H,

(Hift. nato hot.)

genre d'arbre

dont la flcur ea compoCée de pll1fieurs fcuilles difpo–

fées en rofe: il s'éleve au milieu de ces fleurs un tuyau

dans lequel Ce rrouve un pinil qui fon du fond

Ju

ca–

lice,

&

qui deviene daos la Cuite

útÍ

fruit p",¡que l'Ond

&

mou' : ce fruit renferme un noyau "..""elé pour I'or–

dinaire,

&

diviCé en plufieurs

J

p

6

c ',

dont

ehaeun~

con–

tic

m

une Cemenee

obIQ"Ó~'"

Tournefort,

l nft· ret herb.

f/oy'ez

P

L A N

T

s.

ll)

.

011

t'pl"t'e'le auffi

[aux fycomore.

Cet arbre vlent

d'I~IIC

&

d'ECpagne; Ca fleur ell apéritive, defficeative,

bonne dal1s les obaruaions, priCe eo infufion ou en dé–

coa Ion .

On Ce fen du fruit pour l faire mourir les poux,

&

faire croitrc les cheveux.

(N)

*

AZELBOURG,

(G/og. anc.

&

mod.)

ville

aneienne des Vindeliciens, maintenant un village de Ba–

viere Cur le Danube, pres de Straubing. Quelques

Gto–

graphes croyent que c'étoit

l'Atilia,

que d'autres re–

gardent comme

l'A"gu{fa> Acilia.

• A Z E M, AS E

M,

OH

A C H AM, (

Glog. )

royaume d' Afie dans la panie feptentrionale des états

du roi d'Ava.

II

en fenile: il y a des mines d'or,

d'argeot, de plomb, de rer,

&

la meiJleure laque. Les

habitaos regardeot le chico comme un mets délicieux.

l is COI1t idolatres,

&

ont plufieurs femmes.

• A Z E

N E

T A,

(Glog.)

petite ville du reyaume

de Valence, Cur la montagne de Pegna GoloCa,

011

I'on

recueille tous les an5 beaucoup de pi ames médieinales.

• A Z

E

R,

(Glog. ftlinte .)

ville de la Palenine au–

de-I:' du Jourdain.

~ans

la tribu de ManalTé, fur le

chemin qui cOllduiCoir

ii

Sidon .

A ZEROLIER,

f.

m .

AZERO LES ,

C.

f.

pI.

aZtlrolrn,

en une efpeee de nefflier dont les feuil–

les relTemblent

a

celles de I'aubépin, mais font plus

larges: fes flcurs en grappe Com de eouleur herbeuCe;

fes fruits, nommés

azerolcJ,

Com ronds, ch.rnus , rou–

ges , d'un goat aflc'l agréable,

&

Cemblables

ii

la Ilef–

He, mais plus petits, COlHenal1t trois noyaux fort durs.

Cet arbre aime les pays chauds;

&

celui qui n'en poine

cultivé en "pineox . (

K )

A

Z l,

r.

m. fone de prcCure faite de vinaigre

&

de

petit-lait, dont on fe fert

ii

Griers

&

a

Berne pour fai–

re le fecond fromage quí fe tire du peti t-Iait du pre–

mier.

• A.Z l

L H

A N

0It

A Z l L LE,

(Glog.)

petite

ville de Franee dans le L angucdoe,

:\U

diocéli: de Nar- .

bonne.

f,

ZI-