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AZA
fervir fur terre
&
fUi' mer : ils ont la g1rde
de
I'ar[e- '
nnl quand I'armée
ea
3
Conrbntinople;
&
Cur les fron–
tieres on \es cmploye
i\
la garde des villes eOllquiCes,
t3udis que les
jani{f.~ircs
gardent k s citadelles .
Les généraux Tures fom fi peu d'cnime de ccne mi–
licc,
qu'il~
ne s'cn Cervem que pour facili ter les ap–
proches,
&
commenccr les alTauts des places affiégées,
OU
pour ouvrir le paflage des rivieres
&
des tléti lés ;
enfone qu'ils en prodiguent le Cang pour ménager les
braves Coldats, qu'on rérerve pour les occafiol1s déci–
Jives. Ce n'en pas qu'il ne fe reneontre quelquefois dans
c.e corps des rUJets qui donnem des preuves de va\eur: .
mais cn général cene milice en peu aguerric.
Les
Azr.puportent un haut bonnet de laine reuge
ii
la marine(quc, dont les arcilles refcnducs de ctlté
&
d'autre pendent en poime juCque Cur les épaules. lis om
pour armes l'arc, le eimetere,
&
une cCpece de jave–
line ou penuiCane. Leur paye en de trois ou de cinq
arpres par jour; ce qui Ce monte au plus
~
deux Cous
&
demi de notre monnoie . Ces troupes font plus pro–
pres
fu,.
le~
vailfeaux
&
pour les comoats de mer, que
pour les bataillcs en terre fenne. Guer.
JIIlrz"r¡ da
'I'1Ir(J,
tomo
ll.
(
Q)
*
A ZAR E C
PI.
H,
( Hi{f. mod. )
hérétiques Mu–
fulmans qui oe reconnoilToitnt aucune
?UilT.~nce,
ni fpi–
tituelle ni temporelle. li s fe joignirent
a
toutes les fe–
éles opporée au mufLllmanifrne. lis formerem bien-tllt
des troupes nombreu(os , livrerent des batailles,
&
dé–
firellt fouvem les armécs qu'on envoya contr'eu, . En–
ncmis monels des Ommiade$, ils leur donnerent bien
de la peine d<ll1s l' Ahol'afe
&
les lra4ues Babylonien–
ne
&
Perfienne.
Ie7.id&
Abdalmelek, califes de cene
malron, les refrel'rorcl1t entin dans la provinee de Cho–
ra~an,
011
ils s'éteignirem peu-ii-peu. Les
Azaruah
ti–
ro.'em leur origine de Nafé-ben-j\uah. Cene Ceéle étoit
f,"te pour cauler de gralJds ravagcs en peu de tems: mais
'n'ayant par fes conJlitlltions
m~l11c
aucun chef qui la
conduis\t, il ';toit
néceff:~irc
qu'elle parrar comme un
torrent. qui pouvoit entraincr bien des coul'onnes
&
des
í~eptres
dans
[.1
chate.
0l\
n'étoit pas
per~nis
a
une mul –
titude auffi cffÍ'énée de fe reporcr un momen t
[.~ns
re
détruire
d'~lIc-ll1cme;
paree qu'un pcuple formé d'hom–
m es incJépendans les uns des autres,
&
d~
tqute loi
n'aura jamais
un~
paffion pour la liberté alTez '
violcnt~
&
alTez condnue, pour qu'elle puilTc feule le garantir
des inconl'énierts d'une pareille Cociété; li toutefois on
peut donner le nom de fociété ii un nombre d'hom–
m es ramaflés
a
la vérité dalls le plus petie eCpaceyof–
tibie, tl1ais 'lui n'ont rien 'lui les
He
clltr'eux . Cene
alTemblée n" compofe non plns une fociété, qu'une
multitude intinie de cailloux mi
a
cllté les uns
de.
autres , qui Ce t06cheroient ne formeroiellt un
cocps
fo-
lide .
'
*
A ZAR l A
( Comln. )
nolTI
<ju'on donnc
a
Smyr–
l1e
a
une cfpece
de
eornil que les Inarchands d'Europe
y t...nfponellt. On ne nous apprend rien Cur cene fone
de corail.
*
A Z
lI.
R
1
M
1T,
f.
f. ('ierre qui fe tire d'une mi–
ne qui en au royau me de Cananor ,
&
a
laquelle on
attribue de belles propriétés eOlltre la ficvre, le flux de
fang,
&
la morfure des Cerpens ,
&
qui Cemblcroit par
cette raifon mériter une deCcription bien exaae .
• A Z A Y,
( Glog.)
petite ville de
F
rance, dans la
Toucaine, fur I' lndre.
L011g.
18.
j.
lat.
47. 18.
A Z
A
Y-LE-R
I
D E A U,
(Glog.)
petite ville de
F rance, en Touraine, géoéralité de Tours.
A Z A Z EL.
(Thlolog.)
L es interpretes de l'Eeri–
ture, tant J uifs quc Chrétiens, ne s'accordent pas en–
tr'eux
fur
la lignitication de ce mor
azazel ,
qui fe trouve
au
chapo xv}. dn L /viti,!ue;
ce qui a fait que plufieurs
Ont retenu dans leurs verfions de I'Eeriture le mot
a–
zaul
éomme un nom propre. Quelques rabins ont en1
que c'étoit le nom de quelque montagne
011
le
f.~criti
careur envoyoir le boue dont il en parlé en ce lieu-Ia.
Mais S.
J
érome traduit le mor
tlztlzel
par
caper emif–
faril",
bouc émilTaire, en fuivant les Septante, qui eu
cee
endroit
ont traduit
a...o¡LC'1r:ti..,
dans ce mernc fens,
comme I'expliquellt Théodoret
&
S. Cyrille' Aquilla
&
Symmaque ont :mffi traduit,
le bOtlc rmvojl,
ou
mis en
libertl.
Le J uif David de Pomis Cuir dans fon diélionnai–
re
cene del'l1iel'e interprétation.
JI
remarque Ceulemem
que, felon le Centitnent de quelques ameurs,
"zazel
en
le
nom d'unc montagne d'ou I'on précipitoit le bouc qui
fervoir de viélimc en cetre eérémooie. Grotius appuie
;mffi I'interprétation de la Vulgate, dans Ces notes fur le
ehapitre
~vi.
du Lévitique, ou il obfen'e que ce bouc
ti–
gnifioit que les péehé5 qui avoiem ér.é expiés par la vi. ,
AZE
étime \le l'ctournoiem plus dcv3nt D icu: ce quc
1
J
uifs clpliqucnt des péchés par klqucls on ne m ':rite ni
la mon, ni la peine d
'~trc
rctT3l1ché du peuple de Dieu .
Bochart croit que le mot
azazel
en un mot purcmcm
.r\robe, qui fignitie
éloigneme"t , dlpart
.
Spencer con–
¡célure que c'étoit un démon;
&
quand on envoyoir
le bouc
a
(/ztlul,
eela marquoit qu'on l'abandonnoit
all <liable . L es Cabalines,
&
Julien I'aponat, om été
du mé me Cenriment que Spencer. Ongene o'en paroir
pas él0igné . M. le Clere croit
ql1'(/zazel
lignitic
un
prlcipice.
Toutes ces conjeélures Com alTez mal éta–
blks : I'opinion la plus vraiDemblable en celle qui
dé–
rive ce mot de
hez.
qui fignifie
/In bouc ,
&
d'az.l,
(jui lignifie
il
J'",
eff
al/l.
Quand le grand pretre en–
troit <lans le Canélu'aire, ce qui ne lui étoit perrois qu'
une fois I'an, il prenoir deux boues, qu'i1 préfentoit
a
I'entréc du tabernacle; il jenoit le Con pour voir le–
qucl des deux Ceroit immolé au Scigneur,
&
lequel
Ce–
roi[ mi en liberté: il menoit f.1 mam fur la rete de ce
dorniel'; il confefloit
Ces
péchés
&
eeux du pcuplc ,
&
prioit D ieu de faire tamber Cur cet animal la peine qu'
ils avoient mérirée. Un homme drnin¿
3
cela, ou un
pr~tre,
Cdon quclques interpretes, conduiCoit le boue
dans uu lieu deCen
&
éloigné, le préeipitoit,
&
le met–
toit en libené.
Levit. xv). Vuye<.
Sam.
Boch~rr,
dans
fon
H iero{
J . Spencer,
de Legibm H ebraiú¡ rituali–
bln.
Diff~rttlt.
de "'pro emil}:
D , Calmet
f/lr le
LI–
'/Jit .
(G)
A
Z E,
f.
f. c'en ainfi qu'on appcllc
en Vlnerie
la
femelle du lievre quand elle ell pleine.
• A
Z
E
BRE,
r.
11). (
Hift. nato
2001.
)
efpece de
eheval Cauvage qu'on n'apprivoiCe que tres-difficilemene .
On le trouve dans la balTc Ethiopie: il efl moucheté
de blanc
&
de noir; il en prompt
i\
la courCe;
&
a
eet–
te deCcription il ne paroit pas
~tre
eneore du nombre
des animaux que les Naturalifles om étudiés .
• A Z
E
CA
(G/og. fainte.)
villc des Amorrhéens
de la tribu de
J
uda. Ce fur-Ia que D ieu tit pleuvoir
des pierres fur les ennemis de fon peuple .
.
A
Z
E
DAR
A
C
H,
(Hift. nato hot.)
genre d'arbre
dont la flcur ea compoCée de pll1fieurs fcuilles difpo–
fées en rofe: il s'éleve au milieu de ces fleurs un tuyau
dans lequel Ce rrouve un pinil qui fon du fond
Ju
ca–
lice,
&
qui deviene daos la Cuite
útÍ
fruit p",¡que l'Ond
&
mou' : ce fruit renferme un noyau "..""elé pour I'or–
dinaire,
&
diviCé en plufieurs
J
p
6
c ',
dont
ehaeun~
con–
tic
m
une Cemenee
obIQ"Ó~'"
Tournefort,
l nft· ret herb.
f/oy'ez
P
L A N
T
s.
ll)
.
011
t'pl"t'e'le auffi
[aux fycomore.
Cet arbre vlent
d'I~IIC
&
d'ECpagne; Ca fleur ell apéritive, defficeative,
bonne dal1s les obaruaions, priCe eo infufion ou en dé–
coa Ion .
On Ce fen du fruit pour l faire mourir les poux,
&
faire croitrc les cheveux.
(N)
*
AZELBOURG,
(G/og. anc.
&
mod.)
ville
aneienne des Vindeliciens, maintenant un village de Ba–
viere Cur le Danube, pres de Straubing. Quelques
Gto–
graphes croyent que c'étoit
l'Atilia,
que d'autres re–
gardent comme
l'A"gu{fa> Acilia.
• A Z E M, AS E
M,
OH
A C H AM, (
Glog. )
royaume d' Afie dans la panie feptentrionale des états
du roi d'Ava.
II
en fenile: il y a des mines d'or,
d'argeot, de plomb, de rer,
&
la meiJleure laque. Les
habitaos regardeot le chico comme un mets délicieux.
l is COI1t idolatres,
&
ont plufieurs femmes.
• A Z E
N E
T A,
(Glog.)
petite ville du reyaume
de Valence, Cur la montagne de Pegna GoloCa,
011
I'on
recueille tous les an5 beaucoup de pi ames médieinales.
• A Z
E
R,
(Glog. ftlinte .)
ville de la Palenine au–
de-I:' du Jourdain.
~ans
la tribu de ManalTé, fur le
chemin qui cOllduiCoir
ii
Sidon .
A ZEROLIER,
f.
m .
AZERO LES ,
C.
f.
pI.
aZtlrolrn,
en une efpeee de nefflier dont les feuil–
les relTemblent
a
celles de I'aubépin, mais font plus
larges: fes flcurs en grappe Com de eouleur herbeuCe;
fes fruits, nommés
azerolcJ,
Com ronds, ch.rnus , rou–
ges , d'un goat aflc'l agréable,
&
Cemblables
ii
la Ilef–
He, mais plus petits, COlHenal1t trois noyaux fort durs.
Cet arbre aime les pays chauds;
&
celui qui n'en poine
cultivé en "pineox . (
K )
A
Z l,
r.
m. fone de prcCure faite de vinaigre
&
de
petit-lait, dont on fe fert
ii
Griers
&
a
Berne pour fai–
re le fecond fromage quí fe tire du peti t-Iait du pre–
mier.
• A.Z l
L H
A N
0It
A Z l L LE,
(Glog.)
petite
ville de Franee dans le L angucdoe,
:\U
diocéli: de Nar- .
bonne.
f,
ZI-