Table of Contents Table of Contents
Previous Page  853 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 853 / 864 Next Page
Page Background

AZI

A Z I M U T,

ce

ferme e!t Arabe,

&

it

'1

daos

cet–

te languc la mc!me lignitication que dans la oeme.

On s'en fen

en /lj¡"o>1omie; I'az.;m"th

du foleil ou

d'une éroile el!

1

'are de l'horiCoo compris entre le

m~ridieo d'un lieu,

&

un venical quelconque donné,

dans lequel fe frouve le foleilou I'étoile.

I/oyer..

M E'–

lUDIEN

&

VERTICAL.

L'aúmuth

en le complément de I'amplitude orienta–

le ou occldentale, au quan de la circonférence.

I/oyta

AMPLITunE.

La proportion trigonométrique qui fuit donhe

l'aú–

mltlh .

Dites:, le rayon el!

a

la tangente de la latitude

comme la tangente de la hauteur du Coleil efi nu co–

linus de

I'aúmuth,

au tems de

I'équino~e.

Pour trou–

ver

I'ar..imuth

par le globe,

voyer..

G LO

n

F;.

Maniere de cO>1noítre txaéleme>lt par obforvation

I'a–

'l.imuth

dt 9,,,I'{ut Itoile

'{,It

ce foie.

On

tirer~

fur le

plan de I'hocifon Une ligoe méridienne

/1

E

(

Pla1l,ht

./Iftronomi'{ut, fig.

46. ) au-deffus de laquelle on fu[–

pendra un til perpendiculaire

CA,

ce qui fe pcatique

en y attachant un poids . On fufpendra enCuite un au–

tre

ti

I

B D,

en

y

attathant de

m~me

un poids; ces

deux tils doivent

~tre

placés de maniere que I'éroile

puiffe s'y rencontrer au moment de la hauteur ou de la

dlfiaoce au .énith, qu'on aura obfervée avce le quart

de eercle: apres cela 011 remarquera le point

B,

0\1

le

til

B D

rencontre le point de I'horifon,

&

d~ns

la

li –

goe méridienne le point

A,

fur lequel vient tomber' le

lil

CA;

enfuite, ayant pris fur la méridienne tel point

que I'on voudra, comme

E,

on tirera les lignes

/1

B ,

BE,

&

ayant divifé une reg le en parties égales alfet

peritcs, il faudra mefurer les trois c6tés du triaogle

B

.11

E;

ayam ecs trois c6tés , on cherchera par la Tri–

gonométrie I'angle

B A E,

&

de cette maniere on con–

Doitra

l'azimlleh

de I'a(\re, qui efi ce qu'i1 falloit trou–

ver.

171ft. Aftro1lom. dt M. le Mon1litr_

• Le favant auteur que nous venolls de citer, a ex–

pliqué dans fon ouvrage , commeot on connoh la ré-

fraélion par I'obfervarioll de

l'azimllth.

-

A

Z

t

M U

T H

magnltit¡ue,

en un are de I'horifon

compris entre le eerele

aúmuthal

du foleil

&

le méri–

di~n

magrtétique; ou c'efi la dillance apparente du fo-

1~ll

au _point du nord ou du midi, marqué par la bouf–

fole.

Voyc'<.

M

A G N

E'T I

Q

u E .

.On trouve

I'a"';...

uth magnltirue

en obfervant le fo–

I~d ~vec

un compas

a·."....

uthal, lorfqu'il e!t élevé fur

1

hOflfo~.3 I~

hauteur de

10

o~

de

1

f

degrés, foit a–

vant mldl fOlt apres.

I/oyea

C

°

M P " "

..

,,-imutbal,

Quant

:lUX

ufages

&

a

la dercription de

Ct,

inflru–

ment,

voyea

C

°

M P

AS

a,,-ymuthal.

Cadran

A

Z

I

M U T H

AL; e'efi un cadran Colaire dont

le !tyle ou gnomon efi perpendiculaire au plan de ¡'ho-

rifon.

I/oy"'-

e

A

D

R A

N

folaire.

'

A

Z

I

Id U

T

H

S, cercles qu'on appelle auffi

vtrtietfux;

ee font de grands .-ercles qui fe eoupent au .énith

&

IU

nadir,

&

qui fonr avcc l'horiCon, des angles droits

9

fOUS

les points de ce cercle.

L'hflfifon étant divifé en 360 degrés, on imagine

eommunémenr 360

cereltJ "zimHebaux;

ces cercles

font réprefetltés fur les cartes marines par des rhumbs.

I/oy",-

HORISON, RHuMB, CARTE,

&,.

l is fom rt'jlréfentés fur le globe par le cercle qui me–

fure la haureur du pole, lorfque I'axe en perpendieu–

laire 3 I'horifon,

&

qu'il a par conféquent une de fes

extrémités au ozenith

&

de l'autre au nadir.

I/oyer..

-GLOftE.

On fe fen des

tJ:tim,uhJ

pour e(limer la hauteur des

étoBes ou du foleil, forfqu'ilS ne fOn! pas au méridien,

é'erl-l-dire, que les

ar..imuths

indiquem

a

quelle diílan–

ce

les étoiles

&

le foleil fonr de I'horifon.

I/<lj'tr..

H

A U

r

r;:

u

R,

S o

LE I L,

E'T o

I

LE.

(O)

• A Z

1

N C O U R T (

Glographie

. )

village des

Pays-Bas . dans le comté d' Artois

&

le pays de Saint–

Paul , rémarquable par la viéloire que les Anglois y

remporterent fur les

Fran~ols ,

le vcudredi

2f

Oélo–

bre 14tr.

Long.

23. 30.

lat.

fO.

30.

• A Z [O T H

( G/ograph. ane.

&

mod. )

petite vil–

le de la baffe

E~ypte,

fur le Ni!,

a

tre!)re milles ou

environ de Damiette; on eroit que c'e!t I'aocienne

He–

phd!ft,IS, fl.ltbaf11l1

ou

Rubaf1ÍJ ,

ainli appellée des E–

gyptiens, parce qu'lIs

y

adoroient D iane fous le nom

de

dea Ruba(fil.

• AZI R 'UTH

(G/ographie . )

petite ville d'Egy–

pte, [ur la c6re occidentale de la mer ROllge; ce n'en

prefque plus qu'l1n village.

• A

Z

I

Z

U

S

(

Myth. )

furnom de Mars, adoré

a

Edeffe,

AZO'

775

• AZMER

(G/ogr.;phie.

)

ville des Indes dan$

les états du Mogol, eapitale de la province de meme

nom. Gn dit qu'iI l'eXtrémité de eene proviuce les

tilles fe mariem

:l

huit ou neuf ans ,

&

oot des

e~faos

i

dix . On y ferre les b<ruls .

long.

93.

lat.

l.f-

30.

• A 20

o,.

A Z O

O

(G logrnph.)

ville d'Afie, auX

lndes, fur les fronfieces du ropunre d'Azem,

&

la ri–

viere Laquia.

long.

107.

lat .

2f.

• A

Z

O C

H

(GIographit fainte

.)

ville de la tribu

de 2abulon, en Galilée, au nord de Z ephoris.

• AZOF

(G/ograRhie.)

ville de la Turquie Afia–

tique, dans la petite lactarie,

a

I'embouchure du Don_

Long.

58. 47. 18.

• A 2 O

N

E S, adj. pI.

(Myth. )

de .: privatif,

&

de

(J,.,

:tone,

ou

payl;

épithete que les. Grecs dOlllloi–

ent

a

certains dieux élevés ao-detlus des dicux vifibles

&

fenfibles, qui n'ayant propremeut aucune provincc .

affeétée,

&

qui n'étant d'aucun parti pouvoient etre

c5c

étoieot indifiillélemc;nt invoqués

&

acorés par-toO!. Tels

éroient en Egypte Serapis, Ofiris

&

Bacchus;

&

en

Grece le Soleil, Mars, la LUlle

&

Pluton ou la lu–

miere, la

~uerre,

les ténebres

&

I;¡ mon. Les Latins

les appellOlent

dii .0mmU1ltl.

A

Z

°

N

E S . .

C.

m. pI.

(Hifl.

&

G/og.)

peuples

d'Affyrie qui habitoient la contrée arcorée par le Lyeus,

&

les environs du m.;mt Thannutis.

• A Z O N

V

A LA LA

ou

A Z O U A L

t).

LA

(HijI.

nato bot.)

grofeille de l'lle de Madagafcar, rou–

ge

&

excelleme au go/lt; defcription de voyageur_

• A 2 O T E

('I'h/ol. )

nom que les Grecs donnent

au dimanche de la Septuagélime; ils le nommem aufli

projphonlfimc;

ce jour erl celui de I'Evangile de l'En–

fam prodigue,

&

c'c!t de-U qu'e!t venu le terme d',,-

aote

.

'

• A 2 O T E

(Glog. a>1e.

&

mod.)

ville de la Pa–

lefiine, une des cinq Satrapies des Philifiins; c'cfi en–

core aujourd'hui un village fous le

no~n

d'

/llfttte. Afod,

/lleet

ou

/lett

paffe pour avoir été

l'Aaotul Parali.

des Latins, diflercnte de

l'A:totl/1 Ippini,

autre V ille

de la Palefijne.

.

A Z O T H, ehe. les

alleie"l

e

himijleJ

,

figni60it la

matiere premiere des métaux, ou le mercure du métal;

c'erl plus fpécialement ce qu'ils appellent

HIereN" des

philofopbtJ,

qu'i1s prétendent tirer de lOmes fortes de

corps méralliques.

I/oyta

M E'T AL, M E R C

U

RE,

&e.

L'az.oth

de Paracelfe qu'il vantoit comme un reme–

de univerfel, étoit une préparation d'or, d'argent

&

de

mercure'. On dit qn'i1 en portoit toQJours

lul

lui uoe

certaioe quantitt! dans le pommeau de (on épée.

L'.r:toth de HeOingius) qu'on nomme autrement

or

horifoneal,

IX que Welffer décrit dans fa

M,mtij}n ¡par–

g.rtea,

parto

1.

<:.

j. fe fait avec de I'or pur en lames,

qu'on lait chauffer

&

qU'on jette en cet état dans du

mercure chaufl é juCqu'au point de fa;,e du bruit fur le

teu. On

m~le

bien le tout enfemble avec une verge de

fer,

&

on ne retice le melange du feu que quand [Out

le mercure en diffipé. On jette I'amalgame daos de

I'eau,

&

on le lave bien dans du vinaigre

&

du fel,

jufqu'ii ce qu'il ne donne plus de couleur noire au vi–

naigre : enfuite on le broye fur le porphyre, ou dans

un mortier de verre ; jufqu'a ee qu'i1 foit alTe. fin poue

paffer entieremenr par un lioge. Enfin on le m'er dans

un vailleau de \'erre

:l

fon d plat, qu'on place daos du

fable fur le feu, en digellion, jufqu'a ce qu'i1 ait pris

une coulcur rougc,

&

qu'il foit réduit en poudre.

L'Aaoeh

de Heflingius ainfi prtparé; el! un excel–

lem remede dans plufieurs maladies longues, fur-tout

pour la vérole

&

pour fes fuites (

M)

• .A Z O U FA,

f.

m .

(Hifl. ,,(tt. ZM/og. )

animal

qu'on prend pour l'hyene des anciens, mais donr

00

ne nous donne aueune defcription. 00

atrar~

feu lemeol

qu'il e!t commun en plufieurs contrées de l' Amérique

&

qu'il aime tant la chair humaine, qu'i1 détcrre

Id

cadavres dans les cimetieres .

• A 2 U A,

(G/og. )

ville de l'Amérique dans les

Antilles, uu couchant de Saint-Domingue,

&

fur la cO–

te méridiooale de ce 'oom .

• A Z U A G A,

(Glog.)

ville d'Efpagne dsns I'E–

(lrdmadure, entre Mérida

&

Merena.

• A

Z U

A G

U

E S, f. m . plur.

(Hifl. moJo

&

G/og.)

peuples d'Afrique qui font répandus dans la Bar–

barie

&

la Numidie . lis gardent leurs troupeaux, ou

ils s'occupent

¡¡

faire de la toile

&

du drap. Les

UIlS

Cont

triburaires; les autres vivent libres . lIs habitent

principalement les provjnces de Tremecen,

&

de Fe• .

Les

plus braves occupent la

contr~e

qui e!t entre

T

u-

DlS

;:>,