· A 'XE
•
.<~Xn RIDGE,
( G/og .)
.,.
PONT-SUR–
L' AX E,
petite ville d' Angleterre daos le comté de
Sommerfet, fur
l'
A
xe .
1\
X E,
f.
m .
(Mlcha" i""e .)
Un
axe
ou
eJlie"
en
proprement. une ligue ou u-n lool¡ moreesu de fe! ou
de bois
qUl
palfe par le eenrre d un corps ,
&
qUl fert
" le faire touroer fUf lui-mcme.
Voyez
E
S
S I E
u-
C'el! en ce fens que nous difons
I'axe
d'une fphere
ou d-un globe, l'
ax e
ou I'eJTieu d'une roue _
Yoye:r.
GLORE, Rou E,
&, _
L'axc
du monde en une ligne droite qu'on coner oit
parror par le centre'de la terre,
&
fe terminer par I'une
&
I':lutre de fes extrémités
a
la furface de la fphere
du monde.
VO,!ez
S
P H E
RE .
Dans le fyncme de Ptolemée, la fphere en cenféc
achevcr chaque jour une [évolution fur cene Iigne , com–
me fur un ellieu _
Voye%.
T E
k
RE, Ro T ATI ON .
Cet
axe
en rcpréfcnté ,
PI.
"' /lJlron. fig-
p'.
par la
lignc
P
Q;
fes deux extrémités
P
&
Q:
termmées
i\
la fu rfaceoe la fphere , en foltt appellées les
polel
_
V o–
ye%.
P OL Eo
L'axe
de la terre en une ligne droite autour de la–
ql1elle elle acheve fa révolution journaliere d'occident
en orient.
V oye%.
TER RE, Ro T A T ION .
T elle en
la
Iigne
P
Q,
PI.
de Glog. fig·
7. fes deux
cxtrémités s'appellent aUili
polel. Voye%.
Po LE.
L 'axe
de
la
terre cn une partie de
l'axe
du monde:
il en tOajours par,;¡llele
a
lui-meme,
&
p~rpendiculai
re an plan de I'équateur.
Voyez
P
tI
R A L L EL
1
S
M
E
&
I NCL I NA l SON.
L 'axe
d'une planete en une Iigne qui palfe par le
centre de la planete,
&
autour de laquclle elle toume _
V o)'ez
PLANETE,
&<.
'11
en dc:'montré par les obfervations , que le foleil ,
la
luhe
&
~Iufieurs
autres planetcs, tournelll fur leur
centre ;' d'ou I'on peur inférer que toutes les planeles
OIH en eftet un tel mouvemelH .
Voye>:.
S o
J.
El L, L u –
NE,]UPITER, VENUS, MERCURE, SAT U R–
NE,
&,.
_
L es
aXel
de l'horiCon, de I'équateur, de I'écliptique,
du zodiaque,
&,.
font des lignes droites qui pa(fent
.par les centres de ces ccrcles ,
&
qui font perpendiculai–
res
a
leurs plans .
VO)' .
CE R C
l.
E,
H
o
R 1 S
o N, E C L
1-
PTIQUE, EQUATE UR ,
&c.
Voyez "uJli
PLAN.
/lxc en Mtch"niqtu, L'axe
d'une balance efl une li–
gnc droite fur laquellc elle touroe
&
fe meut.
Voyez
BAr, ANcE.
L'axe d'o(,íllatio,.
d'un pendule efl une ligne dmite
parallele
a
I'horifon, qui palfe par le centre autour du–
quel un pendule fait fes vibrations _
Voyez
O
S
e
1
L–
LATlON
&
PENDULE.
A xe en G/omltríe. L'a..-e
de rotation ou de circou–
volution en une ligne droi,te autour de laquelle on ima–
gine qu'une figure plano fe meut, pour engendrer daus
ce mouvement un folide, ou qu'une Iigne fe meut pour
engendrer une furface _
Voyt'z
S o LID E,
G
E-N E-R A–
TION,
&,.
Ainfi pour engendrer. une fphere, on imagine qu'l1ll
demi-cercle touroe fur fon diametre. P our avoir un
cooe droir, on imal¡';ine qu'ull triangle reébngle tourne
fur un des cOtés qUl forrneD! I'angle droit, cornme Cur
un
ax~ .
L'axe
d'un cercle ou d'une fphere en une Iigne droi–
te qui palfe par le centre du cercle Ol\' de la fphere ,
&
qui fe termine par I'une
&
I'autre de fes extrémi–
tés
a
la circonférence du cercle ,
&
a
la furface de la
fphere _
Voyez
CE R C LE, S
P
HE RE_
L'..xc
du cercle s'appelle autrement wn
diametre .
Telle en
la
ligne
N
E,
P I.
de G/om. fig.
6.
Voye%.
DI METRE. Un cereJe a donc une infhlité
d'axeJ.
On entend encore plus généralement par
axe,
une
ligne dmite tirée du fcmmet d'une figure fuI' le milicu
de fa bafe.l7oyez
F
1 G
U RE,
S
O
M M
ET, B A S E,
&,.
L'axe
d'un cylindre droit ou reél:anglc, en propre–
ment cette ligne immobile autour de laquellc toume
le parallélogramme reél:angle , qui dans ce mouvement
engendre le cylindre droit _
Voyez
C
y
L
1 N
D RE .
En général , la ligne' droite ql1i palfe par le centre
de bares oppof¿es des cylindres en en
I'axc;
foit que
ces cylindres foiellt dmits ou qu'ils {oielll ob.liques.
L'ax .
d'Wl cone droit el1 la ligne dmite , ou le cÓté
fur Icquel on
a
fait muovoir le triangle reél:angle qui
a engendré h· cone .
Vo)'c%.
C o NE _
1\
fuit de-la qu'il n'y
:l
propremem que le cone droir
qui ait un
axe;
car il n'y a poillt de maniere d'engen–
drer le cone oblique, en faifant ' mouvoir uu triangle
autour d'un de fes cOtés imrnobilc! _
T ome
1,
AXE
Quant :lU cone droit, fon
a_u
en une ligne droite ti–
rée de fOil fommet
al!
centre de
C:'1
bafe. M ais par ann–
logie, tous les autenrs qui Ont trailé des cones, om die
que la ligne t;rée du fommet du cone oblique au cen–
tre de fa bafe, en élOil
I'axc.
L'
axe
d'une feél:ioll conique en une ligne droite qui
palfe par le milieu de la figure ,
&
qu i coupe a an–
gles droits
&
en deux parties é
5
ales toutes les ordon–
ll ées _
Ainfi,
PI"",.
des SeE/. ,oni'l"es, fig.
3t.
ti
/1
P dl:
perpendiculaire
:i
FE,
pa(fant par le centre
e,
&
qu'
elle
divi fc
la feél:ion en deux parties égales, femblables
&
femblablement fituées par rapport
ií
cene ligne
/1
P,
elle fera l'
"XC
de cene feél: ion.
Vo)'ez
e
o N
1
Q
UE .
L'axe
tranfverfe ou le grand
axe
d'une ellipre, c'en
la
m~me
chofe: on I'appelle aiufi pour le diainguer de
fon conjugué, ou
du
petit
(lXC .
l/_
T R A
N S
v E
R
S
E_
D ans I'el lipfe,
I'axe
tranfverfc en le plus long;
&
dans
J'hyperbole, il coupe cene courbe aux points
A
&
P ;
fig - 3
2 •
Axe
coujugué, ou fecond
tlXC
de l'ellipfe, c'en,
ftg,
31.
la Iigne
FE
qui palfc par le centre
O
de
la
ligu–
re, parallelement
¡¡
I'ordonnée
M
N,
&
perpendiculai–
rement
¡,
I'axe
[ranfverfe
A
P,
&
qui fe termine pa,r
l'une
&
I'autre de fes extrémités
¡¡
la courbe.
Voya:.
E
L L 1 P S E
&
C
o
N
J
U G U E' .
L'axe
conjugué en le plus court dans l'ellipfe:
cet~
te ,courbe n'en pas la feule
011
I'axc
tranfvede ait fon
conjugué; cela lui en commun avec I'hyperbole.
L'
ax(
conjugué, ou le lecond
a,«
d' une hyperbo–
le, en une drol[e
FF,
fig.
32.
qui pa(fe par le centre
parallelemelH aux ordonnées
MN, MN,
&
perpendi–
culairemeut
il
1'4xe
tranfverfe
/1
P.
V oyez
H
y
P
E R–
ilO LE.
L 'axe
de la parabole en d'une longueur indétermi–
née , c'en-a-dire indéfi ni _
L'axe
de I'ellipfe en d'une
longueur déterminéc. La parabole n'a qu'un
tlxe;
I'el–
liprc
&
I'hyperbole en ont deux.
Voye%.
C o U R nE.
Suivant les définitions précédentes ,
I'axe
d'une cour–
be en en général une li¡¡ne tirée dans le plan de cene
courbc ,
&
qui divifc la couree en deux parties égales,
femblables
&
femblablement pofées de part
&
d'autre
de cette ligne. Ainli il y
a
un grand .nombre de coúrbes
qoi n'ont point
d'"..-e
po JTible: cependant pour la faci–
lité des dé'lominations, on en convenu d'appeller gé –
néralement
axe
d'une courbe, une ligne quelconque ti–
rée
011
I'on voudra dans le plan de cette courbe, fUf
laquelle on prend les abfcilfes,
&
¡¡
laquelle les ordon–
nées de la courbe ront perpendiculaires _ Ainli tome cour–
be en ce fens peu[ avoir un
axe
pl.cé011
I'on voudra _
Si les ordonnécs oe font pas perpendiculaires ,
l'axc
s'ap–
pell e
"iametre. Voye>:.
An sc ISSE,
DI A~{ETR E,
O
R D
o
N N
E·E.
U ne courbe, ne renconu-e fOil
axe
que .dans les points
011
I'ordonnée efl égale
a
1.éro_
En géo¿ral I'on appelle la ligne des abfcilfcs
axe de;
ab¡,i.f!es,
ou fimpl ement
axe ;
&
la lignc des ordonné–
e~ ,
axe des ordo,,¡"es ;
(toajours avec cette condition
que les deux
axes
foient perpendiculaires I'un
¡¡
I'aune,
finon
ce
fout deux di.metres.) Cependant plufieurs au–
reurs . entr'autres
M.
Cramer, nomment ces deux lignes
aXCJ,
quelql1'angle qu'elles falfent entr'elles .
Pour favoir les poims ou la combe coupe
I'axe
des
abfcilfcs,
iI
n'y a qu'a faire
y
=
o dans I'équation de
la combe; l'équation reClame nc contiendta plus que
u,
&
la combe coupera
I' axe
des abfciífes en autam de
points que cene equation aura de racines_
Au contraire pour trouver les points ou
la
courbe cou–
pe l'
axe
des ordonnées,
iI
faut faire
x
=
o.
VoXez /'i1l–
troduE/ion
a
l'a71"I;1e des lignes cOIIrbes de
M.
Cramer,
Geneve
1750.
/lxe, ell Optí'luc
_
L'axe
optique ou vifuel en un
rayon qui paífe par le centre de I'ecil; ou c'en le ta–
yon qui paífant par le mnieu du cone lumineux, tombe
perpendicuhirement fur le crynallin,
&:
conféquemmenr
pane auJTi par le centre de I'ecil.
Vo)'ez
O
P
T I QUE_
R AY ON, C O NE,
VISIO ~,
&,.
L'axc
moyen ou commuu en une droite tiréc du point
de concours des deux nerfs optiques> fur le milleu de la
lig,ne droite qui joint les cxtrémités des
m~mes
nerfs_
{YaJe>:.
N
E R F
o
P T I
Q
U E _
L'
axe
d'une leotille ou d'uo verre, efl une ligne droi–
te qui fai[ partle de
I'axe
du folide dont la lentille et1 un
fegment.
Voyez
L
E NT I L L E
&
V E R RE.
Alnfi une -leotille fphérique
con\le~~
étant un fegmcnt
de fphere,
l'axe
de cette lentille 'Cera
I'axe
m~me
de
la fphere , ou une ligne droite qui palfe par le centre
N nonl1
de