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AUT
vr~i
chemin du favoir. S'il
el!
habile,
iI
leur fait
a
la
vérité parcourir un grand eCpace en peu de tems ; mais
ils n'om poim eu le plaifir de remarquer ni le but ou ils
alloient, ni les obJets qui ornoient le rivage,
&
le ren–
doiem agréable.
Je me repréCcnte ces eCprits qui ne veulent ríen de–
voir
a
leurs propres rétlexions,
&
qui fe guident Cans
celfe d'aprcs les idées des aUlres, comme des enfans
dom les Jambes ne s'alfermi{fem point, ou des mala–
des qui ne ConenL point de l'ét3t de convaleCcence ,
&
ne ferollt jamais un pa
r.~ns
un bras étranger.
A
u
T
o
R
l
T E' ,
f.
f.
Ce
dit des regles , des lois, des
canons, des decrets , des décifions ,
& c.
que I'on cite
en diCputant ou en écrivant.
L es
pao;~ges
tirés d'Ariflote font d'une grande
outo–
rité
dans les écoles; les
l~xtes d~
l'Ecriture On! une
autoriel
décifive . Les
nl/toritéJ
font une eCpece d'ar–
gumem que les rhétoriciens appellent
nntureiJ
&
[nn!
"rt,
ou
extrin[,,/,uI. Voyez
A
R G U M E N T •
Ql1Rnt i
I'ur.~ge
& :l
I'efler des
nutoritéJ,
710Y'<'
P
R E'–
J
u
G E',
R
A I S
o
N,
P
R E U
v
E , PR O
n
A
n
1 LIT E' ,
F O I, R E' VE'LAT I ON,
&c.
En D roit, les
atttoritéJ
Cont les lois, les ordon–
nances, coutames, édits, déclarations, atrels, fenti–
mens des Jurifconfultes favorables
a
l'eCpece dans la-
quelle on les cite.
'
A
u
T
o
R I T E',
s'employe auffi quelquefois comme
fyoonyme
a
"utorifation . Voyez. ci-deffiu. Voyez. o"jJi
• PU I SSANCE MAR I TALE .
eH)
A
u
T
o
U R ,
aceipit" pa/umbori1/J ,
e
Hift.
nnt.
Orn.)
oiCeau de proie , plus grand que la bufe. La te–
te, le cou
&
le dos,
&
en général toute la face fnpé–
rieure de cet oifeau, efl de couleur brune comme dans
la bufe: la poitrine
&
le ventre CO'l( blancs
&.
par
Ce–
més de plufieurs petites lignes noires
&
ondoyantes : les
plumes des cui{fes font rou{fes,
&
il
Y
:l
une ligne noire
longitudir.ale (ur le tuyau de choque plume : les parte
fom jaunes,
&
les ongles noirs : le bec efl noiriltre ,
&
fa bafe el! rccouvcrte d'une mcmbrane de couleur Jau–
ne
&
verdhre. Quand les alles fOl1 t pliées , elles fom
beaucoup moins grandes que la queue , qui efl 10l1gue
&
de couleur brune mel ée de cendré; elle cfl tra\'er–
fée par trois ou quane bandes noiratres, alre'¿ é loignées
les unes des autres . Cet oiCeau ne prend pas feulcmcnt
les perdrix
&
les faiCan : mais
iJ
attaque
&
il fe fai lit
auffi de plu gros oiCeaux, tels que les oies
&
les grues,
&
m ' me les lievres. W ill ughby ,
Ornith. Po)'ez.
0 1-
SE AU .
(1)
L es Faucouniers en dillinguent de cinq Cones , dom
lapremiere
&
In plus noble ell
I'n/tlour
qui el! femelle .
La feconde el! nllmlllée
demi-auto/tr,
qui ell
m .i-
gre &: ,peu prenant.
L a troi liemc
tierce/el .
b a
quatrieme
!ptr'/Jicr.
.
Et la cinquieme
fobe&h. Poye". /mrl art,cf¿J.
L '/J"tour
eel bien fait quand il a la tete petite, les
yeu x grands , le bec long
&
noir, le cou long, la poi–
trine grolfe, le ongles gros
&
longs, les piés vertS.
A O T O U R S E R lE,
r.
f. I'art de faire voler les
aflto/trl .
A UTOURSIER,
C.
m.
c'el!
celui qui a Coin
de dre/fer ou de faire voler les
,,"Io/trl .
A u
T
o
U R,
r.
m. eCpece d'écorce que les épieicrs
droguiftes tirem du L evant par la voie de Marfeille;
elle rclTemble alTh
a
eelle de la caoeJle, elk el!: feu–
lement plus pale en-de{fus ; elle a en-dedans la couleur
de la Iloix mufcade, avec des points brilJans; elle ell
legere , fpongicufe, (aos odeur,
&
d'uoe Caveur inlipide;
elle eotre daos
la
cOlllpolitioo du carmin .
., A U TR I CHE,
( Glog. )
pays d'Allemagne, bor–
né au nord par la Bohe llle
&
la Moravie,
a
l'orient
par la Hongrie, au midi par la Sryrie,
¡¡
I'occident par
l 'A rchev~ché
de Salnbourg; fur la riviere d'Ens qui le
divife en haut
&
bas. Viennc ell la capitale de la baf
fe Autrichc,
&
L intz de
la
haute. C'étoit la haute
Panoonie des anciens. Son nom viem de
Oofltrik
ou
terre
~rjenta/t .
A U T R U C HE,
r.
f. en latio
flruthio
ou
flrll–
thio came/lIl ,
e
Hift.
nato Orn.)
tres-gr~nd
oifeau ,
dont le corps parolt petit
ii
proponion de la
IOIl~ueur
du cou
&
des parres .
Poye;:. PI.
IX .
hiJl. ¡1ftt. fig.
1.
(1)
le O.
V:tlifnicri
nODI
:1
donnl! dans
fes
oonage..
T
1.
p. 1.39.
une de(cription
:'Jn3tomique
des principaux organes de l'
AUlfuclleavec
de¡ planches . Je ro'arré.rcrai
reulemcot
¡ci ;\ remarquer
;¡VCC
lui
AUT
C'el! pourquoi In plilpan des \'oyageur ont trou\'é :lU
premier coup d'reil quelques rappon entre la forme de
l'nl/trl/ch,
&
celle du chameau, d'ou el! vcnu le 110m
latin
flrttlhio-cam,/;u .
M. Penaull In?pOnC que huit
atttmcbeJ
dollt la de –
fcriptioll avoit été t:,ilC,
&
dollt cinq étoicm m11cs
&.
trois femelles, avoienr tOlltes la' haUleur de rept piés
dei'uis le Commct de la rete luíq u'i} terre; le dos é[Oi[
:i enviran qu:ure pié. all-dclfus de la plante de pié;
&
il Y avoit trois piés dcpuis la nnilfance du COl!
Juf~
qu'nu-decrus de la tl're; la
lon~ueur
de la queuc étoit
d'ulI pi,,; 1'311e étant étendue avoit un pié
&
dcmi Cms
les plumes,
&
en
y
comprenalH les plumes,
iI )'
al'oi[
le double de longueur . Le plumagc de toUleS ce
nT<–
trttcha
élOit alfe>. reffemblalH; In plupan avoien t des
plul1\cS noires
&
blanches , quclques-ulles grifc .
11
n'y
avoit point de plullles [ur les c6tés du corps qui font
recouven par les alles, fm les flancs , ni fur les cuif–
fes . L e bas du cou Juíqll'¡¡ la moitié ¿roir garni de
plumes pl us petites que celle du dos
&
du ventre; tou–
tes ces plumes [Ont auffi molles
&
effilées que le du–
ver, de Cone qu'e!les ne peuvcnr pas ferv ir pour le vol
ni pour Mfendre
I'nlltruche
des injmes de l'air comme
les plumes des autres oiCeaux . Le haut du cou
&
de
la tete étOit garni en partíe de petits poi ls blancs, lui–
Cans comme des foies de porc,
&
en panie de petirs
bouquets compofés chacun d'environ doule poils blancs
&
fon lIlenus ,
&
de la longueur de quarre ou cillq
Ii–
gnes, qui n'avoienr tous enlcmble qu'unc racine
r.~ite
en forme de tnyau de la ¡(roOeur d'lIne tres-petite
é–
pingle. Ces poils éroient alfe7. rares Cur Ic cou ,
&
cn–
core moins fréquens Cur
la
téte , qui étoit abColument
chauve pnr-delfus.
11 Y
avoit au bout de chaque :lIle
del~x er~ots
3-peu-prcs Ccmblables aux aiguiJlons des
porcs éplcs; ces crgots avoient
~nvirnn
un
~ouce
de
longneur
&
une ligne
&
dcmie de diametrc
a
la baCe ;
leur fubnancc reOembloit 3 de la corne . Le plus grand
éroit
a
I'ex rrém ilé du dernier os
de
I'nile ,
&
I'autre
i
un demi-pié plus bas. Le bec éroit coun,
&
r.~
poiete
emoullée
&
arroudie par le bout, qui étOit forrilié par
une ':minence nn peu crochue. L 'ocil étoit acre7, rel:
Cemblant
iI
I'reil de I'homme pour la forme extéri.llrc;
I'ouvcnure éroit ovnie ; la paupiere fupérieure
tEca;r
gran–
de,
&
avoir des cils beaucoup plus
10n8"~
que ceux de
la paupiere inférieur'e ; la ligne
qui
al.lolr .de l'un des
angles
a
I'autre étoit d,oirc
{i:IO~
la dlrca ron du
b~e
.
Les cuicres étoienr
sraOeS
&
charnues; res pane étoletlt
recouvertes par-devant de grandes écailles en forme de
tables.
iYll m .
de rAcad. roy del Scienc. tom o
[U.
f art.
11.
L'
alltrtlche
n'a que deux doigrs, "CJui (om tous
les deux
en
devam; I'int¿rieur ell le plus long ,
&
il
en terminé par un graod ongle noirltre; I'extl'rk ur
n' en a point. Ces deux doigts Cont Joims julqu'. la
premiere aniculation par une forte membrane . Cet oi–
Ceau
el!
naturel
a
l' Afrique. On en voit quelqucfois
dans les defcrtS ralfemblés en un
(j
grande nombre,
qu'on les prendroit de loin pour une traupe de gens
i
cheval . O n en trauvc auffi dans l' Afie , fur -tout dans
l' Arabie,
& iI
Y en a en Amérique dr dilférenrcs elpe–
ces .
L'nlltrltche
Ce
nourrit de dilférentes choles ,
&
!nange des herbes, du pain.,
&
preCque tout ce qU'Ol\
lui préfente . Elle avale JuCqu':i du cuir,
&
meme du
fer; c'efl ce qui a fait croire qu'elle pouvoit digércr ce
métal: mais c'cfl mal-i-propos qu'on a nttribué ccrre
force
a
I'ellomac de
1'{/lItrllChe ,
car elle rend le fer
dans I'érat ou elle I'a avalé . W'illughby,
Ornitb.
On a trouvé dans les ventricules de
nlltrllchet
que
M. Perault a fait diOequcr, du foin, des hcrbes, de
I'orge , des féves, des os,
&
des cail1oux , <lont quel–
ques-uns étoient de la grocreur d'un reuf de poulc .
11
Y avoit dans un de fes ventricules jUfqU'3 foixante
&
dix doubles, dollt la plupart élOient uC¿s jufqu'aux n ois
quarts pour avoir frorré les uns contre les autres ou
contre les cail1oux; car ceux qui étOicnt courbés a–
vuicnr été ufés
&
polis Cur le cÓté convexe
&
rel!oient
entiers du cÓré concave: ces pieces de cuivre avoient
tem t en verd tOUt ce qui étoit dans le ventriculc: on
a obfervé que les
alllrttch(J
meurent, lor[qu'elles ont
ava lé beaucoup de fer ou de cuivre
M ém . de-I'Acad.
r0y'.
del Scienc. tomo
IU .
parto 11.
( 1 )
Les reufs d'
autrl/Che
font tres-gros,
&
leur coque
fort
(on double erlom",c en forme de
r.,c.
fiwé
lbns
13
C'\.,.ité
du b:u...
vcotre . revénl
de pluGcurs mcmbranc.
tres.fortes
d'une
acullare
particulierc ,
&
diffc:rcnl
du vcnuicole des aum:s
w imaux .
La par..
,"