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76 6

AUT

vr~i

chemin du favoir. S'il

el!

habile,

iI

leur fait

a

la

vérité parcourir un grand eCpace en peu de tems ; mais

ils n'om poim eu le plaifir de remarquer ni le but ou ils

alloient, ni les obJets qui ornoient le rivage,

&

le ren–

doiem agréable.

Je me repréCcnte ces eCprits qui ne veulent ríen de–

voir

a

leurs propres rétlexions,

&

qui fe guident Cans

celfe d'aprcs les idées des aUlres, comme des enfans

dom les Jambes ne s'alfermi{fem point, ou des mala–

des qui ne ConenL point de l'ét3t de convaleCcence ,

&

ne ferollt jamais un pa

r.~ns

un bras étranger.

A

u

T

o

R

l

T E' ,

f.

f.

Ce

dit des regles , des lois, des

canons, des decrets , des décifions ,

& c.

que I'on cite

en diCputant ou en écrivant.

L es

pao;~ges

tirés d'Ariflote font d'une grande

outo–

rité

dans les écoles; les

l~xtes d~

l'Ecriture On! une

autoriel

décifive . Les

nl/toritéJ

font une eCpece d'ar–

gumem que les rhétoriciens appellent

nntureiJ

&

[nn!

"rt,

ou

extrin[,,/,uI. Voyez

A

R G U M E N T •

Ql1Rnt i

I'ur.~ge

& :l

I'efler des

nutoritéJ,

710Y'<'

P

R E'–

J

u

G E',

R

A I S

o

N,

P

R E U

v

E , PR O

n

A

n

1 LIT E' ,

F O I, R E' VE'LAT I ON,

&c.

En D roit, les

atttoritéJ

Cont les lois, les ordon–

nances, coutames, édits, déclarations, atrels, fenti–

mens des Jurifconfultes favorables

a

l'eCpece dans la-

quelle on les cite.

'

A

u

T

o

R I T E',

s'employe auffi quelquefois comme

fyoonyme

a

"utorifation . Voyez. ci-deffiu. Voyez. o"jJi

• PU I SSANCE MAR I TALE .

eH)

A

u

T

o

U R ,

aceipit" pa/umbori1/J ,

e

Hift.

nnt.

Orn.)

oiCeau de proie , plus grand que la bufe. La te–

te, le cou

&

le dos,

&

en général toute la face fnpé–

rieure de cet oifeau, efl de couleur brune comme dans

la bufe: la poitrine

&

le ventre CO'l( blancs

&.

par

Ce–

més de plufieurs petites lignes noires

&

ondoyantes : les

plumes des cui{fes font rou{fes,

&

il

Y

:l

une ligne noire

longitudir.ale (ur le tuyau de choque plume : les parte

fom jaunes,

&

les ongles noirs : le bec efl noiriltre ,

&

fa bafe el! rccouvcrte d'une mcmbrane de couleur Jau–

ne

&

verdhre. Quand les alles fOl1 t pliées , elles fom

beaucoup moins grandes que la queue , qui efl 10l1gue

&

de couleur brune mel ée de cendré; elle cfl tra\'er–

fée par trois ou quane bandes noiratres, alre'¿ é loignées

les unes des autres . Cet oiCeau ne prend pas feulcmcnt

les perdrix

&

les faiCan : mais

iJ

attaque

&

il fe fai lit

auffi de plu gros oiCeaux, tels que les oies

&

les grues,

&

m ' me les lievres. W ill ughby ,

Ornith. Po)'ez.

0 1-

SE AU .

(1)

L es Faucouniers en dillinguent de cinq Cones , dom

lapremiere

&

In plus noble ell

I'n/tlour

qui el! femelle .

La feconde el! nllmlllée

demi-auto/tr,

qui ell

m .i-

gre &: ,peu prenant.

L a troi liemc

tierce/el .

b a

quatrieme

!ptr'/Jicr.

.

Et la cinquieme

fobe&h. Poye". /mrl art,cf¿J.

L '/J"tour

eel bien fait quand il a la tete petite, les

yeu x grands , le bec long

&

noir, le cou long, la poi–

trine grolfe, le ongles gros

&

longs, les piés vertS.

A O T O U R S E R lE,

r.

f. I'art de faire voler les

aflto/trl .

A UTOURSIER,

C.

m.

c'el!

celui qui a Coin

de dre/fer ou de faire voler les

,,"Io/trl .

A u

T

o

U R,

r.

m. eCpece d'écorce que les épieicrs

droguiftes tirem du L evant par la voie de Marfeille;

elle rclTemble alTh

a

eelle de la caoeJle, elk el!: feu–

lement plus pale en-de{fus ; elle a en-dedans la couleur

de la Iloix mufcade, avec des points brilJans; elle ell

legere , fpongicufe, (aos odeur,

&

d'uoe Caveur inlipide;

elle eotre daos

la

cOlllpolitioo du carmin .

., A U TR I CHE,

( Glog. )

pays d'Allemagne, bor–

né au nord par la Bohe llle

&

la Moravie,

a

l'orient

par la Hongrie, au midi par la Sryrie,

¡¡

I'occident par

l 'A rchev~ché

de Salnbourg; fur la riviere d'Ens qui le

divife en haut

&

bas. Viennc ell la capitale de la baf

fe Autrichc,

&

L intz de

la

haute. C'étoit la haute

Panoonie des anciens. Son nom viem de

Oofltrik

ou

terre

~rjenta/t .

A U T R U C HE,

r.

f. en latio

flruthio

ou

flrll–

thio came/lIl ,

e

Hift.

nato Orn.)

tres-gr~nd

oifeau ,

dont le corps parolt petit

ii

proponion de la

IOIl~ueur

du cou

&

des parres .

Poye;:. PI.

IX .

hiJl. ¡1ftt. fig.

1.

(1)

le O.

V:tlifnicri

nODI

:1

donnl! dans

fes

oonage..

T

1.

p. 1.39.

une de(cription

:'Jn3tomique

des principaux organes de l'

AUlfuclleavec

de¡ planches . Je ro'arré.rcrai

reulemcot

¡ci ;\ remarquer

;¡VCC

lui

AUT

C'el! pourquoi In plilpan des \'oyageur ont trou\'é :lU

premier coup d'reil quelques rappon entre la forme de

l'nl/trl/ch,

&

celle du chameau, d'ou el! vcnu le 110m

latin

flrttlhio-cam,/;u .

M. Penaull In?pOnC que huit

atttmcbeJ

dollt la de –

fcriptioll avoit été t:,ilC,

&

dollt cinq étoicm m11cs

&.

trois femelles, avoienr tOlltes la' haUleur de rept piés

dei'uis le Commct de la rete luíq u'i} terre; le dos é[Oi[

:i enviran qu:ure pié. all-dclfus de la plante de pié;

&

il Y avoit trois piés dcpuis la nnilfance du COl!

Juf~

qu'nu-decrus de la tl're; la

lon~ueur

de la queuc étoit

d'ulI pi,,; 1'311e étant étendue avoit un pié

&

dcmi Cms

les plumes,

&

en

y

comprenalH les plumes,

iI )'

al'oi[

le double de longueur . Le plumagc de toUleS ce

nT<–

trttcha

élOit alfe>. reffemblalH; In plupan avoien t des

plul1\cS noires

&

blanches , quclques-ulles grifc .

11

n'y

avoit point de plullles [ur les c6tés du corps qui font

recouven par les alles, fm les flancs , ni fur les cuif–

fes . L e bas du cou Juíqll'¡¡ la moitié ¿roir garni de

plumes pl us petites que celle du dos

&

du ventre; tou–

tes ces plumes [Ont auffi molles

&

effilées que le du–

ver, de Cone qu'e!les ne peuvcnr pas ferv ir pour le vol

ni pour Mfendre

I'nlltruche

des injmes de l'air comme

les plumes des autres oiCeaux . Le haut du cou

&

de

la tete étOit garni en partíe de petits poi ls blancs, lui–

Cans comme des foies de porc,

&

en panie de petirs

bouquets compofés chacun d'environ doule poils blancs

&

fon lIlenus ,

&

de la longueur de quarre ou cillq

Ii–

gnes, qui n'avoienr tous enlcmble qu'unc racine

r.~ite

en forme de tnyau de la ¡(roOeur d'lIne tres-petite

é–

pingle. Ces poils éroient alfe7. rares Cur Ic cou ,

&

cn–

core moins fréquens Cur

la

téte , qui étoit abColument

chauve pnr-delfus.

11 Y

avoit au bout de chaque :lIle

del~x er~ots

3-peu-prcs Ccmblables aux aiguiJlons des

porcs éplcs; ces crgots avoient

~nvirnn

un

~ouce

de

longneur

&

une ligne

&

dcmie de diametrc

a

la baCe ;

leur fubnancc reOembloit 3 de la corne . Le plus grand

éroit

a

I'ex rrém ilé du dernier os

de

I'nile ,

&

I'autre

i

un demi-pié plus bas. Le bec éroit coun,

&

r.~

poiete

emoullée

&

arroudie par le bout, qui étOit forrilié par

une ':minence nn peu crochue. L 'ocil étoit acre7, rel:

Cemblant

iI

I'reil de I'homme pour la forme extéri.llrc;

I'ouvcnure éroit ovnie ; la paupiere fupérieure

tEca;r

gran–

de,

&

avoir des cils beaucoup plus

10n8"~

que ceux de

la paupiere inférieur'e ; la ligne

qui

al.lolr .de l'un des

angles

a

I'autre étoit d,oirc

{i:IO~

la dlrca ron du

b~e

.

Les cuicres étoienr

sraOeS

&

charnues; res pane étoletlt

recouvertes par-devant de grandes écailles en forme de

tables.

iYll m .

de rAcad. roy del Scienc. tom o

[U.

f art.

11.

L'

alltrtlche

n'a que deux doigrs, "CJui (om tous

les deux

en

devam; I'int¿rieur ell le plus long ,

&

il

en terminé par un graod ongle noirltre; I'extl'rk ur

n' en a point. Ces deux doigts Cont Joims julqu'. la

premiere aniculation par une forte membrane . Cet oi–

Ceau

el!

naturel

a

l' Afrique. On en voit quelqucfois

dans les defcrtS ralfemblés en un

(j

grande nombre,

qu'on les prendroit de loin pour une traupe de gens

i

cheval . O n en trauvc auffi dans l' Afie , fur -tout dans

l' Arabie,

& iI

Y en a en Amérique dr dilférenrcs elpe–

ces .

L'nlltrltche

Ce

nourrit de dilférentes choles ,

&

!nange des herbes, du pain.,

&

preCque tout ce qU'Ol\

lui préfente . Elle avale JuCqu':i du cuir,

&

meme du

fer; c'efl ce qui a fait croire qu'elle pouvoit digércr ce

métal: mais c'cfl mal-i-propos qu'on a nttribué ccrre

force

a

I'ellomac de

1'{/lItrllChe ,

car elle rend le fer

dans I'érat ou elle I'a avalé . W'illughby,

Ornitb.

On a trouvé dans les ventricules de

nlltrllchet

que

M. Perault a fait diOequcr, du foin, des hcrbes, de

I'orge , des féves, des os,

&

des cail1oux , <lont quel–

ques-uns étoient de la grocreur d'un reuf de poulc .

11

Y avoit dans un de fes ventricules jUfqU'3 foixante

&

dix doubles, dollt la plupart élOient uC¿s jufqu'aux n ois

quarts pour avoir frorré les uns contre les autres ou

contre les cail1oux; car ceux qui étOicnt courbés a–

vuicnr été ufés

&

polis Cur le cÓté convexe

&

rel!oient

entiers du cÓré concave: ces pieces de cuivre avoient

tem t en verd tOUt ce qui étoit dans le ventriculc: on

a obfervé que les

alllrttch(J

meurent, lor[qu'elles ont

ava lé beaucoup de fer ou de cuivre

M ém . de-I'Acad.

r0y'.

del Scienc. tomo

IU .

parto 11.

( 1 )

Les reufs d'

autrl/Che

font tres-gros,

&

leur coque

fort

(on double erlom",c en forme de

r.,c.

fiwé

lbns

13

C'\.,.ité

du b:u...

vcotre . revénl

de pluGcurs mcmbranc.

tres.fortes

d'une

acullare

particulierc ,

&

diffc:rcnl

du vcnuicole des aum:s

w imaux .

La par..

,"