AUV
fort dure: cm dit qu'¡¡
y
en a qui pefent pres de quin–
'Le livres; elle les dépofe dans le fable
&
les abandon–
Ile
a
1:1. chaleur du Coleil fans les couver; cene chaleur
les fait éclorre. Willughby,
Om.
¡loy'z
O
1 S E A U •
(1)
La membrane imérieure de I'eaomac
d'aT<tneche
ea
eílimée propre pour fortifier I'ellomae; elle el! apéri–
tive écant féchée
&
prill! en poudre ·. 5a graiíTe ea é–
mollieme, réCol utive, nervale.
(N)
.
*
L'
autruche
foumit aux plumalliers la pi ilpart des
matériaux qu'ils emp oyeut dans pre[que tous leurs ou–
vrages .
L es plumes gri[es qu'elles om ordinairemem [ous le
ventre
&
[ous les ailes, [out appellées
p,tit-gris. V oy.
PE T 1 T-G
\t
e
S •
L es plumes des males [ont les plus eaimées, tant
pareé qu'elles font plus larges, mieux fournies ,
&
qu'
elles om le bont plus toutru
&
la Coie plus fine, que
paree qu'on peut leur donner telle eouleur qu'j) plalt
a
I'ou vricr; ce qu'on nc fait que tres-difficilement,
&
meme jamais bien aux plumes des femelles .
OD les tire de Barbarie, d'Egipte, de Seyde, d' Alep,
& e. Vo)'ez
PLUME_
• A
U
T
R Y,
(G /og. )
ville de France dalls l'Or–
léanois , éleél:ion de Pitl1iviers.
• A
U
T
U
N,
(G /og.)
ville de France au lduché
de
Bour~ogoe
, au pié de trois grandes momagnes, pro- .
che de I Aroux.
L 011g .
21.
S8.
8.
lato
45'· 5'6. 46.
*
A W,
(Géog.)
lac de l'EcoíTe méridionale, [ur
les coofins du pays d'Argl'le
&
de Lome .
JI
el1 aael.
étendu en lougueur du nord au midi: mais il a peu
de largeur de l'orient
¡¡
J'occident .
l1
ea traverCé par
P Aron.
\
*
AWEN-MORE,
(G/og. ane.
&
mod.)
pe–
tite riviere d'lrlande , qui coule daos le comlé de W i–
eklo en L agenie, paíTe
a
Arklo,
&
Ce décharge
d~ns
la mer d'lrlande.
00
croit que c'efl
¡'Oboea
des an–
cieos .
1\
U
V
E N T ,
f.
m.
en arehiteaure,
ea uoe avance
faite de planches, qui [ert
a
mettre quelque choCe
¡¡
couven ou • garamir de la pluie ce qui peut etre au–
de~ous.
Allvent
propreinellt dit, ea ce qui Cen
fa
cou–
vr~r
la montre d'une boutique; les
auven&!
COllt ordi–
Ilaltemeot droit.<
&
quelquefois bombés .
(P)
*
.n
;a
défendu
d o
paCer des
"uventI
Cans le congé
~
1alhgnement du voyer
&
de
Ces
commis . La po–
lIce eo a fixé la longueur
&
la
largeur relativement
ii
celle des rues;
&
i1
d! défendu
d'y
mettre aucun
étálage, oi rien qui les déborde .
A
U V
E R N A S,
r.
m. vin fort rouge
&
fumeu x ,
qOl vleut d'Orléans ,
&
qui ea fait de raifins noirs qu i
portent le 110m
d'altVernaI,
a
cauCe que ce plant ea
venu d' Auvergne .
*
A
U
V
E R G N E,
(Géographie. )
province de
Fcance d'eoviron quarante lieues du midi au Ceptcn–
trion,
&
trente de I'orient
a
I'occident, bornée au nord
par le Bourbonnois;
a
l'orient par le Fores
&
le
V
é–
lai ;
a
I'occident par le L imorin , le Q uercy,
&
la Mar–
che;
&
au midi par le Roue(gue
&
les Ceveones: elle
fe diviCe en haute
&
baífe; celle-ci fe nomme
la L i–
magne.
Ses rivieles [ont l'Allier, la D ordogne
&
l'Ala–
gaon . Ses principales mootagnes, le Puy-de-dome , le
mont d'Or
&
le Cantal. Clermont eflJ la capitale de
toute la province: quant
a
Con comrnerce, les gros
beaiaux en fom la principale partie; ils enrlchiíTcnt la
haute
lf.T<vergnc ,
d'OlI ¡Is pafTcm dans les provinees
v oifines, meme en ECpagne , L es Auvergnats fortent
de leur province
&
fe répandem par-tOur, ou ils Ce
loueot
i!
toureS COrtes dc travaUI; ils font principale–
ment la ehauderonnerie. 1I
Y
a en
A" vergn,
d'excel–
Jentes papeteries :
iI
s'y fail quelques étoffes: on con-
tic int\iricure du premier eClom:lc ell
p3rfemre
de plntieuc.s corps
glandulcux. comme dans les oifeaux de proye.
&
comml! Mnlpí.
Chi
a rem:lrqn<!
non.feulerocnt d3ns ¡'cftomac, milis encoTe dans
I'o.:{orh:¡gc de ¡'aigle : ces
groffes
gl:tndule.
(OO[
d"ns ('
Autruchl!
d'une confiftence ;l(sez tcrme
J
d'un ;lrrangément' fi ngulicr .
ac
(OUf_
nie, J'une rOrte
membr3ne
avec
ll!urs
condniu
eXcrl![eurs .
qui
de.
ehJrgent dans l'cll:omac mémc une
liqll~lIr
clnire
&:
¡nlípiJe
le
c¡r~
ValiCnil!ri
resude
ce (uc
coml1l~
un
dilToJvant.
&
un mcntlrut:
'·¡olcnr.
q\li ronge,
Be.
pénétre le fer .
le
clIivre.
&:
[OUt' ce que
l' Auttuche peut
:lValer .
V3nhelmone
~
Horelli
&
phlfiellr5 :llIttes 3-
voienr
Cour~onné.
ql\e
les
oiCc:luX
le
nouriffens e.,enre des ceru.i.
ne,
matieres
dures.
Comme
de:
rabie .
caillonx.
&.
C,...!l)blabJc~.
ce
qu'on
obCerve
en
dr~t
dans ceuain, vers
de
rerre .
&
le
mire du
Illacbee .
M:lis
notre Auteur éclairé rar
le
(3van~
J\edi
Ce
declare
ponr
le
Cenriment
contraire.
&:
iI
p,rctend (eulement
vouloir
nOI1'
pcrfu.tder. que l'Autrucnc av.tlc ces matieres
dllc.el-
.pour ép.uffir
la
AUV
noit fes rromages . L es meilleurs haras de mules
&
de
mulets Com
a
la P lanche, cantOn de l'
/{lIv,rg ne
limé
emre Saim-Flour
&
M urat. Les aurres parties de Con.
commerce Com en bois de Capin, en charbon de terre,
en pommes de reinene
&
de cal ville, en cires, en col –
les tortes , en Cuifs , en noix, en huile de noix ,
&
eu,
toiles de chanvre.
Clermom peut eStre regardé comme le marché gé–
néral de l'
AltvergHe;
on s'y foumit d'étoltes , d'h"bits ,
de demelles ,
&
C.
00
y prépare des cuirs; on y
f:~it
des coofitures d'abricms
&
de pommes; on y navaillc
des burats, des étamines
&
des Cerges. Aurillac fournie
des fromages.
II Y
a des manufaé1:ures dc poims.
11
Ce
tiem
a
Saim-Flour des foires cOollidérables.
11
s'y vend
des mules
&
des mulets: c'dl le greoier des Ceigles
du pays ; on y fait des couteaux , des raCoirs, des
ci- .
feaux, des rat2
&
des Cerges ,
&
I'on
y
prépare des
culrs . Ces carres, le papier, la comellerie
&
le lit
a
marquer, fom le trlfic de Thiers. C'el! le meme eom–
merce :\ Amberr, ou I'on fabrique des ral2
&
des é–
tamines , mais Cm-tour
du
papicr
ii
la benuté duquel on
pféteud que les eaux comribueot beaucoup. Tout le mon–
de connoÍ[ les tapiíTeries d'Aubuflo n.
Bdré
en l'enrrepÓe
des blés, des vins
&
des fromages qu'on tire de la –
Limagne.
\1
Y
a
i
Riom,
a
Mariugues,
a
Anjan
&
a
Chaudes- ¡\ igues , des tanneries.
11
fe
fait
a
A~ril ¡ac
des étamines burattées;
i
Brioude , des
Cer~~S';
a
Fclle–
tin, des tapilferies de hante-liíTe ;
¡¡
R iom, jVlUrat,. Mau –
riac,
&e.
de groifes éto!fes;
&
des points,
¡¡
la ChaiCc–
Dieu, a Allange,
&c.
A
u v
E R G N E,
( ;w
de I'hoyltm, d')
ce jeu a un
grand rapport
a
celui de la triomph"1; on peut
y
Joner
depuis deux juCqu'a lix. L e jeu de cartes en contiene
jurqu" trente· dcux: mais ri 1'00, nc joue que deux on
nois,
iI
ne f,;ca que de vingt-huit, paree qU'Oll
. Ie~era
les Cept. Les cartes conCervelH leur valeur ordma!re:
apres que I'on a vu
1\
qui fera, celui qui ell
a
me–
Jer fait couper le joüeur de Ca gauche,
&
donDe
a
chacun cinq cartes par deus ou trois ,
&
en prcnd au–
tant
pour lui, il touroe la carte qui ea deíTus le ta–
Ion,
&
qui Cert de triomphe; alors chacun. voit s'i1
peut jouer avec
Con
jeu, finolY il . paíTe , com.,:"c
a
la
bete. Si perConne u'a aíTe2 benu Jeu pour Jouer dans
la eouleur retournée, on [e réjoüil en ce cas,
&
JUC–
qu'3 trois fois,
fi
les deux . pr.emieres caries re.tuurnée.s
u'om pil accommoder les JoiIeurs. I1 faut falte trolS
mains pour gagner ,
&
deux premieres, quand elles [Ollt
panagées entre les joüeurs. LorCque le Jeu de ca:tes
ea reeonnu faux, on refait,
&
les coups précédens font
bons,
&
mélT\e celui OU 0(1 1'¡mroiE reconnu rel, s'il
étoi, fi ni . Celu! qui donne mal perd un Jeu
&
rem~le: fi en mt:lant il Ce trouve quelque cane retourllée,
on rcfait. Celuí qui rClQurne un roi pour tr iomphe,
gagne UD jeu POU[ ce
~oí,
&
autant pour
toUS
ceux
qu"il a dans la main; tous les joüeurs ont le rncme a–
vautage _ Celui qui Joue avant fon tour perd un jeu au
prolit du jeu: celui qui renonce perd la partie ; le fells
de ce terme, en ce cas, eH qu'il n'y pell! plus précen–
dre . Celni qui fait joüer
&
perd, démarque un jeu au
profit de celui qui gagoe: celul qui a ell moi" le [oi de
la couleur retournée en réjoüiíTance, a le meme droie
que celui qui I'a de la premiere tourne ,
&
marque un
jeu poo< ee roi,
&
un jeu pour chaque aune qu'il au–
roll encore, pourvu néanmoiDs qu'il n'eur pas en dans
ron jeu le roi de la triomphe précédeme dans le
m~rr.e
coup, pour lequel
iI
auroit déJl marqué.
S'il arrive que l'un des j.oüeurs, apres s'etre réjoüi,
vienne
a
perdre cn joüant le coi de la premiere triom–
phe, fOlt que I'on lui coup:tt ou autrement, celui qui
feroít ceue levée gagnetoit une marque Cur eelui qui
¡'auroit jetté ,
&.
aiufi des autres rois poue le[quels on
gagne des jeux.
A
U -
violence de
ce
menA:rue .
q,ui
r.,it
trap
H'imprclTion dans
fon
cfto.
maco Ces
I1lcnlhl1c)
one
a.prcfcnt-
bien
pcrdu
de ICllu credit.
&
on
3Ur:l
de la peine 3
croire
que une
humeur infipide
~oit
en
éur
d'I\n3qucr
par
des
impreffions :!.uili
vives le
fcr. le
CUl\'rc ,
&
le
verre.
&.
les
dilloadre.
Apres
que
les
:'Ilimens
om
~t~
préparé"s
dans
lc
premicr
efiom;'lc
di!
l"Autruche:
e!1crent:
d"J~s
le
fe:conll,
qui en:
charnu
&.
mu(culeux,
Se
~Iui
ré¡lOnJ
au
\tral
~c:ntncule
del>
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rres
vol.ltils •
Olt.
étant mHo!$
av..:c
un
file
ólmcr
font eh tOgé.'J en
une
pite plus
molle .
qlli
s'en éeh:tppe
par
le:: pylore
ponr entrer
d:tns le
dll~dt/lum
Ce fue :lmer qui
re
mate:,
comme,
je
viens de
dire. avec Ics
alimen$ broyé1
en- une
véJ"itable
hile:
obrerv.é C:lcore
dans
¡'eR:ómae
de plu(ic!urs
:lutres
oifeaux.
qlli
oe tni vi\!nt point
du
rore
par
tln callal pMr;culier, .
com~e
Duamel .
&
Verney
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crLI .
m3is
qni
ét:lnt
:1m:üfé dan.. ¡'Intcfhn
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~dt.mn'JI
roulrt
l~tC:IDent
File le pylorc dans I'eílowae méme .
(!)