768
AUX
,
• A U VIL LAR D,
( G/og. )
vílle de Frnnee
~n
Gareogne, daos la Lomagne, proche de la Garonne.
¡'.ng.
18. 40.
lat.
44· 7.
• A
W L
E N, petitc ville d'Allemagne, dans le cer–
ele de Soüabe, fur la ril'iere de Koehen.
L ong. 28.
4S'.
lat.
48.
p.
A
V U
S T E
ou
A
1
U S TE, f. f. fe dit,
[ur mlr
&
(u, ItI
rivi,res,
d'un nceud de deux cordes alla–
chées I'une au bout de I'autre.
A
V
U S TER,
A
1
U S TER, '"
Marine
&
[ur
ItI
rivieres,
c'ef! allacher deux cordes I'une au bout
de I'autre . On dit en quelques endroit!
dpi.!!,r, (Z)
• A U :X
E
R RE ,
(G/og.)
ville de France au du–
ché de Bourgogoe, capitale d'un pays appellé de fon
Dom
l'AuxerroÍI,
fur I'Yonne.
L ong.
21. 14.
2-o./at.
47· H ·
A
U
X E S E, f.
f.
figure de RhélOrique, par laquel-
le on amplitie une chofe a I'exces.
Voye..
A
M P L [ F [–
CATIO N
&
HVPERBOLE.
(G)
A U X E
S lE,
f. f.
(MJth.)
déeffe adorée par les
habitans d'Egioe. Hérodote
&
Pauranias, qui en om fair
tnentio~J
ne nous en apprennem rien de plus.'
AUAI-LE-CHASTEAU,
( G/og.)
pctiteville
des Pays·bas c3tholiques , duns
l'
Artois, a trois licues
de Doorlens, fur l'Authie, qui la fépare en deux.
AUXILIAIRE, adj.
(Gramm. )
ce mOl vient
du L atin
auxiliaris,
&
figllifie
'1ui viene al< [ceoUYJ.
E n termo de (f""mmaire,
on appelle
verbel a"",;li ai–
r tI
le verbe
iert
&
lc verbe
avo;r,
parce qu'ils aident
~
conjuguer certains rems des autres verbes,
&
ces
tem, fom appellés
teml (ompojll .
I1
r
a daos les verbes des tems Qu'on appelle
jita–
p/t l ;
c'ef! lorfque la valeur de verbe ef! énol1cée en
UD
feu l mot;
j'aime, j'aimoiJ, j'aimerai ,
&~.
II Y
a encore les tems
(Olnpo[éJ, j'ai a;m/, j"IVOÍJ
aimé, j'4uroÍJ aiml,
&c. ces termes fom énoncés en
deux mots .
11 Y
a
m2me des tems doublement compofés , qu'
on appelle
[ur·,ompo[lJ;
c'ef! lorrque le verbe
dI.
é–
Doncé par trois mots ;
<¡u"nd
;1
a cu dí,,/ , j'a"roil
/t/
a;m /,
&e.
.
Plulicurs de e'es tems 'lui Com eompoíés ou fUt·com–
poíts en
Fran~ois,
íom limpies
en
Latin , fur-tOut a
J'aél:if
amav;,
j'ai aimé, &c. Le
Fran~ois
n'a yoim
de tems limpies au pallif; il en ef! de meme en Eípa–
gnol, en ltalien , en Allemand,
&
dans plulieurs au–
tres langues vulgaires. Ainfi quoiq u'on dire en Latin en
un. fe':!l mot ,
.am,or , am"rÍJ, amatur,
on dit en Fran ·
~?IS
Je f"'1 ar"""
&c. en Eípagnol ,
Jo)'
Rmado,
je Cuis
almé;
.,·eJ .
am.do,
tu
es aimé ;
tI
amado ,
il ef! aimé,
& c.
en h allen ,
fono amato
,
fú
amato'
e
amafo.
L es verbes paffi fs des Latins
De
íom' eompa(és qu'
au x prétérits ,
&
aux autres tems qui (e forment du
participe pafi'é,
amatm fum
ve!
ftti,
j'ai ét" aimé;
a–
matu! ero
vel
fltero,
j'aurai élé
aim~;
on dit au ffi ¡,
l'aB:if,
amntum ¡re,
qu'iI aiIncra ou qu '
il
doit nilner;
& au pallir,
amatum ;r;,
qu'il rcra ou qu'il doit ctre
aimé ;
amat,o"
en alors un nom indéelÍnable,
;re
ou
ir; ad amatum. Voye..
S
U PI N .
Cependant on oe s'ef! pain! aviíé en Latin de don–
Der en ces ocealions le 110m
d'a1txi/iaire
au verbe
JlIm,
ni
a
babeo ,
ni :\
;re,
quoiqu'on diCe
habeo per[uafllm,
& que Céfar nit dit ,
mijit cop;al '1"al habebae para–
tal,
habere
gratcI
,
fidcm,
mentionem ,
odillm ,
&c.
N otre verbe
devoir
ne fert· jJ pas aulli
d'allx;/;a;re
aux autres verbes par métaphore ou par extcnfion, ponr
fignifier
~e q~i
arrivera?
je doiJ a/ler dcmai7J
n
I/er–
[atl/tI ; Je dOlJ ruev oir,
&e, il
doit partir , il do;t
arrtfJ tr,
&c.
~e
verbe
fai~e
a f':lUvem aum le meme ufage;
faire
'VOIr, fatre ¡art, f",re du complimcr1J ftJire honte
f aire
p~ur,
fa;re pie;r!,
&e.
'
,
le erois qu'oll a donné le nom
d'a"",ili,,;,,
~
itrt
&
,a
avoir,
que paree que ces verbes étant fuivis d'tin
Dom verbal , deviennem équivalens
ii
un verbe limpie
des Latins ,
ven;,
je Cuis venu ; e'ef! ainli que paree
que
propl"
ef! l1ne prépofition en Latin , on u mis
aulli notre
,¡
cau[t
au rang des prépolitions
Fran~oj
fes
&
ainli de quel ques autres.
Pour moi je fuis perfuadé qu'iI ne faut juger de la
Dature des mots que relativement au íervice qu'ils ren–
dent
da~s
la lanl,lue ou ils fom en. ufage,
&
non par
r~p~ort
a ,quelqu :lutre lan.gue dont lis.fonl l'équivaleDl;
~¡n1J ~e
n eH que par péflphrafe ou cJrconlocution que
le [tm
11<>'"
el! le prérém de
ve",r. 'le
ef! le fujet ·
e'eH
UI1
pronom perfonilel :
[tÚI
ef! íeul le verbe
a
I~
premiere perfonne du tems préCent
j~
fll;s
aél:uellement:
AUZ
v el1u
ef! un participe
0 11
adJ~él::f
verbal, qui tignifie une:
aaion paerée,
&
qui la
li~Jlifie
ndJeél:ivement
COIDr.learrivée ; au lieu que
IIvenrmtnt
la ligni6e Cubf!antivc–
mem
&
dans un íens
a~ilrait
: ninli
;1
rft
VtN",
e'ell–
a-dire,
il ej1
aé'-,,-el/,mole
rel,,; 'l"i
eft
v e7J",
com–
me les Latms dllent
vtnetl"a e¡t,
il
ea
aél:uellement
celui qui doit venir.
l'
ai a,·ml,
le verbe n'dl que
ai, habeo;
j'
ai
ef! dit alors par figure, par métaphore.
par fimilitude. Quand nous diCollS,
j'ai
,'"
livre
&c.
j'
ai
ef! nu proprc,
&
nOllS renom le meme In'ngnge
par comparairoll, loríque 110US nous íervolIs de termes
abllrnits; ainti nous dilons
j'a; a;m/,
comme nous di–
[ons,
j'ai
hontt,
j'ai peur ,
lai
en'llie,
la;
[0;[, j'n;
fa;"" j'ai (hatld , ¡'ai [ro;d;
Je regardc done alors
aiml
comme un vémable nom fubllantif abf!rait
&
m¿ta–
phyfique, qui répond ¡,
amatllm, amaW
des L atins .
quand ils diíent
amae1lm ire,
aller au íemimem d'ai–
mer, ou
amatllm ;ri,
I'aél:ion d'aller au fentiment d'ai–
mer, etre faite, le chemio d'aller au feotimen¡ d'aimer,
ene pris,
viam iri ad amaMm
: or comme eo Latin
omatltm, amatu,
n'efl pas le
meme
mot
qu'amattlJ, a ,
um,
de meme
oim"
daos
j'a; aimé ,
n'ef! pas le me–
me mot que dans
je
[U;I
aiml,
ou
a;m/c;
le premier
ef! aél:if,¡"ai
aiml ,
au lieu que I'autre ef! paffif,
¡.
f ui! ,,;m
: ain n quaod un officier dit,
j'ai habilll moft
r/gimene , mel erotlpel; habill¿
di
un 110m abf!rait pris
dans uo fens aaif; au lieu que quand il dit,
lel t,·o,,–
pel '1"e j'a; hab;lIleJ; /Jabi/lIeJ.f!
un pur adjeétif par–
ticipe qui el1 dir dans le mGme ftns que
paratal ,
dans
la phrnfe ei-deffus ',
(op;al ,/ua$ habcbat parataJ.
Cé¡¡u _
Ainfi il me femble que nos Grammaires pourroient
biOll fe pafier du mOl
d'aux;lia;re,
&
qu'il !iJffiroit de
remarquer en ces ocealion¡ le mot qui ef! verbe , le
mor qui ef! nom,
&
la périphrafe qui équivaut au mor
limpie des Latins. Si celle précifion paro!t trop re–
cherchée a cenaines perConues, du moins elles
n'y
trouveront rien qui les empeche de s'en tenir au train
eommun, ou plut&t
a
ce 'lu'elles favem déja .
Ccux qui ne favem rien om bien plus de facilité
i
apprendre bien, que ceux qui déj a Cavent mal.
Nos Grammairicns , en voulant donner
11
nos ver–
bes des tems qui répondiffent comme eo un feul mor
aux tems limpies des
L~tins,
001 inventé le
~o.t
de
'Verbe auxilia;re:
e'ef! 'aiD li qu'en voul?Dt aiJuJenlf les
lallgues modernes
a
la mélhode Lo,;"", lis
I~s
<;nt em–
barraffécs d'un grand nombre de ·préceple.s mutIles,. de
ca!,
de
dlc/ÚNZi!Ol7f.
&c
at1cres
te~mc,S
qUI
n~ co,?vle~·
nent point
ii
e<S
langues,
&
qUl n
y
aurolent 'JamalS
été
re~a,
(j
les Grammairiens n'avoient pas commen–
cé
par I'érude de la 13ngue L atine. li s
0 111
aniljwi de
limpies équh'alens
~
-des regles étrangeres : mais
00
lle
doit pas
ré~ler
la Grammaire d'une languc par les for–
mules de la G rammaire d'une autre langue.
L es regles d'une langue oc doivent fe tirer que de
eelle langue mcme. Les bngues ont prteédé les Gram–
maires;
&
cclles -ei oe doivem etre formées que d'ob–
(ervatiolls jufles tir¿es du bon uíage de la Jangue par–
ricu liere dont elles traitent.
(F)
*
1\
U X O,
(Myeh.)
e'ef! le 110m d'une des deux
Graces reconllues
&
adorées par les Albéniens; l'au–
tre s'appelInii
Ht!gr!mone, I/oyet.
G
R A
e
E
S.
• A U X O
1
S,
(G /al.)
contrée de France en 13our–
gogne, entre le D ijonoois , l'Auxcrrois, la Champa–
gne
&
l' Aurunois. Semur en ef! la capitale.
*
A U XONNE, ville de France au duehé de
Bourgoglle, fur la Saonne.
L ong.
23·
3· H·
lat.
47·
1 l . 24.
• A U Z A N N E, ville de .F rance en Auvergne,
éleél:ion de Combrajlles.
• A
U
Z O N, ville de Frinee en Auvergne, géné–
rnlité de Riom, éleél:iol1 d'lfioire.
• A U Z U B A ,
(Hift. nato boe. )
grand arbre de
I'He d'H ifpaniola, qui porte, dit-on, un fmil fi doux
&
ti
fade, qu'on n peine ;\ le manger, ' moins qu'on
ne I'ait corrigé en le faifant tremper dans J'eau : de–
feriptioll incomplctte & mnuvaife .
AX
• A X A G U A S', f. m. pI.
(G/og.)
peuples de I'A–
mérique méridionale dans la province de " ene'l.uela,
vers les Caracas.
• A X A R A FE,
(L')
G/og .
petit pays d'RCpagne
dans l'
1\
ndaloulie: c'ell un des quatre quartiers du tcr–
ritoire de Sévil\e';
il
a (jx lieues de long,
&
dix de
large.
AX-