Table of Contents Table of Contents
Previous Page  690 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 690 / 864 Next Page
Page Background

612

ART

¡¡lobes de

main !

on les ramene fur

le~ compre{fc~

,

mi

on les eroife en ehangeallt de main; de forte que

li

c'ell du córé droie, on fa{fe pa{fcr le globe pon érieur

dcllous l'anlérieur, e'ell-a-dire cclIii qui a pa!fé Cur le

fron!,

&

qui dan l'exemple propo[é ell tenu de la

main droite. Des qu'on les a ehangés de main, on en

dirige un [ur le [ommet de la ·tele,

&

l'autre par-deC–

fous le menton; on continue pour aller les croiCer ¡¡

la Icmpe oppoCée au mal, pOllC de-la revenir en chan–

gcant de main autour de la tete former un deu.xieme

ncend d'embaleur au-denus des comprelfes; on conti–

nue en fai1¡!nI des cireulaires a{fe7. Cerrés autaur de la

tete pour employcr ce qui relle de la bande.

Voyet¿

jig.

3.

ehir. PI. XXVII.

Un balldage circulaire bien

faie, produie le meme effet

r.~ns

tant d'embarras.

(r)

*

C'ell de la blelfure des arteres que procedent les

hemorrhagies. dangereuCcs. Nous

p~rlerons

a

I'nrtiele

H

E'M

o

R R

Ji

A G 1 E,

des différens moyens inventés par

l'Art pour I'arrtter. O" ne peut diCconvenir que la li–

gature ne Coit le plus fUr de tous; mais il y a des cas

ou elle a de grands ineonv¿lIlens, eomme dam eelui

de I'anevryline au bras, ou le ohirurgien n'étant jamais

certain de ne pas lier le trone de I'artere, le malade

en en ·riCque de perdre le bras par I'eltet de la ligatu–

re, s'il n'y a pas d'autre rdlouree pour la eirculation

du Cang, que eclle de I'artere liée. C'en done un

grand remede que eelui qni étant appliqué fur la plaie

de I'artere découverle par une ineifion,

arr~te

le Cang

&

diCpenCe de la ligature. L e Roi vient de I'acheter

( llilni

1

7fI.)

du lieur

Brollarr,

chirurgi~n

de la Chil–

tre en Berry, apres plufieurs expérienees fur des am–

putarions faites

a

I'hótel royal des Invalides

& ..

l'hó–

pital de la Charité , mais notamment apres un ane–

vryCme gnéri par ce moyen,

&

opéré par I'JIlunre

M.

Morand, de I'académie royales des Seience•. Ce cé–

lebre chirurgien, dont I'amour pour le bien public éga–

le les talens

&

le favoir li généralement reconnus, a

bien voulu nous c;ommuniquer le remede dout il s'agit.

11

conlille dans la Cubnance .fongucuCe de la plante

n ommée

agnricus p.dis "/,,ini facie.

Inll. rei herb.

f62.

Fung1ts in ealldicibllS »afeem unguis e'f";'1i jigu–

rtÍ.

C.

B.

Pino

372.

Ffmgi igniarii.

Trag.

943.

parce

<Ju'on en fait I'amadou .

On eoupe I'écoree ligneuCe de cet agaric; on f¿pa–

re

la partie fongueuCe du relle de la plante; elle ea

déjii Couple comme une pean de ehamois, on l'amol–

l ir encore en la battant avec un maneau. Un mor–

ceau de eette eCpeee d'amadou appliqué Cur la plaie de

l'aerere,

&

plus large que ladite piaie, «l\ltenu d'un fe–

cond morceau un peu plus

lar~e,

&

de

1

'appareil con–

venable, arrc; re le fang.

• A R

T.

H R 1T I

Q

U E S .

(A F F E

e

T 1 O.

s)

On

donne,

en

1'tIedecim,

ce nom

a

tDurcs les maladies qui

atraquen! les jointures,

&

qui tiennenr de

la

nature de

la goutte,

&

a

tauS les médieamens qu'on employe

pour les guérir.

l/oye;¿

G o

U T TE.

A R T

H

R () D I E, f. f. mot formé du grec

.1.p&p'"

Ilrt iculation,

&

de

J'iX0(J-d..I

,

j c refo iJ;

c'en,

en Ana–

:. mie ,

une efpeee d'articulation dans laqu.elle la tete

pl.He

d'un os elr re.{:l1e .dans une eoncav lté peu pro–

fonde d'un

autre~s .

I/oy et¿

O

s

&

A

R TIC U L A–

T I ON .

T elle ea l'artieulation des os du métaearpe. avec les

premiere, phalanges des doigt., des apophyfes obliques

de, vertebres emr'elles ,

&

e.

(L)

AR T I C HAUT, f. m .

einara, (Hifl. nal.

bo–

t an. )

genre de plante qui porre des Ikurs

ii

fl eurons

déeoupé. , portés chacun lur un embryon,

&

renfer–

mé, dans un cal ice écailleux

&

ordinairement épineux.

L 'embryon devient dans la· Cuite une [emence garnie

d'aigrettes. Ajoute7. aux caraaeres de ee genre le port

d,e

i'articba1tt,

qui fe fuit

dinillgu~r

li aiCément des

chardons. Tourn.

Infl. rei hcrb. Voy.

P

L A N

TE .

(1)

O" dillingue rroi, Con es

d'nrtiehauts,

les

rOllges,

les

blanes,

&

les

v

iol.ts.

L es rouges font les plus petits ,

&

ne Cont bons qu'

¡¡

manger

a

la poivrade; les blancs fOn! les plus or–

dio.ires;

&

les violets qui viennent les derniers, fom

Jes mei lleurs, les plus gros,

&

eeu. que I'on fair fé–

cher pour I'hyver.

. On en fait des cei1letons qu'on détache .du pié,

&

qu'on replante taUS

I~

trois am

a

neuf ou dix pouces

de dillanee. lis demandent

a

etre Couvent fumés, ar–

roCés ,

&

eouverts pendant la gelée : on les burte feu–

lemem dans les terres légeres. Pour les

f.~ire

avancer

plufieurs jardiniers y répandel1t des cendres de bois bru–

lé.(K )

ART

*

D ans I'analyr" chimique de culs

d'artichnfltf

ten–

dres

&

frais, dépouillés des éeailles

&

des femences,

diílillés

iI

la cornue, il ell Corti uue liqueur limpide,

d'une odeur

~

d'une favene d'herbe, inlipide

&

ob–

feurémenr

a~lde;

une !iqucur d'abord limpide, mani–

[eflemen t aClde, fon aClde fur la fin aullere rou{fa–

tre, empyreumatique; une liqueur emp'yreumatiq'ue rouC–

Ce,

d'abord fort aeide, en[u!te .un pcn Calée,

&

impré–

gnée de beauconp de fel alkah urlOeux; une huiJe épailTe

comme du firop.

La ma{fe noire ca1cinée pendant di. hcures a lai{fé

des cendres dont on a riré par lixiviatiou un' fel fi

xc

purement

~Ikali.

Cette [ubnanee eharnue a uue [aveur

douc;~tre,

au llere,

&

noircit la dilfolution du vitriol :

elle eontient done un [el e!fentie1 tartareux, uni avee

beaucoup de terre allringente

&

d'huile

dou~hre.

On mange les

nrticha1tes

ii

la poi vrade, on les frit

on les frica!fe

&

on les confit.,

'

Pour les metue

a

la poivrade, prene'L-Ies tendres;

coupe7.-les par quartiers; Óte7.-en le foin

&

les petites

feuilles; pele'L le de{fus ; jette7.-les dans l'eau frakhe,

&

les y lai!fe'/., de peur qu'ils ne fe noircilfent

&

ne

deviennent amers, juCqu" ce que vous les voulie7. [er–

vir: alors mettC7.-les daus un plat ou [ur une affiere,

arroCés d'eau,

&

[erve7. en mt:me tems du poivre

&

du Cel mclés.

Pour les frire, prene7.-eo les culs; coupe7.-les par

q.u:m iers ; Óre7. le foin; rogue? la pointe des feuilles;

faupoudrez ·les enCuite de farine détrempée avec du beur··

re, des jaunes d'CEufs, du fel,

&e.

&

jette7.-les dans

la friture chaude.

00

met encare les

artichauts

a la fauce blaoehe

&:

a

plufieurs autres.

Voyet¿ 1;'-dejJiu leJ traie/¡ de mili"e.

Pour les contire, pele7. les culs; n'y lai{fe7. oi

f~uil­

les ni foin; jette7.-les daos I'eau frBlche; faires-Ies pa[–

fer dans une alltre eau; faites-Ieur jetter un bouillon:

prenet un pot; meue7.-y de I'eau bien falée qui -furua–

ge de trois doigls; ajoute7.-y une partie d'eau

&

une

autre de vinaigre: I'épai{feur de deux doigts de bonoe

huile ou de beurre qui ne Coit pas trop chaud;

&

l3if–

fe7. les

nrtichaflts

dans cet étar.

L'

n,.tiehn:.t

;\

la poivrade en ami de

I'ellom~c,

&

fair trouver le vin bon. On en eonCerve les culs pour

I'hyver en les faifam ["cher au foleil ou

a

la

fumée ,

&

en les tena!lt daos un lieu [ec; mais de quelque ma–

niere gu'oll les prépare il nourri{feot peu,

&

fourni[–

[em un

Cue

groffier

&

vetlteux: les eÓtes des feuilles ,

&

les tiges tendres

&

blanches Ce digerem facilement.

Les racines excitent fortement les uriues ; on les peue

employer dans les décoaions

&

les bouilloDs diuréti–

ques. Quelques-uns preCorivent la décoaion en lave–

mcm pour provoquer les urines.

A

R

TIC LE,

f.

m.

(Gramm.)

eo latin

articufta,

diminutif de

a,.t"s,

membre, parce que daus le feos

propre on enrend par

artiele

les jointures des os du corps

des :lOimaux, unies de dilteremes manieres

&

[elon les

divers mouvemens <Jui lenr COnt propres: de-la par mé–

taphore

&

par extenfion on a donné divers Cens a/ee moto

Les Grammairiens om appellé

artieles

certains pe–

tits mots qui ne lignitient cien de phyfique, qni fone

identifiés avec ceux devam leCquels on les place,

&

les fbnt prendre dans une acccptioll particuliere: par

exelllple,

le roi aime le ¡e"ple;

le premier

le

ne pré[en–

te qu'une meme idée avec

ro;;

mais

i1

m'indique un

roi partieulier que les cireoullances du pays on je fuis

ou du pays dOOl on parle, me fom encendre: I'nutre

le

qui précede

peuple,

fait auíli le m':me effet

a

I'é–

gard de

peuple;

&

de plus

le peuple

étaot placé apres

"ime,

eetre pofirion fait conlloitre que le

pellpl.

ea

le

terme

011

I'objet du feneimem que

1'00

attribue au roi.

Les

articlu

ne lignifieot poine des cho[es ni des qua–

lités Ceulement, ils indiquen! 3 l'eCprit le mot qu'i1s

préeedent,

&

le fom confidérer comme un objet tel,

que fans

l'nrtiel.

cet objet Ceroit regardé [ous un au–

tre poim de vue; ce qui s'enteodra mieux dans la fui–

te , [ur-taut par les exemples.

Les mots que les Grammairiens appellent

artielu ,

n'ont pas toujours dans les autres langues des equi–

valens qui y ayen! le meme uCage. Les Grecs met–

tcm Couvent leurs

nrtielu

devam les noms propres,

tels que

Philippe, Alexandre, C lfar, &c.

nous De

mettons poiot }'

arliele

devaFlt CiS mots-Ia . Enfin

i1

y

a des langues qui om des

arlicla ,

&

d'aurres qui n'en

ont point.

En hébreu, en chaldéen

&

en frriaque les noms

fOllt indéc1inables, c'ell-a-dire qu'ils ne varient point

Icur déÍJneuee ou demieres [yllabes,

fi

ce n'ea com–

me