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· H1sTo ntn nns GvEitRY!s C1v

IL Es

EVENEMENS

INFOR.TVNEZ

EN

L'VNE

.

f.1

en f',autreArmee, auecque

la

lVf

ortde

Nuno

Men,.

diola,

Capitainede FranfOM

Hernande~, ~de

Lope

Martin, CapitainedefaMaiefle.

~HAP

IT RE XL

P

~

0

v

R

reuenir aux

fucc~z

du Peru ,

lay

a

vous dire que

Fran9ois

Hernandez Gtron efi:ant

forty

de

achacamac,

fe

mit en

chemin

auec toutes

Jes

precautions

qu'

on

f

9auroit di–

re,

faifant

marcher fon

Bagage,

&

fes

gens

comme en Baraille

ran

gee,

de

peur

qu'il .auoit

que.fcs

Ennemi6 ne Je

pourfuiuilfent,

·,

iufques

a le

defaire

entierement: Mais lors qu'il

vid

qu'aux rrois

cu

quatre premiers iours ils ne le fuiuoient point,

&

que

frs Ef–

pions

luy

dirent

en fuirce la grande

dinerfire

d'opinions qui

fe

rcncontroit

dans

lcs

delliberations de

fes

Ennemis,

~

Jes

Generaux defaifoient

ce

que

Jes

Auditeurs auoienr

fait,

&

que

ce

n'e!l:oit parmy

eux

que confofion,

&

que changement ;

il

fe

monfrra plus refolu en

fa

Marche,

afin

de

la faire auec

plus

de

feurete: Pour tout

cela

neantmoins,

ii

ne lailfa pas

d'auoir

plu–

tieurs

tr~ubles

auec

{es

plus

grands

Amis; Car a fon

arriueo

dans le Valon de Huarcu,

i]

fie

pendre deux de

fes

meilleurs

Soldats, pour le feul

foub~on

qu'il eut,

qu'ils

s'en

voulo1 enc

fu·ir,

Con caprice l'ayant

la

reduic,qu'il ne

Juy

faloit que 1e moin–

dre

ombrage,p.our fedefaire de fes

meilleurs

Con.fidents. Com.

me

ii

eut marche

pl

us

auant,

il

vine

en la

Vallee

de Chinca,

a'bondante

en

couce force

de

rafraifchiifemen

s,

&

de viures: ce

qui obligea le

Capitaine Mendiola, de

Juy

dire,

~1

crouuoit

apropos

de

s'arrefter

la

trois

OU

quatre

iours' a£in

que

l'Armee

s'y

repofaft.,

&

~·y

pourueut

a

Joi

Gr

des chafes

qui luy

efroienc

Decdfaires pour continuer

fa

route.

Fran~ois

Hernandez

ne

~(!)ti1lut

point fuiure fon

c0nfeil,

&

ii

s'imagina mefme, que

fur

ce

r fws Mendiola

luy

auoit

fait

mauuaife

mine. Surquoy

il

ne

man qua pas de

tefmoins,

qui

alfeurerent

que

Fran~ois

Hernan–

dez fe vouloit t<;rnrner du

coftedu

:Roy.

Le

Tyran

le crcutfaci·